dimanche 1 avril 2012

Le puzzle d'Ancelotti est en morceaux

Revenu au 4-3-2-1 en sapin de Noël pour le déplacement à Nancy, Carlo Ancelotti a encore dû modifier son équipe en cours de match pour corriger le tir. Sans succès. Le Paris Saint-Germain s'est incliné et a traversé de longues périodes d'impuissance sur la pelouse de Marcel Picot.
Après trois matches sans victoires, Carlo Ancelotti n'a pas fait dans la demi-mesure pour le déplacement à Nancy. Changement de disposition tactique, avec le retour du sapin de Noël, et changements de joueurs peu anodins : Sakho et Nenê ont débuté la rencontre sur le banc (Alex et Motta aussi, mais il étaient blessés). Et au final, un quatrième match consécutif sans victoire toutes compétitions confondues, et même la première défaite en Ligue 1 pour le technicien italien. Sur un plan statistique, les Parisiens sont à l'arrêt en championnat, et, comme lors de leurs sept dernières sorties, ils n'ont pu préserver leur but inviolé, bien trop passifs après deux pertes de balle évitables.
Dans le contenu, si le staff et les joueurs ont expressément défendu la prestation du PSG, la réalité ne résiste à cette opération de communication. L'espace de 20 minutes, de l'égalisation de Sissoko jusqu'à la 70e minute, les joueurs de Carlo Ancelotti ont effectivement imposé leur domination à une équipe nancéienne étouffée physiquement, prise par les montées des défenseurs et milieux de terrain latéraux pour apporter le surnombre. Ensuite, plus rien. Et surtout, reste le souvenir d'une première période indigente.
Pastore confirmé jusqu'au bout mais éteint depuis longtemps
Si le 4-3-2-1 qu'affectionne Ancelotti a permis au PSG de s'assurer la maîtrise de la rencontre lorsqu'il a décidé d'accélérer, il a longtemps ronronné, laissant intacte l'image d'une formation à réaction. En première période, les Parisiens ont souvent semblé en panne de repères, ne sachant que faire du ballon, ni où se positionner sur le terrain quand ils ne l'avaient pas. Au final, une incapacité à se trouver dans les trente derniers mètres et à inquiéter Guy Roland Ndy Assembé, bien plus sollicité au retour des vestiaires, une fois les joueurs de la capitale briefés par leur entraîneur.
Thiago Motta touché à l'entraînement, Ancelotti s'est appuyé après la pause sur Mathieu Bodmer, bien plus inspiré au retour des vestiaires. Mais le technicien italien a surtout décidé de laisser Nenê sur le banc, misant sur Jérémy Ménez et Javier Pastore pour faire des différences. Choix "tactique", assurera Ancelotti. Choix peu concluant, les deux milieux offensifs jouant les intermittents du spectacle et échouant à se montrer décisif. Lorsqu'Ancelotti a choisi de placer Pastore en unique meneur de jeu derrière Gameiro et Hoarau, l'Argentin s'était éteint depuis longtemps. Comme l'état de grâce d'Ancelotti à la tête du PSG.
Eurosport

http://fr.sports.yahoo.com/31032012/70/ligue-1-le-puzzle-d-ancelotti-est-en-morceaux.html

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