Les huitièmes de finale avaient sacré l'Amérique du Sud avec cinq représentants (Uruguay, Brésil, Chili, Argentine, Paraguay) et un cousin (Mexique). Les sélections européennes faisaient alors grise mine avec les piteuses éliminations de la France et de l'Italie. Mais le Vieux Continent a réagi et a remis de l'ordre en quarts de finale. Ainsi, les Pays-Bas ont éliminé vendredi le Brésil (2-1), pourtant quintuple champion du monde, l'Allemagne a fait sauter le verrou argentin samedi (4-0) et plus tard dans la soirée l'Espagne a dominé le Paraguay (1-0), après avoir été pourtant toute proche de l'élimination. Sur les quatre équipes présentent dans le dernier carré, trois sont donc européennes et une seule provient d'Amérique du Sud : l'Uruguay. Mais la Celeste, pour accéder aux demi-finales, n'a pas eu à affronter d'équipe européenne. Une chance ? Peut-être. Elle a toutefois renvoyé en Asie la Corée du Sud (2-1) puis éliminé le Ghana (1-1, 4 tab 2) en mettant un terme au rêve du continent africain. La voilà désormais seule contre toutes, mais certainement pas sans munition.
Car ce que l'on retient également des quatre nations qui restent encore en course pour soulever le trophée, c'est que chacune possède en ses rangs un homme capable de tout faire basculer. De Montevideo à Berlin en passant par Amsterdam ou Barcelone, ils sont tous connus. On parle évidemment de Diego Forlan, Miroslav Klose, Wesley Sneijder et David Villa. Ces quatre as risquent encore de jouer quelques tours en demies. Avec son blond buteur, auteur de trois réalisations depuis le début du Mondial, l'Uruguay peut également s'appuyer sur une donnée historique très intéressante. Lors des Coupes du monde disputées en dehors du Vieux Continent, aucune nation européenne n'a jamais réussi à devenir championne. Les joueurs de la Celeste parviendront-ils à ne pas faire mentir l'histoire ? Début de réponse mardi soir avec leur demi-finale face aux Pays-Bas
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100703_234136_uruguay-bienvenue-en-europe.html
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