samedi 24 avril 2010

Metz est résigné par la montée

Le FC Metz, cinquième de Ligue 2 avec quatre longueurs de retard sur le trio de tête, a presque définitivement hypothéqué ses chances de montée parmi l'élite, vendredi soir, après une défaite à domicile 2-1 face à Arles-Avignon, accroché à la troisième place du championnat.

Le choc psychologique du changement d'entraîneur en début de semaine avec le départ d'Yvon Pouliquen et la prise en main de l'équipe par Joël Muller n'a pas eu lieu.

Pire, les Lorrains ont encaissé deux buts en supériorité numérique à 11 contre 10.

"Il faudrait être utopiste pour penser que, lorsqu'on n'arrive pas à gagner des matches pendant sept ou huit rencontres, on puisse d'un coup bouleverser et transformer l'équipe. Ceux qui sont devant nous ont pris une option considérable", analyse Joël Muller.

Son équipe avait ouvert le score par Victor Mendy (17e) après un bon début de match. L'expulsion du provençal Ludovic Liron (25e) dégageait un peu plus l'horizon des Messins, qui encaissaient pourtant deux buts par Deme N'Diaye (45e) et Maurice Dalé (90e).

"Quand on s'est retrouvé à 11 contre 10, au lieu de faire courir l'adversaire, on a déjoué. Tétanisés ? Ca fait quelques semaines qu'on l'est. Mais quand on joue une montée en première division, être tétanisé me paraît surprenant", poursuit le technicien grenat.

WILTORD Y CROIT ENCORE

Le FC Metz n'a plus gagné depuis huit matches en championnat et un succès contre Le Havre (2-0) le 1er mars dernier. Autre statistique terrible pour le candidat déclaré à la montée : trois buts seulement marqués lors des six dernières rencontres.

Les dirigeants, après le changement d'entraîneur, avaient décidé d'ouvrir trois des quatre tribunes du stade Saint-Symphorien pour seulement deux euros l'entrée.

Plus de 21.000 spectateurs ont ainsi assisté à la débâcle avec quelques incidents en fin de rencontre.

"On va essayer de finir avec fierté et orgueil en gagnant quelques matches d'ici la fin de saison. Et il faudra réfléchir sur le futur. On n'est plus dans la course et il y a beaucoup de choses à corriger", déclare le nouvel entraîneur, également directeur sportif.

Le calendrier n'est guère favorable aux Lorrains, qui doivent se déplacer à Ajaccio avant d'affronter Angers, Caen et Vannes. Le groupe pro se veut moins radical que le staff technique et veut conserver un ultime espoir de promotion.

"Ce n'est pas foutu. Il faut quatre victoires. On a grillé tous nos jokers les uns après les autres. On n'en a plus. Il faudra tout gagner, attendre un faux pas des autres et s'appuyer sur notre bonne première demi-heure", soutient l'attaquant Sylvain Wiltord.
Reuters

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