Lucho est revenu sur les raisons de son départ, quelques jours après son transfert vers le FC Porto. L'ancien milieu de terrain de l'OM conservera un excellent souvenir de son passage à l'OM et indique que son départ répond avant tout à des exigeances familiales.
Finalement, Lucho est rentré au bercail. L'Argentin a attendu les dernières heures du mercato hivernal pour retourner dans le club qui l'avait révélé à l'Europe : le FC Porto. Après deux saisons et demie à Marseille et des prestations sinusoïdales, El Commandante a tranché. Une décision qui trottait dans sa tête depuis quelques temps déjà. L'agression dont il a été victime en mars 2011 a forcément pesé dans la balance : "C’est une décision qui a muri depuis six mois maintenant. Vous savez, j’ai toujours dit que le plus important, c’est ma famille. Alors évidemment, ce qui s’est passé, on ne l’a pas oublié, mais ça ne veut pas dire que je pars à cause de cette agression", concède-t-il sur l'antenne de RMC.
A l'heure du bilan, Lucho veut avant tout garder en tête les bons moments, les titres bien sûr : "Mon but contre Rennes le soir du titre de champion (2010), la fête au Stade de France après la finale en Coupe de la Ligue contre Bordeaux (2010)." Mais le plus grand souvenir de l'Argentin n'est pas une victoire mais un hommage : "Pendant un match, les Winners (un groupe de supporters de l’OM, ndlr) m’ont fait un tifo seulement avec mon visage. Franchement, pour que des supporters fassent ça seulement pour moi… Il n’y a que le football pour apporter des émotions comme celle-ci."
"Le bilan est positif"
Reste que son aventure sous le maillot phocéen ne fut pas qu'un long fleuve tranquille. Le plus onéreux transfert de l'histoire de l'OM (18 millions d'euros plus des bonus) n'a pas toujours justifié son coût en particulier ces derniers mois au cours desquels il s'est surtout distingué par son inconstance. Mais là-encore, Lucho ne garde que le meilleur : "Je pense que mon bilan est positif. Les critiques font partie du foot et de la presse. Je sais évidemment que c’est plus facile de parler du joueur le plus cher de l’histoire du club que de celui qui a gagné 5 titres. Mais bon, ce n’est pas grave, j’ai toujours dit que mon jeu dépendait du collectif. On a gagné en équipe. De grands joueurs sont passés à l’OM et certains n’ont rien gagné et ça, j’ai l’impression que personne ne le dit."
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