Maître de leur sujet, les Espagnols - tout de même loin de leur
meilleur niveau - ont rarement tremblé face aux Français dans un match terne en
spectacle. Côté français, seul Cabaye, sur un coup franc (32e) et Debuchy, de la
tête bien servi par Ribéry (59e) auront inquiété Casillas. Ce qu'il a manqué aux
hommes de Laurent
Blanc ? "C'est le but", a expliqué Karim
Benzema au micro de TF1. "Il ne faut pas oublier qu'on est tombé
contre la meilleure équipe du monde. C'était difficile, on a tous fait un gros
match. Ce qui manquait, c'était le petit but. Et en première période, les
Espagnols ont marqué. On perd, on est déçu mais content d'être arrivé en quarts
de finale. On est déçu, car on pouvait les prendre". Un avis partagé par
Laurent Blanc qui a jugé l'équipe espagnole
"prenable" et qui n'a "pas eu autant d'occasions de buts que
ça". "La première a été la bonne, malheureusement pour nous",
a-t-il réagi au micro de TF1.
Les Espagnols pour un triplé historique
Le sélectionneur français avait pourtant effectué plusieurs
changements par rapport à l'équipe qui avait débuté face à la Suède. Exit Nasri,
Diarra et Méxès - suspendu - , remplacé par Laurent Koscielny. Blanc avait
choisi de titulariser Anthony Réveillère sur le côté droit de la défense et de
remonter Debuchy au milieu de terrain. Des changements tactiques qui n'ont pas
suffi à compenser l'écart avec les Espagnols, champions d'Europe et du monde en
titre. "On a essayé quelque chose, on a tenté de s'adapter face à
l'adversaire. On l'a très bien fait, ils se procurent très peu d'occasions, on a
été solide avec des lignes serrées, c'est ce qu'il fallait pour éviter de
concéder trop d'occasions. Il n'y a pas grand chose à se reprocher", a
réagi Hugo Lloris au micro de TF1. "Il n'y a pas à rougir", a ajouté le
capitaine français. C'était très fort en face".
Du côté de la Roja, les sourires étaient évidemment de mise. En
plus d'effacer les défaites en quarts de finale de l'Euro-2000 et en huitièmes
de finale du Mondial-2006 , les Espagnols ont signé leur première victoire face
à la France dans une grande compétition internationale. Mercredi, ils
reviendront dans cette Donbass Arena de Donetsk. Leurs adversaires ? Leurs
voisins portugais, contre qui ils sont invaincus en tournois officiels. Ils
avaient fait match nul (1-1) à l'Euro-1984 et s'étaient imposés 1-0 en huitièmes
de finale du Mondial-2010. Et cette fois-ci l'enjeu est tout autre : une place
en finale, pour un triplé historique
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