Quelques heures après le report de Marseille-Lyon en raison des rafales de vent attendues, l'OL a lancé les hostilités au sujet de la reprogrammation de la rencontre. Dans un communiqué, le club rhodanien estime dimanche soir que les Marseillais ont leur part de responsabilité. Ils posent donc leurs conditions. "Nous partons du principe que l’OM, averti des conditions climatiques, n’a pas pris toutes les mesures nécessaires pour solidifier ses infrastructures, peut-on notamment lire. Et nous demandons qu’en cas de qualification de notre équipe à Nice mercredi soir en Coupe de la Ligue, le match à Marseille soit rejoué le 28 novembre soit à la date du quart de finale de Coupe de la Ligue qui serait alors reporté."
Si l'OL avance déjà ses pions, c'est parce qu'une autre date a été évoquée. Celle du 19 décembre. "Il n'y a pas beaucoup de possibilités" reconnaissait Elie Baup. Mais cela obligerait les Lyonnais à se rendre au Vélodrome trois jours après un déplacement au Parc des Princes. "Il n’est pas concevable pour l’éthique que l’OL joue les deux déplacements les plus importants de sa saison d’affilée [...] comme cela est pressenti", explique encore le communiqué rhodanien. Une hypothèse également balayée un peu plus tôt du revers de la main par Jean-Michel Aulas. "Je suppose que les gens bien intentionnés vont utiliser cette opportunité pour peut-être ne pas donner une date qui soit équitable. Ce serait complètement aberrant."
Garde : "On a fait l’aller-retour pour rien"
En fin d'après midi, la décision de reporter Marseille-Lyon n'avait pas encore fait de vagues, les deux camps étant pleinement conscients du risque encouru par les rafales de vents attendues sur un Vélodrome en chantier. "Il y avait à l’évidence un problème de sécurité, reconnaissait Rémi Garde dans Le Progrès. Il fallait respecter le principe de précaution, ce qui n’a pas toujours été le cas dans le passé." "Il faut accepter les décisions surtout quand cela relève de la sécurité des supporters, confirmait Elie Baup sur le site du club olympien. Il n'y a pas avoir d'états d'âme à voir. La bonne décision a été prise." "Il aurait été compliqué de jouer avec ce vent", avouait Loïc Rémy.
Bernard Lacombe, conseiller du président de l'OL, allait lui aussi dans le même sens. "Avec le vent, c'était normal de reporter, expliquait le dirigeant à l'AFP. Le stade est en chantier, avec des grues autour du stade mais aussi des morceaux de tôles qui auraient pu voler. C'est une bonne et sage décision. C'était dangereux". Tout juste entendait-on Jean-Michel Aulas regretter sur 20minutes.fr la possibilité d'un huis clos ("S'il y avait un problème dans les tribunes...") et Garde pester contre l'annonce tardive. "Le vent soufflait déjà très fort dès hier. On a fait le voyage aller-retour dans la journée… pour rien." La commission des compétitions pourrait se réunir dès jeudi après les 8e de Coupe de la Ligue pour couper court aux polémiques à venir.
http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/report-om-ol-lyon-hausse-le-ton_sto3473608/story-lci.shtml
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