Le PSG
en est désormais à neuf victoires en dix confrontations contre l'OM
dans les coupes nationales. Il s'évite aussi un couac un an après la sortie de
route à ce stade du tournoi (3-2 à Dijon). Et Carlo Ancelotti s'est même offert
le luxe de donner du temps de jeu à des abonnés au banc ou aux tribunes
(Camara, Hoarau, Rabiot, Tiéné et même Luyindula). L'OM de son côté, qui met
fin à sa série record de 12 succès consécutifs dans la compétition, a dû jouer
une heure à dix, et peut surtout se reprocher son apathie de la première
demi-heure.
D'entrée de jeu, le PSG prenait le match à son compte et exerçait une pression d'enfer, étouffant des Marseillais réduits au rang de spectateurs. Le milieu Matuidi-Bodmer-Sissoko muselait totalement la ligne Amalfitano-Valbuena-Andre Ayew. Matuidi surtout, encore une fois, fut énorme.
Du mieux chez Pastore
Et l'ouverture du score de Thiago Silva (29e), sur un penalty provoqué par Fanni, exclu, récompensait ainsi l'énergie et l'envie déployées par les Parisiens. Un but du Brésilien qui concrétisait une première période allée crescendo, avec notamment un cafouillage dans la surface (8e) et un extraordinaire raté de Bodmer seul devant la cage vide (19e). Mais la différence avec le 7 octobre pour le PSG, c'est que cette fois, Pastore jouait. Lui qui avait été transparent au Vélodrome au point d'être remplacé à la mi-temps se savait attendu. Et le milieu argentin a répondu présent, dans l'engagement et la volonté de porter vite le jeu vers l'avant. Ce n'était pas encore le grand "Flaco", mais c'est lui qui délivrait une passe en profondeur millimétrée pour Ménez qui la rendait décisive en battant Mandanda de près (50e). Le même Ménez, alerté par Bodmer, aurait pu inscrire le même but sans le retour d'Abdallah (68e).
L'OM, dépassé, faisait dans le jeu dur et avait du mal à approcher le but adverse. Une frappe enroulée de Valbuena à ras du poteau (22e) et une autre de Cheyrou captée en deux temps par Douchez (43e), et c'était tout pour la première période marseillaise. La seconde fut du même acabit, avec une tête d'Andre Ayew à côté (47e) et un coup franc de Cheyrou sur le poteau (87e). Rémy, isolé en pointe, a erré, fantomatique, et finalement sorti à la 72e minute. La nervosité était flagrante chez les hommes d'Elie Baup, symbolisée par le coup de coude de Jordan Ayew à Thiago Silva, sur lequel la couleur du carton du ghanéen aurait pu virer au rouge. Après un octobre pourri, l'OM doit se relancer dimanche en L1 à Ajaccio. Le PSG, lui, tentera d'accroître son avance en recevant Saint-Etienne dès samedi.
"On a répondu présent"
"Ca fait du bien de jouer au foot ! La physionomie a été en notre faveur, mais on l'a provoqué. Le coach avait dit 'tout le monde est concerné', on a répondu présent. C'était à la maison, au delà du clasico, c'est un groupe qui vit bien. On s'accroche. Les gens disent tous les ans, 'c'est une compétition qui ne compte pas', mais je ne pense pas, non", a déclaré au micro de France 3 l'attaquant parisien Guillaume Hoarau.
D'entrée de jeu, le PSG prenait le match à son compte et exerçait une pression d'enfer, étouffant des Marseillais réduits au rang de spectateurs. Le milieu Matuidi-Bodmer-Sissoko muselait totalement la ligne Amalfitano-Valbuena-Andre Ayew. Matuidi surtout, encore une fois, fut énorme.
Du mieux chez Pastore
Et l'ouverture du score de Thiago Silva (29e), sur un penalty provoqué par Fanni, exclu, récompensait ainsi l'énergie et l'envie déployées par les Parisiens. Un but du Brésilien qui concrétisait une première période allée crescendo, avec notamment un cafouillage dans la surface (8e) et un extraordinaire raté de Bodmer seul devant la cage vide (19e). Mais la différence avec le 7 octobre pour le PSG, c'est que cette fois, Pastore jouait. Lui qui avait été transparent au Vélodrome au point d'être remplacé à la mi-temps se savait attendu. Et le milieu argentin a répondu présent, dans l'engagement et la volonté de porter vite le jeu vers l'avant. Ce n'était pas encore le grand "Flaco", mais c'est lui qui délivrait une passe en profondeur millimétrée pour Ménez qui la rendait décisive en battant Mandanda de près (50e). Le même Ménez, alerté par Bodmer, aurait pu inscrire le même but sans le retour d'Abdallah (68e).
L'OM, dépassé, faisait dans le jeu dur et avait du mal à approcher le but adverse. Une frappe enroulée de Valbuena à ras du poteau (22e) et une autre de Cheyrou captée en deux temps par Douchez (43e), et c'était tout pour la première période marseillaise. La seconde fut du même acabit, avec une tête d'Andre Ayew à côté (47e) et un coup franc de Cheyrou sur le poteau (87e). Rémy, isolé en pointe, a erré, fantomatique, et finalement sorti à la 72e minute. La nervosité était flagrante chez les hommes d'Elie Baup, symbolisée par le coup de coude de Jordan Ayew à Thiago Silva, sur lequel la couleur du carton du ghanéen aurait pu virer au rouge. Après un octobre pourri, l'OM doit se relancer dimanche en L1 à Ajaccio. Le PSG, lui, tentera d'accroître son avance en recevant Saint-Etienne dès samedi.
"On a répondu présent"
"Ca fait du bien de jouer au foot ! La physionomie a été en notre faveur, mais on l'a provoqué. Le coach avait dit 'tout le monde est concerné', on a répondu présent. C'était à la maison, au delà du clasico, c'est un groupe qui vit bien. On s'accroche. Les gens disent tous les ans, 'c'est une compétition qui ne compte pas', mais je ne pense pas, non", a déclaré au micro de France 3 l'attaquant parisien Guillaume Hoarau.
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