César Azpilicueta a vécu un clasico délicat. Malmené par son adversaire direct, Nenê, le défenseur espagnol de l’OM n’a pas été à la fête. Néanmoins, le jeune espoir ibérique veut croire en un avenir plus rose. Et il ne veut surtout "pas douter".
CESAR AZPILICUETA, comment avez-vous vécu votre premier clasico ?
C.A : Ce n’est pas le meilleur clasico que j’aurais pu vivre. Mais il y aura un match retour à Marseille face au PSG. J’espère que ce sera mieux.
Pourquoi l’OM a-t-il été aussi fébrile en début de rencontre ?
C.A : C’est très difficile de débuter la rencontre avec deux buts de retard... Notre réaction a été positive et on a bien fini le match. On aurait mérité le match nul.
Avez-vous été surpris du niveau de jeu des Parisiens ?
C.A : On savait qu’il y avait une bonne équipe en face de nous. C’était donc dur de renverser le résultat.
Votre adversaire, Nenê, vous a causé beaucoup de problèmes...
C.A : Je le connaissais. Car je l’avais déjà affronté en Espagne et lors du trophée des champions quand je jouais avec Osasuna. C’est un bon joueur. Mais je n’aime pas quand il essaye de tromper l’arbitre...
Vous voulez dire que c’est un simulateur ?
C.A : Je ne peux pas dire ça, mais ce n’est pas ça le foot. Il faut jouer. Ensuite, si le défenseur fait faute, il fait faute. Mais ce n’est pas normal.
Face au PSG, l’OM a-t-il été victime de son inexpérience ?
C.A : Dans notre équipe, il y a beaucoup de jeunes joueurs. Pour Loïc (Rémy), André-Pierre (Gignac) et moi, c’est notre première année à ce niveau-là. Et c’est la première fois qu’on joue ce type de matches. On n’a pas été bons mais je crois que l’on peut faire de bons matches dans un avenir proche.
L’expérience de joueur comme Souleymane Diawara vous permet-elle de progresser plus rapidement ?
C.A : Souley, c’est un grand joueur. Depuis le début de la saison, j’ai joué aux côtés tous les défenseurs centraux : Steph’ Mbia, Leyti N’Diaye, Vito Hilton, Gaby Heinze... Quand tu joues plusieurs matches avec le même, les automatismes viennent plus facilement. La communication est très importante. Le fait que je parle français m’aide beaucoup sur ce plan.
Comment jugez-vous votre adaptation au jeu de l’OM et plus généralement au championnat de France ?
C.A : Je ne peux pas être à 100% à chaque fois. Même si je connais la langue, il me faut un temps d’adaptation. C’est normal. Le football n’est pas le même en France qu’en Espagne. Je ne peux pas tout bien faire. A chaque match et à chaque entraînement, je tente de corriger mes erreurs. J’espère qu’au fil de la saison, j’en ferai le moins possible. Pour un défenseur, la première mission, c’est bien défendre. Ensuite, il faut attaquer. Moi, j’aime bien aller de l’avant mais le plus important est de ne pas prendre de but.
La Ligue 1 est-elle plus exigeante que la Liga espagnole ?
C.A : La compétition est différente. La façon d’aborder les matches aussi. Avec l’OM, il y a l’obligation de remporter toutes les rencontres que nous disputons. Avec mon ancienne équipe, Osasuna, ce n’était pas le cas. L’OM est également une équipe plus offensive. En France, je trouve aussi qu’il y a plus de rythme qu’en Espagne. Ici, on touche plus le ballon. En Espagne, les joueurs ont de la qualité mais ils sont moins physiques. La Ligue 1 est un championnat très disputé. Tout le monde peut battre tout le monde. Chaque match est difficile même quand tu affrontes une équipe du bas de tableau. En plus, chaque adversaire a une motivation supplémentaire face à l’OM. Pour remporter le titre, ce sera dur et long.
Avez-vous eu des moments de doutes ?
C.A : Il ne sert à rien de douter. Je suis heureux d’être ici. J’ai confiance en moi. Je sens que je peux donner beaucoup à cette équipe. Et je peux encore m’améliorer.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/08112010/70/ligue-1-azpilicueta-ca-ne-sert-a-rien-de-douter.html
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