LYON - PARIS-SG : 2-2
Buts : Cissokho (53e) et Gomis (87e) pour Lyon, Nenê (63e) et Hoarau (82e s.p.) pour Paris.
Il y a un mois, le premier acte avait suscité l'enthousiasme général. Le second fut tout aussi spectaculaire. Tout aussi rythmé. Mais pour Paris, le dénouement a un goût un peu plus amer. Dimanche, le PSG a ramené un nul de Lyon (2-2), là où il avait empoché son ticket pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue (2-1 a.p.) en octobre. Les hommes d'Antoine Kombouaré pensaient bien quitter la pelouse de Gerland avec le sourire jusqu'aux oreilles. Ils ont regagné les vestiaires avec ce sentiment d'inachevé. Ce regret d'avoir laissé filer un fauteuil de leader qui leur tendait les bras.
Sans une bourde monumentale d'Apoula Edel, Paris serait passé devant Marseille au classement. Mais la relance catastrophique du gardien arméno-camerounais a offert l'égalisation à Bafé Gomis dans les dernières minutes (2-2, 87e). Finalement récompensé, l'attaquant rhodanien a tenté. Beaucoup tenté : dix frappes, dont seulement deux cadrées. Il symbolise à merveille cette rencontre complètement débridée, au cours de laquelle les deux équipes se sont livrées sans arrière-pensée. Les chiffres confirment l'impression visuelle : au total, trente-neuf tirs ont été déclenchés dans ce choc qui a donc pleinement répondu aux attentes !
Cissokho, un but et un rouge
Face à Lens (3-1), Lyon avait fonctionné sur courant alternatif. Pas cette fois. Dimanche soir, l'OL a partiellement gommé cette faiblesse psychologique pointée du doigt par le président Aulas après la débacle face à Schalke (3-0). Maître du ballon (58% de possession), l'équipe de Claude Puel a d'abord eu le mérite de débloquer la rencontre dès le retour des vestiaires, sur un mouvement initié par Lisandro et conclu par Cissokho (1-0, 53e). Elle a surtout su ne pas rendre les armes lorsque ce même Cissokho a été exclu pour une faute sur Nenê et offert un penalty aux Parisiens. Guillaume Hoarau ne s'est pas fait prier pour le transformer (1-2, 82e). L'ancien Havrais avait déjà offert sur un plateau le but égalisateur à Nenê (1-1, 63e).
En une vingtaine de minutes, ce PSG costaud dans sa tête a encore étalé cette force mentale si précieuse depuis sept rencontres. L'OL - désormais septième à deux points du leader marseillais - avait aussi du caractère. Sur la troisième marche du podium, Paris repart de Lyon avec un huitième match consécutif sans défaite. Et une valise de regrets. Un excédent de bagages dont il se serait bien passé.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/28112010/70/ligue-1-paris-avait-fait-le-plus-dur.html
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