1. «Franck Ribéry a peur des piqûres maintenant», Franck le Gall, le 12 juin
Victime d’une lombalgie chronique, Franck Ribéry ne sera pas à la Coupe du monde. Son forfait, annoncé vendredi 6 juin, à 10 jours du premier match, aurait pu être évité s’il avait joué son infiltration. Mais… «il appartient à un club (le Bayern Munich) qui traite toutes les pathologies, déchirures, contractures ou autres, à coups de piqûres, parfois dix, explique le doc des Bleus Franck Le Gall. A force d’en faire 30 dans l’année, à un moment on n’en peut plus. On ne l’a pas fait car il a peur des piqûres.»2. «Je ne télécommande pas les joueurs avec un joystick», Didier Deschamps, le 7 juin
Quand on demande à Didier Deschamps si c’est lui qui demande à ses joueurs de venir féliciter un buteur après son œuvre, le sélectionneur des Bleus a répondu deux fois. Non seulement il n’est pas un tyran qui contrôle ses joueurs, mais en plus il ne les force pas à la solidarité entre eux. Elle se fait «naturellement et spontanément. Je ne suis pas là avec un joystick pour les télécommander. C’est positif. C’est mieux qu’ils le fassent mais ce n’est pas prévu.»3. «Je me sens fort», Karim Benzema, le 30 mai
Et ça tombe plutôt bien. Avec le forfait de Franck Ribéry, l’attaquant du Real Madrid prend du galon chez les Bleus. Tout juste vainqueur de la Ligue des champions, le voici leader d’attaque de l’équipe de France pour sa première Coupe du monde. Et ça ne lui fait pas peur. «J’ai progressé, je me sens fort. Cette saison, il y a eu des critiques, des belles choses, des mauvaises choses… Après, je fais partie des plus anciens en équipe de France. Je dois montrer l’exemple aux plus jeunes, je peux apporter mon expérience.» Le problème, c’est qu’il avait un peu dit la même chose avant l’Euro 2012. Et qu’il n’y avait pas marqué une seule fois.4. «Je ne suis pas là pour assassiner un coéquipier», Loïc Perrin, le 23 mai
C’était la grande nouveauté de cette préparation: Didier Deschamps avait opté pour une liste de 23 joueurs complétée par sept réservistes. Dont le rôle était de se tenir en forme, de prendre les marques du groupe et de se tenir prêt au cas où. Et surtout, d’éviter de faire mal. «Je ne suis pas là pour assassiner un coéquipier», avait expliqué le Stéphanois Loïc Perrin. Maxime Gonalons enchaîne: «On fait attention. On veille à ne blesser personnes. On n’est pas là pour découper nos coéquipiers».5. «Il ne faut pas dire n’importe quoi, ni mettre des choses intimes du groupe», Rémy Cabella, le 26 mai
Au Brésil, les Bleus seront autorisés à tweeter ou facebooker leur Coupe du monde. Mais attention, avec certaines limites. De la bonne utilisation des réseaux sociaux, Didier Deschamps a briefé ses joueurs. «Le coach nous a parlé des réseaux sociaux, nous disant de faire attention tout en nous laissant de la liberté, a en effet expliqué Rémy Cabella ce dimanche. Il a nous a dit qu’on était libre de faire ce qu’on voulait mais qu’il fallait faire attention à ce qu’on écrit car nos propos peuvent être mal interprétés. Il ne faut pas dire n’importe quoi, ni mettre des choses intimes du groupe.»http://www.20minutes.fr/sport/1400770-mondial-2014-le-top-5-des-phrases-des-bleus-pendant-la-preparation-a-la-coupe-du-monde
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