dimanche 28 février 2010

Kombouaré sait que ce ne sera pas simple

Antoine Kombouaré compte sur la réception de Marseille pour que le Paris SG "retrouve une certaine crédibilité", et surtout se réconcilie avec son public". Mais le coach parisien sait que ça ne sera pas simple. Outre le caractère spécial de la rencontre, les Olympiens sont en forme et "favoris".
ANTOINE KOMBOUARE, est-ce le sommet de votre saison?

A.K. : Non, c'est simplement un match particulier qui requiert une préparation particulière. Nous avons deux jours de mise au vert pour s'isoler et se préparer tranquillement. A l'hôtel, on s'ennuie donc on va voir les médecins, les kinés pour les massages: on se prépare plus. Et c'est bien de se retrouver. J'ai pris tout le monde - à part Greg (Coupet, blessé, ndlr) pour des raisons particulières, mais même les suspendus (Sessegnon et Sakho, ndlr).

Une victoire relancerait-elle le PSG?

A.K: Deux victoires consécutives, ce serait fabuleux! Mais je ne vais pas anticiper. On va tout faire pour ne pas perdre, et ne pas prendre de but serait très bien, et essayer de marquer un petit but.

Existe-t-il toujours une rivalité sportive?

A.K: Bien sûr. C'est un match particulier, spécial. On a beaucoup à gagner dans ce match: d'abord les trois points, ce qui serait un énorme pas en avant, et se racheter, retrouver une certaine crédibilité, et surtout se réconcilier avec notre public.

L'OM est-il favori?

A.K: Bien sûr: ils ont 13 points d'avance, ils ont aligné trois victoires consécutives en championnat, et en coupe d'Europe ils cartonnent. C'est une équipe en pleine réussite, en confiance. Ils sont complets dans tous les compartiments du jeu.

Quels souvenirs avez-vous des PSG-OM en tant que joueur?

A.K: Pas de bons souvenirs. Je n'ai pas aimé: tu ne fais pas un match de foot en pensant que tu vas à la guerre! C'était souvent des matches hachés, pas beaucoup de jeu, pas de beaux matches. Il y avait beaucoup de coups. En face, il y avait des Di Méco, Casoni, Mozer, Boli, et nous on n'était pas des tendres non plus avec Ricardo, Roche, Colleter et moi. La rivalité entre supporteurs existait déjà, mais sur le terrain elle était plus forte qu'aujourd'hui. Sur les sept huit dernières années, il y a eu souvent de beaux matches. Il y a plus de buts et de spectacle, et moins d'animosité entre les joueurs.

La tension autour du match peut-elle rejaillir sur le terrain?

A.K: Non, surtout pas. La mise au vert, c'est pour faire abstraction de ce qu'il y a autour du match. On se concentre sur le terrain.

Le PSG est moins offensif ces derniers temps...

A.K: C'est la même organisation en 4-4-2, mais on demande aux joueurs offensifs de faire des efforts sur les aspects défensifs. La fameuse discussion entre les joueurs avant le match de Coupe de France à Vesoul, c'était pour faire plus sur le plan défensif. Et avec la qualité des joueurs offensifs, on sait qu'on aura toujours des occasions.

Ces efforts ne nuisent-ils pas aux attaquants?

A.K: Tant qu'on gagne! Et puis ce sont des étapes obligatoires: quand on enchaîne des défaites, tout le monde doit faire des efforts. Quand on gagne, on a plus d'insouciance, plus de confiance et on joue plus vers l'avant. Je joue toujours avec trois ou quatre attaquants, il y a peu d'équipes qui jouent comme ça.

Etes-vous à l'abri d'un faux pas comme contre Lorient (0-3)?

A.K: On n'est jamais à l'abri, mais ce qu'on a fait est rassurant. Les joueurs le sentent, ils sont contents du travail qu'ils fournissent, et conscients qu'ils sont sur la bonne voie.

AFP

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