mardi 27 septembre 2011

Lyon, le centième rugissant

Lyon dispute ce soir face au Dinamo Zagreb le centième match de Ligue des Champions de son histoire. Une aventure débutée le 12 septembre 2000 face à Heerenven (3-1). Depuis, l'OL a (presque) tout connu dans cette compétition. Tour d'horizon des moments marquants. Une liste évidemment non exhaustive
LE PREMIER EXPLOIT
Il a lieu dès la première saison, en 2000-2001, dans ce qui était à l'époque une deuxième phase de poules. Le Bayern Munich, futur champion d'Europe, repart de Gerland les valises pleines. 3-0 et un doublé somptueux d'un gamin de 22 ans quasi-inconnu, Sidney Govou. Huit jours plus tard, Lyon manquera d'un rien la qualification pour les quarts de finale en concédant le nul sur la pelouse du Spartak Moscou. Sidney Govou, encore lui, ratera une invraisemblable balle de match à quelques minutes de la fin. Un épisode qui pourrait à lui seul résumer la carrière de Govou, capable de marquer des buts magnifiques et de manquer les plus faciles.
LE PLUS BEAU MATCH
Lyon - Inter Milan, en automne 2002. Une rencontre qui a peut-être moins marqué les esprits que les confrontations face au Real Madrid, au FC Barcelone ou à Manchester United. Et pourtant, Gerland a certainement assisté ce soir-là à l'une des plus belles rencontres de Ligue des Champions de la décennie. Battus à Milan 2-1, les Intéristes débarquent à Gerland assoiffés de revanche, emmenés par duo Vieiri-Crespo. Le match est passionnant, Lyon tire le premier à la vingtième minute après un chef d'œuvre collectif conclu par Sonny Anderson. Dans la foulée, Zanetti force Caçapa à marquer contre son camp. Eric Carrière redonne l'avantage à l'OL juste avant la pause après une action amorcée par le duo Dhorasso-Juninho. En seconde période, l'Inter prend les devants grâce à un doublé opportuniste de Crespo. Sonny Anderson arrachera finalement l'égalisation du pied gauche en fin de partie. Score final : 3 partout.
LA PLUS GROSSE DECEPTION
Il y a match : PSV Eindhoven – OL 2005 (1-1, 4 t.a.b à 3) ou Milan AC – OL 2006 (3-1)? Entre ces deux quarts de finales, nous pencherons vers le premier. Malgré un nul 1 partout à l'aller, l'OL se présente sûr de sa force aux Pays-Bas. La rencontre, d'une intensité incroyable, aurait dû basculer dans la prolongation quand le jeune Brésilien Nilmar est littéralement descendu en pleine surface de réparation par le gardien Gomes. L'arbitre, M. Nielsen, hante certainement encore les nuits de Juninho, littéralement détruit après la séance de tirs au but fatidique. "Juni" le répètera souvent : "Cette année-là, nous avions l'équipe pour être champions d'Europe." Regrets éternels.
LE PLUS BEL EXPLOIT
Oui, ce n'était pas le plus grand Real Madrid. Mais quel plus bel exploit peut-il y avoir que d'éliminer le plus grand club du monde de la plus prestigieuse des compétitions de clubs? En 2010, un but de Miralem Pjanic assomme le stade Santiago Bernabeu. En obtenant le nul 1 partout en Espagne, l'OL, vainqueur à l'aller 1-0, s'offre pour la première fois de son histoire le scalp d'un grand d'Europe dans une confrontation à élimination directe. Cette saison-là, Lyon achèvera l'aventure par deux défaites en demi-finales contre le Bayern Munich (1-0, 0-3). Le plus beau parcours lyonnais à ce jour.
LE PLUS BEAU BUT
Il y a une talonnade de Carew à Bernabeu, il y a le coup franc de Juninho face au FC Barcelone, il y a un enchaînement supersonique de Benzema contre Manchester United, il y a en a plein d'autres mais il y a surtout Sonny Anderson à Milan, contre l'Inter en 2002. Une frappe stratosphérique de vingt mètres du pied gauche en pleine lucarne après une incroyable chevauchée. Mais c'est un but qui ne se raconte pas, c'est un but qu'il faut à tout prix revoir sur internet.
LE PLUS BEL ARRET
Evidemment qu'Hugo Lloris a déjà accompli au bas mot une dizaine de miracles sous les couleurs lyonnaises en Ligue des Champions. Mais l'arrêt le plus mythique à ce jour est sans contestation possible la double parade de Grégory Coupet au majestueux Camp Nou face au FC Barcelone en 2001 : lobé par une passe en retrait de Claudio Caçapa, le gardien s'envole pour dévier, de la tête (!), le ballon sur sa barre transversale. Au rebond, c'est sûr, Rivaldo va marquer. Sauf que Coupet se prend pour Gordon Banks et sort la tête piquée du récent Ballon d'Or d'un arrêt réflexe hallucinant sur sa droite. Inoubliable.
 Eurosport

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