vendredi 30 novembre 2012

Franck Ribéry : "Si le PSG me veut, c'est 20 millions d'euros annuel de salaire !"

L'international français du Bayern Munich Franck Ribéry affirme vendredi vouloir être une sorte de Zinédine Zidane pour les jeunes joueurs du club allemand, dans une interview à la presse allemande. "Je parle beaucoup avec les jeunes joueurs, j'essaie de les aider. Comme l'a fait Zidane avec moi", confie-t-il au quotidien Bild. "J'ai eu la chance de pouvoir jouer avec lui lors du Mondial 2006. Il a été comme un grand frère pour moi, j'ai beaucoup appris de lui", ajoute-t-il.
Interrogé sur son avenir au Bayern où il est sous contrat jusqu'en 2015, "Kaiser Franck", comme le surnomment certains supporteurs allemands, assure encore : "Mon contrat court jusqu'en 2015 et je ne veux plus partir d'ici. Je n'ai jamais autant été aimé ailleurs !" Et si le Paris-SG lui faisait une offre ? "Alors, ils doivent me proposer au moins 20 millions d'euros de salaire net annuel !" "C'est une blague", ajoute le joueur en s'esclaffant. "Sérieusement : à Paris, on développe un nouveau projet. Mais je vous en prie, le PSG, ce n'est quand même pas le Bayern !"

"100 % certain d'être champions !"

Franck Ribéry, 29 ans, assure également que le Bayern Munich, où il évolue depuis cinq ans, va remporter le championnat d'Allemagne cette saison. "Je suis 100 % certain que nous allons être champions", souligne-t-il alors que le club munichois dispose de dix points d'avance sur son premier poursuivant, Leverkusen, avant la 15e journée de championnat.
Mais "nous devons faire attention et ne plus faire d'erreurs comme l'an dernier contre de plus petits clubs", poursuit-il alors que le Bayern Munich affronte samedi le tenant du titre Dortmund (3e) pour un duel au sommet de cette première partie de saison. L'an dernier, "nous avions 8 points d'avance et pourtant c'est Dortmund qui est devenu champion. Je suis certain que nous en avons tiré les leçons", affirme le milieu de terrain, en grande forme depuis le début de saison

http://www.lepoint.fr/sport/football-franck-ribery-si-le-psg-me-veut-c-est-20-millions-d-euros-annuel-de-salaire-30-11-2012-1535716_26.php

jeudi 29 novembre 2012

Gomis, l’efficacité à point nommé

"Bafé ? Il a été monstrueux, il nous a gavés de ballons". Le compliment vient de Maxime Gonalons, au micro d’OLTV. Il souligne la grosse performance de l’intéressé dans le choc entre les Olympiques, qu’il a marqué de son efficacité avec un triplé (4e, 34e, 72e). Bafétimbi Gomis n’aura pas mis longtemps à mettre son équipe sur les bons rails avec un penalty obtenu dès la quatrième minute de jeu, sur une intervention peu évidente de Mandanda dans sa surface. L’attaquant formé à Saint-Etienne s’est chargé de se faire justice lui-même et, d’emblée, faire oublier sa prestation trois jours auparavant, quand il n’avait frappé qu’une fois en 90 minutes face aux Toulousains, sans trouver le cadre.
Il s’agit là de son premier but marqué dans le premier quart d’heure de la saison. Son équipe menant au score tôt dans la rencontre, Gomis n’en a pas moins continué de peser sur la défense marseillaise, prenant régulièrement le dessus sur ses adversaires, à l’image d’un renversement de jeu réussi juste avant la pause (44e). Et alors que les deux équipes semblaient se neutraliser, il a surgi au meilleur moment pour profiter d’une erreur d’appréciation de Diawara et doubler la mise sur un bon enchaînement contrôle-frappe.
Son match le plus efficace
Dans un grand soir, le buteur lyonnais a signé le triplé, son premier en Ligue 1, à quinze minutes du terme, sur une superbe action collective. Et puisque c’était vraiment sa soirée, il a achevé la rencontre sur ses meilleures statistiques de la saison : 5 tirs, 4 cadrés, 3 buts. Il fallait remonter au 30 septembre dernier et une défaite à Bordeaux (0-2) pour le voir cadrer plus de deux frappes (3/7). Sa réussite de mercredi soir lui permet de rejoindre Wissam Ben Yedder à la deuxième place du classement des buteurs avec 9 réalisations.
Surtout, cela permet au natif de La-Seyne-sur-Mer d’améliorer ses statistiques en termes d’efficacité dans le jeu, domaine dans lequel il reste encore perfectible. Avant le déplacement au Vélodrome, Bafétimbi Gomis avait tenté 38 tirs pour seulement 14 cadrés (37%). Avec ces trois réalisations, il en profite également pour dépasser son total de buts inscrits lors de la saison 2010-2011, toutes compétitions confondues (12 contre 13 actuellement). Autant de signes positifs à trois jours de recevoir Montpellier pour le compte de la 15e journée de Ligue 1. Rassurant également pour Rémi Garde qui, malgré un effectif plombé par les absences et les blessures, sait qu’il peut compter sur son attaquant à l’heure d’aborder un mois de décembre chargé et un affrontement très attendu face au Paris Saint-Germain dans un peu plus de deux semaines.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/gomis-lefficacite-a-point-nomme_sto3509433/story-lci.shtml

mercredi 28 novembre 2012

Marseille ou Lyon, qui ferait le meilleur challenger pour le PSG?

Les deux clubs s'affrontent mercredi en match en retard de Ligue 1...
Ils seront sûrement dans leur canapé. Mercredi soir, les Parisiens seront devant leur télé pour regarder le match Marseille-Lyon. S’il y a un vainqueur, celui-ci deviendrait le nouveau leader de Ligue 1, et donc le challenger officiel du PSG. Pas forcément celui qu’on attendait. Car si Jean-Michel Aulas a toujours clamé vouloir «accrocher une des trois premières places», les objectifs n’ont jamais été aussi clairs côté marseillais, beaucoup moins écrasé par la pression des dirigeants.
Si Lyonnais et Marseillais en sont là aujourd’hui, c’est tout de même pour des qualités bien différentes. A Lyon, la qualité de jeu, l’offensive, mais également quelques sautes d’humeur, comme la défaite à Toulouse le week-end dernier (3-0). «L’obsession n’est pas comptable, promet Rémi Garde. Elle est de toujours donner le maximum en terme d’état d’esprit, de contenu de match, de qualité de jeu, mais aussi dans la manière dont les joueurs vivent ensemble», assure le coach lyonnais. A Marseille, si Baup veut souvent insister sur «la possession du ballon», c’est la solidarité collective qui sauve souvent la maison. Dans ce domaine, Paris aura sans doute affaire jusqu’à la fin de la saison à un concurrent capable du meilleur comme du pire.
C’est finalement sur la capacité à gérer l’enchaînement des matchs que la différence pourrait se faire. A Lyon, on est toujours sur tous les tableaux. Mais «le groupe est compétitif avec des joueurs de talents, d’expérience, mais aussi des jeunes qui avaient pointé le bout de leur nez depuis deux ans», assure Bruno Génésio, l’adjoint de Garde. Côté phocéen, l’élimination en Ligue Europa est peut-être une fausse mauvaise nouvelle. Elie Baup tire souvent sur la corde, lui qui a constaté que certains joueurs «avaient déjà une saison dans les jambes». Sur la durée, c’est peut-être l’OL qui a le plus d’armes pour rivaliser avec Paris. Mais pour mercredi soir, c’est une autre histoire.

http://www.20minutes.fr/sport/football/1051136-ligue-1-marseille-lyon-ferait-meilleur-challenger-psg

mardi 27 novembre 2012

La presse espagnole relance le ticket Mourinho - PSG

José Mourinho au PSG dès la saison prochaine ! Et avec Cristiano Ronaldo. Ce pack doré fait sûrement saliver plus d’un supporter de la capitale. Et selon le quotidien espagnol Sport, ce "double transfert" est déjà dans les tuyaux. D’après le journal catalan - qui fait sa Une sur cette information ce mardi -, le PSG est carrément "la prochaine destination" de l’entraîneur portugais, en poste au Real Madrid depuis 2010 et sous contrat avec le club espagnol jusqu’en 2015. Si le départ de CR7 est évoqué régulièrement de l’autre côté des Pyrénées, même si le joueur a démenti tout intérêt pour un départ en L1, Mou négocierait, lui, "secrètement" avec le club parisien et l’affaire pourrait se régler à la fin de la saison si rien "n’évolue au sein du Real Madrid".
Il faut se méfier de ces informations qui contredisent les déclarations de Nasser El-Khelaïfi et Leonardo sur leur absence de démarche pour les mercatos futurs, et qui émanent d’un média pro-Barça, toujours prêts à publier des informations gênantes pour le grand rival madrilène. Mais elles surfent sur une réalité incontestable : les relations entre Mou et la Maison Blanche sont de plus en plus tendues. Après la défaite contre le Betis Séville (1-0) qui laisse le Real à 11 points du Barça en Liga, José Mourinho s’est encore retrouvé au centre des attentions. Agacé d’être à ses yeux le seul à monter au créneau pour défendre le club, le Special One n’avait pas caché sa lassitude à l’issue de la rencontre. "Je suis toujours le méchant du film", a glissé le Portugais. La presse espagnole fait depuis état d'une tension entre le club et Mourinho qui aurait demandé ces derniers jours aux autres dirigeants de davantage l'épauler dans ses récriminations envers l'arbitrage et le calendrier, que le Portugais juge défavorables au Real Madrid.
Mourinho ouvre la porte ?
Si José Mourinho a atténué son discours lundi ("Je ne demande pas à ce que quelqu'un d'autre parle : le club est souverain de ses décisions, il doit simplement décider s'il est content avec ce cours des choses"), les coulisses seraient plus agitées. D’après la presse ibérique, l’ancien entraîneur de Chelsea et de l’Inter Milan serait de plus en plus isolé au Real Madrid, même avec son vestiaire. Sa relation avec Florentino Perez, le président merengue, se compliquerait au fil des semaines. Lundi, l’entraîneur merengue s’est d’ailleurs fendu d’une phrase qui entrouvre la porte à une fin anticipée : "A la fin de saison, avec tous les résultats en main, nous nous assiérons tranquillement avec le président tous autour d'une table et nous analyserons la situation". Il ne l'avait jamais fait auparavant.
Si le divorce arrive, le PSG sera sur les rangs, selon Sport. Comme il le sera pour Cristiano Ronaldo. Ce n’est pas la première fois que le nom des deux stars portugaises du Real circule du côté du PSG. Fin octobre, La Gazzetta dello Sport avait déjà fait état d’une telle opération. A l’époque, le quotidien italien annonçait que le PSG s’était rapproché du très influent Jorge Mendes, qui n'est autre que l'agent de Cristiano Ronaldo et de José Mourinho. A en croire Sport, les discussions seraient toujours en cours. Interrogé il y a sept semaines sur ces rumeurs, Carlo Ancelotti, sous contrat jusqu’en juin 2014, avait assuré : "Je vois mon futur ici, je ne pense pas à un autre club, Mourinho devra attendre beaucoup de temps, je suis très heureux dans la capitale". Mais Mourinho l'est-il toujours à Madrid?

http://mercato.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/mourinho-et-le-psg-la-presse-espagnole-relance-le-ticket-choc-du-mercato_sto3507462/story-lci.shtml

lundi 26 novembre 2012

A l'OM, Joey Barton «ne doit pas être plus surveillé que les autres», selon Elie Baup

- L'OM fait une très bonne opération contre Lille, mais l'Anglais aurait pu être expulsé...
Marseille a signé dimanche une courte mais précieuse victoire face à Lille (1-0) qui lui permet de retrouver le podium de la Ligue 1 et un peu le sourire, trois jours après son élimination en Ligue Europa. Dans le sillage du Paris Saint-Germain, leader au bénéfice d'une meilleure différence de buts, l'OM profite du faux pas de ses principaux rivaux pour réaliser une belle opération comptable au classement.
Avec 26 points, l'OM compte une longueur d'avance sur Saint-Etienne et sur Lyon, prochain hôte mercredi du stade Vélodrome à l'occasion d'un match en retard qui pourrait propulser le club marseillais seul en tête du championnat. «Au-delà de la journée et des résultats sur les autres stades, l'essentiel pour nous était de gagner», a reconnu l'entraîneur de l'OM, Elie Baup. «J'ai trouvé les cinq dernières minutes très longues.»
Revivez Marseille-Lille en live comme-à-la-maison
«Neuf équipes se tiennent en trois points. C'est un championnat très ouvert et équilibré sur le haut. Le classement n'est pas pour le moment significatif. Personne ne se détache.» Marseille, qui restait sur une défaite et un nul en L1, a renoué avec la victoire grâce à un but de Jordan Ayew en tout début de deuxième période. «Ces derniers temps, il travaille beaucoup pour le collectif, c'est un combattant, on a besoin de lui», a affirmé Elie Baup, qui s'est aussi satisfait de la prestation de Joey Barton qui faisait ses débuts en championnat.
Le milieu de terrain anglais a livré une copie propre malgré un avertissement justifié pour une semelle sur Florent Balmont. «Il faut faire attention de ne pas le prendre pour une cible», a déclaré l'entraîneur de l'OM au sujet de la réputation de mauvais garçon de Joey Barton. «Il ne doit pas être plus surveillé que les autres.»
Contraint de disputer une mi-temps à dix après l'expulsion de Florent Balmont, Lille est relégué à la 9e place du classement. Rudi Garcia a néanmoins entrevu des signes de satisfaction dans la prestation de ses joueurs malgré un manque de réalisme devant le but adverse. «C'est une défaite cruelle car on a fait un très bon match», a regretté l'entraîneur nordiste. «On a eu suffisamment d'occasions de but pour marquer et ne pas revenir bredouille. Avec un peu plus de réalisme et d'adresse, on aurait pu marquer plusieurs buts ici.»

http://www.20minutes.fr/article/1049986/ligue-1-om-joey-barton-ne-doit-etre-plus-surveille-autres-selon-elie-baup
 

dimanche 25 novembre 2012

Paris en haut, Rennes et Lorient battus, Brest fait le point

Le Paris SG a fait coup double samedi en retrouvant à la fois Ibrahimovic, auteur d’un doublé et de deux passes décisives pour son retour de suspension, et la tête de la Ligue 1, avant les matches de Lyon, Bordeaux et Marseille, dimanche en clôture de la 14e journée.
Paris a donc recommencé à gagner en L1 après trois matches de disette. Mais si le score est lourd (4-0) contre Troyes (19e) après la nouvelle démonstration de force de son avant-centre aux 12 buts, la manière a encore laissé à désirer.n De nouveau éteints après l’ouverture du score, les Parisiens auraient même dû être sanctionnés d’un penalty après un tacle fautif de Verratti avant la pause. Après leur qualification à Kiev mercredi en 8e de finale de C1, ils peuvent penser qu’ils s’éloignent de la "crise", mais sans trop se presser.
Avec ces trois nouveaux points, les joueurs d’Ancelotti en comptent désormais 26 et, avant la fin de la journée dimanche, cela suffit à leur bonheur. Cela leur permet en effet d’en avoir un d’avance sur Saint-Etienne et Lyon, qui sera opposé à Toulouse, et deux sur Bordeaux, qui ira lui à Montpellier chez un champion en titre en difficulté.
Le PSG compte également trois unités d’avance sur Marseille avant la réception de Lille (8), mais sa différence de buts largement supérieure (+12 contre +5) l’assure quasiment de ne pas être doublé par l’OM.Suivi de près après sa victoire au Parc qui avait justement plongé le précédent leader parisien dans la crise, Rennes a, fidèle à ses mauvaises habitudes, rapidement déjoué (1-0) ensuite face à une équipe d’Evian solidaire qui n’en demandait pas tant et sort de la zone rouge (16), avec un point d’avance sur le 1er relégable.
La série de quatre victoires d’affilée toutes compétitions confondues des Bretons (7) s’arrête donc brutalement là. Une semaine après un Ndiaye héroïque, c’était le gardien d’en face, Laquait, qui était samedi infranchissable…
Nice fait une bonne affaire
Avec la défaite de Lorient à Bastia et le nul de Brest à Reims, la famille bretonne du football n’obtient donc aucun succès, même si ses résultats ont des saveurs diverses. Celui de Lorient (11) a un nouveau goût amer puisque les Merlus ont trouvé le moyen de perdre (2-1) chez la pire défense de L1 et malgré 78 minutes de supériorité numérique, puisque Modeste a été exclu une minute après avoir ouvert le score ! En revanche, après sept défaites en autant de déplacements depuis août, Brest (13) ramène de Champagne son 1er point en voyage (0-0). Si Reims (14) stoppe sa série de trois défaites d’affilée, il n’a toutefois pas gagné depuis six matches désormais…
Comme à Troyes il y a une semaine, la lanterne rouge nancéienne pensait bien tenir son deuxième succès grâce à un exploit rapide de Bakar. Mais le deuxième but de Mutu, sur penalty, permet à Ajaccio (15), qui a inscrit neuf buts lors de ses trois derniers matches sur le continent, de ramener un point (1-1). La meilleure affaire de la soirée des sans-grades est donc à mettre à l’actif de Nice (10), qui replonge Sochaux (18) dans le doute après sa belle réaction en novembre. Avec 6 buts inscrits lors des 8 derniers matches, le bourreau ne pouvait être que Cvitanich (1-0).
Le duel à distance samedi prochain entre la recrue argentine des Aiglons et Ibra, l’actuel meilleur buteur de la L1, est déjà dans toutes les têtes.

samedi 24 novembre 2012

Galtier : "Rendre les supporters heureux quelques heures"

"Demain soir, on ne sera pas leader." Christophe Galtier a rapidement donné le ton. Les Verts venus s'exprimer dans la foulée de leur entraîneur ont suivi le cap donné : leader de la Ligue 1 après la victoire contre Valenciennes (1-0), c'est bien, en attestent les images de joie dans le vestiaire stéphanois, mais c'est une situation à caractère éphémère. La première place en serait même "anecdotique", à en croire le capitaine Loïc Perrin. "On fait un très beau début de saison mais il ne faut pas se focaliser là-dessus, a intimé le défenseur stéphanois au micro de BeIn Sport. On va essayer de rester en haut le plus longtemps possible et on espère une bonne surprise à la fin de la saison."
"Le plus important, c'est de gagner", appuie Galtier, qui craignait Valenciennes, "un adversaire de qualité, qui nous ressemble beaucoup". "Il ne fallait pas que l'enjeu prenne le pas sur le jeu, il fallait que nous restions nous-mêmes", ajoute-t-il, plus enclin à commenter la performance de ses joueurs que la première place du club. C'est que l'entraîneur des Verts n'y apporte "aucun crédit". Et le technicien stéphanois d'avoir recours à une métaphore tirée d'un autre sport : "Si on peut prendre une image, c'est comme le Tour de France, nous avons l'air de bien rouler, nous avons des sprinteurs, nous gagnons des étapes. Nous verrons comment nous nous comportons dans les étapes de montagne."
D'ici la fin du championnat, et même du week-end, il reste beaucoup de temps. Du coup, la satisfaction stéphanoise quitte quelque peu le terrain sportif : "si la première place peut rendre les supporters heureux pendant quelques heures, c’est bien", avance Galtier. Les supporters, Renaud Cohade y pense aussi, interrogé un peu plus à froid sur l'ambiance qui accompagne le bon début de saison de l'ASSE : "on sent une ferveur derrière le club. Ici, il y a des titres, une histoire, et donc de l'exigence." S'il ne peut garantir aux supporters une place de leader tous les week-ends, le milieu de terrain leur promet de "se donner à fond sur le terrain". Pour l'instant, cela suffit au bonheur stéphanois.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/christophe-galtier-(asse)-rendre-les-supporters-heureux-quelques-heures_sto3503359/story-lci.shtml

vendredi 23 novembre 2012

Ligue Europa, au revoir et merci

Marseille a perdu et est éliminé de la Ligue Europa, mais la crise est encore bien loin pour le club olympien. Après la défaite au Vélodrome contre Fenerbahçe (0-1), Elie Baup a davantage souligné les bienfaits de cette aventure européenne que fustigé la performance de ses joueurs. "Je regrette que ça s'arrête, mais elle nous a permis d'avancer en termes d'effectif", a déclaré le coach phocéen. Si les Marseillais ont eu leur chance, qu'ils ont laissé passer à plusieurs reprises, la C3 a pu servir pour l'ensemble du groupe. "Elle nous a permis au début de prendre le rythme, d'être rapidement dans la compétition. Dans un deuxième temps comme aujourd'hui, elle a permis de voir des jeunes joueurs qui n'ont pas du tout démérité. Pour le futur, c'est intéressant", positive Baup.
Après un mercato estival qui a eu, pour conséquence, de restreindre son effectif, l'OM doit s'appuyer davantage sur les pensionnaires de son centre de formation. Leur intégration a été facilitée par la présence de matchs supplémentaires avec la Ligue Europa. Sans pour autant que l'équipe soit pénalisée en championnat d'un manque d'expérience. "La Coupe d'Europe nous aura permis aussi de relancer des joueurs avec du temps de jeu pour Diawara et Barton", souligne également l'entraîneur marseillais. Le premier, blessé, et le second, suspendu en Ligue 1, ont réellement mis à profit les rencontres européennes pour soigner leur condition physique et les automatismes avec leurs partenaires.
Les yeux rivés sur le championnat
Si avoir à jouer la Ligue Europa a été vu de manière positive par rapport au début de saison, son absence pour les prochains mois pourrait aussi être synonyme de bouffée d'air frais pour Marseille. L'enchaînement de semaines avec deux rendez-vous à gérer est devenu délicat pour Elie Baup, confronté aux blessures et suspensions. Face à Fenerbahçe, il a encore dû composer avec les absences. Rod Fanni et Lucas Mendes ont été associés pour la première fois en défense centrale. L'ancien Rennais, qui pouvait espérer se fixer sur le côté droit, a dû pallier une absence dans l'axe, suite au forfait de Nicolas Nkoulou. Florian Raspentino n'a lui pas vraiment prouvé qu'il pouvait être une solution viable dans le secteur offensif, où les blessés s'accumulent depuis quelques semaines.
A l'image de la défaite à Bordeaux dimanche dernier (1-0), l'étroitesse de l'effectif olympien a un impact sur les résultats. Même s'il reste encore une journée de Ligue Europa, sans enjeu, à Limassol, les Phocéens pourront se consacrer pleinement au championnat, déjà prioritaire depuis le début de saison. D'autant plus qu'ils entrent "dans une période, jusqu'à la trêve, où les points sont importants. On doit se bagarrer avec toutes les équipes de tête pour rester au plus près ou sur le podium", juge Elie Baup. Et pour cause, les réceptions de Lille puis Lyon se présentent en l'espace de quatre jours, avec l'occasion de reprendre la tête de la Ligue 1 ou de chuter jusqu'à la huitième place.
Une habitude française
Le regard d'Elie Baup vis-à-vis de cette élimination n'est pas pour autant une exception au niveau français. Au contraire. Chaque saison, le sujet revient sur la table. Bordeaux ou Lille ont connu cette situation ces dernières années, où le championnat prend le pas sur la Ligue Europa. La C3 est moins rentable que la C1 et regagner sa place européenne pour la saison suivante devient plus important financièrement qu'aller loin dans l'édition présente. Les moyens plus réduits pour les clubs de l'Hexagone que pour leurs proches voisins européens (excepté le PSG mais pas l'OM) sont la raison la plus souvent avancée, mais pas forcément la seule. Et c'est le coefficient UEFA de la France qui en pâtit.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-europa/2012-2013/jussie-a-montre-la-voie-a-bordeaux_sto3502101/story-lci.shtml

jeudi 22 novembre 2012

Ancelotti : "J’attends la même attitude en championnat"

Carlo Ancelotti a sans doute dormi plus sereinement cette nuit. Le PSG, vainqueur sur le terrain du Dynamo Kiev (0-2), est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Après les récents déboires de ses joueurs en championnat, le coach parisien, très agacé, n’avait pas hésité à parler de "crise". Si tout ne fut pas parfait lors de cette cinquième soirée européenne, le PSG a décroché un quatrième succès, le Mister a apprécié la réaction de ses troupes et voit déjà plus loin : "J’attends la même attitude en championnat", a déclaré l’entraîneur italien qui retrouve confiance et ambition. "Maintenant, on vise la première place du groupe contre Porto. Si on finit premier de la poule, on jouera à la maison le retour des huitièmes. C'est l'objectif maintenant".
Si Carlo Ancelotti loue la combativité retrouvée de ses joueurs, il n’oublie pas de relever certaines carences. Son équipe a parfois sérieusement souffert devant le Dynamo. "L’attitude collective était meilleure. Mais le plan de jeu de la première période n’était pas bon. Après la défaite contre Rennes (1-2), c'était un match difficile, on n'est pas entré sur le terrain avec l'esprit libre, il y avait beaucoup de pression". Grâce à un contre bien conclu par Ezequiel Lavezzi juste avant la pause, le PSG qui n’avait besoin que d’un nul pour se qualifier, a réussi à ouvrir le score et à se mettre sur la bonne voie. Le premier but de l’Argentin sous les couleurs parisiennes a aussi permis à ses partenaires de gagner en sérénité et en confiance. "En seconde période, nous étions plus efficaces dans l’utilisation du ballon", relève Ancelotti.
Paris attendait cela depuis dix-huit ans
Longtemps blessé, Lavezzi avait raté son début de saison mais il montre enfin ses qualités et s’affirme doucement mais surement au sein de l’attaque parisienne. L’ancien Napolitain a même signé un doublé en profitant d’une énorme erreur ukrainienne et d’un service de Matuidi (52e). "Pour la première fois, on a vu le Lavezzi que tout le monde connaît, se félicite Ancelotti. Il a joué un bon match, il a marqué, il a été très dangereux en contre-attaque. Le futur sera meilleur pour lui.".
En revanche, le technicien parisien se montre plus réservé au moment de juger la performance de Marco Verratti. Le milieu de terrain tout juste âgé de 20 ans a encore oscillé entre le bon et le moins bon avec des pertes de balle dangereuses mais aussi une relance efficace qui a abouti au premier but de son équipe. "Verratti, ça m'énerve. Il a des qualités pour jouer différemment. Il est jeune mais il prend trop de risques", a regretté le Mister.
Plutôt que de commenter les prestations de chacun, Leonardo, le manager du club de la capitale, préfère, souligner le caractère historique de cette victoire. "Il était très important de se qualifier. Personne n’avait gagné à Kiev, Zagreb avait perdu et Porto avait fait match nul 0-0", a rappelé le Brésilien au micro de Canal +. "Cela faisait dix-huit ans que le PSG n’avait pas franchi la phase de groupe de la Ligue des champions". En cinq participations à la plus prestigieuse des compétitions européennes, les Parisiens n’avaient en effet participé aux matches à élimination directe que lors de la saison 1994-995. Grâce à ce billet pour les huitièmes de finale, le PSG semble parti pour se sortir rapidement de sa fameuse crise de novembre, contrairement à d’autres années. Pour en être certain, il faudra attendre la confirmation en championnat samedi contre Troyes.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2012-2013/kiev-psg-(0-2)-paris-savoure-sa-qualification-en-huitiemes-mais-doit-confirmer-en-l1_sto3500873/story-lci.shtml

mercredi 21 novembre 2012

Le pari perdu de Chelsea

Di Matteo a tenté, il a échoué. Le miracle semble improbable pour les champions d’Europe en titre qui risquent de zieuter les huitièmes de finale de la Ligue des champions lovés dans leur rocking-chair. Agacé par la défaite de ses Blues face à West Bromwich Albion (2-1) samedi dernier en Premier League, l’entraîneur italien avait promis un lifting de son onze titulaire et de son plan tactique. Exit Fernando Torres, la pointe de l’attaque londonienne était dévolue au tandem Mata-Hazard. De la technique et de la vitesse pour venir à bout de la puissance des tours turinoises.
L’ex-meilleure attaque (10 buts) du groupe E avant la soirée d’hier est restée muette, Gianluigi Buffon n’a même pas eu à s’inquiéter pour son brushing, l’absence d’occasions nettes des Londoniens ne risquaient pas de le défriser. Hormis un contre lancé par Ramires, précieux dans l’entrejeu, et sauvé par Bonucci, revenu à toute berzingue sur Oscar qui avait décoché une frappe puissante.
Dimanche, di Matteo joue gros
Après neuf matches passés à prendre toujours au moins un but, di Matteo avait annoncé une organisation plus défensive, "et pas seulement pour le match de Turin". Critiqué après sa prestation face à West Bromwich Albion, David Luiz était bien présent sur la pelouse du Juventus Stadium mais quatre autres défenseurs l’accompagnaient. La doublette Azpilicueta-Ivanovic avait pour mission de bloquer les montées incessantes d’Asamoah. Raté. Le Ghanéen a été omniprésent et la défense des champions d’Europe a pris l’eau, déstabilisée par son manque d’agressivité et ses largesses tactiques.
Petr Cech a fait son match mais a été trompé trois fois. Dur. Di Matteo avait blindé derrière et misé sur un contre vainqueur pour éloigner la crise et desserrer un poil la corde qui serrait déjà fort son cou. Mais c’est Giovinco, entré huit minutes plus tôt, qui a marqué en contre. Les espaces entre les lignes ont fait le bonheur des Bianconerii, décisif spour la gagne dans les grands matches. L’expérience et la hargne jusqu’au-boutiste des tauliers de la saison passée (Terry, Lampard, Drogba…) font défaut aux Anglais. Terriblement. Di Matteo a la tête sur le billot, elle pourrait tomber ce dimanche en cas de défaite face à Manchester City

http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2012-2013/face-a-la-juventus-(3-0)-chelsea-et-roberto-di-matteo-ont-perdu-leur-pari_sto3499644/story-lci.shtml

mardi 20 novembre 2012

Anigo n’a pas aimé le buzz Apruzesse

José Anigo n’aime pas que l’on touche à ses protégés. Lorsque c’est le cas, il montre les dents. Victime de nombreuses railleries sur les réseaux sociaux après son entrée en jeu face à Bordeaux dimanche (1-0), Fabrice Apruzesse a pu compter sur le soutien de poids de son directeur sportif. "C’est minable", a commenté José Anigo dans une interview accordée à La Provence. "Nous sommes sidérés de voir qu’un garçon qui n’a rien demandé subisse un tel traitement. D’autant que c’est un bon mec pour qui être dans le groupe pro est quelque chose de magnifique et c’est bien triste et dommage que cela ait amené autant de méchancetés." Elie Baup a tenu également à défendre son joueur sur les antennes d’OMTV : "C'est un enfant de Marseille et les Marseillais devraient être derrière lui, au lieu de l'accabler. "
Anigo regrette surtout le statut de bouc-émissaire qu’a dû endosser Apruzesse après la défaite de l’OM à Chaban-Delmas : "Il n’est pas responsable de la défaite à Bordeaux et si Elie Baup l’a fait jouer c’est qu’il a démontré des qualités avec la réserve et qu’il a montré des choses intéressantes durant les entraînements effectués avec les pros la semaine dernière." Mais son entrée en jeu témoigne aussi à la fois du manque de profondeur de banc de l’OM cette saison et des carences de son centre de formation..
"Il ne faut pas caricaturer le centre de formation"
Même si José Anigo s’en défend : "Je crois qu’il est quand même assez rare qu’un club soit privé de ses trois attaquants habituels (Gignac, Remy, J. Ayew) pour jouer un match en raison des blessures et des suspensions. Je pense qu’il ne faut pas caricaturer le centre de formation car on a vu Aloé jouer en Coupe d’Europe récemment et bien s’en sortir ou Rafidine Abdullah faire de belles performances. "
Sur Twitter, c’est surout son âge (27 ans) un peu tardif pour des débuts en Ligue 1 et son statut d’amateur qui ont fait jaser. "Sans faire aucune comparaison, des garçons comme Jean Tigana ou Didier Drogba se sont fait connaitre à partir de 25 ans", argumente encore Anigo. Il y a de belles histoires dans le foot et Fabrice n'avait rien demandé si ce n'est jouer quand on lui a demandé de le faire." Baup a lui laissé entendre que ces moqueries n’influeraient pas sur le destin d’Apruzesse et qu’il pourrait bien refaire son apparition au sein de l’équipe professionnelle.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/om-jose-anigo-na-pas-aime-le-buzz-fabrice-apruzesse_sto3498751/story-lci.shtml

lundi 19 novembre 2012

Domenech règle ses comptes avec Anelka et Ribéry

Raymond Domenech avait rompu une première fois le silence qui avait suivi le fiasco du Mondial 2010 en accordant un entretien exclusif à L'Express. Ce mercredi paraît chez Flammarion Tout Seul, un livre confession sur les années passées à la tête de l'équipe de France qui s'appuie sur un journal de bord tenu de 2004 à 2010. Pour la première fois, il révèle ce qu'il a vraiment entendu de la bouche de Nicolas Anelka. Il dit enfin sa vérité sur le comportement de Franck Ribéry, avec lequel il se montre particulièrement féroce.
Qu'a dit Anelka à la mi-temps de France-Mexique du Mondial 2010? La version de Domenech est un peu différente de celles parues jusqu'ici (L'Equipe avait titré: "Va te faire enculer, sale fils de pute!"). Il se souvient avoir dit: "J'avais demandé de la profondeur et toi Nico, sur le premier ballon, tu restes là sans bouger". Anelka proteste. Domenech rapporte: "Patrice Evra a alors essayé d'éteindre le feu qui couvait", mais "Anelka ne s'est pas calmé et a lancé: Enculé, t'as qu'à la faire tout seul ton équipe de merde! J'arrête moi...". Et de préciser: "Je n'ai pas tout entendu. La fin de la phrase m'a échappé dans le brouhaha".

Ribéry en prend pour son grade

Si Lilian Thuram et Claude Makelele ont les faveurs du journal de Domenech, Franck Ribéry en prend particulièrement pour son grade. "Quand j'ai voulu le remercier, il m'a envoyé paître en retirant son bras: Ne me touchez pas! Tout Ribéry qu'il était, je l'aurais volontiers accroché au plafond", écrit dans son journal le sélectionneur après le Serbie-France de septembre 2009. "Ribéry, lui continuait à pourrir le groupe par ses attitudes de diva susceptible", précise-t-il à la même période. "Un joueur cadre de l'Euro 2008 m'avait prévenu au sujet de Ribéry et moi je lui ai donné les clés! Quel con je suis...", écrit Domenech après la défaite de la France contre le Mexique au Mondial 2010.
L'Equipe avait révélé le comportement de "caïd de collège" de Franck Ribéry à l'égard de Yoann Gourcuff lors du Mondial. Domenech confirme. "Je dis à Gourcuff: Je t'ai donné les clés, à toi de jouer!. Le pire à ce moment précis est le regard de Franck Ribéry: J'ai vu dans ses yeux la haine, le mépris ou la jalousie. Il ne l'aime pas c'est certain", rapporte-t-il dans son journal après la causerie précédant le premier match du Mondial 2010. Autre anecdote, au lendemain de France-Mexique: "Quand Ribéry et d'autres avaient tué la séance parce que Gourcuff se trouvait dans leur équipe: (Gourcuff) n'a rien vu, il a subi et je me suis dit qu'il restait dans son monde des bisounours".

http://www.lexpress.fr/actualite/sport/football/domenech-regle-ses-comptes-avec-anelka-et-ribery_1189251.html

Gillot : "Deuxième, presque inespéré"

"Plus que le classement, je regarde les équipes avec lesquelles on était qui ont craqué." Le président des Girondins, Jean-Louis Triaud, l'a bien compris (et n'hésite pas à le souligner) : en prenant le meilleur sur l'Olympique de Marseille (1-0), dimanche soir à Chaban-Delmas, Bordeaux a signé une des plus belles opérations du week-end, s’installant sur la deuxième marche du podium. "Pour le moral, c'est toujours sympa", se réjouit le dirigeant aquitain, rejoint par son entraîneur. "Cela renforce la confiance", confirme Francis Gillot, pour qui "être 2e, c'est presque inespéré car avec la Coupe d'Europe (Bordeaux est 2e de son groupe après 4 journées de Ligue Europa), on a dépensé beaucoup d'énergie".
Le podium, en dehors d'un passage éphémère à l'issue de la 1re journée cette saison, les Girondins ne l'ont plus connu depuis avril 2010. C'était avant de connaître un violent passage à vide et de finir la saison 6e, sans qualification européenne à la clef. Les Bordelais s'en souviennent et temporisent, malgré une belle série de trois victoires en championnat, elle-même précédée d’un enchainement de résultats moins glorieux. "Il n'y a pas beaucoup plus de certitudes qu'avant la mini-tempête, assure le défenseur Marc Planus. On a pris neuf points en trois matches, on surfe sur une bonne vague mais on n'est pas à l'abri d'un creux, car une saison, c'est long et il y en aura certainement. Il ne faut pas s'enflammer, il n'y a pas d'euphorie, le vestiaire était très mesuré."
Gillot : "Tous les feux sont au vert"
Témoin de la dégringolade de 2010, le président Triaud en profite pour fixer le cap pour le reste de la saison : "continuer à avancer masqué et essayer de conserver cet état d'esprit qui fait la différence entre une équipe qui a un potentiel et qui ne l'exprime pas, et une équipe qui veut s'imposer et imposer son jeu." Monté au créneau pour dénoncer les insuffisances de son équipe il y a deux semaines, Francis Gillot estime aujourd'hui que son groupe a retrouvé "une bonne dynamique. On ne prend pas de buts, tous les feux sont au vert." Et l'entraîneur des Girondins d'ajouter sans tarder : "mais il faut rester vigilant".
De l'avis de Gillot, cette semaine devrait donner plus d'indications sur le potentiel bordelais :"on a un gros match jeudi (à Bruges) pour se qualifier et sortir des poules en Europa League et trois jours après à Montpellier, ce sera un test." Une nouvelle victoire permettrait aux Girondins de raffermir leurs prétentions au podium, même s'ils assurent ne viser qu'une qualification européenne. "L'ambition est la même, gagner le maximum de matches et on fera le bilan non pas à la 13e journée, mais à la 38e", conclue Jean-Louis Triaud.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/francis-gillot-les-girondins-de-bordeaux-deuxiemes-c-est-presque-inespere_sto3497259/story-lci.shtml

dimanche 18 novembre 2012

Bordeaux-Marseille, Baup revient sur les lieux du sacre

Désormais Marseillais après un long bail à Bordeaux ponctué d'un titre de champion de France, le Haut-Garonnais Elie Baup revient dimanche en Gironde où il a passé six saisons et où l'OM ne s'est plus imposé depuis 35 ans. «C'est un peu comme un frère, on formait une équipe dans le staff. On partageait plein de trucs, même en dehors du foot, et on a eu des résultats»: Eric Bédouet, actuel préparateur physique des Girondins de Bordeaux, n'a rien oublié de ses années au côté de Baup, dont il était l'adjoint.
Après avoir été limogé de Saint-Etienne, Baup, arrivé en 1997 à Bordeaux comme adjoint de Guy Stéphan, lui succède en décembre de la même année et conduit l'équipe à la 5e place en championnat. Champion de France en 1999, il remporte ensuite la Coupe de la Ligue en 2002 avant d'être évincé la saison suivante. Après un nouveau passage chez les Verts, puis à Toulouse et à Nantes, l'entraîneur à la casquette, sans club, devient consultant pour la télévision avant de succéder l'été dernier à Didier Deschamps à la tête de l'OM.
«Elie a toujours rêvé d'entraîner cette équipe-là (Marseille)»
«Elie a toujours rêvé d'entraîner cette équipe-là (Marseille)», a encore révélé à l'AFP Eric Bédouet. «Quand il était à Bordeaux, il en parlait. Il a exaucé un petit peu tout ce qu'il voulait faire». Engagé dans un nouveau défi, Baup sait que la tâche sera difficile, dimanche (21h00) lors de la 13e journée, d'autant que l'OM qui ne s'est plus imposé à Bordeaux depuis 1977 (2-1) sera privé de ses trois attaquants Gignac et Rémy, blessés et Jordan Ayew, suspendu.
«35 ans, c'est beaucoup mais cette année toutes les statistiques sont chamboulées avec notre équipe qui pour la première fois a remporté ses six premiers matches. Je souhaite qu'on continue à changer les statistiques, elles sont faites pour cela», a déclaré Baup vendredi. Co-leader de la L1, mais avec une seule victoire lors des cinq dernières journées (2-0 à Ajaccio), Marseille va être confronté à une équipe 6e au classement, à seulement deux points du PSG et de l'OM, qui reste sur une large victoire (4-0) à Lorient.
L'OM devra aussi digérer ses deux fins de match ratées, où contre Mönchengladbach (2-2) comme contre Nice (2-2), les Olympiens, qui menaient, ont laissé revenir un adversaire à leur portée. «La saison dernière en L1, il y a 24% des buts qui ont été inscrits dans le dernier quart d'heure, c'est donc un moment déterminant, dans les deux sens, et ça continue cette saison», a souligné Baup qui en appelle à «plus de vigilance et de concentration».
Suivez Bordeaux-Marseille en live comme-à-la-maison à parti de 20h45
S'il y est déjà retourné avec d'autres clubs et même si la rupture avec son président Jean-Louis Triaud avait été orageuse, le technicien marseillais qui y a passé «un long bail» n'a gardé de Bordeaux «que de bons souvenirs, surtout à la lumière de ce qui se passe dans le football d'aujourd'hui où l'on connaît la durée de vie des entraîneurs...». Quant à son seul titre de champion, «c'est toujours très beau et important dans une carrière d'entraîneur. D'autant qu'il y avait aussi eu la manière car c'est primordial de gagner mais si c'est en jouant bien c'est encore mieux. Et tout était réuni à l'époque».
Le dernier hommage, et pas le moindre, vient de son successeur actuel au Haillan, Francis Gillot: «Ce qu'il fait (à Marseille), c'est bien car ce n'était pas évident de relever l'équipe. C'était plus facile de rebooster une équipe revancharde, mais il fallait le faire, car l'année dernière, ils étaient très très mal».

http://www.20minutes.fr/sport/football/1044874-ligue-1-bordeaux-marseille-baup-revient-lieux-sacre

samedi 17 novembre 2012

Réduit à neuf, Rennes réalise un exploit au Parc en battant le PSG 2-1

Le PSG s'est rendu coupable d'un gâchis hallucinant en perdant 2-1 à domicile contre Rennes réduit à neuf pendant quarante minutes après les exclusions de Costil et . Les Parisiens se placent ainsi sous la menace de leurs poursuivants. Alessandrini a ouvert le score (13e) mais Nene a égalisé quelques minutes plus tard (21e). Rennes a pris l'avantage grâce à un coup-franc de Féret (34e), dix minutes après l'expulsion de son gardien.
Comme prévu, Carlo Ancelotti avait procédé à quelques changements pour composer son onze titulaire face à Rennes. Afin de pallier l'absence de Christophe Jallet, blessé, et Grégory Van der Wiel, suspendu, Zoumana Camara a été titularisé au poste d'arrière droit. Au milieu, Blaise Matuidi et Clément Chantôme se sont chargés de la récupération. En attaque, le trio - Ezequiel Lavezzi - Nene, soutenu par Javier Pastore, étaient chargés de l'animation offensive en l'absence de qui purge son second et dernier match de suspension. Victime d'une fracture de la pommette lors de PSG - Reims (1-0) le 20 octobre, le Brésilien Nene a donc retrouvé une place de titulaire.

http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/psg-rennes-pastore-associe-a-nene-17-11-2012-2329573.php

vendredi 16 novembre 2012

Mathieu Valbuena a marqué des points

«J’étais dans une situation que j’affectionne beaucoup, et je me suis dit : «Bah là, je vais aller au bout. Je me retrouve face à Verratti, je le dribble sur le côté, je re-rentre intérieur parce qu’il y a un autre joueur, il y a de l’espace, j’enveloppe ma frappe côté opposé. Il y a de la réussite, mais c’est ce que je voulais faire.» Et si Zlatan Ibrahimovic n’avait pas décidé de planter un retourné acrobatique dès 30 mètres dans le même temps, ce but de Mathieu Valbuena serait assurément l’image de cette soirée internationale.
On ne peut pourtant pas vraiment dire que l’on soit surpris. Mathieu Valbuena est comme ça. Il ne marque pas forcément souvent, mais quand il le fait, ce n’est pas à moitié. A Liverpool, en 2009, il avait lancé sa carrière en même temps qu’il avait saccagé la lucarne de Pepe Reina. L’an passé, à Dortmund, il avait qualifié l’OM pour les huitièmes de finale de Ligue des champions grâce à un exploit similaire à hier soir. «C’est vrai que celui-là, il ressemble beaucoup à celui que j’avais inscrit contre Dortmund en Ligue des champions, se souvient-il. C’est l’un des plus beaux, l’un des plus émouvants aussi. C’est en sélection, contre l’Italie, à un poste auquel j’évoluais pour la première fois en équipe de France…
«Je n’ai jamais rien eu dans la facilité»
Car c’est surtout ça, l’information. Pour sa première titularisation sous Deschamps, et sa première en tant que meneur de jeu dans un 4-2-3-1, Valbuena a convaincu. «Il a fait de bonnes choses, je voulais le voir depuis le départ.» Et Deschamps l’a vu, rapide, technique, précis. Jusqu’à parler de revanche pour le Marseillais, cantonné au statut d’éternel remplaçant en équipe de France? «Non, je n’aime pas ce mot, explique Petit Vélo. Moi, je n’ai jamais rien eu dans la facilité. Quand on me fait jouer, j’essaye de tout donner. J’ai pris mon mal en patience. Quand tu travailles, tu es toujours récompensé.»
Et sa récompense, c’est d’avoir poussé Deschamps à trouver un système où il pourrait le faire jouer d’entrée avec Jérémy Menez, sans avoir à mettre les deux en concurrence. Ce ne sera pas forcément toujours le cas, mais dans un match où la France doit gagner, c’est une option offensive intéressante. «C’est vrai que ça s’est bien passé, se réjouit le héros de la soirée. Le coach me fait confiance, mes équipiers aussi. Ce n’est que du plaisir. Après, si j’ai marqué des points?… C’est vrai que je suis ambitieux.» Suffisamment en tout cas pour devenir crédible comme le meneur de jeu des Bleus dans les matchs qui comptent vraiment

http://www.20minutes.fr/sport/football/1042902-equipe-france-mathieu-valbuena-marque-points

jeudi 15 novembre 2012

Le chef d'oeuvre d'Ibrahimovic


Football : en battant l'Italie 2 buts à 1 les Bleus finissent 2012 en beauté

L'équipe de France s'est imposée 2-1 mercredi en Italie, finaliste du dernier Euro, confirmant ainsi son bon match nul du mois dernier en Espagne, alors que la série de matches amicaux programmée mercredi a aussi été marquée par le quadruplé du Suédois Ibrahimovic contre l'Angleterre.
Le match nul ramené de Madrid (1-1) en éliminatoires du Mondial-2014 avait paru fondateur pour les Bleus désormais emmenés par Didier Deschamps, mais il appelait confirmation. Celle-ci est venue de Parme, où après un nul contre les champions d'Europe, les Français ont donc été chercher une victoire contre les vice-champions d'Europe.

Les joueurs de Prandelli étaient pourtant bien entrés dans le match, avec une frappe magnifique de Balotelli repoussée par la transversale de Lloris. Le joueur de Manchester City était encore à l'origine du but italien, sur une action de classe relayée par Montolivo et conclue par El Shaarawy (35).
Mais que dire du but de Valbuena ! Deux minutes seulement après l'ouverture du score, le Marseillais se débarrassait à gauche de deux adversaires avant d'expédier une frappe enroulée parfaite dans la lucarne de Sirigu, le gardien du Paris SG (37). Le deuxième but français a été inscrit par Gomis, qui n'avait plus marqué depuis sa première sélection en 2008 contre l'Equateur, après un beau débordement de Ménez et un tir d'Evra (67).
Ibra, Ibra, Ibra, Ibra
Les Italiens ont encore trouvé la barre en fin de match, mais ce sont bien les Français de Deschamps "l'Italien" qui repartent de Parme avec le plein de confiance. L'autre temps fort de la soirée est venu de Solna, dans la banlieue de Stockholm, où la superstar Zlatan Ibrahimovic a inauguré comme il se doit le nouveau Friends Arena avec un invraisemblable quadruplé.
L'attaquant du PSG avait ouvert le score avant que les Anglais ne prennent l'avantage. Mais en fin de match, Ibra s'est fâché et a inscrit trois nouveaux buts en 13 minutes pour une victoire 4-2. Le quatrième but de l'attaquant du PSG, un retourné acrobatique de près de 30 mètres, excentré, est un geste incroyable qui n'a pas fini d'être diffusé et rediffusé. Et les trois autres sont beaux aussi...
Dans les autres affiches de la soirée, le très attendu Allemagne - Pays-Bas, deux des grandes nations historiques du football mondial, s'est révélé décevant avec un match nul 0-0. Même déception pour l'Argentine, qui n'a pu faire mieux qu'un 0-0 en Arabie Saoudite.
Les Saoudiens ont su maîtriser Messi et ont même eu les meilleures occasions. Privés de Cristiano Ronaldo, les Portugais ont eux été tenus en échec à Libreville par le Gabon (2-2). Parmi les autres matches, on notera la défaite du Maroc face au Togo d'Adebayor, buteur (1-0), le match nul 2-2 entre la Russie et les Etats-Unis ou la défaite 2-1 de la Belgique d'Eden Hazard en Roumanie. A Linz, la Côte d'Ivoire a de son côté facilement dominé l'Autriche (3-0).

http://www.midilibre.fr/2012/11/14/football-en-battant-l-italie-12-buts-a-1-les-bleus-finissent-2012-en-beaute,594396.php

mercredi 14 novembre 2012

Italie - France, ce soir (20h50) à Parme. Un élan à préserver

Un mois après son exploit en Espagne (1-1), l'équipe de France espère surfer sur la même vague et confirmer son nouvel élan chez son vieux rival italien, ce soir (20h50) à Parme, lors d'un amical qui constitue son ultime rendez-vous de l'année 2012.
Affronter la Nazionale représente toujours un moment particulier pour les Français et ces retrouvailles entre les deux frères ennemis, même dénuées d'enjeu officiel, ne risquent pas de déroger à la tradition. Le souvenir des dernières confrontations, la finale de l'Euro 2000 ou celle, tragique pour les Bleus, du Mondial 2006, sont encore dans toutes les mémoires ainsi que les face-à-face marquants de l'ère Domenech (qualifications de l'Euro 2008, 1er tour de l'Euro 2008).

Particulier pour
Deschamps

Pour Didier
Deschamps, nourri au lait de la Serie A (joueur de la Juventus Turin de 1994 à 1999, entraîneur en 2006-07) et à jamais imprégné de la culture tactique italienne, cette rencontre aura aussi une certaine saveur. Après avoir rallumé la flamme bleue chez les supporteurs français en tenant tête aux champions du monde et d'Europe à Madrid (1-1, éliminatoires du Mondial 2014), Deschamps goûterait moyennement une rechute qui anéantirait tout le capital-confiance engrangé en l'espace de 90 minutes en Espagne. «DD», privé de Karim Benzema, blessé, a ainsi quasiment reconduit les mêmes joueurs qu'en octobre, n'entrouvrant la porte des Bleus qu'à deux nouveaux, Yoann Gourcuff et Dimitri Payet, avant les défections de Christophe Jallet et Gaël Clichy remplacés par Anthony Réveillère et Benoît Trémoulinas. Autant dire que si ce groupe souhaite avoir une longue espérance de vie et être de la partie lors des prochaines grosses échéances (réceptions de l'Allemagne en amical, le 6février, de la Géorgie puis de l'Espagne en qualifications du Mondial 2014, les 22 et 26mars), il ne doit surtout pas flancher chez les vice-champions d'Europe.

La carte
Giroud

En l'absence de l'attaquant N.1 des Bleus, Olivi
er
Giroud a ainsi une belle carte à jouer. Il serait de bon ton que l'attaquant d'Arsenal vienne titiller dans la hiérarchie le buteur du Real, muet en sélection depuis le 5juin. En défense, la charnière Koscielny-Sakho avait montré une belle entente en Espagne. Sa survie dépendra également de la manière dont elle parviendra à contrer les ass
auts de Balotelli ou d'El Shaarawy, les deux fers de lance de l'attaque de Cesare
Prandelli. Hugo Lloris sera l'autre homme à surveiller côté français. La situation du gardien et capitaine de l'équipe de France, impeccable contre les champions du monde (penalty arrêté), ne s'est pas arrangée à Tottenham, où il demeure remplaçant. Enfin, tout le monde guettera aussi le retour en sélection de Yoann Gourcuff (29 capes), qui devrait être remplaçant et ne doit sa présence dans la liste qu'aux défections en attaque (Benzema) et au milieu (Mavuba, Diaby).

Cabaye incertain. Le milieu Yohan Cabaye n'a pas pu s'entraîner hier en raison de douleurs aux adducteurs. S'il devait déclarer forfait, il pourrait être remplacé par Capoue. Jérémy Ménez (cheville) a, pour sa part, rapidement écourté la séance. Moussa Sissoko se tient prêt. 


         http://www.letelegramme.com/sports/football/italie-france-ce-soir-20h50-a-parme-un-elan-a-preserver-14-11-2012-1906498.php

mardi 13 novembre 2012

Gourcuff, le même en mieux ?

Yoann Gourcuff aurait changé, entend-on ici et là. Pourtant, quand il s'est assis lundi face à la presse dans le chapiteau dressé au milieu du domaine de Clairefontaine, l'international français n'a pas semblé différent de celui qu'on avait quitté au Touquet, il y a plus de cinq mois quand le train bleu partait en Ukraine sans lui. Lundi, on a eu l'impression de revoir le même homme, toujours posé, réservé et qui ne s'ouvre pas facilement. Un homme qui peut facilement trahir sa gêne, comme lorsqu'un confrère lui parle de Franck Ribéry et de sa supposée préférence bavaroise. Un "euh", suivi d'un raclement de gorge et d'un grand blanc n'ont pas aidé à promouvoir le nouveau Gourcuff que son entourage vend. Mais que le principal intéressé ne voit pas.
Si Yoann Gourcuff (29 sélections) semble bien dans sa peau et dans sa tête, c'est à cause... de ses jambes. Point barre. Pas la peine d'aller chercher midi à quatorze heures. "Je ne suis plus blessé, c'est déjà une chose. Je touche du bois car j'arrive à enchaîner quelques matches. Mes sensations et mes repères sur le terrain commencent à revenir. Quand on ressent ça, on a plus de certitudes et on est plus détendu", explique-t-il. A l'aise à Lyon, le sera-t-il dans le groupe France ? "Chacun son mode d'expression. Moi, c'est le terrain. C'est là que j'arrive à m'exprimer et que j'arrive à partager avec les coéquipiers. Chacun son caractère. Les coéquipiers savent que je joue pour eux. Les affinités peuvent aussi se lier sur le terrain."
"Il a besoin de se sentir aimé"
Didier Deschamps aimerait néanmoins qu'elles se créent à côté et dans le vestiaire. C'est aussi pour ça que le sélectionneur a rapidement appelé Gourcuff, à peine remis d'une blessure à la cheville qui lui a gâché son été et son début d'automne. "J'attends de lui ce que je le vois faire avec l'Olympique Lyonnais, avait confié DD, quelques minutes avant le passage de son joueur. J'ai voulu le reprendre dans le groupe pour le revoir. Sur le terrain, dans la vie de groupe, il faut qu'il soit naturel, comme il l'est avec son club." Dès l'arrivée de Gourcuff au château, ce dernier s'est entretenu avec le sélectionneur national. Sans doute pas seulement pour parler de cette cheville qui le tiraille encore un peu et qui l'empêche d'être tout à fait à 100% de ses capacités.
Si l'ancien Rennais ne se veut pas différent et assure ne pas avoir été affecté par son "exclusion" du groupe France à quelques encablures de l'Euro, d'autres pensent que l'homme a changé. Bafétimbi Gomis, passé en conférence de presse quelques minutes avant le Breton, a sans doute été le meilleur avocat de la cause Gourcuff. Gomis apprécie l'homme et cela va au-delà de quelques verres partagés, de repas ou d'une séance commune de... yoga. "A Lyon, le départ de certains cadres a fait qu'il est devenu l'un des joueurs du club avec le plus d'expérience. Il prend plus la parole, il parle. Ce n'est pas un égoïste. Il pense constamment au collectif. Il a besoin de se sentir aimé. A Lyon, il l'est." En équipe de France, il l'a été. Il le sera peut-être à nouveau. Comme Laurent Blanc, Didier Deschamps lui redonne une nouvelle chance. D'autres, sans doute moins talentueux que lui, en ont eu moins. A lui de la saisir. Les Bleus et Gourcuff ont tout à y gagner.

http://www.eurosport.fr/football/match-amical/2012-2013/gourcuff-le-meme-en-mieux_sto3490161/story-lci.shtml

lundi 12 novembre 2012

OM: Loïc Rémy absent une dizaine de jours?

Alors qu'André-Pierre Gignac est toujours sur le flanc...
Déjà privé de son buteur André-Pierre Gignac, blessé à un pied, Marseille, tenu en échec dimanche par Nice (2-2), a aussi perdu Loïc Rémy, qui s'est de nouveau blessé à une cuisse, laissant l'OM avec peu de solutions offensives avant plusieurs rendez-vous décisifs. Vingt minutes: c'est le temps que Rémy est resté sur la pelouse dimanche contre son ancien club. L'attaquant international, pas verni depuis la fin de saison dernière et qui avait remplacé Morgan Amalfitano à l'heure de jeu, a de nouveau été touché à une cuisse après une mauvaise réception et devait passer des examens lundi.
«Il a ressenti comme une élongation, un étirement au niveau de la cuisse mais on ne sait pas encore exactement la nature de la blessure et il sera examiné par les médecins», a confié son entraîneur Elie Baup. Retenu en fin de saison dernière en équipe de France pour disputer l'Euro, Rémy avait finalement dû renoncer, dix jours avant le début de la compétition, en raison d'une blessure identique insuffisamment remise.
Depuis lors, l'ancien Lyonnais de 25 ans, convoité la saison dernière par Tottenham, traîne quelques pépins physiques qui l'ont empêché de retrouver la plénitude de ses moyens. Très efficace la saison dernière (12 buts en Ligue 1, 2 en Ligue des champions), son compteur est cette saison bloqué sur 0 en L1, avec cependant deux réalisations en Europa League. Son indisponibilité pourrait être d'une dizaine de jours, ce qui le priverait du match à Bordeaux, le 18 novembre, pour le compte de la 13e journée, où l'OM tentera de conserver sa position de co-leader avec le Paris SG.
L'heure de Raspentino?
Mais surtout, Marseille enchaînera ensuite avec la réception le 22 novembre de Fenerbahçe, un match décisif pour la qualification en 16e de finale de la C3, puis avec les venues de Lille (25 novembre, 14e journée) et de Lyon, le 28 novembre en match en retard de la 10e journée. Pour le déplacement à Bordeaux, outre Rémy et Gignac, blessé (fracture du 5e métatarse) fin octobre et qui ne devrait pas revenir au plus tôt avant la fin novembre, Jordan Ayew sera aussi absent car il purgera un match de suspension.
Il reste alors à Elie Baup comme solution offensive André Ayew, buteur dimanche, mais qui n'a pas le profil d'un attaquant de pointe et le jeune Florian Raspentino, arrivé cet été de Nantes, mais dont le temps de jeu est très réduit (24 minutes au total pour 5 entrées en jeu en L1). Face à son ancien club, Baup devra donc faire appel aux jeunes du centre de formation et qui évoluent en réserve en CFA2, dont Billel Omrani, 19 ans, entré une seule fois en jeu avec l'équipe 1 cette saison, pour deux minutes en barrages aller de l'Europa League sur le terrain du Sheriff Tiraspol.
A moins que le technicien marseillais ne s'inspire de ce qu'avait tenté son prédécesseur Didier Deschamps, en avril 2011 contre Montpellier, pour compenser déjà l'absence de Rémy, en demandant à Valbuena de se placer assez haut en attaque.

http://www.20minutes.fr/sport/football/1040766-om-loic-remy-absent-dizaine-jours

dimanche 11 novembre 2012

Lyon cultive la notion de groupe

Lancé depuis un an et demi dans un plan de restructuration, de rajeunissement de son effectif avec le départ de joueurs cadres trop rémunérés pour la situation financière actuelle du club et avec la promotion d'éléments du centre de formation, l'OL entretient la culture de la victoire, s'accrochant aux premières places de la Ligue 1. Avant les matches de la 12e journée, l'Olympique lyonnais était 3e. Et en Ligue Europa, l'Olympique lyonnais est le seul club à avoir gagné ses quatre premiers matches.
La qualification est acquise mais Rémi Garde conserve l'objectif de la première place du groupe I et un point suffit à Lyon pour l'assurer. "Le stage à Tignes s'est très bien passé dans une bonne ambiance de travail. Je suis l'équipe depuis lors, personne ne calcule ses efforts, les joueurs sont à l'écoute", souligne Bernard Lacombe, conseiller du président Jean-Michel Aulas, très fier du résultat de l'OL à Bilbao. "Après les années d'or, nous avons encore la culture de la gagne et cette envie. Le club avait besoin d'un succès dans ce stade San Mames", ajoute-t-il encore. L'encadrement espère que cette victoire contre le finaliste de la dernière édition de la Ligue Europa sera de nature à renforcer mentalement l'effectif pour la suite avec des matches à venir à Marseille, le 28 novembre ou à Saint-Etienne, le 9 décembre, alors que la victoire au Trophée des Champions contre Montpellier, aux tirs au but (2-2, 4-2 t.a.b.) à New York avait déjà bien lancé la saison.
"La préparation a été très bonne et cela a facilité les choses d'entrée. Cela a enchaîné avec beaucoup de confiance individuelle et collective", a notamment relevé vendredi en conférence de presse Yoann Gourcuff, qui lui-même en bénéficie dans son retour au premier plan, malgré une absence de dix semaines pour une blessure au genou droit. "A titre personnel, je trouve davantage d'automatismes avec mes coéquipiers. Les liaisons se créent rapidement", souligne-t-il.
"Ils ont du coeur"
Les jeunes promus par Rémi Garde ont pris aussi une année d'expérience à l'image d'Alexandre Lacazette, qui concrétise enfin par des buts son bon début de saison. D'autres sont intégrés peu à peu comme Samuel Umtiti, Yassine Benzia ou Rachid Ghezzal. Quant au poste de gardien, personne n'évoque le départ de Hugo Lloris pour expliquer le trop grand nombre de buts encaissés (10 en 10 matches de L1, 6e défense) compensé par une attaque prolifique (19 buts en L1).
Rémy Vercoutre, qui était depuis 2003 le N.2 de Grégory Coupet puis de Lloris, s'est investi dans le rôle de titulaire avec une grande efficacité et beaucoup d'autorité. "C'est un grand plaisir de jouer derrière mes coéquipiers parce qu'ils ont tellement de coeur, se réjouit-il. J'ai surtout envie de parler d'eux et de la communion avec nos supporteurs au coup de sifflet final. C'est représentatif de l'état d'esprit qui règne à l'OL". Même si Lyon n'est plus champion, les années Puel, au cours desquelles le public n'était plus en phase avec l'équipe et le club en raison de la faiblesse du jeu et de l'absence de trophée, font désormais partie d'une époque révolue.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/lyon-cultive-la-notion-de-groupe_sto3488049/story-lci.shtml

samedi 10 novembre 2012

Valenciennes petit Barça

DEPLACEMENTS A RISQUES
C'est un fait, Brest n'aime pas voyager. Les Finistériens s'apprêtent pourtant à arpenter en long et en large la pelouse du LOSC. Inquiétant, d'autant plus qu'ils n'ont gagné que deux de leurs 38 derniers matchs à l'extérieur, pour 23 défaites et 13 nuls. A Lille, les statistiques ne seront pas plus en leur faveur : les Brestois y ont perdu plus que chez n'importe quel autre adversaire de l'élite (10 sur 12). Rudi Garcia, le coach lillois, ne pouvait demander mieux.
PEU DE TIRS, BEAUCOUP DE BUTS
Place à la terreur offensive de Ligue 1 : Valenciennes. Avec 23 réalisations jusqu'ici (1 but tous les 5,7 tirs), les Nordistes confirment, journée après journée, leur réputation d'équipe spectaculaire. Seul, Barcelone fait mieux au terme de ratio frappe/but (4,5). Finalement, le surnom de "petit Barça du Nord" -donné à Valenciennes il y a deux ans- n'était peut-être pas usurpé. Bastia est mis au parfum.
UNE TÊTE QUI VAUT CHER
Ajaccio a un désavantage évident sur Toulouse. 47% des buts encaissés par l'ACA en Ligue 1 cette saison l'ont été de la tête. Soit 7 sur 15, ratio le plus élevé du championnat. Motif d'inquiétude pour les Corses : Wissam Ben Yedder est l'un des joueurs les plus adroits dans ce domaine de jeu (3 réalisations), avec Erding, Maoulida et Privat. Gare aux « coups de boule » du Toulousain.
DES FAUTES POUR CACHER LES MANQUES
Premier relégable, Evian n'est pas au mieux avec son déplacement à Reims. Le club entraîné par Pascal Dupraz a déjà concédé quatre revers loin de ses bases cette saison, la faute à de gros oublis défensifs. Qui plus est, l'ETG est l'équipe la plus rude sur l'adversaire (190 fautes commises), obligeant ainsi ses joueurs à concéder énormément d'occasions. Les 15 cartons jaunes et les 4 rouges peuvent en témoigner.
LES MILIEUX A L'HONNEUR
Les milieux troyens pourraient revenir tout en haut de l'affiche à Saint-Etienne. 64% des buts de l’ESTAC cette saison en championnat ont été inscrits par des milieux de terrain. Soit 7 sur 11. Personne ne fait mieux en Ligue 1. Du côté de l'ASSE, Renaud Cohade (2 buts) n'est pas en reste… même si son influence est moindre.
CA COMMENCE A FAIRE LONG
Nice ne réussit pas à Marseille. C'est en tout cas ce qu'il ressort de l'analyse des statistiques. Les Niçois sont à la tête d'un bilan peu glorieux face à Marseille : 47 défaites, pour seulement 21 victoires et 20 nuls. Au Vélodrome, les Azuréens sont encore moins à leur aise. Et pour cause : ils ont perdu 17 de leurs 18 derniers déplacements dans la cité phocéenne, leur unique victoire durant cette série remontant au 29 août 2007. Qui a dit bête noire ?
QUATRE MINUTES, ET PUIS C'EST TOUT
Lorient essaie mais n'arrive pas à se relever. Les Bretons restent sur six matchs sans succès en Ligue 1 (quatre nuls, deux défaites), seul Nancy a fait pire jusqu'ici (9). Ils n'avaient plus connu pareille série depuis décembre 2011. Face à Bordeaux, les Merlus devront à tout prix prendre le match par le bon bout. Même si cela ne s'annonce pas de tout repos, eux qui n'ont mené au score que quatre minutes lors de leurs six dernières sorties.
A BONAL COMME A LA MAISON
Lyon se sent bien au stade Bonal. Les Gones ont remporté huit de leurs dernières rencontres à Sochaux en L1. Ce déplacement ressemble donc plus à un match à la maison qu'autre chose. Tout juste sorti de la zone rouge, à la faveur de leur victoire contre Evian (2-1) en match en retard de la 10e journée, les Lionceaux gardent un espoir. L'année passée, ils l'avaient emporté 2-1. Rebelote ce coup-ci ?
TROP DE POINTS PERDUS
Le Montpellier 2012-2013 n'a décidément plus grand chose à voir avec le cru 2011-2012. Adeptes des scores serrés à leur avantage et des renversements de situations inespérés l'an dernier, les Héraultais n'ont plus cette "chance", caractéristique d'un champion de France. Depuis le début de la saison, le MHSC a déjà laissé filé dix points à la Mosson. Soit trois de plus que sur l'ensemble de l'exercice passé. Paris, invaincu lors de ses sept derniers déplacements, compte bien faire le plein de points.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2011-2012/les-statistiques-de-la-12e-journee-de-ligue-1_sto3485640/story-lci.shtml

vendredi 9 novembre 2012

Equipe de France: M'Vila suspendu jusqu'au 30 juin 2014 de toutes sélections

Le Rennais paie plus cher sa virée nocturne que ses collègues Espoirs...
Un an et demi de suspension, cela fait cher la soirée en boîte de nuit. C'est pourtant bien la sanction reçue par Yann M'Vila, jeudi, lors de son passage devant la commission fédérale de discipline de la fédération. La FFF n'a pas pardonné son incartade au récidiviste du stade rennais, interdit de toute sélection jusqu'au 30 juin 2014.
Les autres joueurs concernés par la sortie nocturne du 13 au 14 octobre dernier ont tous écopé d'une sanction allégée. Wissam Ben Yedder, Antoine Griezmann, Chris Mavinga et Mbaye Niang, sont suspendus de toute sélection à compter du lundi 12 novembre 2012 jusqu'au mardi 31 décembre 2013. La petite troupe s'était offerte une escapade en taxi à Paris lors d'un rassemblement avec les Espoirs au Havre. Trois jours plus tard, ils avaient sombré dans un match de barrage en Norvège (5-3) qualificatif pour l'Euro espoirs.
Pas de Coupe du monde pour M'Vila?
Pour cet aller-retour de 400km, les joueurs ont donc lourdement été sanctionnés, puisque certains d'entre eux avaient déjà été écartés du groupe pro dans leurs club respectifs. Avec une telle sanction, M'Vila peut déjà faire un trait sur la prochaine Coupe du monde puisque Didier Deschamps ne pourra l'utiliser pendant toute la phase de qualification.
http://www.20minutes.fr/sport/football/1038698-equipe-france-vila-suspendu-jusqu-30-juin-2014-toutes-selections

jeudi 8 novembre 2012

Football : Gourcuff de retour chez les Bleus, Benzema absent

Deux absents, mais un retour. Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps n'a pas retenu jeudi Karim Benzema, blessé, ni Rio Mavuba mais a décidé de convoquer Yoann Gourcuff dans la liste des 23 joueurs pour affronter l'Italie en amical, mercredi prochain à Parme. Auteur d'un retour prometteur avec son club fin octobre après plusieurs mois gâchés par des blessures, Yoann Gourcuff n'a plus revêtu le maillot bleu depuis le 27 mai et une victoire contre l'Islande en amical (3-2).

L'entraîneur du Real MadridJosé Mourinho avait expliqué mardi que l'avant-centre français ne serait pas remis d'ici à dimanche pour la prochaine journée de championnat d'Espagne. Didier Deschamps en a également profité pour appeler un autre élément offensif non présent le mois dernier, Dimitri Payet, malgré la déculottée subie mercredi par Lille sur la pelouse du Bayern Munich en Ligue des champions (6-1). Le milieu lillois Rio Mavuba, absent en octobre en raison d'une opération au ménisque, ne sera en revanche pas du voyage en Italie même si le joueur, très apprécié par Deschamps qui compte en faire l'un de ses cadres, a disputé la seconde période de la rencontre à l'Allianz Arena.
Nasri, Ben Arfa, Mvila encore au piquet
Le reste de la liste est sans surprise, le sélectionneur ayant fait confiance au groupe qui est allé ramener un point du voyage chez les champions du monde et d'Europe espagnols, le 16 octobre lors des qualifications du
Mondial-2014 (1-1). Malgré le retour à la compétition de Bacary Sagna, absent de l'Euro après une fracture de la jambe, Deschamps est resté fidèle au duo d'arrières droits Debuchy et Jallet, préférant sans doute ne pas entrer de nouveau en conflit avec le manageur d'Arsenal Arsène Wenger après l'épisode Diaby.

Trois fauteurs de troubles de l'Euro-2012 (Nasri, Ben Arfa, Mvila) devront également encore patienter. Le retour de Mvila était de toute façon exclu, le Rennais étant jugé jeudi par la FFF pour sa "virée nocturne" avec quatre autres joueurs de l'équipe de France Espoirs. Mais le sélectionneur, très sensible aux problèmes de comportements, n'a pas non plus jugé opportun de relancer Nasri et Ben Arfa, pourtant en grande forme avec leurs clubs. La présence de Gourcuff et de Payet dans la liste peut sonner comme un nouveau désaveu pour ces deux joueurs
 

La raclée du LOSC est dans l'histoire

Le LOSC s'en souviendra longtemps. Mais il ne sera pas le seul. Toute la France du foot devrait méditer longtemps l'ampleur du désastre. La défaite de Lille à Munich, sur la pelouse du Bayern (6-1), marquée par une première période cauchemardesque (5-0), figure déjà dans les pages sombres des annales du football français dans les coupes européennes. Ribéry et ses amis ont tout simplement infligé au LOSC la défaite la plus large jamais reçue par un club tricolore en Ligue des champions, c'est-à-dire dans la phase moderne de la C1, née en 1991.
-5, c'est un écart inédit dans le sens du déshonneur pour un club français. Tous les autres en étaient restés à -4, et ils étaient assez nombreux : huit au total. Le PSG et l'OM ont chacun pris leur 5-1. Le Bayern était déjà dans le coup pour le PSG (en phase de poules, le 2 octobre 1997). Pour l'OM, son bourreau était la Lazio Rome (deuxième phase, en mars 2000). Les autres précédents sont des 4-0. Le dernier en date remontant au huitième de finale entre le Real Madrid et Lyon en 2011. Si Lille a un mérite, c'est celui d'avoir écarté le spectre du record de la compétition, le Liverpool - Besiktas de novembre 2007, soldé par un 8-0.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2012-2013/la-raclee-du-losc-est-dans-l-histoire_sto3484701/story-lci.shtml