jeudi 22 septembre 2011

A l'envers, à l'endroit

Face à Evian-TG (2-0), l'OM a glané son premier succès en sept journées et sort de la zone rouge. A Caen (1-0), Lyon a perdu son invincibilité et son fauteuil de leader au profit de Montpellier, qui s'est imposé à Ajaccio (1-3). Toulouse, Rennes et Paris rejoignent l'OL à la deuxième place.
Ce n'est certainement pas Byzance, mais pour Marseille, ces trois points valent de l'or. A l'issue de la 7e journée, l'OM n'est plus lanterne rouge de Ligue 1. Face à Evian-TG (2-0), la bande à Didier Deschamps a su résister à la pression ambiante pour empocher un succès, après lequel elle courait depuis le début de saison. L'expulsion de Rippert juste avant la pause lui a, il est vrai, facilité la vie. Mais cette première victoire, acquise grâce à deux têtes de Loïc Rémy sur deux caviars de Mathieu Valbuena, a récompensé la nette emprise marseillaise sur le jeu. Il aurait été plus large avec un zeste de réalisme supplémentaire.
Les Montpelliérains, eux, n'en ont pas manqué. A Ajaccio (1-3), ils ont marqué trois fois en trente-cinq minutes et récupéré le fauteuil du leader qu'ils occupaient il y a deux semaines. Et que trustait Lyon depuis dimanche. La première place de l'OL n'a pas résisté à la malédiction caennaise. L'expulsion de Lloris et le penalty qui s'en est suivi ont précipité la chute rhodanienne en Normandie (1-0). On savait que Caen était une terre d'écueils pour les Lyonnais. Mercredi, ils y ont perdu pour la huitième fois en douze déplacements.
Montpellier reprend les rênes
En concédant leur premier revers de la saison, les hommes de Rémi Garde voient trois équipes revenir à leur hauteur. Paris, Rennes et Toulouse, qui a ramené un point de Saint-Etienne (1-1), comptent également quatorze points. Au Parc, le PSG a eu besoin de deux penaltys pour venir à bout de Nice. Le premier, transformé par Nene, a irrité Kevin Gameiro. L'ancien Lorientais s'est donc chargé de convertir le second, pour ensuite tomber dans les bras de son coéquipier brésilien. Une fois de plus, Paris s'est reposé sur ses individualités pour faire la différence. Mais les faits sont là : Paris n'a plus perdu depuis son revers inaugural face à Lorient (0-1).
A Rennes, le danger vient de partout. En infligeant un carton à Sochaux (2-6), les Bretons ont non seulement effacé la déroute de l'an passé (5-1). Mais ils ont surtout confirmé leur changement d'identité : l'équipe de Frédéric Antonetti est autrement plus joueuse que la saison passée. Résultat, Bonal a eu droit à une avalanche de buts. Pendant ce temps-là, une pluie d'expulsions et de penalties s'est abattue sur la Ligue 1. Mercredi soir, les arbitres avaient la main lourde. Ils ont sorti huit cartons rouges
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/21092011/70/ligue-1-a-l-envers-a-l-endroit.html
hebergeur image

Aucun commentaire: