L’Olympique Lyonnais a été le club le plus dépensier de Ligue 1 en dépensant cet hiver 9 M€ pour recruter le défenseur Dejan Lovren. Il aurait pu faire exploser les compteurs s’il avait pu mener au bout le dossier Loïc Rémy. Ce dernier a préféré rester à Nice jusqu’à la fin de la saison, malgré le pressing lyonnais et rennais. Sur RMC, Jean-Michel Aulas a livré de nouvelles précisions sur les points chauds de son mercato.
« Nous avons une clause de droit de préemption, à laquelle est également associée une plus-value importante sur la revente, car on n’avait cédé à Nice qu’une partie des droits de Loïc. Quand Rennes a fait sa proposition, on a prévenu Loïc, son agent et Nice que nous allions suivre l’offre rennaise. On souhaitait faire revenir Loïc, mais au mois de juillet. Aujourd’hui, Sydney Govou joue à ce poste et il a le même agent que Loïc Rémy. Les choses sont complexes », a expliqué le président de l’OL. « On ne le dit pas suffisamment, mais la position de Frédéric Guerra était ambiguë et pas facile à gérer. La proposition lyonnaise était très supérieure au niveau de la rémunération. Je crois savoir qu’il y avait plus d’un million d’écart annuel par rapport à l’offre rennaise. Sur un contrat de quatre ans, ça fait quand même une différence ».
Le Stade Rennais a tenté plusieurs coups sur le mercato, concurrençant l’OL pour Rémy et essayant également d’attirer Ederson. « Ederson a préféré rester à Lyon plutôt que d’aller à Rennes », a affirmé Aulas, qui a réfuté toutes les autres rumeurs de transferts. « Il n’y a pas eu d’initiatives en France. Mais on a évidemment préparé le prochain recrutement au niveau international ». Une petite phrase qui en dit long sur les ambitions lyonnaises pour le prochain marché estival. Comme l’été dernier, le club rhodanien semble plus enclin à prospecter dans les championnats étrangers.
Le président de l’OL, plutôt bavard, a même évoqué le cas Hatem Ben Arfa, dont il a évoqué les difficultés à Marseille. « Je suis malheureux car c’est un joueur que j’aime beaucoup. A un moment donné, l’intérêt individuel fait qu’il peut y avoir des tensions. Mais pour moi, c’est le joueur le plus talentueux que l’on ait eu à Lyon à cet âge-là. Après, il y a la personnalité et le mental. Gérard Houllier disait qu’Hatem arriverait à maturité vers 23 ou 24 ans. Il lui faut des succès et un peu d’échecs. Quand il est parti, on a quand même gardé une participation de 20 % sur lui, car on croit en lui. » Jean-Michel Aulas est donc loin de se satisfaire du rendement de son ancien protégé sur la Canebière et garde un oeil attentif sur ses performances.
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