Puisque personne n'en veut...
LILLE CHAMPION D'AUTOMNE
Il en fallait bien un et puisque personne n'était décidé à faire l'effort (ndlr : aucun des quatorze premiers de la L1 n'a gagné mercredi), ce sera le Lille Olympique Sporting Club. Mercredi soir, les Nordistes ont décroché le titre honorifique de champion d'automne, avec 18 matches disputés seulement, et un match nul face à Saint-Etienne (1-1) pour terminer l'année sur le trône de la Ligue 1. Comme les autres pensionnaires du haut de tableau, les Nordistes sont partis en vacances sur une note mitigée, même si le penalty qui a entraîné l'égalisation des Foréziens n'avait pas lieu d’être accordé. Ce nul ne retire rien au mérite des Lillois qui, avec deux défaites seulement et un football léché et efficace, méritent amplement de virer en tête à mi-parcours. "Je ne sais pas si on est champion par défaut. Les premiers n'ont pas assez de points, mais tel est le championnat pour l'instant. Je vais bien me garder de faire des conclusions hâtives", a justement analysé Rudi Garcia. Prudence est mère de sûreté.
C'est sans doute un hasard...
ÇA S'AGITE DANS LA COULISSE, PARIS PERD
Le Paris Saint-Germain a trébuché sur la dernière marche, mercredi à Nancy (2-0). Les Parisiens n'ont pas été aidés par les événements, il est vrai, puisqu'ils ont joué à dix durant la majeure partie du match suite à l'expulsion de Mamadou Sakho. Il n'aura cependant échappé à personne que ce revers est intervenu quelques jours après la résurgence de la rumeur d'un rachat du club par des fonds venus du Qatar et dans la foulée d'un clash entre Stéphane Sessègnon et Antoine Kombouaré. L’entraîneur aurait insulté le Béninois, qui voudrait quitter la capitale. C'est tiré par les cheveux, convenons-en, mais cela rappelle aussi que le Paris Saint-Germain n'est jamais très loin de ses vieux démons, même quand tout va bien.
La stat-clef : 36%
DES NULS PARTOUT
On dit que la Ligue 1 tourne au ralenti. C’est vrai. Un leader à 32 points (et 18 matches au compteur), ça ne s'était plus vu depuis belle lurette. C'est même le plus petit total pour un champion d'automne depuis le retour de la Ligue 1 à 20 clubs (en 2002/2003). Les raisons ? Elles sont multiples et évidemment liées à l'absence d'un ou plusieurs patrons capables de taper du poing sur la table. Mais cela se résume également à une statistique : 36%. En Ligue 1, plus d'un tiers des matches se terminent sur un résultat nul depuis le coup d’envoi de l’exercice 2010/2011. Et, évidemment, il n'y pas besoin d'avoir fait de hautes études pour se rendre compte qu'avec un point, on avance moins vite qu'avec trois. D'après Opta, la Ligue 1 est le ‘grand’ championnat où l'on dénombre le ratio le plus important de scores de parité, devant la Premier League (33%), Serie A (27%), Bundesliga et Liga (20%).
La décla qui parle
FARUK HADZIBEGIC : "Il faut trouver l'oiseau rare"
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, a-t-on coutume de dire. Faruk Hadzibegic, lui, en regorge. De vie et d'espoir. Mercredi soir, Arles-Avignon a pris son huitième point de l'année et le coach de l'ACA y croit à mort. Le maintien est encore dans les cordes de ses joueurs. A une condition : "Il faut trouver l'oiseau rare car on a beaucoup d'attaquants mais de même profil et on a un problème d'efficacité, on le sait." Il faudra aussi le convaincre de venir terminer la saison dans la pétaudière provençale.
L'EQUIPE-TYPE
Si certains avaient déjà la tête ailleurs, aux vacances par exemples, ces onze messieurs étaient encore bien concentrés sur leur objectif : finir l'année en beauté. Ce fut le cas de Youssouf Hadji qui a plié le PSG d'un doublé (2-0). Les Caennais (Leca et Raineau notamment) ont également tenu à offrir un cadeau de noël à Franck Dumas. Même constat pour Lolo (Monaco) qui, avec ses copains monégasques, a participé au sauvetage de Guy Lacombe.
http://fr.sports.yahoo.com/23122010/70/ligue-1-les-gros-etaient-deja-en-vacances.html
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