samedi 5 juillet 2014

Les leçons que les Bleus peuvent tirer du Mondial

Malgré son élimination en quarts de finales, la France a terminé honorablement cette Coupe du Monde. Ce bon parcours des Bleus au Brésil devra servir pour l'Euro 2016 sur le sol français.

Plus qu'une équipe, un groupe
Exit le Mondial 2014, objectif l'Euro 2016. Deschamps a maintenant deux ans pour faire progresser un groupe qui possède quelques diamants bruts comme Pogba, Varane ou encore Griezmann. L'ancien coach de l'OM a trouvé une bonne formule avec son système en 4-3-3. Le milieu Pogba-Cabaye-Matuidi est très prometteur. Et le trio offensif Valbuena-Benzema-Griezmann fonctionne bien. Outre la "timidité" pointée par Deschamps dans l'entame de match contre l'Allemagne, les Bleus ont péché au Maracana dans la finition, manquant de ce réalisme qui aurait dû leur permettre d'au moins égaliser. Mais le schéma de jeu et le choix des joueurs ne sont pas à remettre en cause...
La question Ribéry
... Sauf que se posera forcément la question Ribéry. Le joueur du Bayern Munich a déclaré forfait pour le Mondial en raison de douleurs au dos. Mais l'équipe a semblé plus libérée sans lui. Et l'ancien joueur de Marseille a créé une polémique entre le staff médical des Bleus et celui du Bayern Munich en critiquant son protocole de soins suivi en équipe nationale. Alors, la France peut-elle se passer ensuite de Ribéry ? Le joueur, troisième du dernier Ballon d'Or, avait déclaré que ce serait son dernier Mondial, lorsqu'il pensait encore aller au Brésil. Mais quid de l'Euro 2016 ?
Les Bleus réconciliés avec leur public
Le Mondial 2010 s'était achevé sur l'image de Raymond Domenech refusant de serrer la main du sélectionneur sud-africain adverse lors du dernier match de poules. Cette fois, les larmes de Griezmann, qui croyait tant à la qualification, à la fin du match contre l'Allemagne, ont ému la France. Pendant tout le tournoi, Didier Deschamps a habilement entretenu les braises de la réconciliation entre les Bleus et leur public née du barrage retour époustouflant contre l'Ukraine le 19 novembre (3-0).

Patrice Evra, écrasé par le port du brassard en 2010, obsédé par la traque d'une "taupe" dans les vestiaires renseignant la presse, a totalement changé, quatre ans plus tard. Il est désormais le grand frère du groupe et rigole du passé: "On était dans une telle bulle qu'on cherchait des taupes. C'était un grand moment mais je ne l'ai toujours pas trouvé". Il faut garder cet état d'esprit pour la suite.

En 2008, lors de l'Euro en Suisse et en Autriche, la route d'accès menant à l'hôtel des Bleus était fermée au public. Les temps ont heureusement changé. L'hôtel des Bleus à Ribeirao Preto, établissement moins clinquant et plus fonctionnel, ne fut pas ouvert aux quatre vents. Mais les joueurs sont allés deux fois dans un restaurant de la ville. Et les images des joueurs signant des autographes à la sortie des entraînements furent bien plus nombreuses qu'en 2008 et 2010. A conserver.
 

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