samedi 30 avril 2011

33° journée de ligue 1 en live ici ce soir...la magie du foot!

Suivez les match de ce soir ....la ligue 1 c'est magique !!! cliquez sur ces liens...on commence avant 19h00



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Le directeur technique de la FFF suspendu de ses fonctions

Ca tangue au sommet du football français. François Blaquart, directeur technique national de la Fédération française de football (FFF), a été suspendu samedi de ses fonctions, annonce le ministère des Sports. Le directeur technique se trouve au coeur de l'affaire des quotas ethniques qu'aurait envisagés la FFF, selon des informations diffusée par le site Mediapart.
Dans un communiqué, le ministère des Sports précise : "Chantal Jouanno, ministre des Sports et Fernand Duchaussoy, président de la Fédération française du football (FFF), ont décidé d'un commun accord que soient suspendues, avec effet immédiat, les fonctions de Directeur technique national (DTN) de M. François Blaquart, ceci dans l'attente des conclusions des enquêtes menées par la FFF (dirigée par M. Patrick Braouezec, président de la Fondation du Football) et par l'IGJS (Inspection générale de la jeunesse et des sports), qui rendront leurs conclusions sous huit jours". "La FFF réaffirme (...) qu'aucune de ses instances dirigeantes élues n'a validé, ni même envisagé une politique de quotas au recrutement de ses centres de formation", conclut le communiqué.

"Discriminatoire"
Cette suspension intervient après la révélation samedi, par le site Mediapart, d'un dialogue entre les plus hauts cadres techniques de la FFF, dont le sélectionneur Laurent Blanc et le DTN François Blaquart, visant à limiter le nombre de joueurs à la double nationalité dans les centres de formation, lors d'une réunion en novembre 2010.
Mediapart, qui avait écrit jeudi que "pour les plus hautes instances du football français, l'affaire est entendue: il y a trop de Noirs, trop d'Arabes et pas assez de Blancs sur les terrains", reproduit samedi un extrait de la discussion tenue le 8 novembre 2010, avec des coupes:
Laurent Blanc: "Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les Blacks (...) Je crois qu'il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d'autres critères, modifiés avec notre propre culture (...) Les Espagnols, ils m'ont dit: 'Nous, on n'a pas de problème. Nous, des Blacks, on n'en a pas'."Erick Mombaerts (sélectionneur de l'équipe de France Espoirs): "Est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite l'entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité ?"Laurent Blanc: "Moi j'y suis tout à fait favorable".François Blaquart (directeur technique national): "On peut s'organiser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit".Erick Mombaerts: "Donc il faut 30% ? (...) Il y a bien des clubs comme Lyon qui le font dans leur centre de formation".Francis Smerecki (sélectionneur de l'équipe de France des moins de 20 ans): "Je dis: première chose, c'est discriminatoire".
Interrogé sur les binationaux vendredi lors d'une conférence de presse, Laurent Blanc avait déclaré: "C'est un problème. En parler, c'est interdit ? C'est le rôle de la DTN et cela ne me paraît pas incohérent qu'elle ait un projet. Si elle n'en avait pas, on le lui reprocherait. Quand un joueur a porté les couleurs des U16, U17, U18, U19, U20, U21 et Espoirs, il appartient à la France, il a défendu les couleurs de la France et cela me dérange de le voir partir dans une autre sélection après 23 ans".

De Melo en pointe ?

Moussa Sow incertain, Rudi Garcia pourrait aligner Tulio De Melo en pointe face à Arles-Avignon, lors de la 33e journée de L1. A Paris, Grégory Coupet devrait tenir sa place mais un doute plane encore. A Rennes, c'est John Verhoek qui devrait avoir sa chance devant.
LILLE - ARLES-AVIGNON : De Melo à la place de Sow ?
Moussa Sow, blessé à Lorient, souffre d'une tendinite au psoas. Le meilleur buteur de L1 a été retenu par Rudi Garcia, l'entraîneur lillois qui a néanmoins pris la précaution de prendre un groupe élargi. S'il ne peut pas tenir sa place, c'est Tulio De Melo qui devrait évoluer en pointe. Si Florent Balmont est toujours forfait, Aurélien Chedjou, victime d'une contracture aux ischio-jambiers, est également incertain à Lille et pourrait être remplacé par David Rozehnal. Du côté d'Arles-Avignon, si Camel Merien et Planté sont de retour, l'absence de Baldé devrait être compensée par Francisco Pavon.
Lille: Landreau - Debuchy, Rami, Chedjou, Béria - Mavuba, Cabaye - Gervinho, Obraniak (ou Frau), Hazard - De Melo (ou M. Sow).
Arles-Avignon: Merville - Soro, Pavon, Lorenzi, Corrèze - Mériem, Aït Ben Idir, Rocchi, D. N'Diaye - Kermorgant, Dja Djédjé.
PARIS SG - VALENCIENNES : Cearà oui, Coupet peut-être
Normalement, Grégory Coupet, obligé de quitter ses partenaires en cours de match la semaine passée en raison d'une douleur dorsale, devrait pouvoir tenir sa place. Mais Antoine Kombouaré joue la prudence et a convoqué un troisième gardien pour ce match (Alphonse Areola). Une chose est sûre : si Bodmer devrait encore être en soutien de Hoarau, Cearà va débuter au poste de latéral droit à la place de Jallet (suspendu). A Valenciennes, Grégory Pujol (14 buts), laissé au repos le week-end dernier suite à une gêne aux ischio-jambiers, va faire son retour. Le seul changement par rapport à l'équipe de la semaine passée.
Paris SG: Coupet - Cearà, Armand, Sakho, Tiéné - Giuly, Chantôme, Makelele, Nene - Hoarau, Bodmer (ou Erding).
Valenciennes: Penneteau - Ducourtioux, Angoua, Rafael, Bong - Cohade, Sanchez, Kadir - Dossevi, Pujol, Danic.
RENNES - BORDEAUX : Verhoek devant
Frédéric Antonetti devrait donner une nouvelle chance à John Verhoek. L'attaquant néerlandais, très discret face à Auxerre pour sa première titularisation en L1 lors de la 29e journée, pourrait débuter en pointe à la place de Victor Hugo Montaño, suspendu. Sauf si l'entraîneur corse décide d'aligner Boukari un peu plus haut sur le terrain. Derrière si Samuel Souprayen retrouve son couloir gauche, la charnière Boye-Mangane devrait être reconduite, Jean-Armel Kana-Biyik étant toujours suspendu. A Bordeaux, Jean Tigana devrait faire confiance à l'équipe qui a battu Saint-Etienne (2-0). Seule incertitude : le poste de latéral gauche. Benoît Trémoulinas, qui a repris en début de semaine après quinze jours d'arrêt (mollet droit), pourrait retrouver sa place et pousser Marange sur le banc. Mais il n'est pas encore à 100%.
Rennes: Douchez - Danzé, Boye, Mangane, Souprayen - Tettey, Mvila, Dalmat - Boukari, Verhoek, Kembo.
Bordeaux: C. Carrasso - Chalmé, Savic, Fernando, Trémoulinas (ou Marange) - L. Sané, A. Diarra - Ben Khalfallah, Plasil, Wendel - Modeste.
LENS - LORIENT : Avec Monnet-Paquet
Après sa belle prestation face à Lille (1-1), Lorient continue face aux équipes du Nord. Christian Gourcuff devrait reconduire l'équipe qui a mené la vie dure aux Lillois. Absent la semaine passée (tibia), Kevin Monnet-Paquet fera toutefois son retour dans le onze de départ pour animer le côté gauche. A Lens, Vedran Runje (mollet) et Henri Bédimo (coup au pied) n'ont pas pu s'entraîner normalement cette semaine. Ils ont été retenus dans le groupe. Mais en cas de forfaits de dernières minutes si les derniers tests ne sont pas concluants, Runje serait suppléé par Hamdi Kasraoui, le gardien tunisien. Pour Bédimo, Bölöni a plusieurs choix : Yohan Démont ou Geoffrey Kondogbia, qui ne totalise que sept minutes de jeu en L1.
Lens: Runje (ou Kasraoui) - Aurier, Yahia, A. Touré, Bédimo (ou Démont) - Hermach, Varane - Maoulida, Roudet, Eduardo - Jemâa.
Lorient: Audard - Baca, Bourillon, Ecuele-Manga, Morel - Coquelin, Romao, Mvuemba, Monnet-Paquet - Gameiro, Amalfitano.
SOCHAUX - NANCY : Peybernes pour oublier Faty
Jacques Faty (adducteurs) ne peut pas tenir sa place. Pour le remplacer, Francis Gillot devrait faire appel à Mathieu Peybernes, qui a joué cinq matches en L1 dont deux comme titulaire. Sinon, l'équipe ressemblera à celle de la semaine passée. Chez les Lorrains, Samba Diakité, après avoir purgé son match de suspension, va faire son retour au milieu de terrain dans le onze de départ aux côtés de Bérenguer et N'Guemo.
Sochaux: Richert - Sauget, Perquis, Peybernes, Dramé - Boudebouz, M. Martin, Carlao, Maurice-Belay - Ideye, Maïga.
Nancy: Gregorini - Chrétien, André Luiz, Loties, Lemaitre - S. Diakité, Bérenguer, N’Guemo - Féret, Hadji, Brison.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/29042011/70/ligue-1-de-melo-en-pointe.html
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L'autre sprint

Cinq clubs ont l'occasion de s'offrir une qualification en Coupe d'Europe via la sixième place. Les derniers résultats dessinent une tendance mais chaque postulant ne fait pas de cet accessit un objectif majeur. Pourtant, pour beaucoup, il permettrait de gommer une saison sinusoïdale.
Conséquence directe de la victoire de l'OM en Coupe de la Ligue, la sixième place en Ligue 1 va donner droit à une qualification en Ligue Europa, à condition que Paris et Rennes restent dans le top 5. Derrière les cinq équipes de tête qui auront largement dominé la saison, il y aura donc un dernier élu. Ils sont cinq clubs, réunis dans un mouchoir de poche, à postuler. Chacun a une bonne raison de poursuivre cette sixième place. Une occasion pour toutes les formations engagées dans ce sprint de gommer l'inconstance de leur saison et de s'offrir une Coupe d'Europe inespérée.
BORDEAUX (6e, 44 points, +5) : pour redorer une saison maussade
Pourquoi visent-ils la 6e place ? Parce que Bordeaux, champion de France 2008-09, quart de finaliste de la Ligue des Champions 2009-10, ne peut se permettre une saison blanche s'il ne veut pas sombrer dans les oubliettes des clubs condamnés au ventre mou. Une qualification en Ligue Europa, même si elle n'a pas la saveur ou le prestige de la C1, mettrait un peu de baume sur une saison ratée. Une façon de sauver les apparences.
La tendance : Auteurs d'une saison rythmée de matches insipides, de bisbilles intestines, les pensionnaires du Haillan ont livré leur meilleur match de la saison dimanche dernier face aux Verts (2-0). Jean Tigana a trouvé son onze. La défense est désormais solide et Jaroslav Plasil a encore trouvé la lumière pour illuminer le jeu des Marine et Blanc. Sur les six candidats, Bordeaux semble en pôle pour rafler la mise.
Le mot du coach, Jean Tigana : « On sait que la sixième place est qualificative pour l'Europe. C'est très important pour le club, pour les finances du club, déterminant. On a la chance de pouvoir jouer contre Rennes, de recevoir Sochaux, Montpellier, qui sont en compétition contre nous. Ca dépend un peu de nous. Maintenant qu'on est sauvé, l'objectif est la sixième place, bien sûr. Il faut l'atteindre. »
LORIENT (7e, 44 points, +2) : pour soigner les adieux du duo Gameiro-Amalfitano
Pourquoi visent-ils la 6e place ? L'un des duos les plus prolifiques de Ligue 1, Kevin Gameiro (18 buts, trois passes décisives) et Morgan Amalfitano (4 buts, 9 passes), sera sur le marché cet été après avoir fait les beaux jours des Merlus depuis trois saisons. Histoire de partir en laissant une trace, un héritage, ils pourraient bien permettre aux Bretons de décrocher la deuxième qualification européenne de leur histoire et d'obtenir le meilleur classement de Lorient en L1.
La tendance : Face à Lille, Lorient a fait très forte impression (1-1). Au delà du duo Gameiro-Amalfitano, Ecuele Manga est impressionnant en défense et Mvuemba contrôle le milieu. Lorient n'a plus perdu depuis 9 matches. Une telle série donne fatalement des idées.
Le mot du coach, Christian Gourcuff : "On a encore des lacunes car ces occasions-là, il faut les concrétiser, cela fait partie des qualités que l'on doit développer encore. Mais c'est bien pour le public. On n'est pas polarisé sur le classement. Ce soir, le plaisir est un peu gâché par les deux points qu'on n'a pas pris."
SAINT-ETIENNE (8e, 44 points, +1) : pour éviter la fuite des talents
Pourquoi visent-ils la 6e place ? Parce qu'à l'intersaison, la saignée risque d'être sévère du côté de l'Etrat. Les deux piliers des Verts cette saison, Blaise Matuidi et Dimitri Payet, ont des envies d'ailleurs. L'Europe matérialiserait la progression et l'ambition de l'ASSE et pousserait peut-être les deux hommes forts du milieu stéphanois à revoir leurs plans.
La tendance : Saint-Etienne a un atout de taille dans sa manche : les Verts joueront quatre de leurs six derniers matches à Geoffroy-Guichard. Gros souci pour eux : leur mental friable. A Bordeaux, les Verts ont concédé un but dans le dernier quart d'heure, leur 16e de la saison. Leur fin de saison devrait en grande partie dépendre des éclairs de Dimitri Payet. La saison des Verts a, en effet, une furieuse tendance à suivre la courbe de forme du Réunionnais.
Le mot de Blaise Matuidi : "On y pense toujours (à la 6e place), c'est serré, il y a du monde, il reste six journées, on est toujours là. C'est dommage d'avoir laissé Bordeaux revenir, il va falloir batailler jusqu'au bout. Il ne faut pas dramatiser. Si on n'accroche pas cette sixième place, en étant dans les huit, neuf premiers, ce sera une saison plutôt réussie pour l'ASSE."
SOCHAUX (9e, 43 points, +7) : pour récompenser une génération
Pourquoi visent-ils la 6e place ? Parce qu'il serait dommage qu'une génération aussi talentueuse sorte fanny de cette saison. Avant, sans doute, de se diviser vers des horizons plus ambitieux, les Martin, Boudebouz et autre Maurice-Belay et autre Maïga aimeraient marquer de leur empreinte le club en qualifiant le FCSM pour l'Europe.
La tendance : Les déplacements à Lille et Bordeaux pourraient largement hypothéquer leur chance de qualification européenne. L'incapacité chronique des Lionceaux à briller loin de Bonal les pénalise franchement. Et l'absence de Kevin Anin jusqu'à la fin de saison est un vrai coup dur pour le club du Doubs.
Le mot du coach, Francis Gillot : "Arrêtez de parler de l'Europe, ça les paralyse. On en est encore loin. Si on peut jouer la sixième place, on le fera bien évidemment. Mais si on ne le peut pas, être dans les dix premiers, c'est déjà bien."
MONTPELLIER (10e, 43 points, -7) : pour digérer la frustration
Pourquoi visent-ils la 6e place ? Pour effacer la défaite en Coupe de la Ligue et la frustration née d'une finale où les Héraultais n'ont pas montré grand chose. Si Montpellier ne veut pas que cette fin de saison s'achève en un interminable chemin de croix, le MHSC doit poursuivre cet objectif. Comme Sochaux, Montpellier s'appuie sur une jeunesse dorée, celle des Yanga-Mbiwa, Stambouli, Belhanda. Découvrir l'Europe doit leur permettre de grandir au sein de leur club formateur.
La tendance : Le match à Lyon (3-2) a démontré que Montpellier ne comptait pas terminer cette saison en roue libre. Engagé, comme souvent, le MHSC a fait jeu égal avec l'OL. La défaite en finale de Coupe de la Ligue semble avoir été digérée. Leur calendrier est plutôt favorable même si c'est peut-être à Chaban-Delmas, lors de l'ultime journée, qu'il leur faudra valider leur ticket européen.
Le mot du coach, René Girard : "Il y a cet espoir et puis, pour nous, et par respect pour notre public, il ne faut pas finir en queue de poisson. Ce n’est jamais bon. On a beaucoup à gagner en finissant bien et les garçons en sont conscients. Ce n’est pas parce que la finale est passée que tout s’arrête. C’était un moment superbe à vivre, mais la saison n’est pas finie et c’est notre boulot d’aller jusqu’au bout."
http://fr.sports.yahoo.com/30042011/70/ligue-1-l-autre-sprint.html
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vendredi 29 avril 2011

33° journée de ligue 2

Vendredi 29 avril - 33e Journée
29 avr, 20:00Châteauroux-ClermontLe Stade Gaston Petit, Châteauroux
29 avr, 20:00Laval-Le HavreStade Francis-Le Basser, Laval
29 avr, 20:00Metz-Boulogne-sur-MerStade Saint-Symphorien, Metz
29 avr, 20:00Nantes-AngersStade la Beaujoire, Nantes
29 avr, 20:00Reims-DijonStade Auguste Delaune, Reims
29 avr, 20:00Tours-GrenobleStade de la Vallée du Cher, Tours
29 avr, 20:00Troyes-NîmesStade de l'Aube, Troyes
29 avr, 20:00Vannes-IstresStade de la Rabine, Vannes
29 avr, 20:00Ajaccio-SedanStade François Coty, Ajaccio

Blanc : "Qu'on me reproche ce type de discrimination, ça me dérange"

Des "quotas discriminatoires" raciaux à la FFF ? Laurent Blanc, sélectionneur de l'équipe de France, a déclaré vendredi à Bordeaux n'avoir "pas entendu parler d'un tel projet" après les accusations du site Mediapart jeudi. Le sélectionneur a insisté sur l'absence "de projet auquel (il aurait) participé, qui impose des quotas". "Un tel projet ne verra jamais le jour", a souligné le technicien. "Depuis une quinzaine d'années, le projet de jeu a été discriminatoire pour un certain nombre de joueurs, les critères athlétiques et physiques ayant été retenus essentiellement", a surtout remarqué l'ancien défenseur de l'équipe de France. "En ce moment, les petits (gabarits) sont pénalisés, ce qui est discriminatoire", a-t-il remarqué en faisant une analyse des pôles Espoirs et des centres de pré-formation. "Je veux permettre à ces jeunes joueurs qu'on ne soit pas radical", a-t-il ajouté. "Ce qui me dérange le plus, c'est qu'on y ajoute des couleurs. Qu'on me reproche ce type de discrimination, ça me dérange", a-t-il martelé. "La diversité existe, dans la rue comme dans le football".
Pour les plus hautes instances du football français, l'affaire est entendue: il y a trop de noirs, trop d'arabes et pas assez de blancs sur les terrains", affirmait jeudi Mediapart. "Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale de la Fédération française de football, dont le sélectionneur des Bleus en personne, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, début 2011, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays", selon cette enquête.
"Toute la lumière sera faite sur cette affaire"
La FFF avait aussi démenti dès jeudi soir. Et vendredi, Fernand Duchaussoy, président de la FFF, a annoncé l'"ouverture d'une enquête interne". "Toute la lumière sera faite sur cette affaire, j'ai une confiance absolue en mes collaborateurs, a poursuivi le dirigeant. Nous allons faire une enquête interne, peut-être avec une direction du ministère de la Jeunesse et des Sports et peut-être avec une personne incontestable du monde du football. Je suis sûr que cela démontrera que c'est une affaire qui n'est pas à la hauteur de ce qu'on veut nous faire porter, a-t-il souligné. Si on voit qu'il y a des choses à reprocher à ceux qui nous ont accusés, nous prendrons les dispositions nécessaires pour contre-attaquer".

"On m'a parlé de réunion secrète, je ne peux pas tout savoir. C'est un sujet que j'ai découvert avec beaucoup de surprise jeudi, je suis tombé des nues, j'ai cru que c'était une plaisanterie de mauvais goût", a encore ajouté Fernand Duchaussoy. "C'est une diatribe terrible qui m'a complètement indigné et meurtri". "Toute la carrière que j'ai pu faire, de bénévole, comme président de club, de district, de ligue, de la LFA et de la FFF démontre le contraire des accusations portées contre nous, et je suis garant de l'honnêteté de tous les bénévoles et de tous les dirigeants qui m'entourent", a-t-il martelé. "J'insiste sur le rôle social et d'intégration qu'a le foot", a-t-il conclu. Le Directeur Technique national a "bien sûr" lui aussi démenti ces informations.

"Le foot français à l'image de sa société..."

La FFF qui tombe des nues, Pape Diouf qui met les pieds dans le plat, Chantal Jouanno qui demande des explications : l'affaire des quotas discriminatoires dans les centres de formation suscite un vif émoi. André Merelle, ancien directeur de l'INF Clairefontaine, met, lui, le feu aux poudres
Le sujet est sensible, les réactions à fleur de peau. Aucun doute, Mediapart a lâché une bombe jeudi. Et ce qu'on peut déjà nommer "l'affaire des quotas" suscite un vif émoi au sein du football français. Les principaux concernés ont tiré les premiers pour tenter d'éteindre l'incendie. Après Philippe Tournon, chef de presse de l'équipe de France, et Fernand Duchaussoy, président de la FFF, c'est Henri Emile, actuel coordinateur des Bleus, qui s'est étonné des accusations de Mediapart : "Laurent Blanc et l’ensemble des membres de la DTN peuvent être choqués par des jeunes internationaux qui vont ensuite dans un pays étranger, mais il n’y a jamais eu de réflexion négative avec des quotas. C’est impensable."
Chacun à la FFF admet que le choix de nationalité de certains jeunes en centre de formation a suscité des questionnements informels mais personne ne confirme la mise en place officielle de quotas selon la couleur de peau : "J’apprends la nouvelle. On a eu des discussions mais elles portaient seulement sur la bi-nationalité de certains joueurs. Après, je ne savais qu’il y avait une directive qui existait", s'étonne ainsi Francis Smerecki, sélectionneur des U20, au micro de RMC.
Merelle : "Pas de quotas mais..."
Ancien directeur de l'INF Clairefontaine, Claude Dusseau joue la même partition sur les ondes de RTL : " A l'INF on n'a jamais parlé de ce genre de choses, même si quelques fois lors d'une réunion impromptue à table avec des collègues on pouvait parler de ça mais à aucun moment ça n'a été discuté de manière officielle dans une DTN enfin tant que j'ai été là et tant que j'ai assisté aux DTN." Selon Mediapart, c'est lors d'une réunion datant du 8 novembre 2010 qu'aurait été prise la décision concernant la mise en place des quotas. Responsable du centre de formation de Montpellier, Jean-François Domergue est directement concerné par cette affaire. L'ancien coach du MHSC affirme ne rien savoir : "Je suis très surpris. Il y a un mois, j'étais en stage à la Fédération Française de Football et je n'ai absolument rien entendu à ce sujet."
Seule voix dissonante, André Mérelle. L'ancien directeur de l'INF Clairefontaine reconnait, sur RMC, que la FFF a eu recours à certaines sélections basées sur l'origine éthnique des jeunes dans les centres de formation : " Oui, c'était sous la direction de Gérard Houllier. Il n'y avait pas de quotas à proprement parler, mais des réflexions sur le nombre de blacks et de beurs. Selon eux dont François Blaquart (ndlr : le DTN actuel), il y en avait un trop grand nombre."
Jouanno veut des explications
Si chacun à la FFF nie avec force, les accusations de Mediapart ont fatalement fait réagir aux plus hauts sommets de l'Etat. La Ministres des Sports, Chantal Jouanno, attend que la lumière soit faite sur cette affaire et propose "une inspection générale de la Jeunesse et des Sports qui permettra d'avoir un regard extérieur, donc jugé plus indépendant". Et la ministre de poursuivre : "C'est inimaginable parce que c'est contraire à l'histoire et à l'esprit de la Fédération française de foot, c'est surtout contraire à la loi et à la Constitution", a réagi la ministre, interrogée sur LCI.
Pape Diouf, lui, n'a pas semblé étonné par les révélations de Mediapart. L'ancien président de l'OM a dressé un constat sans équivoque sur les ondes de RMC : "Je ne dis pas qu’elles sont vraies, mais je ne suis pas étonné par ces révélations. La vérité est la suivante. Le football français est à l’image de sa société. Le football français est raciste, il exclut." François Blaquart, le Directeur Technique National et, de fait, principal accusé dans l'affaire des quotas, a décidé de s'expliquer ce vendredi à l'issue du conseil fédéral de la FFF.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/29042011/70/le-foot-francais-a-l-image-de-sa-societe.html
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Porto régale, Benfica a minima

Porto a quasiment validé son ticket pour la finale de la Ligue Europa après avoir humilié Villarreal (5-1) lors de la demi-finale aller grâce à un quadruplé de Falcao. De son côté, le Benfica Lisbonne a arraché la victoire d'une courte tête face à Braga (2-1).
PORTO - VILLARREAL : 5-1

Buts : Falcao (sp, 49e, 67e, 75e, 90e), Guarin (61e) pour Porto, Cani (45e) pour Villarreal
En dominant à domicile Villarreal (5-1), le FC Porto a quasiment assuré sa place pour la finale de la Ligue Europa à Dublin. Ce large succès, qui a mis du temps à se dessiner après une première période en demi-teinte, est en grande partie l'œuvre d'un seul homme, l'attaquant colombien Falcao. Le numéro 9 du club lusitanien a illuminé de toute sa classe cette rencontre. Un ton en dessous avant la pause, il s'est réveillé au retour des vestiaires pour inscrire quatre des cinq buts de sa formation.
En se faisant justice lui-même sur penalty (1-1, 49e s.p.), l'ancien joueur de River Plate a d'abord redonné espoir à son équipe qui avait offert l'ouverture du score à Cani (0-1, 45e). Galvanisé par cette égalisation, Falcao a, dès lors, sublimé cette rencontre. Il a tout juste laissé le soin à Guarin d'inscrire le deuxième but portugais (2-1, 62e). Le Colombien, omniprésent sur le front de l'attaque, s'est parfaitement entendu avec son partenaire Hulk et a donné le tournis à une défense centrale de Villarreal totalement dépassée. Résultat, trois nouvelles réalisations qui se sont ajoutées au penalty.
Après son premier but du droit, il a complété sa palette en marquant du gauche sur un centre d'Hulk (3-1, 67e), puis par deux fois de la tête sur coup franc (4-1, 75e) et sur corner (5-1, 90e). Une performance remarquable qui lui a permis de conforter sa place de meilleur buteur de la Ligue Europa avec quinze réalisations depuis le début de la compétition. Face à un attaquant aussi redoutable, Giuseppe Rossi, deuxième meilleur marqueur de l'épreuve avec dix buts, et Villarreal n'ont rien pu faire et ne se font plus guère d'illusions avant le match retour prévu jeudi prochain en Espagne.
BENFICA - SPORTING BRAGA : 2-1

Buts : Jardel (50e) et Cardozo (59e) pour Benfica - Vandinho (53e) pour Braga
Dans le duel 100% portugais en revanche, rien n'est encore fait. Dans son stade de la Luz, Benfica a pris l'avantage en s'imposant face à Braga mais sa défense a encore craqué (2-1). Grâce au fameux but inscrit à l'extérieur, les joueurs de Domingos Paciencia peuvent encore sérieusement croire en leurs chances de franchir un nouveau pallier sur la scène continentale. Leur manque d'expérience des grands rendez-vous s'est fait sentir en début de match avec une grosse frayeur dès le coup d'envoi mais les "Arsenalistes" ont répondu avec courage. Dans une première période débridée, Benfica a affiché sa supériorité offensive et s'est procuré de nombreuses occasions notamment grâce à l'apport de ses latéraux Coentrao et Maxi Perreira.
Voulant jouer un peu trop vite, les Aigles ont pourtant manqué de précision dans le dernier geste à l'image de Cardozo dont la frappe du gauche n'a trouvé que le poteau droit d'Artur (44e). Les deux équipes ont poursuivi sur le même tempo après la pause et Jardel, défenseur central curieusement présent dans la surface adverse, a trouvé la faille en suivant une reprise de la tête de Cardozo venue rebondir sur le poteau (1-0, 50e). Vandinho a toutefois vite calmé les supporters de Benfica en égalisant d'une tête décroisée sur un coup franc de Silvio qui a complètement surpris Roberto et sa défense (1-1, 53e). D'un somptueux coup franc du gauche, Cardozo a ensuite su redonner l'avantage aux locaux pour conclure ces dix minutes de folie (2-1, 59e). Face à Stuttgart, au PSG puis au PSV Eindhoven aux tours précédents, Benfica avait encaissé un but sur sa pelouse avant d'aller obtenir sa qualification à l'extérieur. La tâche sera encore plus compliquée face à une formation de Braga qui n'a toujours pas encaissé le moindre but à domicile en Ligue Europa.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/28042011/70/ligue-europa-porto-regale-benfica-a-minima.html
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jeudi 28 avril 2011

Real Madrid 0-2 Barcelona, Semifinales...


Medio Tiempo.com - Real Madrid 0-2 Barcelona... par mediotiempo

l'OM leader grâce aux frères Ayew

L'Olympique de Marseille peut remercier les frères Ayew, auteurs à eux deux de quatre buts face à l' (4-2) mercredi soir, en match en retard de la 32ème journée de Ligue 1. Un triplé d'André, et un but de son jeune frère Jordan, ont assuré une nette victoire qui permet au club phocéen de détrôner Lille en tête du classement, avec un petit point d'avance.Nice a égalisé par Traoré et réduit le score par Civelli en fin de partie. Et Mandanda a arrêté un penalty de Bamogo.
Après avoir gagné sa deuxième coupe de la Ligue consécutive, samedi dernier, au Stade de France, l' peut aussi rêver de garder son titre de champion de France si les Lillois continuent de fléchir. Marseille, en forme, a donc profité du coup de mou du , neutralisé à Lorient dimanche (1-1) et qui n'a engrangé que deux points sur neuf possibles. De manière ironique, c'est contre les Lillois que les hommes de Didier Deschamps ont subi leur unique défaite sur leurs 16 derniers matches de L1 (2-1 au Vélodrome le 6 mars dernier).

De son côté Lyon, qui a dominé Montpellier (3-2), reste sur le podium juste devant le PSG. Gourcuff a relancé son équipe dans la course au titre, marquant le but de la victoire sur un caviar de Lisandro (90e). Ce mercredi, les deux Olympiques étaient d'ailleurs partis sur les mêmes bases. Les meneurs de jeu en grande difficulté - Lucho à l'OM et Gourcuff à l'OL - ont débuté la partie sur le banc, de même que Cris côté lyonnais, entré cependant dès la 9e minute en raison de la blessure de Toulalan (genou gauche). L'OL reste à cinq points de l'OM, qu'il reçoit lors de la 34e journée.

La classement à l'issue de la 32e journée

Classement: Pts J G N P bp bc dif

1. Marseille 61 32 17 10 5 50 29 21

2. Lille 60 32 16 12 4 54 31 23

3. Lyon 56 32 15 11 6 55 31 24

4. Paris SG 53 32 14 11 7 47 33 14

5. Rennes 51 32 14 9 9 33 26 7

6. Bordeaux 44 32 10 14 8 40 35 5

7. Lorient 44 32 11 11 10 39 37 2

8. Saint-Etienne 44 32 11 11 10 40 39 1

9. Sochaux 43 32 12 7 13 47 40 7

10. Montpellier 43 32 11 10 11 29 36 -7

11. Brest 40 32 10 10 12 34 37 -3

12. Valenciennes 39 32 8 15 9 37 34 3

13. Toulouse 39 32 11 6 15 32 35 -3
14. Nice 39 32 9 12 11 27 37 -10

15. Monaco 38 32 8 14 10 32 32 0

16. Auxerre 38 32 7 17 8 36 37 -1

17. Nancy 38 32 10 8 14 32 44 -12

18. Caen 36 32 9 9 14 36 47 -11

19. Lens 30 32 6 12 14 30 48 -18

20. Arles-Avignon 14 32 1 11 20 16 58 -42

 http://www.leparisien.fr/sports/football/l1-l-om-leader-grace-aux-freres-ayew-27-04-2011-1425470.php
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Messi écrit un nouveau classique

Un doublé de Lionel Messi, dont un deuxième but magnifique, a permis à Barcelone d'aller battre le Real Madrid à Bernabeu (0-2). Longtemps indécise et franchement brutale, la demie a basculé suite à l'expulsion de Pepe (61e) et au doublé du génie argentin. Nous sommes proches d'une finale MU-Barça.

REAL MADRID - FC BARCELONE : 0-2

Buts : Messi (78e, 87e)
Dans un match où le jeu a été aussi rare que l'oxygène au sommet de l'Himalaya, il aura fallu attendre. Attendre et encore attendre. Mais les patients auront été récompensés par Lionel Messi. Auteur d'un doublé qui envoie très certainement le FC Barcelone à Wembley, l'international argentin a tenu à faire les choses à sa manière. Avec classe. Après avoir ouvert le score d'une reprise dans les six mètres (0-1, 78e), le gamin de Rosario a crucifié le Real Madrid au terme d'un slalom spécial qui a laissé Santiago-Bernabeu pantois et dépité (0-2, 85e). Pas moins de quatre joueurs du Real, plus Casillas, n'ont pu que constater les dégâts et s'incliner devant un FC Barcelone qui a eu le mérite de ne jamais sortir de ses gonds malgré les coups reçus. Vainqueurs 2-0 d'un Real Madrid porté sur la semelle, les Blaugrana ont eu raison de se contenir. Les voilà à deux pas d'une deuxième finale de C1 en trois saisons. Qu'il semble déjà loin le revers de Valence...
Si le FC Barcelone est moins en jambes qu'à l'automne dernier, ce que personne ne contestera, le Real Madrid n'était mercredi soir pas au niveau de la finale de la Coupe du Roi. Au pressing et l'activité incessante de Mestella, les joueurs de Mourinho ont préféré les coups. A l'image de Ramos, averti et privé de Camp Nou (54e), ou bien évidemment Pepe, auteur d'une semelle sur Dani Alves quelques minutes plus tard. Expulsé manu militari (61e), le Portugais a fait basculer l'histoire européenne de ce Clasico. A dix, comme souvent face au Barça (qui a "perdu" Pinto, auteur d'une gifle sur Arbeloa), et sans Mourinho puisque ce dernier - un peu trop ironique au goût de M.Stark - a été prié d'aller s'asseoir dans les tribunes, le Real a tenu dix-sept minutes. Pour finalement plier au terme d'un Clasico que les esthètes aimeraient rapidement oublier.
Et CR7 ?
Cet acte III, José Mourinho n'est lui pas près de l'oublier. Parce que son système défensif a fonctionné quand ses joueurs étaient capables de s'y tenir. Ce n'était pas le cas mercredi soir. Et Cristiano Ronaldo n'a cette fois pas eu l'éclair de génie qui aurait fait basculer la partie. Une frappe de trente mètres, aussi flottante soit-elle (45e), c'est léger lorsqu'on coûte 94 millions d'euros. Le Real Madrid se retrouve au bord du précipice. Mardi prochain en Catalogne, les Blaugrana feront tout ce qui est en leur pouvoir pour l'y plonger.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/27042011/70/ligue-des-champions-messi-ecrit-un-nouveau-classique.html
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mercredi 27 avril 2011

Real Madrid - FC Barcelone est à suivre en live ici ce soir

Suivez la demi finale explosive des espagnols Real Madrid - FC Barcelone en direct ici en cliquant sur ces liens.....
http://fr.sports.yahoo.com/football/ligue-des-champions/2010-2011/real-madrid-fc-barcelone-384268.html

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Lyon-Montpellier et Marseille Nice en live ici ce soir

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Il va manquer des pièces à Deschamps

Au tournant du sprint final, l'OM sera affaibli par l'absence de plusieurs tauliers, entre la réception de Nice ce soir et le sommet à Lyon dans dix jours. Aux absences programmées de Stéphane Mbia et de Loïc Rémy, viennent s'ajouter la suspension de Charles Kaboré et celle, probable, de Taye Taiwo.
DEFENSE : COMBIEN DE MATCHES SANS TAIWO ?
Dès dimanche, Laurent Davenas, le président du Conseil National de l’Ethique, a clairement fait comprendre que le latéral gauche marseillais ne se sortirait pas de son "affaire" sans matches de suspension (voir ). Le règlement de la LFP prévoyant jusqu'à trois matches pour les injures caractérisés, Taiwo devrait à coup sûr rater le choc face à l'OL puisqu'il sera jugé en début de semaine prochaine.
En l'absence de Mbia et Kaboré, Deschamps devra totalement modifier le visage de sa défense. Heinze glissant à gauche, Hilton est son remplaçant naturel dans l'axe de la défense. Mais aligner un Brésilien complètement à court de compétition (seulement 403 minutes cette saison, pour 4 titularisations), n'ayant plus débuté une rencontre depuis la réception de Lorient le 28 aout dernier, est un pari risqué face à la puissance de Gomis et à l'intelligence de Lisandro. Comme à l'aller, l'entraîneur phocéen pourrait opter pour l'option Fanni en défense centrale. Mais Kaboré étant suspendu qui prendrait alors sa place à droite ? Victime d’une rupture au ligament croisé du genou gauche en novembre, Azpilicueta n'a toujours pas repris l'entraînement collectif. En 32e de finale de la coupe de France, Fanni blessé, c'est Leyty N'Diaye qui avait pris le couloir sans grand succès (élimination 3-1). Abriel, qui a déjà terminé des rencontres à cette position, peut être une option mais elle parait peut probable.
. Défenses possibles :

OM-Nice: Fanni, Diawara, Heinze, Taiwo 
OM-Auxerre: Fanni, Diawara, Heinze, Taiwo 
Lyon-OM: Fanni, Diawara, Hilton, Heinze
MILIEU : LA VIE SANS MBIA
Replacé à son poste prédilection de sentinelle devant la défense depuis la victoire à Rennes (2-0) du 11 mars denier, Stéphane Mbia s'est blessé lors de la finale victorieuse en Coupe de la Ligue face à Montpellier samedi. "Il ne devrait pas revenir avant la mi-mai", a déclaré Didier Deschamps lundi. L'international camerounais devrait ainsi manquer cinq des sept derniers matches de championnat (Nice, Auxerre, Lyon, Brest, Lorient). Un véritable coup dur pour DD qui l'a aligné à 24 reprises en L1 (1885 minutes, 6e joueur le plus utilisé).
Titulaire lors de la première partie de saison, Edouard Cissé a connu un trou d'air de deux mois entre février et mars. Souvent battu dans les duels et à la peine à la relance, l'ancien Parisien a eu la lucidité de le reconnaître, demandant à être écarté du onze de départ après la défaite face à Lille (2-1). Personne n'a donc été surpris de voir Charles Kaboré entrer à la place de Mbia lors de la finale samedi. Dur sur l'homme, doté d'un gros volume de jeu et propre dans la première passe, le Burkinabé est le mieux placé pour assurer l'intérim. Problème: il a reçu un nouvel avertissement samedi et sera suspendu pour le déplacement à Lyon le 8 mai prochain dans ce qui semble être le match le plus difficile de la fin de saison olympienne. L'entraîneur marseillais devra une nouvelle fois modifier son milieu de terrain à Gerland et probablement relancer un Cissé qui manquera logiquement de rythme.
. Milieux possibles :

OM-Nice: Lucho, Kaboré, Cheyrou
OM-Auxerre: Lucho, Kaboré, Cheyrou
Lyon-OM: Lucho, Cissé, Cheyrou ou N'Diaye, Fanni, Diawara, Heinze
ATTAQUE : EN ATTENDANT REMY
Exclu lors du déplacement à Montpelier (victoire 2-1), Loïc Rémy purgera ses deux derniers matches de suspension face à Nice et Auxerre. Alors qu'on attendait Gignac pour le suppléer en pointe au Stade de France samedi, le tacticien marseillais a innové en positionnant Mathieu Valbuena en pointe du trident offensif. "Il n'est pas toujours évident pour les deux défenseurs centraux d'avoir à marquer un joueur qui fuit, plutôt qu'un joueur servant d'appui et de pivot, explique Deschamps. Cela permet d'avoir plus de disponibilité. Et lui évite aussi d'avoir à faire de grandes course pour défendre sur le côté ". Une allusion au souci physique de Valbuena, qui n'est pas encore au maximum de ses capacités après une entorse à un genou fin janvier l'ayant privé de compétition un mois. L'expérience sera-t-elle reconduite mercredi ou Gignac, malgré sa préférence pour le coté gauche, repassera-t-il dans l'axe ? Rien n'a filtré pour le moment. Le retour de Rémy à Lyon réintroduira de la concurrence dans un secteur souvent pointé du doigt depuis le début de saison.
. Attaques possibles :

OM-Nice: Valbuena, Gignac, A.Ayew 
OM-Auxerre: Valbuena, Gignac, A.Ayew 
Lyon-OM: Gignac ou Valbuena, Remy, A.Ayew ou Gignac
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/27042011/70/ligue-1-il-va-manquer-des-pieces-a-deschamps.html
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Guardiola-Mourinho, c'est bouillant !

Mourinho, c'est le putain de chef ici", a lancé Josep Guardiola en réponse aux critiques formulées par l'entraineur madrilène à son encontre, à la veille de la demi-finale aller de la Ligue des Champions entre le Real et le Barça à Madrid. Le ton est monté d'un cran entre les deux hommes.
Le Clasico a commencé avec 24 heures d'avance. Avant le match aller, entre les 22 acteurs, sur le terrain, José Mourinho et Josep Guardiola se sont livrés à une joute verbale d'une rare intensité par conférence de presse interposée. Le Portugais a d'abord ouvert le feu. Comme souvent. Dans son style sciemment provocateur, où chaque mot est pesé, chaque tacle est parfaitement maitrisé. Plus surprenant, son homologue catalan a répliqué avec une violence qu'on ne lui connait pas souvent. Si la double confrontation entre le real et Barça est à l'image du choc verbal entre les deux entraîneurs, il va y avoir du sport.
Mourinho a frappé le premier. Sans prendre de gants. Au coeur du sujet, l'arbitrage. Avant la désignation de l'Allemand Wolfgang Stark pour tenir le sifflet mercredi soir, Guardiola avait déclaré que si jamais l'arbitre portugais Pedro Proença était nommé, José Mourinho serait "super heureux, super content." Avec une saillie bien préparée, mi cinglante, mi ironique, Mourinho a réagi. "Jusqu'ici nous avions deux groupes d'entraîneurs. Un groupe très petit d'entraîneurs qui ne parlent jamais des arbitres. Après, il y a un groupe plus grand, dont je fais partie, qui critique les arbitres quand ils font de grosses erreurs."
"Comme monsieur Mourinho m'a tutoyé, moi aussi je vais le tutoyer"
Vint ensuite le "climax" de sa sortie: "Et maintenant, a-t-il ajouté, avec les déclarations de Pep l'autre jour, nous entrons dans une nouvelle ère, avec un troisième groupe, qui pour l'instant ne compte qu'une personne, lui, qui critique une bonne décision de l'arbitre". La bonne décision en question faisait référence à un but justement refusé à Pedro, selon les images, pour un hors-jeu en finale de la Coupe du Roi. "Cela, je ne l'avais jamais vu dans le monde du football" a conclu Mourinho. Non sans ajouter que Guardiola avait peut-être pris l'habitude des décisions arbitrales favorables depuis la demi-finale Chelsea-Barcelone en 2009. Le Barça s'était qualifié mais Chelsea, ancienne équipe de Mourinho, avait crié au scandale, estimant avoir été lésée par plusieurs décisions arbitrales.
Cette fois, c'en était trop visiblement pour Guardiola. Sur la forme, plus que sur le fond, l'ancien milieu de terrain n'a pas voulu laisser passer ça. Il a pris la mouche, comme rarement. Et répondu, à la Mourinho, plus qu'à la Guardiola. "Comme monsieur Mourinho m'a tutoyé, moi aussi je vais le tutoyer", a-t-il lancé lors de sa conférence de presse. "Il m'a appelé Pep, je vais l'appeler José. Je ne sais pas où se trouve la caméra de monsieur José...". "Demain (mercredi) à 20H45 nous nous affrontons sur le terrain, a poursuivi un Guardiola très remonté. En dehors du terrain, il a déjà gagné, il a gagné toute l'année. Je lui offre sa Ligue des champions particulière en dehors du terrain. Qu'il la ramène à la maison et qu'il en profite!"
Puis Guardiola est allé encore un peu plus loin, lâchant deux mots qui ont fait les titres de toute la presse sportive espagnole sur le web sitôt qu'il les a eu lâchés. "Demain (mercredi) nous essayerons de jouer de la meilleure manière possible. Dans cette salle (la salle de presse), (Mourinho) est le putain de chef, le putain de maître. Je ne veux pas rivaliser avec lui un seul instant". Enfin, après la colère, il a joué sur l'affectif. "Je veux juste rappeler que nous avons travaillé ensemble quatre ans (quand Guardiola était joueur et Mourinho entraîneur adjoint au Barça). Il me connaît et je le connais. Si après il préfère rester sur les déclarations de la finale de la Coupe du Roi (...) et y accorder plus d'importance qu'à notre amitié, non pas amitié... à la relation que nous avions, il est dans son droit", a conclu "Pep". Alors, Guardiola s'est-il vraiment senti outragé? A-t-il surjoué l'offuscation? Ses nerfs sont-ils en train de lâcher à 24 heures d'un rendez-vous capital? Ceux de ses joueurs, en tout cas, auront tout intérêt à tenir si le Barça veut aller en finale.
http://fr.sports.yahoo.com/27042011/70/ligue-des-champions-guardiola-mourinho-c-est-bouillant.html
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Manchester en route pour Wembley

Manchester United a fait un grand pas vers la finale de la Ligue des Champions à Wembley en s'imposant sur le terrain de Schalke 04 (0-2) en demi-finale aller, mardi. Après avoir buté sur Neuer en première période, les Red Devils ont su faire la différence après la pause grâce à Giggs et Rooney.
SCHALKE 04 - MANCHESTER UNITED : 0-2

Buts : Giggs (67e), Rooney (69e).
Manchester United a pris une sérieuse option pour une nouvelle finale de la Ligue des Champions. Deux ans après leur échec face au FC Barcelone à Rome et trois après leur sacre européen décroché contre Chelsea à Moscou, les Red Devils ont déjà mis un pied à Wembley, l'antre de la prochaine finale de la C1 le 28 mai, après leur victoire 2 à 0 sur la pelouse de Schalke 04. Mardi pour le match aller de leur demi-finale, ils n'ont pas fait de détail face à des Allemands bien décevants et loin du niveau attendu en demi-finale de la Ligue des Champions. Car les Mancuniens ne sont pas tombés sur le bourreau de l'Inter Milan mais bien sur le dixième de Bundesliga.
Schalke 04, novice à ce niveau, a été l'ombre de l'équipe qui avait sorti les champions d'Europe. L'engagement des Allemands qui devait compenser leur inexpérience selon leur entraîneur, Ralf Rangnick, a vite été dépassé par la maitrise mancienne. Les joueurs du club de Gelsenkirchen ont laissé beaucoup trop d'espaces aux Red Devils, emmenés par un duo Rooney-Chicharito très complémentaire. D'un bout à l'autre, Manchester United a dominé les débats. C'est simple, Schalke 04 n'a pas vu le jour. Et sans un grand Manuel Neuer, l'addition aurait pu et dû être plus corsée. Pendant plus de 65 minutes, le gardien des espoirs champions d'Europe en 2009 a retardé l'échéance. Le dernier rempart de la Nationalmannschaft a longtemps sauvé les meubles avec une efficacité insolente.
Lors des 45 premières minutes, il a signé six parades de grande classe. Et pas des petits arrêts. Il a sorti de superbes frappes avec de belles envolées (Rooney 4e, Park, 6e), a gagné des face à face avec Chicharito (14e) ou encore devant Giggs (44e). Mais la marée rouge a continué et le mur a fini par craquer. Manchester United n'a pas levé le pied et a logiquement été récompensé de ses efforts grâce à un but de l’inusable Ryan Giggs sur une passe parfaite de Wayne Rooney (0-1, 67e). Juste après, la défense allemande, sonnée, a encore lâché devant Rooney sur un service de Chicharito (0-2, 69e). Pour la sixième fois consécutive en Ligue des Champions, Manchester revient d'un déplacement sans avoir pris le moindre but. Raul, qui n'a eu aucune occasion à se mettre sous la dent, espère bien voir son équipe montrer un autre visage la semaine prochaine à Old Trafford. Même si c'est déjà sûrement trop tard.
http://fr.sports.yahoo.com/26042011/70/ligue-des-champions-manchester-en-route-pour-wembley.html
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mardi 26 avril 2011

Schalke 04-Manchester United enlive ici ce soir

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Neuer : le mur de Schalke

L'Allemagne en est folle, les techniciens en raffolent. Manuel Neuer est, à vingt-cinq ans, la nouvelle idole du peuple du ballon rond. A l'heure de rencontrer Manchester United en demi-finale de ligue des Champions, inspection des gants du géant.
Gardien des espoirs champions d'Europe en 2009, Manuel Neuer a connu une progression fulgurante. Bénéficiant de circonstances terribles, le suicide de Robert Enke en novembre de la saison précédente puis la blessure de René Adler, mi-avril 2010, le gardien de Schalke s'est retrouvé projeté sous le feu des projecteurs en endossant le maillot de n°1 de la sélection nationale. Un rôle prédestiné qu'il a parfaitement assumé.
"Mon dieu que la décision fut difficile à prendre"
Son entrée, samedi, dans le Veltins Arena de Gelsenkirchen a donné lieu à quelques sifflets provenant de quelques fans déçus de l'annonce de son départ, mais rapidement les pancartes déclarant leur amour au portier de la Nationalmannschaft ont pris le dessus. Une semaine de tous les dangers pour le capitaine de Schalke 04 et une conférence de presse digne mais émouvante où les larmes du géant perlèrent lorsqu'il se remémora les deux décennies passées à Gelsenkirchen mais voilà …il devait "passer un pallier".
"Schalke mène au score mais personne au monde ne peut expliquer pourquoi !"
15ème journée de Bundesliga, les Königsblauen sont à la rue et la saga Magath saison 2 tourne à la catastrophe. Les espoirs de titre se sont déjà envolés depuis bien longtemps lorsque se présente au Veltins Arena, un FC Bayern parti chasser le BVB Dortmund. La première mi-temps est une domination totale des Bavarois mais un gardien arrête tout, celui de Schalke, à tel point que l'ouverture du score de Jurado à l'heure de jeu laisse pantois le célèbre commentateur-télé Marcel Reif : "Schalke mène au score mais personne au monde ne peut expliquer pourquoi !"
Bis répétita début février chez l'ennemi juré du Borussia Dortmund ! Manuel Neuer, dernier rempart d'un S04 moribond, ramène à lui tout seul le point du match nul dans le Ruhrpottderby ! Vingt tirs au but dont deux poteaux, des centres à tire-larigot pour les Borussen viennent s'échouer sur le jeune portier. "J'ai juste fait mon job" déclare t-il après la rencontre. En Europe Manuel Neuer est déjà connu pour ses prouesses, tout du moins au Portugal et au FC Porto où en 2008, il réalise une prestation dantesque au match-retour et qualifie son équipe pour les 1/4 de finale de la ligue des Champions lors des tirs au but.
Transfert record en Bundesliga pour un gardien en vue !
On lui promettait une carrière à la Schumacher ou bien à la Lehmann. Finalement il pourrait avoir celle de Maier ou de Kahn. En langage simplifié, Manuel Neuer devrait rejoindre le Bayern Munich et donc rester fidèle à la tradition des grands gardiens de la Nationalmannschaft, c'est-à-dire devenir prophète en son pays. Le système pyramidal du football allemand n'est pas prêt de s'écrouler. C'était un secret de polichinelle que ce transfert compte tenu de l'âge de Butt et des bourdes du novice Kraft adoubé par le découronné Van Gaal à Munich. Mais aussi à cause d'un endettement de 250 millions d'euros du club de la Ruhr, bien mauvais élève de la Bundesliga très loin des critères économiques orthodoxes rhénans.
A combien s'élèvera le montant du transfert dans un championnat réputé pour ne pas faire de folies ? Historiquement, l'indemnité payée la plus élevée est celle de Franck Rost qui rejoint Schalke justement en 2002 en provenance du Werder. Pour une somme modique de 6,25 Millions d'euros. Quant à Lehmann en 1998, il rejoint le Milan AC pour à peine 4 millions d'euros. Une rigolade. Selon la doctrine Magath, le gardien vaut au moins 20 millions ! Une équation facile à comprendre lorsqu'on décrypte "Quälix" : "avec Neuer, Schalke a plus de chance de se qualifier pour la prochaine ligue des Champions, laquelle rapporte, au minimum, 20 millions d'euros". Manuel Neuer a promis de partir de Gelsenkirchen sur un titre. On est prêt à lui accorder ce crédit.
http://fr.sports.yahoo.com/26042011/70/ligue-des-champions-neuer-le-mur-de-schalke.html
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Cette année la star, c'est Ferguson

Cette saison, Manchester United n'est pas franchement flamboyant. Mais MU est en lice pour un doublé Ligue des Championnat-Championnat. La clé de la réussite actuelle des Red Devils tient à un homme : Alex Ferguson. Cette saison plus que les autres, le manager a su tirer le maximum de son groupe.
1999. Manchester United signe un triplé retentissant et règne de nouveau sur l'Europe. Le tout grâce au meilleur milieu de terrain de tout le continent : Roy Keane, David Beckham, Paul Scholes et Ryan Giggs sont à leur apogée. 2008. Bis repetita : la Premier League et la C1 filent chez les Red Devils. Un triomphe qui porte un nom : Cristiano Ronaldo, Ballon d'Or la même année. 2011. Manchester est toujours en course dans les deux compétitions majeures et le championnat ne devrait plus lui échapper. Difficile de sortir un nom du collectif de MU cette saison.
Au palmarès du joueur de l'année, c'est Gareth Bale (Tottenham) qui a été plébiscité par ses pairs. Derrière lui, Samir Nasri (Arsenal) et Carlos Tevez (Manchester City). Les journalistes, eux, ont préféré Scott Parker (West Ham) pour sa régularité devant Bale. Un palmarès qui ne choque pas Alex Ferguson. En 1999 en revanche, c'est David Ginola qui avait raflé la mise, une vraie injustice pur le manager de Manchester : "Comment ne pouvions-nous pas avoir un joueur qui a fait une meilleure saison que lui, l'année de notre triplé?", se souvient-il dans les colonnes du Daily Telegraph.
Equipe "médiocre", Ferguson à la perfection
Cette saison, point de rancoeur : "C'est une bonne chose", a même déclaré Ferguson. Car il sait que ce classement traduit une réalité. Manchester a globalement dominé la Premier League mais n'a pas marqué les esprits. Aucun Red Devil n'a survolé la saison. En cause, un manque de régularité (Rooney, Nani, Berbatov) ou des blessures à répétition (Ferdinand, Vidic, Valencia). Alan Hansen, journaliste du Daily Telegraph, parle même d'équipe "médiocre" au regard de ses prestigieuses devancières (1999, 2008). Médiocre peut-être mais leader solide de Premier League et demi-finaliste de la Ligue des Champions.
Alors, comment expliquer la réussite actuelle de Manchester United ? Cette saison, le facteur x de Man U n'est peut-être pas à chercher sur le terrain mais sur le banc de touche. Cette année, plus que les autres encore, Alex Ferguson a su tirer la quintessence de son groupe en jonglant habilement avec les états de forme de chacun. Entre ses blessures et ses envies d'ailleurs, Rooney a traversé le début de saison comme un fantôme (3 buts jusqu'en février). Le manager écossais a donné les clés de l'attaque à Berbatov qui s'est régalé (20 buts jusqu'en février). Puis le rapport de force s'est naturellement inversé.
Sa santé l'inquiète
Le cas de figure se répète avec Nani et Ryan Giggs. La première partie de saison pour le Portugais, la fin d'exercice canon pour le Gallois. Giggs et Scholes n'ont pas toujours connu les honneurs du onze de départ cette saison. Leur âge avancé ne le permet plus. Ferguson le sait mais a su, là aussi, gérer les organismes de ses vieux briscards pour qu'ils soient fin prêts dans le sprint final. Côté gestion des égos et des états de forme, Ferguson frôle le sans faute. La réussite de Javier Hernandez, c'est aussi la sienne. Comme souvent, Sir Alex a eu le nez fin en allant chercher le buteur méconnu de Guadalajara. Les 10 millions d'euros dépensés ne valent pas grand chose à côté du rendement du mexicain, pourtant utilisé avec parcimonie (19 buts)
http://fr.sports.yahoo.com/25042011/70/ligue-des-champions-cette-annee-la-star-c-est-ferguson.html
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lundi 25 avril 2011

Ligue des champions : Schalke 04 défie l'ogre Manchester United

Pour sa première participation aux demi-finales de la Ligue des champions, Schalke 04 a le double désavantage de disputer le match aller à domicile mardi et de tomber sur l'ogre Manchester United, mais le club de la Ruhr se croit capable d'un nouveau miracle.
Gelsenkirchen et Manchester ont en commun leur passé ouvrier, mais les deux villes sont à des années-lumière l'une de l'autre si on compare leur place dans le gotha européen.
Actuellement dixième de la Bundesliga, Schalke 04 n'a plus été sacré champion d'Allemagne depuis...1958 et a pour titre de gloire sa victoire en Coupe de l'UEFA en 1997 et trois succès en Coupe d'Allemagne.
A l'inverse, Manchester United fait la loi en Premier League et en Europe: il est tout proche de son 19e titre de champion d'Angleterre, le 12e depuis 1992, a été sacré roi d'Europe en 1999 et 2008 et a disputé deux des trois dernières finales de la C1.
Mais s'ils ne tarissent pas d'éloges sur les "Diables rouges", les joueurs de Ralf Rangnick ne font aucun complexe.
"Ils atteignent toujours au moins les quarts de finale, ils ont beaucoup d'expérience et de qualité", note le défenseur Christoph Metzelder qui joue toujours avec un masque de protection en raison d'une fracture du nez.
"Il faut être réaliste, nous ne sommes pas favoris, mais je crois qu'après notre victoire à San Siro (5-2 contre l'Inter Milan), l'Europe du football a pris conscience de ce dont on était capable", souligne-t-il.
Alexander Baumjohann, qui jouait encore avec l'équipe réserve jusqu'à l'arrivée de Rangnick mi-mars, présente ce match comme "le rêve de tout footballeur": "ManU, c'est le top, comme l'Inter Milan avant", rappelle-t-il avec malice.
Au tour précédent, on ne donnait pas cher des chances de Schalke 04 face à l'Inter, mais le tenant du titre a été foudroyé à domicile (5-2) et s'est incliné un semaine plus tard au match retour à la Veltins-Arena (2-1).
Le symbole de ce miracle est l'Espagnol Raul qui, à bientôt 34 ans, revit sous le maillot bleu après 16 années passées au Real Madrid et a marqué 18 buts dont cinq en C1.
Avec le Real, le meilleur buteur de l'histoire de la compétition (71) a déjà rencontré ManU trois fois (2 matches de quart de finale en 2000 et 1 match de quart de finale en 2003), marqué quatre buts et n'a jamais été éliminé.
Ce n'est pas le seul mauvais présage pour Manchester United: l'emblématique entraîneur écossais Alex Ferguson a certes battu le Bayern lors de la légendaire finale de 1999, mais il n'a jamais éliminé une formation allemande en match aller-retour et a mordu la poussière contre Dortmund (1997, demi-finale), le Bayern (2001 et 2010 en quarts de finale) et le Bayer Leverkusen (2002, demi-finale).
"Les équipes allemandes ont toujours cette détermination et cette endurance et je suis sûr que c'est ce que va montrer Schalke 04 mardi soir", a prévenu Sir Alex.
"Mais nous avons maintenant une belle expérience et notre bilan loin de nos bases est exceptionnel" avec aucun but encaissé, a ajouté l'Ecossais qui, à la différence de Rangnick, n'a ménagé aucune de ses stars, à l'exception de Vidic, en Championnat ce week-end.
Les dernières sorties des Mancuniens n'ont toutefois pas été très convaincantes. Après s'être inclinés contre Manchester City en demi-finale de la FA Cup (1-0) le 16 avril, ce qui les a privés de la possibilité d'un triplé, ils ont été tenus en échec à Newcastle (0-0) avant de peiner contre Everton (1-0).
"Il faut que nous leur montrions notre histoire, pourquoi nous sommes parvenus en finales, pourquoi nous en avons remportées et pourquoi nous nous sommes retrouvés dans cette position plusieurs fois dans le passé", résume le défenseur irlandais de Manchester John O'Shea.
http://www.lepoint.fr/sport/ligue-des-champions-schalke-04-defie-l-ogre-manchester-united-25-04-2011-1323090_26.php
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