jeudi 10 juillet 2014

Mondial 2014 : l'Argentine s'offre une 3e finale face à l'Allemagne, un record

Les hommes d'Alejandro Sabella affronteront la Mannschaft, dimanche au Maracana, pour la première finale argentine depuis 1990. Une qualification décrochée au bout d'une séance de tirs au but marquée par deux arrêts du gardien de l'Albiceleste face aux Pays-Bas (0-0, 4 t.a.b. à 2).

Les statistiques ne plaidaient pas en leur faveur. Les Argentins n'avaient jusque-là remporté qu'un seul de leurs 8 matchs contre les Pays-Bas. Une rencontre à la saveur particulière, la finale du Mondial 78. Trente-six ans après ce match controversé, ce n'est pas une victoire mais une séance de tirs au but qui  a permis aux hommes d'Alejandro Sabella d'éliminer les Oranje aux portes de la finale, mercredi à Sao Paulo.
Au lendemain de la démonstration de l'Allemagne face au Brésil (7-1), les spectateurs de l'Arena Corinthians de Sao Paulo n'ont eu que peu d'occasions de se réjouir. Le duel tant attendu entre Lionel Messi et Arjen Robben n'a rien donné de très réjouissant. En première période, le Néerlandais n'a fait qu'une passe et n'a touché que six ballons. Aucun dans la surface adverse. Idem pour Messi qui n'était toujours pas entré dans l'aire de jeu de Cillessen en début de prolongation. 
98e minute, première frappe cadrée des Pays-Bas
Les rares occasions l'ont été plutôt sur coups de pied arrêtés. Messi (15, 45) a tiré deux coups francs dans les bras de Cillessen, avant que Garay, sur un corner de Lavezzi, n'envoie sa tête au-dessus du but des Bataves. Higuain a été le seul à se montrer dangereux côté argentin. Devancé par Janmaat de la tête (58), l'attaquant de Naples a fait vibrer le petit filet extérieur de Cillessen (75) avant d'être signalé hors-jeu. Les joueurs de Louis van Gaal ont même attendu la 98e minute pour cadrer leur premier tir de la rencontre, par Robben, qui a été contré par Mascherano à l'entrée de la surface (90e+1, 119e).
Dans les dernières minutes de la prolongation, les Argentins ont poussé. En vain. Palacio (115e) et Maxi Rodriguez (117e) trouvant tous les deux les bras de Cillessen. Pour la première fois de l'histoire, une demi-finale de Coupe du monde se termine sur un score nul et vierge. La séance de tirs au but aura finalement été le moment le plus excitant de cette rencontre marquée par la prestation d'un homme.
Romero arrête deux penalties
Sergio Romero, deuxième gardien à Monaco mais titulaire en sélection, arrêtait d'entrée le premier tir de Vlaar, l'un des meilleurs Néerlandais mercredi soir. Puis le troisième, signé Sneijder. La qualification est venue du pied de Maxi Rodriguez (4-2). Quant à Cillessen, il n'a pas vu sa chance tourner. Le gardien des Oranje n'a en effet jamais arrêté de penalty de sa carrière, toutes compétitions confondues. On comprend soudain mieux la décision de Louis Van Gaal de le remplacer par Tim Krul en quarts de finale.
Dimanche, l'Albiceleste retrouvera donc la Mannschaft pour une revanche de la finale de 1990, la dernière disputée par les Argentins. La RFA l'avait alors emporté 1-0. Messi et ses coéquipiers pourraient offrir une troisième étoile à l'Argentine, après celles de 1978 et 1986. 1986, une date à retenir. Car depuis le titre acquis par Maradona et les siens en finale face à la RFA (3-2) au Mexique, l'Argentine n'a plus battu l'Allemagne en Coupe du monde et reste sur deux éliminations en quarts (2006, 2010). Des chiffres qu'elle pourrait, comme mercredi soir, faire mentir.
Les compositions
Pays-Bas : Cillessen - Kuyt, De Vrij, Vlaar, Martins Indi, Blind - Wijnaldum, De Jong, Sneijder - Robben, Van Persie (cap.).
Argentine : Romero - Zabaleta, Demichelis, Garay, Rojo - Mascherano, Biglia, Perez, Lavezzi - Messi (cap.), Higuain.
 

mercredi 9 juillet 2014

La demi-finale Argentine-Pays-Bas à suivre en live à partir de 21h30

L'Argentine ou les Pays-Bas pour rejoindre les Allemands en finale...
Cela ressemble à un mano a mano entre Lionel Messi et Arjen Robben. Les deux stars portent à eux seuls, ou presque, leur sélection nationale depuis le début de la compétition. Avec quatre buts et une passe décisive, la «pulga» a déjà réussi son Mondial au Brésil.
Mais pour entrer définitivement au panthéon du foot, Messi doit guider les Argentins vers le sacre, sans son lieutenant Angel Di Maria blessé. En face, au sein d’une équipe solide mais ennuyeuse, l’ailier néerlandais (3 buts, 1 p.d.) est dans la forme de sa vie. Cette demi-finale permettra aussi aux Oranje de prendre leur revanche de la finale perdue en 1978.

Brésil-Allemagne: Mais comment une telle défaite de la Seleçao a pu arriver?

L’humiliation du Brésil était difficile à prévoir…

Bien sûr, l’Allemagne a bien joué. Sur 30 minutes, elle a peut-être même pratiquement le meilleur football de son histoire. Pressing, réalisme, solidité défensive, qualité technique, circulation de balle. D’accord. Il n’empêche, ce match restera plus la défaite du Brésil que la victoire de l’Allemagne. Parce que c’est surtout la Seleçao qui s’est noyée toute seule, comme une grande. Pourquoi?
Une équipe relativement faible
Sur le papier, l’équipe du Brésil face à l’Allemagne était assez faible. Un gardien qui joue aux Etats-Unis (Julio Cesar), un latéral droit quasiment retraité (Maïcon), un milieu de terrain assez peu coté (Luiz Gustavo), un ancien remplaçant de Lyon en attaque (Fred): cette équipe manquait de qualité pure. Surtout avec les absences de ses deux meilleurs joueurs, Thiago Silva (suspendu) et Neymar (blessé). Leurs remplaçants, Dante, Bernard ou Hulk, ont été en dessous de tout. Ajoutez à ça des lacunes tactiques ahurissante (le latéral Marcelo a été pris dans son dos 145 fois dans ce match, à peu près), et il devient plus simple de comprendre la supériorité d’une Allemagne plus complète et intelligente.
Un parcours douteux
Loin de nous l’idée de dire qu’il y avait des signes avant coureurs, personne ne pouvait prévoir un tel score. Mais sur son parcours depuis le début du Mondial, le Brésil ne partait pas favori dans cette rencontre. Gêné par la Croatie, il n’aurait pas gagné sans l’aide de l’arbitre. Tenu un échec par le Mexique, il aurait pu perdre. Miraculé en huitièmes de finale face à Chili, il a eu besoin des tirs au but pour s’en sortir. Et face à la Colombie, en quart, il marque deux fois sur coup de pieds arrêtés avant de résister trente minutes la tête sous l’eau en fin de rencontre. Dans sa Coupe du monde, jamais le Brésil n’a impressionné. Pire: jamais il n’a bien joué. Ce sont ses joueurs importants (Neymar, Silva, Luiz) qui lui ont permis d’aller jusqu’en demi-finale. Mais quand deux ne sont plus-là…
Une pression trop importante
La France en 1998 reste le dernier vainqueur d’une Coupe du monde à domicile. Comme si le poids de l’organisation était devenu trop lourd à porter sur les épaules. Déjà face au Chili, après la séance de tirs au but, de nombreux joueurs ont fondu en larme, preuve d’une fragilité émotionnelle hallucinante. Le staff n’a pas aidé en leur montrant avant la rencontre des vidéos d’enfants ayant survécu à d'énormes coulées de boue dans Rio en 2011. En scénarisant jusqu’à l’overdose la blessure de Neymar – 60.000 masques ont été distribués dans le stade de Belo Horizonte, et David Luiz, le capitaine, portait le maillot du N°10 lors des hymnes -, les joueurs se sont rajoutés un fardeau supplémentaire. «Remettons ça dans le contexte, le Brésil était sous une pression incroyable, je me souviens de la demi-finale de 2006…», défend Joachim Löw, qui a vécu pareille désillusion il y a huit ans, à domicile. Le Brésil devait gagner sa Coupe du monde, chez lui, pour justifier l'organisation d'un événement que son peuple ne désirait pas vraiment. C'était trop.

http://www.20minutes.fr/sport/1416343-bresil-allemagne-mais-comment-une-telle-defaite-de-la-selecao-a-pu-arriver

mardi 8 juillet 2014

Brésil-Allemagne à suivre en live à partir de 21h40

Une place en finale est en jeu…
Sur le terrain, deux des plus grands palmarès du football mondial se contemplent. D’un côté, l’Allemagne et ses trois titres mondiaux. De l’autre, le Brésil et son rêve d’un sixième sacre planétaire. Voilà pour le lyrisme. Pour le reste, il va falloir s’attendre à de la tension. Privée de sa star Neymar et de son capitaine Thiago Silva, la Seleçao a promis de se démener. En face, l’Allemagne a laissé tomber le romantisme pour se remettre au pragmatisme. De quoi nous emmener jusqu’au bout de la nuit.

Brésil-Allemagne, Jean-Michel Larqué : "Grand danger pour le Brésil mardi"

lundi 7 juillet 2014

Le légendaire Di Stefano est mort

Alfredo Di Stefano est décédé ce lundi à l’âge de 88 ans. Victime d’un arrêt cardiaque samedi dernier, le président d’honneur de Real Madrid, qui remporta cinq Coupes des clubs champions avec les Merengue entre 1956 et 1960, s’est éteint à l’hôpital Gregorio Maranon de Madrid. 

http://sport24.lefigaro.fr/football/etranger/espagne/fil-info/le-legendaire-di-stefano-est-mort-703422

Le manager des Bleus viré à cause des femmes des joueurs ?

Si la polémique autour de l’hôtel des femmes des Bleus durant la Coupe du Monde a été vite éteinte par le staff français, elle a tout de même eu des effets collatéraux sur la manager du groupe, Erwan Le Prévost. Selon L’Equipe, ce dernier aurait été mis à l’écart et prié de ne plus vivre sur le camp de base de Ribeirao Preto.
A l’origine de cette éviction : un incident lors de l’arrivée des compagnes des Français au Brésil, le 23 juin dernier. Celles-ci auraient en effet découvert des chambres non préparées et des denrées alimentaires périmées. Elles auraient alors dû changer d’établissement dans l’urgence.
Une situation que n’auraient pas appréciée les joueurs eux-mêmes, déjà agacés par le comportement d’Erwan Le Prévost, selon RTL. Jugé « arrogant et trop sûr de lui », le responsable de la de la partie logistique et organisation aurait donc fait les frais de ce dysfonctionnement.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/07/1914459-manager-bleus-vire-cause-femmes-joueurs.html

samedi 5 juillet 2014

Pays-Bas-Costa Rica à suivre en live à partir de 21h50

Les Néerlandais sont les grands favoris…
Les Pays-Bas en rêvent. Finalistes en 2010, les partenaires d’Arjen Robben s'imaginent déjà offrir ce sacre mondial à leur pays, jamais titré dans l’épreuve. Pour rejoindre le dernier carré, il va d’abord falloir se farcir le Costa Rica, quart de finaliste surprise. Sortis en tête du soi-disant groupe de la mort, les Costariciens misent beaucoup sur leur excellent gardien Keylor Navas pour réussir un nouvel exploit contre les Bataves.


Di Stefano dans un état grave

Alfredo Di Stefano a été hospitalisé dans un état «très grave» vendredi indique le quotidien espagnol Marca. Le président d’honneur du Real Madrid, qui a fêté ses 88 ans vendredi, a été victime d’un arrêt cardiaque en pleine rue à Madrid et transporté en urgence à l’Hôpital Gregorio Marañón

http://sport24.lefigaro.fr/football/etranger/espagne/fil-info/di-stefano-dans-un-etat-grave-703084

Coupe du monde 2014: Argentine-Belgique à suivre en live

Il est LE danger de cette équipe d’Argentine. Cahin-caha, l’Albiceleste s’est hissée en quart de finale de cette Coupe du monde grâce aux éclairs de son génie Lionel Messi. Samedi, l’attaquant du Barça est attendu de pied ferme par les Belges. Présentés comme des outsiders au coup d’envoi de la compétition, les Diables Rouges ont fait le boulot et rêvent de créer l’exploit en atteignant le dernier carré. Une première depuis 1986. Justement l’année du dernier sacre argentin.
>> Parce qu’on va vibrer pour nos voisins maintenant, venez suivre cet Argentine-Belgique en live comme-à-la-maison à partir de 17h45.

Les leçons que les Bleus peuvent tirer du Mondial

Malgré son élimination en quarts de finales, la France a terminé honorablement cette Coupe du Monde. Ce bon parcours des Bleus au Brésil devra servir pour l'Euro 2016 sur le sol français.

Plus qu'une équipe, un groupe
Exit le Mondial 2014, objectif l'Euro 2016. Deschamps a maintenant deux ans pour faire progresser un groupe qui possède quelques diamants bruts comme Pogba, Varane ou encore Griezmann. L'ancien coach de l'OM a trouvé une bonne formule avec son système en 4-3-3. Le milieu Pogba-Cabaye-Matuidi est très prometteur. Et le trio offensif Valbuena-Benzema-Griezmann fonctionne bien. Outre la "timidité" pointée par Deschamps dans l'entame de match contre l'Allemagne, les Bleus ont péché au Maracana dans la finition, manquant de ce réalisme qui aurait dû leur permettre d'au moins égaliser. Mais le schéma de jeu et le choix des joueurs ne sont pas à remettre en cause...
La question Ribéry
... Sauf que se posera forcément la question Ribéry. Le joueur du Bayern Munich a déclaré forfait pour le Mondial en raison de douleurs au dos. Mais l'équipe a semblé plus libérée sans lui. Et l'ancien joueur de Marseille a créé une polémique entre le staff médical des Bleus et celui du Bayern Munich en critiquant son protocole de soins suivi en équipe nationale. Alors, la France peut-elle se passer ensuite de Ribéry ? Le joueur, troisième du dernier Ballon d'Or, avait déclaré que ce serait son dernier Mondial, lorsqu'il pensait encore aller au Brésil. Mais quid de l'Euro 2016 ?
Les Bleus réconciliés avec leur public
Le Mondial 2010 s'était achevé sur l'image de Raymond Domenech refusant de serrer la main du sélectionneur sud-africain adverse lors du dernier match de poules. Cette fois, les larmes de Griezmann, qui croyait tant à la qualification, à la fin du match contre l'Allemagne, ont ému la France. Pendant tout le tournoi, Didier Deschamps a habilement entretenu les braises de la réconciliation entre les Bleus et leur public née du barrage retour époustouflant contre l'Ukraine le 19 novembre (3-0).

Patrice Evra, écrasé par le port du brassard en 2010, obsédé par la traque d'une "taupe" dans les vestiaires renseignant la presse, a totalement changé, quatre ans plus tard. Il est désormais le grand frère du groupe et rigole du passé: "On était dans une telle bulle qu'on cherchait des taupes. C'était un grand moment mais je ne l'ai toujours pas trouvé". Il faut garder cet état d'esprit pour la suite.

En 2008, lors de l'Euro en Suisse et en Autriche, la route d'accès menant à l'hôtel des Bleus était fermée au public. Les temps ont heureusement changé. L'hôtel des Bleus à Ribeirao Preto, établissement moins clinquant et plus fonctionnel, ne fut pas ouvert aux quatre vents. Mais les joueurs sont allés deux fois dans un restaurant de la ville. Et les images des joueurs signant des autographes à la sortie des entraînements furent bien plus nombreuses qu'en 2008 et 2010. A conserver.
 

vendredi 4 juillet 2014

Brésil-Colombie à suivre en live à partir de 21h45

Le Brésil n'a plus le droit à l'erreur...
200 millions de Brésiliens tremblent avant d’affronter la Colombie, ce vendredi à Fortaleza. Car la qualification face au Chili a tenu du miracle pour la Seleção. Bousculés dans le jeu, fébriles émotionnellement, Thiago Silva et ses partenaires s’étaient finalement imposés lors de la séance des tirs au but, après être passés près du drame national en fin de prolongation. En face, la Colombie est euphorique. Emmenés par un James Rodriguez de gala, les Cafeteros produisent le jeu le plus séduisant du mondial, et sont intraitables derrière (seulement 2 buts encaissés). Le Brésil est prévenu.

Le onze de départ des Bleus

La composition de l'équipe de France vient de tomber. Comme nous vous l'annoncions jeudi, Antoine Griezmann est titulaire sur le flanc gauche. Mamadou Sakho est lui aussi présent en défense centrale.


Le onze de départ des Bleus :
Lloris - Evra, Sakho, Varane, Debuchy - Cabaye, Matuidi, Pogba - Griezmann, Benzema, Valbuena


http://sport24.lefigaro.fr/football/coupe-du-monde/2014-bresil/equipe-de-france/fil-info/le-onze-de-depart-des-bleus-702861

France - Allemagne à suivre en live à partir de 17h

Les Bleus peuvent retrouver les demi-finales de la Coupe du monde…
Mesdames, messieurs, ce vendredi après-midi, la France joue un quart de finale de Coupe du monde. Selon l’âge que vous avez, c’est peut-être un doux souvenir qui s’est estompé au fil du temps –France-Italie 98, France-Brésil 2006– ou une première tout court.
Si vous êtes plus vieux, c’est moins le quart de finale qui vous importe que l’adversaire. L’Allemagne. Le même qu’en 82, lors de cette fameuse nuit de Séville, la plus douloureuse de toutes, celle de la France magnifique, mais toujours perdante. Depuis, les Bleus ont appris à gagner, et les Allemands à perdre, mais jamais les uns contre les autres. Jusqu’à ce 4 juillet 2014, peut-être historique pour le football français.

Le direct sur ce lien ................

Mondial: forces et faiblesses de l'Allemagne, l'adversaire des Bleus - 04/07

France-Allemagne: Non, les Bleus n’ont pas à avoir peur

Français, levez-vous et gagnez. L’histoire peut avoir ses relents douloureux, ce ne sont pas les vôtres: de l’Allemagne, vous n’avez rien à craindre. Cela fait un mois que vous impressionnez le monde entier par votre maturité, votre enthousiasme, vos flamboyances, et il n’y a aucune raison que ça s’arrête vendredi. Parce que depuis le retour le retour contre l’Ukraine, il y a maintenant huit mois, tout chez vous a changé. Le jeu, l’envie, les ambitions. «Après ce match-là on a ressenti quelque chose de particulier, convient Mamadou Sakho. Depuis, notre état d’esprit est spécial.»
En chiffres, ça pique les yeux. Neuf matchs, sept victoires, aucune défaite, 28 buts marqués, trois encaissés. Et au milieu de tout ça, un match presque parfait contre la Suisse où ce «quelque chose de particulier» s’est transformé «en une force collective extraordinaire», poursuit le vice-capitaine des Bleus. Les compliments de Didier Deschamps pour l’Allemagne, «cette équipe solide, calme, habituée au haut niveau», n’est qu’une façade dont toutes les briques disent le contraire.

L’Allemagne à court d’idées

Blaise Matuidi: «Ce ne serait pas un exploit de les battre, on peut faire des grandes choses. On a du talent aussi dans tous les secteurs». Sakho: «Ce sera difficile, mais pour eux aussi. On est une belle équipe, avec beaucoup de qualités». Spécialiste de foot allemand, Patrick Guillou s’avancerait même à faire des Bleus «les favoris de ce match», car «Müller ne pourra pas toujours sortir l’Allemagne du pétrin».
Loin d’être souveraine face à l’Algérie en huitièmes, la Mannschaft semble fatiguée, à court d’idées. Cette génération «Lahm, Schweinsteiger, Neuer» n’a jamais rien gagné et commence à vivre dans la crainte que son palmarès n’égale jamais son talent. L’an passé, l’Allemagne est venue difficilement l’emporter à Paris (1-2). Déjà, la France et son gardien Hugo Lloris estimaient «avoir rivalisé». Et pourtant, «on était encore en phase de recherche, se souvient Sakho. L’équipe ne se trouvait pas encore très bien. Aujourd’hui, on a progressé.» Libérés de l’ombre oppressante de Knysna, portés par l’insouciance de leur jeunesse, les Bleus ont tout à gagner vendredi. Leur Coupe du monde est déjà réussie et l’avenir leur tend les bras. Il n’y a plus qu’à l’attraper.

http://www.20minutes.fr/sport/1414507-france-allemagne-non-les-bleus-n-ont-pas-a-avoir-peur

mardi 1 juillet 2014

Belgique-Etats-Unis à suivre en live à partir de 21h45

Un des 8es les plus indécis entre deux équipes joueuses...  
Sortis d’une poule où se trouvaient l’Allemagne et le Portugal, les Etats-Unis sont une des belles surprises de cette Coupe du monde. L’équipe de Jurgen Klinsmann, emmenée notamment par Clint Dempsey, joue, et plutôt bien. Il ne leur faudra pas changer de pied contre la Belgique, pas flamboyante mais sortie de son groupe haut la main avec 9 points sur 9. On attend tout de même enfin un grand match de la part d’Eden Hazard. Et s’il s’était préservé pour les matchs à élimination directe?
 

Argentine-Suisse à vivre en live comme-à-la-maison à partir de 17h45

L'un des grands favoris du Mondial entame son deuxième tour...
L’Argentine va-t-elle élever son niveau de jeu lors de cette deuxième phase? Malgré son carton plein en phase de poule, l’Albiceleste, citée par les favoris de ce Mondial, n’a pas vraiment convaincu et s’en est remis au talent de son génie, Lionel Messi, déjà auteur de quatre buts. Une dépendance assumée par le sélectionneur argentin, mais qui pourrait s’avérer dangereuse. A charge pour les Suisses d’obliger les Sud-Américains à trouver un plan B, qui ne semble pas exister pour le moment.

Face à la Suisse, l'Argentine compte sur (son) Messi - 01/07

Les buts de France - Nigeria 2-0 Analyse 2014/