Candidat au poste de sélectionneur, l’ancien entraîneur du PSG attend le verdict. Il se confie à Metro.
Depuis l’annonce de votre candidature spontanée à la succession de Raymond Domenech, avez-vous eu des contacts avec le président de la Fédération française de football (FFP) Jean-Pierre Escalettes ?
Oui, il a répondu à ma lettre. Il a fait état de ma candidature et m’a fait savoir qu’il en parlerait lors d’un prochain conseil fédéral. A la suite de quoi, il m’appellerait. Mais c’est clair, si Laurent Blanc ou Didier Deschamps se lancent dans l’aventure, je me retirerai. S'ils n’y vont pas, moi je reste candidat.
Laurent Blanc a d’ailleurs déclaré récemment qu’il fallait revoir “toute l’organisation de l’équipe de France”. Que pensez-vous de l’idée d’adjoindre un manager au sélectionneur ?
Je suis sur la même longueur d’onde que Laurent. Pour le poste de manager, c’est une bonne initiative et mes projets pour l’équipe de France allaient d’ailleurs dans ce sens.
Que retenez-vous de l’ère Domenech ?
Un bilan mitigé… qui n’est pas conforme au potentiel de tout le monde. D’abord, il y a eu 2006 et l’arrivée de l’équipe de France jusqu’en finale de la Coupe du monde et puis il y a eu un après, moins bon. Mais ce n’est pas que du fait de Raymond Domenech, c’est aussi celui du conseil fédéral qui a décidé de le maintenir.
Quel regard portez-vous sur la situation actuelle du Paris Saint-Germain (dont il a été l’entraîneur de 1994 à 1996, puis de 2000 à 2003, ndlr) ?
L’équipe est dans une position délicate, c’est certain… Le PSG a toujours eu à faire avec des hauts
et des bas. Mais le club n’a plus les mêmes moyens qu’avant et il doit faire avec. Lire l'article sur Metro.fr
http://www.metrofrance.com/sport/luis-fernandez-ce-n-est-pas-que-la-faute-de-domenech/pjbb!OHuU7NGL8p0czS2BYEktew/
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