« C'est un personnage complexe, riche et attachant, probablement beaucoup plus cultivé et ouvert que la plupart des acteurs du milieu du football (...). C'est quelqu'un qui lit, va au cinéma, au théâtre. Depuis Fernand Sastre, je n'avais jamais connu un type aussi cultivé à la Fédé », écrit Eugène Saccomano, fin connaisseur de Raymond Domenech, dans son ouvrage Mes secrets du foot (Plon).
Le sélectionneur des Bleus a fait partie d'une troupe de comédiens. Il a attrapé le virus des planches dans les années 80, à l'époque où il entraînait Mulhouse, puis Lyon. Cet aspect de sa personnalité resurgit à l'occasion, dans ses conférences de presse par exemple. Il a aussi été porté sur l'astrologie, même si ce Verseau reconnaît ne plus s'y intéresser depuis une dizaine d'années. Il s'est enfin formé à la programmation neurolinguistique (PNL), un ensemble de techniques destinées à améliorer la communication entre les individus.
L'ancien défenseur rugueux, qui officia avec sa belle moustache à la Pancho Villa sur les terrains de France de 1970 à 1986, s'est mué en un parfait connaisseur de la mécanique médiatique. Depuis 2001, il partage l'existence de la journaliste Estelle Denis, rencontrée quand il était consultant sur TPS Star.
Féru de poker, ce provocateur-né sait que ses petites phrases vont faire le buzz, et s'en délecte à l'avance : « L'odeur du sang », « Je suis un esclavagiste », « L'ordre alphabétique » pour justifier la sélection de tel joueur plutôt qu'un autre...
Sous ses airs bourrus, le sélectionneur national n'hésite pas à mettre son image au service de certaines causes. Il milite ainsi pour Un pas vers la vie, association fondée par Églantine Éméyé, qui a pour but d'aider les enfants autistes. Il a d'ailleurs tenu à ce que l'animatrice, elle-même maman d'un petit garçon touché par ce mal, soit présente sur le plateau de Vivement Dimanche cet après-midi.
À savoir :
Raymond Domenech quittera son poste au terme de la Coupe du monde, après un mandat de six ans : un record pour un sélectionneur. Il restera comme le premier à avoir réussi à qualifier les Bleus pour la phase finale de trois grands championnats internationaux successifs (2006, 2008, 2010).
Le Figaro
2 commentaires:
Le pire avec tout ca, c’est que la France semble tout de meme avoir encore une chance a la Coupe du Monde, vous ne pensez pas ?
vous avez parfaitement raison
qui aurait dit il y a 4 ans qu'elle irait en finale ???
merci de votre visite cordialement
francis
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