Le PSG a arraché dans le temps additionnel une victoire qui vaut de l'or à Dijon (1-2), grâce à un but de Gameiro. Une fois encore, Paris a frappé à la dernière minute. Les joueurs d'Ancelotti, qui ont joué plus d'une mi-temps à 10, sont assurés de rester en tête à l'issue de la 27e journée.
DIJON - PARIS-SG : 1-2
Buts : Paulle (76e) pour Dijon, Tiéné (49e) et Gameiro (90e+1) pour le PSG
Est-ce la marque d'un futur champion ? Il est trop tôt pour l'assurer. Mais ça y ressemble. Pour le PSG, la victoire arrachée à Dijon (1-2), à dix contre onze, durant le temps additionnel, pèsera forcément à l'heure de boucler les comptes. Au moins autant que compteront le nul ramené de Lyon (4-4), ou celui décroché in extremis devant Montpellier (2-2). A quelques semaines d'écart, ces trois résultats attestent en tout cas de la force mentale qui anime le leader parisien. Et ce soir, à l'issue du 27e acte, l'équipe de Carlo Ancelotti aura peut-être fait un pas significatif vers le titre. Sous réserve que son dauphin héraultais trébuche face à Caen, ce qui lui offrirait quatre longueurs d'avance. A onze journées du dénouement, ce ne serait évidemment pas un matelas suffisamment confortable pour que Paris se voie déjà sacré. Mais ça lui laisserait de quoi voir venir.
Le PSG a d'autant plus de mérite qu'à Dijon, il a évolué durant plus de cinquante minutes en infériorité numérique. L'expulsion de Momo Sissoko, pour une semelle dangereuse sur Eric Bauthéac (41e), aurait pu freiner sa mainmise, incontestable. Jusqu'ici, les Bourguignons s'étaient essentiellement évertués à faire le dos rond. A résister aux offensives orchestrées par un Javier Pastore bien en jambes. L'Argentin (11e), comme Jérémy Ménez (14e), a trouvé la route d'un Baptiste Reynet vigilant. Tout autant que Salvatore Sirigu sur une volée de Benjamin Corgnet (34e). Archi-dominateur avant la pause, Paris a finalement trouvé la faille juste après. Titularisé pour la première fois depuis trois mois, Siaka Tiéné a déserté son couloir gauche pour se placer dans la surface. Pour mieux ajuster Reynet à la réception d'un centre de Guillaume Hoarau, une nouvelle fois décisif (0-1, 49e).
Conscient de tenir une victoire précieuse, le PSG a alors fait le dos rond. Il a fini par craquer sur un corner de Gaël Kakuta, catapulté par un Steven Paulle étrangement seul au second poteau (1-1, 76e). A cet instant, Carlo Ancelotti avait de quoi ruminer un peu plus le carton rouge de Sissoko. Mais une fois de plus, l'entraîneur italien a eu du flair. Comme face à Montpellier, son coaching a porté ses fruits. L'entrée de Kevin Gameiro s'est avérée un coup de maître. Servi sur un plateau par Jérémy Ménez, l'ancien Lorientais ne s'est pas fait prier pour doucher les espoirs dijonnais dans les ultimes secondes (90e+1, 1-2). Et prouver que ce PSG est décidément bien le roi du suspense.
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