samedi 25 décembre 2010

Un Boxing Day qui promet

Boxing Day, quèsako ?
La tradition du Boxing Day (« Jour des boîtes » en français) est encore en vigueur le 26 décembre dans plusieurs pays du Commonwealth, comme la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.


Elle remonterait au Moyen Age. Le lendemain de Noël, les serviteurs recevaient des cadeaux de la part de leurs maîtres. Une autre explication veut que ce jour soit celui durant lequel les prêtres vidaient les troncs des églises pour reverser l’argent aux pauvres.


Aujourd’hui, à l’instar de Noël, il s’agit surtout d’une fête commerciale : les magasins en profitent pour faire des soldes et les gens se retrouvent en famille pour jouer.


Un jour particulier pour le foot anglais
Le Boxing Day existe depuis la création de la Premiership, en 1889. Le 26 décembre étant leur seul jour libre, les domestiques se rendaient dans les stades pour assister aux matches de football. Aujourd’hui, les Anglais – et les Ecossais – se donnent rendez-vous au stade en famille pour soutenir leur équipe.


Eric Roy, qui a porté le maillot de Sunderland durant une saison et demie, raconte ses souvenirs de Boxing Day. « C’est une période fantastique », s’émerveille l’entraîneur de Nice.


« Quand on vient de France, c’est particulier de se dire qu’on va jouer entre le 25 décembre et le 1er janvier. Mais quand on voit l’ambiance dans les stades, les familles qui viennent voir les matches, on comprend pourquoi les Anglais apprécient le Boxing Day. L’ambiance est extraordinaire. Il y a beaucoup de passion et de ferveur dans les stades ».


Pour les joueurs, cela peut être frustrant, mais tout excès durant cette période est évidemment à proscire. Cette saison, par exemple, ils seront amenés à disputer trois rencontres en huit jours.


La 19e journée les 26 et 27 décembre, la 20e les 28 et 29, et la 21e les 1er et 2 janvier. « Je me rappelle avoir joué le 26 décembre, le 29 décembre et le 1er janvier », s’amuse Roy.


« Le 31 décembre au soir, on ne fait pas la fête. Cela n’empêche pas de manger avec sa famille mais, derrière, il n’est pas question de sortir en boîte », prévient-il.


Un derby londonien en cadeau
Cette année, les fans de la Premier League seront gâtés. Lundi à 21 heures, Arsenal et Chelsea s’affronteront dans un explosif derby londonien.


Respectivement deuxième et quatrième, les deux équipes ne sont séparées que d’un point. Même si les Gunners, qui restaient sur une série de quatre victoires de rang, ont connu un coup d’arrêt à Manchester United, ils partiront favoris face aux Blues.


Les coéquipiers de Nicolas Anelka sortent de deux mois compliqués où ils ne se sont imposés qu’à 3 reprises en 10 matches, pour 3 nuls et 4 défaites.


« Chelsea traverse une période où les résultats sont moins bons, mais cela peut arriver à n’importe qui dans ce championnat », analyse Arsène Wenger, l’entraîneur d’Arsenal.


« On l’a vu récemment : quand vous pensez qu’une équipe va mal, elle peut avoir un sursaut », avertit Wenger. « Je commenterai un match la veille (Fulham-West Ham, à 14 heures sur Canal+, NDLR) ».


« J’irai ensuite voir la rencontre entre Arsenal et Chelsea, qui sera un super match à suivre. C’est une belle expérience pour un joueur mais aussi pour les spectateurs », explique Eric Roy.


À suivre aussi, demain à 16 heures, la rencontre opposant Manchester United, le leader, à Sunderland (6e), Blackpool (10e) qui reçoit Liverpool (9e) ou encore le déplacement de Manchester City (3e) à Newcastle.


http://www.francesoir.fr/etranger-football/football-un-boxing-day-qui-promet.77065
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