Vainqueurs 2-0 de Saint-Etienne, les Parisiens reviennent à trois points de Montpellier à la deuxième place du classement à trois journées de la fin…
Un titre de champion se gagne difficilement dans son canapé. S’ils en doutaient encore, les Montpelliérains l’ont sûrement compris devant leur télé en voyant le PSG grignoter une partie de son retard, mercredi soir, dans la lutte pour le titre. Vainqueur 2-0 de Saint-Etienne à domicile, l’équipe d’Ancelotti a réussi à gratter deux points au leader de L1 qui ne le précède plus que de trois unités à trois journées de la fin. La victoire lilloise en terre niçoise un peu plus tôt obligeait les Parisiens à s’imposer pour conserver leur deuxième place, «l’objectif minimum» exigé par le coach italien en cette fin de championnat.
Penalty imaginaire
Mais si Paris est toujours un acteur majeur de la course au titre, il le doit d’abord à une grossière erreur d’arbitrage. Mal informé par son assistant, Saïd Ennjimi a accordé à Ménez un pénalty imaginaire que Nenê ne s’est pas gêné de transformer dès la 20e minute. Un cadeau comme celui-là ne se refuse pas d’autant que l’équipe d’Ancelotti a mis beaucoup de temps à se mettre réellement à l’abri sur un but de Javier Pastore (88e) et s’est exposé une grosse heure à une égalisation stéphanoise. Ce deuxième but lui permet au final de soigner sa différence de but (+29), afin de mettre un peu plus de pression sur Montpellier (+30). Le 20 mai, au soir de la dernière journée, cela pourrait compter.
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Pour cela, Ancelotti a de nouveau choisi de jouer sans véritable numéro 9, laissant une fois de plus Gameiro et Hoarau sur le banc au coup d’envoi. Dans cette configuration, le PSG s’est toujours imposé, avec en prime la maîtrise du ballon et un visage conquérant. S’il manque encore quelques points à cette équipe pour être sacrée, et malgré le discours défaitiste de certains joueurs, le match de mercredi prouve qu’elle en a encore largement les moyens
http://www.20minutes.fr/article/927385/ligue1-paris-relance-debat
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