La mise au point est limpide. Catégorique. Formelle. "Non. Je n’ai jamais dit que le coach était nul !", affirme Cris ce vendredi. Dans un entretien accordé à France Football, le défenseur brésilien de l'OL monte au créneau. Il dément fermement avoir taclé Claude Puel devant son président, Jean Michel Aulas. "Je ne suis pas là pour dire de telles choses sur mon entraîneur. C’est lui qui commande. Je ne peux pas dire ça." Cris dit aussi "ne pas être au courant de cette réunion" relatée il y a deux semaines, dans L'Equipe. "Des choses sont sorties dans la presse, mais le problème, c’est qu’elles ne se sont pas produites. Je ne me suis jamais trouvé avec le coach et le président dans ce bureau. Moi, je suis juste un joueur de foot. Je suis le capitaine, mais je ne peux pas aller dans le bureau du président pour parler avec lui et l’entraîneur."
"Trop tôt pour baisser la tête"
Le septuple champion de France va même jusqu'à prendre la défense de son coach, devenu la cible des supporters lyonnais. "Il faut arrêter de montrer des banderoles réclamant la démission de Puel", somme-t-il. L'ancien joueur des Corinthians, du Bayer Leverkusen et de Cruzeiro ne nie pas que l'ambiance au sein du vestiaire rhodanien est moins bonne que durant la période faste de l'OL. "C'est vrai, confirme-t-il. Avant, on avait une vraie ambiance, avec des gens qui rigolaient dans le vestiaire. L’ambiance était sympa, gentille, drôle. Aujourd’hui, elle est bonne, mais comme les titres ne sont pas là, c’est un peu dur."
"Ça manque de joie"
Malgré un début de saison chaotique, Cris "vise le titre". Après douze journées, l'OL n'est que onzième de Ligue 1. A cinq points du leader brestois. A écouter le Policier, cet écart n'a rien de rédhibitoire. "C’est à moi de tout faire pour que personne ne baisse trop vite la tête. C’est trop tôt pour la baisser ! Le Championnat est encore long. C’est sûr qu’on doit réagir. On va le faire. Notre équipe peut toujours gagner ce Championnat. En fait, il faudrait arrêter de dire que Claude (Puel) va démissionner, qu’on va plonger, que l’équipe est moins bien…" Adepte de la méthode Coué, le Brésilien de 33 ans est persuadé que "les titres vont revenir". "On est costaud. On va remonter. Et, à la fin, on va rigoler et faire la fête tous ensemble." "Il faut oublier le passé récent, viser le titre et la joie, aussi, résume Cris. Car c’est ça qui manque un peu ici, de la joie!"
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/12112010/70/ligue-1-cris-la-parole-a-la-defense.html
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