dimanche 30 décembre 2012

City se ressaisit, United maintient l’écart

Manchester City a renoué avec la victoire à Norwich (3-4) alors que Manchester United s’est débarrassé de West Brom (2-0) et garde ses sept points d'avance. Les Citizens ont joué plus d’une mi-temps à 10 après l’expulsion de Samir Nasri à la 44e. Aston Villa a encore sombré sur sa pelouse contre Wigan (0-3).

Une journée pour rien, ou presque, au sommet de la Premier League. Seul un faux-pas de Chelsea, en déplacement dimanche à Everton, pourra modifier la hiérarchie déjà établie avant la 20e journée. Samedi, les deux Manchester se sont marqués à la culotte, maintenant l'écart de sept points en faveur des Red Devils. Trois jours après sa défaite à Sunderland (1-0), City a bien rebondi, avec une victoire à Norwich (3-4). Mais United ne faiblit pas. Les hommes de Sir Alex Ferguson ont ramené West Bromwich à la réalité de la Premier League et de son "Big 2" mancunien. Fin de série pour WBA, invaincu sur les trois journées précédentes et défait sur un but contre-son-camp de McAuley et une superbe frappe de Van Persie (2-0). De son côté, Man. U enchaine un septième succès sur les huit dernières journées de championnat.
Victoire pour les deux clubs de Manchester, mais pas mal d'incertitudes à chaque fois. Alignés dans une formation inattendue (Chicharito et Van Persie sur le banc, Kagawa titulaire derrière le seul Welbeck), les Fergie Boys se sont faits peur en seconde période. De plus en plus entreprenants, les joueurs de WBA ont trouvé les espaces dans l'arrière-garde des Red Devils. Pour faire preuve d'un manque de réalisme étourdissant. Douze tirs, un seul cadré, c'était trop peu pour tromper la vigilance de David De Gea, suppléé par sa transversale sur une tête de McAuley (70e). Il faut dire que West Brom, qui ne s'est jamais imposé à Old Trafford en Premier League, a essentiellement arrosé à distance. Plus enclins à pénétrer dans la surface adverse, les Red Devils ont fini par faire la différence à l'entame du temps additionnel, sur le 27e but de RVP en Premier League cette année.
Nasri exclu
Les joueurs de Roberto Mancini n'ont pas connu les mêmes problèmes dans la finition à Norwich. L'entraîneur italien les avait interpellés en milieu de semaine sur une incapacité chronique à convertir les occasions créées ? Edin Dzeko a profité de ses deux premières opportunités pour signer le troisième doublé le plus rapide de l'histoire de la Premier League, en l'espace de trois minutes. Malgré l'exclusion de Samir Nasri (43e), coupable de s'être accroché avec Bassong après un tacle engagé du défenseur camerounais, Manchester City en a mis deux de plus : un duel remporté par Agüero (50e) avant un but contre-son-camp de Bunn, poussé à la faute par Dzeko (67e). C'est à l'autre bout du terrain que les Citizens doivent retrouver leurs marques, avec un Joe Hart guère plus rassurant que contre Sunderland.
Hugo Lloris, lui, n'a pas failli avec Tottenham. Seulement battu par une reprise d'O'Shea (40e), le gardien français a participé activement au succès des Spurs à Sunderland (1-2). Les Londoniens chassent le voisin Chelsea du podium, avec un point d'avance et deux matches de plus au compteur. Aston Villa continue de couler, avec une nouvelle défaite contre Wigan (3-0). Les Villans ont encaissé 15 buts sans en marquer un seul sur les trois derniers matches... Mais Wigan conserve le record de 18 buts encaissés sur trois matches consécutifs de Premier League. Aston Villa reste un point devant Southampton, 18e après un nul à Stoke (3-3). Wigan profite de son succès pour sortir de la zone rouge. Pas tout à fait une journée pour du beurre, donc.

http://www.eurosport.fr/football/premier-league/2012-2013/premier-league-(20e-j.)-manchester-city-se-ressaisit-a-norwich-(3-4)-united-maintient-lecart_sto3548633/story-lci.shtml

samedi 29 décembre 2012

Raspentino : "J’ai envie d’être prêté"

Florian Raspentino a fait savoir qu’il voulait être prêté Dans But! Marseille. Peu utilisé à l’OM, l’attaquant se verrait bien finir la saison à Brest.

Florian Raspentino en veut plus. Lassé de jouer les utilités à l’OM, dont il n’a porté le maillot qu’à 14 reprises lors de la première moitié de saison (ndlr : 7 fois en L1, 6 en Ligue Europa et 1 en Coupe de la Ligue), l’ancien Nantais souhaite être prêté. Il ne s’en cache pas dans But! Marseille en kiosques aujourd’hui : “J’ai beaucoup progressé depuis mon arrivée à l’OM, notamment sur le plan défensif. Mais la vérité, ce sont les matches, explique l’attaquant de 23 ans. Quand on ne joue pas, c’est dur. Là, je suis en train de discuter avec notamment José Anigo pour voir ce que je vais faire les cinq prochains mois. Ce n’est pas encore fait, mais on va voir si on peut se mettre d’accord sur un prêt, ce serait pas mal”.
Jamais titulaire en L1 cette saison, Florian Raspentino n’a disputé que 7 matches et 35 minutes en championnat. Une situation qui lui pèse : “J’aimerais bien jouer”, avoue-t-il. Et il a son idée sur son possible point de chute : “Brest, notamment, il y a mon ancien entraîneur de Nantes (Landry Chauvin, ndlr)… On va voir si on peut trouver un accord. Moi, j’ai envie, je pense que le club (OM) aussi”. Pour convaincre Marseille de le lâcher, il a bien pensé son argumentaire et avance ses pions : “Partir en prêt cinq mois, faire ces mois complets à jouer, pourquoi pas mettre quelques buts, et revenir avec un autre statut, plus fort. Comme l’ont fait André Ayew ou d’autres”.

http://mercato.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/om-florian-raspentino-jai-envie-detre-prete_sto3547263/story-lci.shtml

vendredi 28 décembre 2012

Ronaldo ne veut pas prolonger

Cristiano Ronaldo ne va pas prolonger son contrat avec le Real Madrid, annonce le quotidien espagnol As. CR7 refuserait la nette augmentation que le club espagnol compte lui proposer. Un refus qui pourrait être une aubaine pour le PSG.

Ce n’était pas une question d’argent, avait martelé Cristiano Ronaldo, après avoir avoué sa "tristesse" à l'issue de la victoire du Real Madrid face à Grenade (3-0) début septembre. Le Portugais n’aurait pas menti pour redorer son blason aux yeux du grand public, déçu par son attitude. Selon As - quotidien espagnol proche du Real Madrid -, CR7 ne va pas accepter la prolongation de contrat du Real Madrid, qui est disposé à lui offrir plus d’argent pour lui redonner le sourire.
En juin prochain, la Maison blanche compte proposer à sa star, dont le contrat se termine le 30 juin 2015, un nouveau bail allant jusqu’en 2018 avec une nette augmentation de salaire : 15 millions d’euros nets d'impôts. Soit une augmentation de 50 % par rapport à ses actuels émoluments (10 millions). Cristiano Ronaldo deviendrait le deuxième joueur le mieux payé au monde derrière Samuel Eto'o (20 millions). Mais ce n’est pas le fond du problème pour Ronaldo.
Le PSG, la possibilité numéro 1
D’après As, le crack des Merengue regrette de voir son image se dégrader depuis son arrivée dans la capitale espagnole et ce malgré ses prouesses et ses buts à foison. Si ce refus se confirme, le Real Madrid va se retrouver face à un dilemme. Ronaldo n’a plus que deux ans de contrat. Il faudra alors soit prendre le risque de le garder quitte à le lâcher « gratuitement » en juin 2015. Ou alors le vendre. Et dans ce cas, le PSG représente l’option la plus crédible, estime As.
Mi-décembre, le cheikh Saud Bin Abdulrahman Al Thani a d’ailleurs reconnu que le club parisien avait CR7 dans le viseur tout comme José Mourinho, qui est aussi annoncé sur le départ au Real. "Oui bien sûr", a répondu le bras droit du propriétaire du PSG, à la question suivante : "Recruter Cristiano Ronaldo et José Mourinho, est-ce un objectif pour l’avenir ?", dans un entretien diffusé dans le Canal Football Club. Mais Manchester United est aussi sur les rangs. Et surtout, le Real Madrid devrait encore revenir à la charge pour tenter de faire changer d’avis sa pépite.

http://mercato.eurosport.fr/football/liga-1/2012-2013/real-madrid-cristiano-ronaldo-ne-veut-pas-prolonger_sto3545926/story-lci.shtml

mercredi 26 décembre 2012

ASSE : ça va bouger cet hiver !

Aucune victoire lors des cinq derniers matchs de championnat. Voici le triste bilan de Saint-Etienne avant la trêve hivernale et l'ouverture d'un mercato attendu par les Verts. Les dirigeants stéphanois ont en effet l'intention de se montrer actifs sur le marché des transferts puisque les départs de Max-Alain Gradel et de Faouzi Ghoulam à la CAN n'arrangent pas vraiment les plans de Christophe Galtier.
Bakar sur les tablettes
En plus de l'absence de ses deux habituels titulaires sur le côté gauche, l'entraîneur de l'ASSE pourrait définitivement perdre Alejandro Alonso. Le milieu offensif souffre d'un grave problème de dos qui pourrait le contraindre à mettre un terme à sa carrière. Au moins un joueur offensif est donc attendu cet hiver et les pistes exotiques sont à écarter.
«Mais comment un joueur étranger s'adaptera-t-il, dans un nouveau club, un nouveau pays, dans le froid de l'hiver et sans préparation ?» , a confié Galtier dans les colonnes du Progrès. Selon le quotidien régional, Saint-Etienne regarde donc en France. Pour palier l'absence de Gradel, l'une des principales pistes mènerait au Nancéien Djamel Bakar. Bordeaux et Nice seraient également sur ce dossier, tout comme l'OM qui pourrait toutefois se montrer moins présent avec l'arrivée attendu de Foued Kadir
L'ASSE pense à la jeunesse
Les Verts s'intéresseraient à une autre piste olympienne puisque l'attaquant de Châteauroux, Claudio Beauvue, serait également dans le viseur. Les Marseillais seraient cependant très bien placés sur ce dossier et les Stéphanois pourraient alors se tourner vers Nicolas De Préville (Istres), auteur de 5 buts en Ligue 2 cette saison en 16 matchs. La saison passée, ce joueur de 21 ans avait inscrit 7 buts en 37 rencontres de championnat.
Dans un domaine plus défensif, Jonathan Brison pourra remplacer Ghoulam au poste de latéral gauche, mais Sainté pense à faire revenir Florentin Pogba, actuellement prêté à Sedan. Deux milieux défensifs seraient également dans le viseur : le Clermontois Yacouba Sylla (22 ans) et le Monégasque Nampalys Mendy (20 ans). La plupart de ces cibles manquent d'expérience parmi l'élite, mais l'ASSE semble aussi vouloir préparer l'avenir.
 

Kadir n'est plus très loin de l'OM

Le transfert du milieu de Valenciennes Foued Kadir (29 ans) à l’OM est "imminent" selon le président du club nordiste Jean-Raymond Legrand
Plus rien ou presque ne s’oppose à l’arrivée de Foued Kadir à Marseille. Le milieu valenciennois de 29 ans devrait dans les prochains jours devenir la première recrue du club olympien, à en croire les déclarations du président nordiste Jean-Raymond Legrand, dans les colonnes du journal algérien Le Buteur. "Bien sûr qu’on a accepté sur le principe de discuter. Maintenant, il reste quelques détails à négocier pour finaliser (...) Son transfert est imminent. Si tout se passe bien, Foued devrait signer dans quelques jours" a-t-il expliqué. "Effectivement, les tractations ont bien avancé, confirme son agent Karim Alkil dans Le Buteur. Tout se passe bien."
Le nom de Foued Kadir circulait déjà du côté de Marseille l’été dernier mais le joueur était finalement resté. Dimanche dernier, l’Algérien, qui a avoué des contacts entre VA et l’OM, n’a pas nié qu’il aimerait vivement rejoindre le club marseillais. "Si ça se fait, tout le monde sera gagnant, avait-il dit sur le plateau du Canal Football Club. Je suis Marseillais de coeur, je ne le cache pas (il est né à Martigues, NDLR). Selon l’Equipe du jour, Marseille débourserait 500 000 euros pour s’attacher les services du joueur, en fin de contrat en juin prochain. Un joueur qui n’est pas étranger au bon début de saison de VA avec six buts et quatre passes décisives.
Du côté de la Commanderie, on attend (déjà) Kadir avec impatience. "C'est un bon joueur, a reconnu le Ghanéen André Ayew au Phocéen. Beaucoup de joueurs font de bonnes choses dans leur club, et quand ils arrivent à l'OM, c'est plus compliqué. Foued Kadir a beaucoup de qualités, il le montre avec Valenciennes et avec sa sélection. Il a les qualités pour jouer à l'OM. S'il vient, c'est bien pour le groupe. J'espère qu'on va étoffer le groupe en qualité et que cela va nous aider à accomplir nos ambitions." Un petit bémol pour l’OM: s’il vient, l’Algérien repartira très vite pour disputer la Coupe d’Afrique des Nations (17 janvier-10 février) avec son pays.

http://mercato.eurosport.fr/football/transferts/2012-2013/om-foued-kadir-proche-de-signer_sto3544140/story-lci.shtml

mardi 25 décembre 2012

André Ayew: "C'est dur pour moi de les laisser"

André Ayew, buteur ce dimanche face à Saint-Etienne, regrette de devoir laisser l'OM pour aller à la CAN, alors qu'il est dans une bonne spirale avec le club marseillais.

André Ayew, racontez-nous votre but...
André Ayew : J'ai mis la tête (sourire) ! Juste avant, on avait la possession du ballon et on n'arrivait pas à centrer, nous, on arrivait lancés, et les ballons n'arrivaient pas, donc j'ai dit à Rod (Fanni) et Momo (Amalfitano) de centrer, et deux minutes après, il a ce ballon, il centre et je suis là. J'ai réussi à mettre la tête comme j'avais envie et elle va au fond, ça fait plaisir. Aujourd'hui, on a trois points. Il faut bien récupérer, bien se reposer et on va revenir gonflé à bloc.
Avoir 38 points, c'était inespéré en début de saison ?
A.A. : Oui, c'était inespéré, mais on ne va pas s'enflammer, il reste toute la deuxième partie de saison, c'est là où c'est important. Il faudra être prêt et présent pour faire une deuxième bonne partie de saison. On va regarder tout ce que l'on a fait, garder les bonnes choses, corriger les mauvaises pour être encore meilleurs en 2013.
Vous êtes ambitieux pour la suite ?
A.A. : Comme j'ai dit, il ne faut pas s'enflammer. Il faut continuer à prendre les points petit à petit, et rester en haut le plus longtemps possible. Il faut donner le meilleur de soi-même à chaque match. Je le répète, mais on ne pourra pas faire de pronostiques avant la 30e journée, à ce moment-là, on verra où l'on se situe et voir ce que l'on peut faire.
Vous avez marqué trois buts en décembre, la trêve arrive mal pour toi ?
A.A. : Non. On commençait à sentir les organismes un peu fatigués. Cette trêve arrive au bon moment pour tout le monde, il faut recharger les batteries, afin de revenir à un meilleur niveau pour continuer sur cette lancée, collectivement et personnellement.
Ça vous embête de laisser votre équipe pendant la CAN ?
A.A. : Oui, honnêtement, c'est dur pour moi de les laisser. On est sur une bonne spirale, avec un bon état d'esprit, on s'amuse bien, on rigole, on vit bien ensemble. Laisser l'équipe pendant cette période, cela me fait beaucoup de mal. Mais c'est une CAN, la plus grosse compétition en Afrique, c'est très important pour mon équipe. Je vais donner le meilleur de moi-même pour la sélection et surtout essayer de revenir en forme.
Quel bilan faites-vous de cette année 2012 ?
A.A. : Collectivement, il y a eu le beau temps et la pluie. Il faut savoir le dire. Le début d'année 2012 a été compliqué jusqu'en juin et la fin d'année a été plutôt bien. Il y a eu six mois de bien, et six mois pas bien. On va garder les bonnes choses pour avancer. Personnellement, c'était pas mal au début, avec les matchs de Ligue des Champions contre Dortmund, l'Inter, etc. Après, plus de difficultés, avec l'opération. Puis un début de saison compliqué. Il me fallait quelques mois pour retrouver mon meilleur niveau, et depuis quelque temps, je commence à le retrouver. Ce n'est pas encore le top top, mais plus les matchs passent, mieux c'est. J'espère continuer comme ça, et je sais que 2013 sera tout à fait différent de 2012.
Votre meilleur souvenir, c'est l'Inter avec ce but à la dernière minute ?
A.A. : Oui, quand même. Ça a été une bonne année en Ligue des Champions et un beau match. En championnat, ce n'était pas le cas, mais il faut utiliser les bonnes et les mauvaises choses pour grandir.
L'OM va certainement recruter à votre poste, dans le couloir gauche, vous êtes attentif à qui est susceptible d'arriver ?
A.A. : Non. On est à l'OM, le plus de joueurs qu'il y aura, mieux c'est pour le groupe. Le coach et le président savent que je peux évoluer à plusieurs postes. Je pense qu'il faut étoffer l'effectif, c'est pour le bien du groupe. Il faut essayer de faire venir des joueurs qui apporteront à l'équipe. On sait tous que jouer à l'OM, ce n'est pas facile. J'espère que le joueur qui va venir sera prêt et qu'il aidera l'équipe à accomplir nos ambitions.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/om-andre-ayew-c-est-dur-pour-moi-de-les-laisser_sto3543948/story-lci.shtml

lundi 24 décembre 2012

Toulouse retrouve des couleurs

Après quatre matches sans victoire et sans marquer, Toulouse a renoué avec le succès en battant Sochaux (2-0), lors de la 19e journée, avec des beaux buts de Regattin et Rivière. le TFC est 12e, Sochaux 18e et premier relégable.

Difficile de dire si Toulouse passera vraiment de bonnes fêtes. En disposant de Sochaux (2-0), le TFC a signé son premier succès depuis quatre matches, le second seulement depuis début novembre, grâce à des buts de Regattin (26e) et Rivière (85e). Mais les hommes d’Alain Casanova ne sont que 12e après les matches aller alors qu’ils étaient sur le podium derrière le PSG et Lyon après la 10e journée. En Franche-Comté, la trêve s’annonce difficile. Cette onzième défaite de la saison laisse les Sochaliens dans la zone de relégation (18e) à trois points de Reims, Ajaccio et Evian TG. Rien d’insurmontable mais plombant sur le plan moral.
Il faut dire que les Sochaliens n'ont pas montré grand chose au Stadium. Un seul tir cadré (sur 5) et seulement à la 90e minute par Boudebouz, c'est peu pour espérer gagner. Les Toulousains n'ont guère été plus flamboyants sur le plan du jeu mais ils ont su en glisser deux au fond des filets. Le premier but, signé Regattin, est un petit bijou de coup franc enroulé à l'entrée de la surface (26e). Un déclic pour le TFC qui a alors appuyé sur l'accélérateur sans toutefois se montrer dangereux... et sans être inquiété non plus (67% de possession en première période).
La seconde période n'a pas été franchement fameuse non plus. Et il fallu attendre l'entrée en jeu de Rivière à la place de Ben Yedder (75e) pour que le match s'anime un peu. L'ancien Stéphanois a d'ailleurs trouvé la faille dix minutes plus tard d'une lourde reprise croisée du gauche sous la barre de Pouplin (85e). Deux buts pour une formation qui n'avait pas trouvé la faille depuis quatre rencontres, c'est déjà un peu de bonheur retrouvé. Les Toulousains (12e) peuvent aussi se dire que le quatrième, Rennes, n'est finalement qu'à six points devant.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/toulouse-sochaux-2-0-le-tfc-retrouve-des-couleurs_sto3543045/story-lci.shtml

dimanche 23 décembre 2012

Landreau rebondit à Bastia

Mickaël Landreau a accepté la proposition du Sporting Club de Bastia. Le gardien international, qui a résilié début décembre son contrat avec Lille, va s’engager pour six mois avec le club corse. L'ancien gardien nantais signera "en milieu de semaine prochaine", annonce le site du club corse.

C’est un beau cadeau de Noël avant l’heure de la part des dirigeants de Bastia à leurs supporters. Quinze jours après la résiliation de son contrat avec Lille, Mickael Landreau va s’engager avec le club corse pour une période de six mois. Le gardien international, âgé de 33 ans, n’a pas encore paraphé son contrat avec le Sporting, explique le club sur son site officiel. Mais ça ne saurait tarder. "Pour des raisons de calendrier et de fêtes de Noël, la signature du contrat aura lieu en milieu de semaine prochaine", peut-on lire dans le communiqué qui annonce la présentation du joueur pour "le jour de la reprise soit le 31 décembre."
La destination choisie par Landreau est une demi-surprise. Bastia avait été évoqué comme point de chute quelques jours seulement après le départ du joueur du LOSC. Plusieurs clubs étaient sur les rangs dont Chelsea mais la Ligue 1 était une priorité pour Landreau afin de battre le record de matchs disputés en championnat de France, détenu par Jean-Luc Ettori avec 602 rencontres. L’ancien Nantais est à 568 matches disputés. Il lui en manque 35 pour effacer des tablettes l’ancien Monégasque. Cette demi-saison en Corse ne suffira pas. Il devra donc poursuivre l’aventure sur l’Ile de Beauté ou rejoindre un autre club. Un futur promu qu’il connait bien peut-être ?
Cette arrivée est également une bonne nouvelle pour Bastia. Treizième au classement, le club corse présente la plus mauvaise défense du championnat (41 buts en 19 rencontres). Le remplacement de Magno Novaes par Landry Bonnefoi n’a eu d’effet que sur deux journées (0-0 à Lille puis Toulouse début décembre). Sur les trois dernières rencontres, le promu est retombé dans ses travers avec huit buts encaissés. La mission de Landreau sera donc de stopper l’hémorragie afin que Bastia reste en Ligue 1. Pour sa première rencontre, l’ancien Nantais devrait avoir le droit à un derby, face au CA Bastia (National), lors des 32es de finale de la Coupe de France (6 janvier, 17h, en direct sur Eurosport).

http://mercato.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/le-sporting-club-de-bastia-annonce-la-signature-de-mickael-landreau-pour-six-mois_sto3542543/story-lci.shtml

samedi 22 décembre 2012

Malaga : L'UEFA tape du poing sur la table

L'UEFA a décidé d'exclure Malaga de la prochaine compétition européenne pour laquelle le club espagnol se qualifierait entre 2013 et 2017. Sept autres clubs ont aussi été visés par l'instance européenne.

L’UEFA ne rigole plus. L'instance dirigeante du football européen est passée à l’action. Vendredi, Malaga a été exclu de la prochaine compétition européenne pour laquelle le club espagnol se qualifierait au cours des quatre prochaines saisons pour des arriérés de paiement non réglés. Le club encourt une deuxième saison de suspension européenne au cours des quatre prochains exercices en cas de non règlement des arriérés avant le 31 mars 2013.
Malaga, qui a en plus écopé d'une amende de 300.000 euros, était l'un des neuf clubs avertis cet automne par l'instance de contrôle financier, qui passent les comptes des équipes à la loupe pour vérifier s'ils se plient au premier volet du fair-play financier cher à Michel Platini, le patron de l'UEFA.
Cinq autres clubs ont reçu une amende et restent sous la menace d'une sanction similaire s'ils n'ont pas réglé leurs arriérés de paiement d'ici le 31 mars: deux Croates, Hajduk Split et Osijek, deux Roumains, le Rapid et le Dinamo Bucarest, et le club serbe du FK Partizan. Vojvodina (Serbie) et Arsenal Kiev (UKR) devront aussi payer une amende tandis que le cas du Lech Poznan (Pologne) a été classé.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2012-2013/uefa-malaga-exclu-de-toute-competition-europeenne-pour-les-quatre-prochaines-saisons_sto3540340/story-lci.shtml

vendredi 21 décembre 2012

Garde: "Tottenham ? Un client sérieux"

L’Olympique Lyonnais connait désormais son adversaire en 16e de finale de la Ligue Europa. Il s’agit du Tottenham d’Hugo Lloris. Pour Rémi Garde, ce n’est pas le meilleur tirage possible mais c’est malgré tout une rencontre excitante.

Rémi Garde, que vous inspire ce tirage au sort ?
Rémi Garde : Ce n’est pas simple ! On n’a pas eu le meilleur tirage possible. Maintenant, comme je le dis souvent, le tirage c’est une chose, les confrontations s’en est une autre. Bien sûr que le fait de tomber sur Tottenham nous fait tout de suite penser à Hugo Lloris. C’est le destin ! Ce sera certainement une rencontre qui sera forcément très émouvante pour lui. J’espère qu’il n’aura pas trop envie de briller. Mais je le crains quand même !
Que pouvez-vous dire de Tottenham à part ça ?
R. G: Tottenham réussit un bon championnat. Ils sont en lice pour la Ligue des Champions. C’est un effectif complet, avec beaucoup de variétés et de possibilités. Je pense que c’est un groupe qui progresse au fil de la saison. Certainement qu’Hugo n’y est pas étranger. A son image, c’est une équipe qui progresse. Ce sera un sérieux client !
En tant qu’ancien Gunner, ça sera aussi particulier pour vous ?
R. G: Je n’aurais pas trop à me forcer pour trouver la motivation (sourire) Ce sont des vieux souvenirs qui remontent. Avant de signer à Arsenal, on connaissait un peu moins le foot anglais. J’ignorais qu’il y avait la même rivalité entre Tottenham et Arsenal qu’entre Saint-Etienne et Lyon. J’espère qu’on aura la même réussite que dans notre derby.
Vous serez sans doute sifflé à White Harte Lane …
R. G: C’est possible ! Je ne suis pas sûr qu’ils se souviennent tous que j’ai joué pour Arsenal mais ils feront sans doute un effort pour ce match.
Si on se projette plus loin, le tirage ne vous a pas épargné avec l’Inter ou Cluj en huitièmes de finale…
R. G: Je n’en parle que parce que vous me posez la question. Il y a deux rencontres très difficiles et nous verrons par la suite. C’est le principe même des coupes. Parfois les tirages ne paraissent pas très heureux et finalement, il y a la qualification au bout. On s’adaptera.
L’enchaînement des matchs peut-il remettre en cause l’ordre des priorités pour vous ?
R. G: C’est sûr qu’autour de ça : il y aura Lille, Bordeaux … Un menu chargé en Ligue 1. On verra sur le moment avec tous les impondérables qui peuvent nous toucher mais pour l’instant je reste sur ce que j’ai dit. On jouera à fond cette compétition.
Est-ce que cela peut changer le Mercato d’hiver de l’OL ?
R. G: Non, je ne pense pas. Pas du tout !

http://www.eurosport.fr/football/ligue-europa/2012-2013/ol-tottenham-un-client-serieux-pour-remy-garde_sto3538960/story-lci.shtml

jeudi 20 décembre 2012

Ligue des champions: PSG vs Valence

Le Paris Saint-Germain affrontera Valence en 8e de finale de la Ligue des champions, dont le tirage au sort a été effectué aujourd'hui en Suisse. Dernier club français encore engagé, le PSG disputera le match aller en Espagne et recevra son adversaire au match retour, privilège réservé aux équipes en tête à l'issue de la phase de groupes.

Les autres chocs de ces huitièmes :

Real Madrid - Manchester United
Milan AC - Barcelone
Arsenal - Bayern de Münich
Porto - Malaga
Shaktar Donetsk - Borussia Dortmund
Galatasaray - Schalke 04
Celtic Glasgow - Juventus de Turin

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/20/97001-20121220FILWWW00476-ligue-des-champions-psg-face-a-valence.php

Jeudi vers midi, le PSG connaîtra son adversaire pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions...

Finir premier de sa poule, ça permet certes de jouer à domicile son huitième de finale de retour, mais ça ne garantit pas un tirage clément à tous les coups. Avec cinq victoires en six matchs de poule, le PSG bombe le torse avant le tirage au sort, jeudi en fin de matinée à Nyon (Suisse), mais ne rigole pas forcément quand il voit les noms de ses possibles adversaires. Entre autres: le Real Madrid, le Milan AC ou Arsenal.
Le tirage cauchemar: Real Madrid
«S’il y a une équipe à éviter, c’est le Real. C’est une grande équipe, avec des grands joueurs.» Pour Blaise Matuidi comme pour l’Europe entière, la présence du Real Madrid de Mourinho et Ronaldo dans les seconds de poule relève de l’anomalie. Et pourtant, même si les merengue avaient la poule de la mort (Dortmund, Manchester City et Ajax), ils ne sont actuellement que l’ombre d’eux-mêmes. Seulement troisième de Liga à 13 points (!) du Barça, le Real navigue entre les bouderies de ses stars, les élucubrations de son coach et les errements de sa défense. Mais bon, le Real, c’est le Real. Et Benzema, Ronaldo, Pepe, Ozil ou Xabi Alonso, ça reste ce qui se fait de mieux (ou presque) au monde.

 A éviter aussi: Arsenal et Milan, à l’expérience
>> Suivez le tirage au sort en live comme-à-la-maison dès 11h

Le tirage piège: Shakhtar Donetsk

Des sept possibles adversaires du PSG, le Shakhtar est historiquement le petit poucet sur la scène européenne. Mais depuis quelques années, le champion d’Ukraine s’invite régulièrement en phase finale de la Ligue des champions, où elle fait souvent jeu égal avec les très grands d’Europe. Cette saison, l’équipe de Lucescu a sorti Chelsea, le tenant du titre. En en jouant sacrément bien au ballon, grâce notamment à ses stars brésiliennes Willian et Luiz Adriano. A tel point même que le grand Barcelone voudrait à tout prix l’éviter. Il faut dire qu’en février, lorsque se joueront les huitièmes de finale, il fait en général -10° dans la ville de Donetsk, qu’Ibrahimovic, Matuidi ou Menez ont connu lors du dernier Euro.
Ne sera pas du gâteau non plus: Valence
Le tirage parfait: Galatasaray
Les deux invités surprises des huitièmes de finale sont forcément ceux que le PSG rêverait d’affronter. «Il n’y a pas de petites équipes mais on veut éviter les cadors, analyse Matuidi. Il y a des équipes moins huppées comme Galatasaray et le Celtic (Glasgow) par exemple. Mais s’ils sont là, c’est qu’ils le méritent.» Surtout les Ecossais d’ailleurs, qui ont battu le Barça en poule, et dont l’organisation très défensive pourrait gêner le PSG. De son côté, le club d’Istanbul a su sortir Braga et Cluj, ce qui n’a rien de vraiment impressionnant, mais possède toujours le soutien de son public de fanatiques. Et ce genre d’ambiance, en Coupe d’Europe, peut déstabiliser n’importe quelle équipe.
Ne déplairait pas non plus au PSG: Celtic Glasgow
http://www.20minutes.fr/sport/football/1067153-ligue-champions-tirage-psg

mardi 18 décembre 2012

L'AC Ajaccio d'Alain Orsoni vire Alex Dupont

Alors que le club corse n'est pas relégable...
«Une rupture nette entre le groupe et notre coach.» Voilà qui justifie la décision d’Alain Orsoni, le président de l’AC Ajaccio, de se séparer de son entraîneur, Alex Dupont, déjà viré de Brest la saison passée. Le club corse, qui n’a pas les plus gros moyens de Ligue 1, et de loin, occupe pour le moment la 14e place. «Le coach, leader du groupe est évidemment celui qui paye les pots cassés d’une situation de crise. Cela ne signifie pas que l’on a résolu les problèmes», poursuit Orsoni dans un communiqué sur le site du club.
Arrivé cet été, Dupont paie une dégradation de «l’état d’esprit du groupe». «Je ne retrouve pas les valeurs qui ont traditionnellement fait notre force, assure Alain Orsoni, qui a rencontré tous les joueurs individuellement. Je ne ressens pas la solidarité, l’abnégation dans l’engagement, la combativité qui sont indispensables pour se maintenir au niveau de l’élite».
S’il a choisi de se séparer de son entraîneur, c’est d’ailleurs visiblement parce qu’il ne peut pas virer tout son effectif. «Les joueurs restent à mes yeux les premiers responsables, il leur appartient sur le terrain de donner l’exemple, de justifier leur statut, de se comporter en professionnels», conclut Orsoni. Le nom du successeur d’Alex Dupont n’a pas encore été communiqué.

http://www.20minutes.fr/article/1065829/ligue-1-ac-ajaccio-alain-orsoni-vire-alex-dupont

lundi 17 décembre 2012

Nancy et Bordeaux font du surplace

Réduit à 10 dès la 45e minute et mené au score, Bordeaux est allé chercher le point du match nul à Nancy (1-1). Un résultat qui n'arrange personne.

Nancy est maudit. Les Lorrains ont mené lors de cinq de leurs six derniers matches sans jamais parvenir à s'imposer. Pourtant, ce dimanche, tout était en place pour que l'ASNL décroche enfin son premier succès depuis le 11 août et la première journée. Bakar avait ouvert la marque dès la 32e minute grâce à une belle toile de Trémoulinas et Bordeaux jouait à 10 dix minutes plus tard suite à l'expulsion logique de Poko. Mais Nancy n'y arrive pas même face à une équipe de Bordeaux pas franchement inspirée.
Henri Saivet a permis aux Girondins d'arracher le point du match nul (76e). Mais ce résultat n'arrange personne : les Lorrains restent scotchés à la dernière place à cinq points du premier non relégable et Bordeaux enchaîne son quatrième match nul consécutif. Le peloton de tête s'échappe inexorablement. Au moins, la bande à Francis Gillot a quelques circonstances atténuantes et les Girondins ont fait preuve de coeur et d'abnégation à dix pour rétablir une situation bien mal embarquée.
Mais s'ils veulent voir plus haut et se battre pour les places européennes, il faudra sans doute montrer plus d'audace et de réalisme à l'image de Maurice-Belay (20e) ou Saivet (39e, 73e) qui ont fait preuve de maladresse. L'ASNL pourra aussi enrager de ne pas avoir concrétiser ses quelques situations dangereuses comme cette transversale de Puygrenier (26e) ou le face-à-face Lotiès-Carrasso (77e). Les Lorrains pourront avant tout s'en prendre à leurs propres lacunes du moment. Ils ont trop reculé en seconde période laissant le ballon et l'initiative aux visiteurs (42,4% de possession seulement). Nancy est malade et la guérison commence à se faire attendre.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/l-asnl-et-les-girondins-font-du-surplace_sto3533019/story-lci.shtml

dimanche 16 décembre 2012

Le Maupay show

Décisif en toute fin de match contre Evian (3-2), Neal Maupay est devenu à seulement 16 ans, quatre mois et un jour le deuxième plus jeune buteur de l'histoire.

C'est simple, Neal Maupay est avance sur tout. Jusqu'ici, il n'avait gratté que quatre apparitions (pour un total de 58 minutes) en Ligue 1. Pour sa cinquième sous le maillot azuréen, le natif de Versailles a justifié la confiance de Claude Puel, son entraîneur. En arrachant, dans les ultimes secondes, le but de la victoire contre Evian (3-2), le petit buteur (1,72m) a rajouté une ligne à son CV -déjà bien fourni- devenant ainsi le deuxième buteur le plus précoce de l'histoire de Division 1 et Ligue 1 confondues (16 ans, 4 mois et 1 jour), derrière un certain Laurent Roussey, pour une semaine, et devant Mbaye Niang, de quelques jours. Habituel pour lui.
Car, en arpentant pour la première fois les pelouses de France, le 14 septembre contre Brest (2-4), le pur produit du centre de formation de l'OGCN n'avait que 16 ans et 32 jours. Il devenait déjà le plus jeune Aiglon à débuter chez les professionnels, se payant même le luxe de ranger aux oubliettes l'emblématique Daniel Bravo (17 ans). Et ce n'est pas tout : l'année passée déjà, il participait -à quinze ans seulement- à la finale de la Gambardella remportée par Nice (2-1) devant Saint-Etienne.
Puel le protège
Depuis, titulaire en CFA2, Maupay confirme match après match (il y a marqué une dizaine de buts). Et s'immisce de plus en plus souvent au sein du groupe professionnel niçois. "Si je le fais jouer, ce n'est pas pour qu'on dise qu'il a 16 ans, mais parce qu'il le mérite", assurait récemment Claude Puel dans les colonnes du Parisien. Hors de question, toutefois, de griller la nouvelle pépite de l'OGCN.
"Neal Maupay ? C'était Alexy (Bosetti, 19 ans) contre Montpellier, Neal (Maupay) ce soir. C'est bien pour eux et pour nous, s'est félicité le coach niçois. Ils doivent maintenant franchir des paliers avec humilité, rester concentrés sur leur sujet. Ce qu'ils réalisent est superbe mais je veux qu'ils gardent en tête les efforts à faire." Car Maupay -élève en terminale STG- est jeune et il a encore une marge progression énorme. Conscient des qualités du joueur, les dirigeants azuréens -Jean-Pierre Rivère en tête- l'ont déjà verrouillé... pour éviter de se le voir chiper par la concurrence. A eux désormais de boucler la boucle, en lui signant rapidement un contrat professionnel.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/ogc-nice-neal-maupay-la-pepite-des-aiglons_sto3532320/story-lci.shtml

vendredi 14 décembre 2012

Valbuena : "La meilleure période de ma carrière"

Auteur d'un magnifique but à Bastia mercredi, Mathieu Valbuena porte l'OM à bout de bras depuis le début de la saison. A Marseille, le "petit" grandit bien. Il confie d'ailleurs être dans la meilleure période de sa carrière...

Une étiquette bien collante...
Grâce à ses performances en équipe de France, sa côte de popularité en hausse dans tout l'hexagone et ses sorties de premier choix avec l'OM, Mathieu Valbuena avait réussi à faire taire ses détracteurs. Mais le spectre de ses plongeons et de ses simulations a de nouveau été agité par ses adversaires. Au lendemain de leur défaite à Marseille, les Lillois tiraient à boulet rouge sur "Valbuena le truqueur", coupable selon eux d'en avoir rajouté sur la faute provoquant l'expulsion de Balmont. Un procès à charge difficilement acceptable pour le Marseillais. "J'ai été déçu qu'on reparle de moi après Lille, s'indigne-t-il. C'était trop facile de parler de ça. J'aurais préféré qu'ils parlent de ce qui n'allait pas chez eux... Dire que je tombais toujours, je trouvais ça mal placé. Si la faute est sifflée, il n'y a pas de polémique." Mais Valbuena s'est finalement habitué à ce rôle de bouc-émissaire. "Je prends avec le sourire tout ce qui se passe autour de moi, avoue-t-il. Je ne peux pas faire l'unanimité. Dans le staff de l'OM, les personnes que j'apprécie vraiment savent qui je suis." Et sur le terrain, ses matches parlent en sa faveur...
De plus en plus décisif
Cette saison, Mathieu Valbuena a franchi un cap. Son influence sur le jeu de l'OM s'est considérablement développée. Dans un rôle de meneur axial, le "petit" a enfilé le costume du patron de l'équipe. Et ça lui réussit. Meilleur passeur de Ligue 1 avec le Valenciennois Danic (6 réalisations), le Marseillais se met aussi à marquer. Mercredi soir, il a parfaitement exécuté une reprise de volée à l'entrée de la surface de réparation face à Bastia (1-2). Un geste qui ne doit rien au hasard. "Ce sont des ballons que j'apprécie, explique-t-il. A l'entraînement, je travaille beaucoup de ce genre de frappe. Je suis content de moi." Ce geste marque la confiance qui habite le joueur. "Je suis dans la meilleure période de ma carrière, n'hésite pas à dire le Marseillais. Je joue avec davantage de simplicité et de maturité. Avant, j'avais tendance à en faire trop. Mais je dois encore progresser, notamment dans les replacements. Et puis sur le terrain, je râle beaucoup. C'est peut-être mon défaut."
Leader de vestiaires
 Valbuena ne donne pas uniquement de la voix sur la verte pelouse. Il sait aussi se faire entendre et respecter dans les vestiaires. "Moi, j'ai pris la parole après les matches de Lyon et Lorient, fait-il remarquer. Mais des jeunes l'ont fait aussi. S'ils ont envie de parler, on doit les écouter. Certains gardent beaucoup de choses intérieurement. A un moment donné, ils ont besoin de ressortir tout ça pour se sentir mieux. Quand ça ne va pas, on se dit les choses en face pour essayer de crever l'abcès. On a parlé et c'était très constructif. C'est bien, il y a eu des actes." Ce qui n'avait pas été le cas la saison dernière quand l'OM enchaînait les défaites... "On sent que tout le monde est plus concerné et investit dans son métier, avoue Valbuena. J'espère que toutes les défaites de l'année dernière ont fait prendre conscience à tout le monde que c'était grave..." Au club depuis six ans, l'ancien Libournais a traversé tous les orages. Et il compte bien prolonger l'aventure marseillaise...
Parti pour toujours rester à l'OM ?
Ses belles prestations à Marseille et ses coups d'éclats chez les Bleus auraient pu donner des envies d'ailleurs à Valbuena. Mais il n'en est rien. A 28 ans, il souhaite encore progresser à l'OM. "Ma prolongation de contrat (jusqu'en 2017, ndlr) est en vue, confie-t-il. Mais ce n'est pas encore fait... je veux m'inscrire dans la durée". Et quand on lui demande s'il envisage de finir sa carrière à l'OM, le "petit" sort son arsenal de dribleur hors-pair. "On ne sait pas de quoi est fait demain, dit-il. Le football nous réserve encore pas mal de surprises. Je me sens bien à Marseille. Et je m'épanouis beaucoup. J'ai encore envie de gagner des titres. C'est rare de voir un joueur rester aussi longtemps à l'OM. Mais moi je suis rare (rires). Ce n'est pas de tout repos ici. C'est ça qu'il me faut." Valbuena vit des moments forts à l'OM. Et Marseille lui rend bien...
Nouveau stade, nouvelles ambitions
Malgré une force de frappe économique très réduite, Valbuena voit encore l'OM jouer les premiers rôles dans les saisons à venir. "On a toujours l'ambition de jouer le titre, affirme-t-il. J'y crois fort. Les dirigeants sont ambitieux. Et puis l'OM reste l'OM. Il y aura toujours une émulation autour de ce club. Elle sera d'ailleurs encore beaucoup plus grande avec le nouveau stade". Actuellement en rénovation, le Vélodrome sera flambant neuf en juin 2014. Un rendez-vous que ne veut pas manquer le meneur de jeu marseillais. "Les passionnés vont revenir encore plus fort, avance Valbuena. Quand le Vélodrome sera construit, ce sera monstrueux. Ça va être une ambiance de fou. C'est quelque chose que l'on aura envie de vivre." D'ici-là, le "petit" aura encore bien grandi

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/mathieu-valbuena-(om)-la-meilleure-periode-de-ma-carriere_sto3528977/story-lci.shtml

jeudi 13 décembre 2012

Ranieri, prêt à "tuer" ses joueurs

L'entraîneur de Monaco (Ligue 2), Claudio Ranieri, s'est dit mercredi "énervé" après la défaite des siens à Caen (0-3) mardi soir, et prêt à "tuer" ses joueurs s'ils ne l'emportent par vendredi à Nîmes.

Suite à la défaite face à Caen (0-3), l'entraîneur de Monaco Claudio Ranieri a annoncé la couleur en conférence de presse. A bout de nerf, il a déclaré que si les joueurs de réagissaient pas vendredi face à Nîmes, il serait prêt à les "tuer".
"Je suis en colère", a lancé en anglais Ranieri, au centre d'entraînement de la Turbie, à propos de la prestation de ses joueurs à Caen, qui a fait rétrograder Monaco à la 2e place du classement. "On concède trop de buts sur coups de pied arrêtés. Je suis devenu 'fou' après le premier but, concédé ainsi. Puis, encore plus, lorsque l'arbitre a exclu notre gardien (Subasic, Ndlr) et indiqué le point de penalty avant que son arbitre-assistant ne lui indique que la faute avait été commise à l'extérieur de la surface", a-t-il affirmé. "Pourquoi a-t-il sorti le carton rouge alors que le joueur n'allait pas au but? Mais ceci n'est qu'un point de détail. Il reste que l'on manque de vigilance et de concentration sur les coups de pieds arrêtés défensifs. Pourtant, on travaille tous les jours sur le sujet", a estimé le coach italien.
Ranieri a ensuite insisté sur le fait que son groupe n'était "pas une grande équipe". "On joue en équipe et très bien seulement par séquences, a-t-il souligné. Or, je sens parfois que notre adversaire est plus soudé que nous. A Caen, sur chaque tacle, on subissait l'impact". L'entraîneur a ajouté: "Vous pouvez jouer bien ou mal. Mais vous devez vous battre à chaque rencontre. Si on ne se donne pas à 100%, c'est difficile. On est un bon groupe, mais pas une grande équipe".
Quant à la prochaine rencontre face à Nîmes vendredi, comptant pour la 18e journée de L2, Ranieri, qui a assuré ne pas avoir rencontré son président Dmitry Rybolovlev, pourtant présent à Caen, a été clair: "je veux gagner, a-t-il dit. On doit gagner. Si ce n'est pas le cas, je vais les (les joueurs, Ndlr) tuer", a-t-il conclu, mi-souriant, mi-sérieux.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-2-1/2012-2013/monaco-claudio-ranieri-en-colere-pourrait-tuer-ses-joueurs_sto3527481/story-lci.shtml

mercredi 12 décembre 2012

Gourcuff indisponible jusqu'à la trêve

Le président lyonnais, Jean-Michel Aulas, a annoncé ce mardi sur RMC que Yoann Gourcuff serait indisponible jusqu’à la trêve hivernale.

Le sort s'acharne sur Yoann Gourcuff. Après avoir déjà manqué une partie de la saison à cause d'une blessure au genou, le milieu de terrain de l'OL s'est de nouveau blessé ce week-end à Saint-Etienne et sera indisponible au moins un moins. Invité sur RMC, c'est Jean-Michel Aulas, le président lyonnais, qui a annoncé la mauvaise nouvelle au sujet de l'ex-Bordelais. En revanche, la nature de sa blessure n'a toujours pas été dévoilée par le club rhodanien.
C'est un nouveau coup dur pour le leader du championnat après la blessure de Clément Grenier intervenue elle aussi durant le derby de dimanche. L'Ardèchois qui souffre d'une déchirure aux ischio-jambiers, sera lui aussi éloigné des terrains au minimum jusqu’à la trêve hivernale.
Pour Gourcuff qui retrouvait petit à petit un niveau et un volume de jeu intéressant, cette blessure arrive au plus mauvais moment alors que le mercato se profile à l'horizon. "La porte est éventuellement ouverte à quelques joueurs, avait récemment déclaré Jean-Michel Aulas. La majorité de ceux qui font des résultats actuels seront là. Au maximum, il y aura deux départs." L'extrême fragilité du meneur de jeu breton pourrait donc donner des idées de départ au président lyonnais.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/ol-yoann-gourcuff-indisponible-jusqu-a-la-treve_sto3526100/story-lci.shtml

mardi 11 décembre 2012

Müller : "Messi n’a qu’un seul défaut"

Dépossédé de son record par Lionel Messi, Gerd Müller n’en a pas moins rendu un hommage appuyé à l’attaquant argentin. Il ne lui trouve qu’un seul défaut…

Pas rancunier, Gerd Müller. Jusqu’à dimanche, il était l’homme le plus prolifique de l’histoire du football sur une seule année civile. Ses 85 buts inscrits entre le 1er janvier et le 31 décembre 1972 auront donc tenu quatre décennies. Pas mal, quand même. Interrogé sur la perte de ce record et sur son successeur, Lionel Messi, "Der Bomber" s’est montré plus que beau joueur, affirmant "partager la joie" du buteur argentin.
Après tout, 40 ans, Müller a eu le temps de savourer. "Mon record date de 1972. Il a persisté pendant 40 ans. 85 buts en 60 matches. Et maintenant le meilleur joueur du monde parvient à le battre, c’est très bien, je partage sa joie", a confié l’ancien avant-centre du Bayern Munich et de l’équipe d’Allemagne.
"C’est un joueur incroyable, un géant"
Quitte à être dépossédé de son record, Gerd Müller n’a pas l’air fâché que son tombeur soit Messi. D’autant qu’il semble apprécier autant le joueur que le personnage. "C’est un joueur incroyable, un géant, juge-t-il. Mais c’est aussi un garçon tellement réservé et attachant. J’espère qu’il marquera encore quelques buts de plus d’ici la fin de l’année 2012, comme ça, son record pourra aussi tenir les 40 prochaines années."
En fait, Müller n’a qu’un seul reproche à adresser au triple Ballon d’or : son club. "Il n’a qu’un seul défaut : il ne joue pas au Bayern Munich", a plaisanté le Bavarois.

lundi 10 décembre 2012

L'OM boit encore la tasse

Rapidement réduit à 10, l'OM a sombré au Vélodrome face à Lorient (0-3). Un deuxième naufrage consécutif au Vélodrome après celui contre Lyon (1-4) il y a dix jours. Les Marseillais pouvaient pourtant reprendre au moins provisoirement la tête de la ligue 1 en cas de victoire.

L’OM est tombé de haut. Alors qu’ils avaient l’opportunité de prendre provisoirement la tête du classement en attendant le derby entre Saint-Etienne et Lyon (21h00), les Marseillais ont subi la loi de Lorient au stade Vélodrome (0-3). L’équipe d’Elie Baup ne s’est jamais remise du double coup dur subi en fin de première période, avec l’expulsion de Charles Kaboré pour un deuxième jaune après une faute dans la surface sur Jérémie Aliadière, qui a lui-même transformé le penalty (37e). Très efficaces en contre, les Merlus ont enfoncé le clou en deuxième période avec des réalisations de Benjamin Corgnet (47e) et Kevin Monet-Paquet (70e). L’OM sortira du podium si l’ASSE bat l’OL. Lorient remonte par sa part à la 8e place du classement, à cinq longueurs du podium.
Malgré une bonne entame, Marseille s’est révélé trop naïf pour espérer éviter une deuxième claque consécutive après celle subie face à Lyon il y a dix jours. Deux défaites de rang au Vélodrome par trois buts d'écart, ce n'était tout simplement jamais arrivé aux Phocéens dans toute leur histoire. Triste première. Triste soirée. A l’image de Charles Kaboré. Après avoir écopé d’un premier carton jaune pour deux fautes en l’espace de quelques secondes (27e), le milieu défensif de l’OM s’est rendu coupable d’un tacle grossier sur Jérémie Aliadière dans la surface de réparation, écopant d’un deuxième avertissement synonyme de carton jaune. L’attaquant des Merlus ne s’est pas fait prier pour transformer le penalty et donner l’avantage au club breton (0-1, 37e).
Audard sort le grand jeu
Et pour ne rien arranger à leurs affaires, les Marseillais ont été cueillis en contre dès la reprise. Après un ballon perdu par Kassim Abdallah, Alain Traoré a pu déborder côté gauche et adresser un centre à Benjamin Corgnet dont la reprise, a lobé Steve Mandanda (0-2, 47e). Avoir un break de retard et un homme en moins seulement deux minutes après la reprise n’a pas empêché Marseille de jeter toutes ses forces dans la bataille pour revenir dans le match. Et Lorient, qui avait perdu à Bastia (2-1) malgré une supériorité numérique il y a deux semaines, a pu compter sur Fabien Audard pour éviter de revivre pareille mésaventure.
Le portier des Merlus a sorti une double parade devant Morgan Amalfitano puis Nicolas Nkoulou (56e) avant de s’interposer magistralement sur une tête de Souleymane Diawara, quasiment dans la foulée (57e). L’OM avait laissé passer sa chance. Kevin Monnet-Paquet, lui, n’a pas manqué celle de corser l’addition sur un nouveau contre mené par Aliadière (0-3, 70e). Et de sceller un deuxième succès consécutif pour le club breton, après celui acquis face à Toulouse (1-0) la semaine passée, qui replace les Merlus dans le sens de la marche après une période compliquée.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/l-om-sombre-encore-au-velodrome-contre-lorient-(0-3)_sto3523416/story-lci.shtml

dimanche 9 décembre 2012

Lille toujours dans le doute

Lille n'a pas réussi à dissiper les nuages qui s'accumulent au-dessus de sa tête en ne rapportant qu'un maigre point de son déplacement à Sochaux (1-1), samedi lors de la 16e journée de Ligue 1.

Rien n'a réchauffé Lille dans le froid de Sochaux (1-1). Outre le psychodrame du départ soudain de son gardien Michaël Landreau cette semaine, le Losc vit des heures agitées du point de vue des résultats après notamment avoir été tenu en échec à Bastia (0-0) en L1 samedi dernier, puis battu mercredi en Ligue des champions par Valence (1-0). Il faut remonter au 10 novembre pour trouver trace d'une victoire en L1 et Lille se traîne au 10e rang, loin des ambitions affichées.
Face à une équipe de Sochaux également en quête de points (16e), les joueurs de Rudy Garcia peuvent nourrir de légitimes regrets eu égard d'une première période qu'ils auront globalement dominée. Malheureusement pour les Nordistes, Payet tergiversait trop dans un premier temps (14e), avant de dévisser à deux reprises (29e, 39e) face au gardien sochalien Simon Pouplin qui assurait une excellente parade devant l'attaquant Nolan Roux. La domination lilloise était finalement bien récompensée par un but de Roux qui, bien lancé par Payet, nettoyait la lucarne de Pouplin (62e).
Réaction attendue face à Toulouse
Nouveau titulaire dans le but lillois, Steeve Elana a assuré une prestation de belle facture en se montrant notamment décisif sur une superbe tête de Privat juste avant la mi-temps (34e). Solide dans les airs, le portier lillois aurait réalisé une rencontre parfaite sans l'égalisation de Yassin Mikari d'un petit extérieur du pied (64e). Une égalisation express presque tombée du ciel, tant les Sochaliens ont peiné dans le jeu, et qui illustre bien la fébrilité du Losc, qui aurait pu enlever la décision en fin de match sur une belle frappe de Nolan Roux repoussée par Pouplin (89e).
De retour dans leur club formateur, Benoît Pedretti et Marvin Martin ont connu des sorts différents, le premier recevant un bronca de Bonal, quand le second se voyait vivement applaudir par les quelque 9000 spectateurs à avoir bravé le froid. Sur le plan comptable, la meilleure opération de la soirée revient donc aux Doubiens qui quittent la zone rouge aux dépens d'Evian-Thonon-Gaillard, grâce à une meilleure différence de but. Pour éteindre l'incendie, Lille devra de son côté impérativement réagir face à Toulouse, dès mardi dans son Grand stade.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/lille-toujours-dans-le-doute-avec-un-nul-a-sochaux_sto3522315/story-lci.shtml

samedi 8 décembre 2012

Mickaël Landreau explique son départ de Lille

Mickaël Landreau et Lille ont invoqué vendredi des divergences de vues pour expliquer la résiliation de contrat du gardien de but international, qui s'est dit plus «libre» après ce divorce.
Une rupture soudaine
Intervenue soudainement, au coeur d'une saison difficile pour Lille - dixième en Ligue 1 à dix points du leader Lyon et éliminé de la Ligue des champions avec cinq défaites en six matches -, cette rupture est l'épilogue d'un long conflit. «Cela s'est fait depuis plusieurs mois, on m'a notifié que mon investissement ne convenait pas et je suis redevenu un simple joueur», a dit Mickaël Landreau lors d'une conférence de presse. «Aux yeux du directeur du club (Frédéric Paquet-NDLR) je n'étais pas spécialement un exemple ou quelqu'un de positif pour le vestiaire et l'équipe. J'en ai pris acte, j'en ai parlé avec le coach (Rudi Garcia), il a préféré ne pas prendre partie.»
«Je suis libre»
Cette situation avait déjà conduit le troisième gardien de l'équipe de France à quitter le «conseil de sages», un petit noyau de joueurs chargés de faire le relais entre Rudi Garcia et l'ensemble du groupe. Âgé de 33 ans, Mickaël Landreau avait rejoint Lille en 2009
et participé à la conquête du doublé Coupe de France-championnat en 2011. Il était engagé jusqu'en 2014. «Le plus important, c'est de s'épanouir sur le terrain, je ne l'étais plus. Et encore un an et demi, c'est long quand le quotidien est difficile. Je suis libre sportivement et libre psychologiquement», a souligné le joueur.
Il a prévenu Deschamps
Il a dit avoir prévenu le sélectionneur Didier Deschamps de son départ «pour qu'il soit au courant par moi», et avoir eu un échange chaleureux avec le président du Losc, Michel Seydoux. Lille a confirmé cette séparation dans un communiqué laconique où n'est pas fait mention du doublé de 2011.
«Pas une crise» pour Lille
Lors d'une conférence de presse préalable au match de Ligue 1 samedi à Sochaux, Rudi Garcia a reconnu un état de fait. «Micka a demandé à partir. Cela prouve malheureusement qu'il n'était plus dans le projet. On a accédé à sa demande, il a
négocié ses indemnités et à partir du moment où il veut partir et bien on avance avec les joueurs qui sont dans le projet.» Le milieu de terrain international Marvin Martin n'a pas voulu répondre. «Je ne souhaite parler que de la rencontre à venir», a-t-il dit.
Pour trouver un écho aux propos du partant, il fallait écouter Frédéric Paquet évoquer les divergences de vues qui ont abouti à cette situation après trois saisons et demie. «Il y avait une différence de visions entre le joueur et le club. Quand il nous a annoncé qu'il voulait partir, nous avons accepté car nous pensions que c'était une bonne décision», a-t-il dit. «Il y a une différence de vision, des problèmes personnels. Ce sont des problèmes qui regardent les différents intéressés, cela n'a rien à voir avec le niveau sportif», a-t-il ajouté. «Pour nous, ce n'est pas une crise, on vit la vie d'un club. Un club ce ne sont que des hommes, les relations humaines sont au centre de la vie d'un club.»
Et maintenant, Elana...
Un club dont la cage sera désormais gardée par Steeve Elana, arrivé de Brest l'été dernier et désormais incontestable numéro un - la seule chose qu'a déplorée Rudi Garcia : «On avait deux très bons gardiens, on n'en a plus qu'un.» Après avoir passé dix saisons à Nantes, son club formateur où il a débuté en professionnel à 17 ans, puis trois autres au Paris Saint-Germain avant Lille, Mickaël Landreau est libre.
Vers Bastia?
«Peut-être six mois à l'étranger, peut-être en France. Je n'ai pas encore de propositions», a dit le joueur aux 568 matches de Ligue 1, qui chasse le record de rencontres jouées parmi l'élite, détenu par Jean-Luc Ettori (602). Pourtant, selon France Football, le joueur s'est déjà mis d'accord avec le club corse. Vers une confirmation rapide?
 

vendredi 7 décembre 2012

Landreau résilie son contrat avec le LOSC

Mickael Landreau n'est plus lillois. L'information a été rendue publique par L'Equipe.fr en début de soirée. Malgré nos sollicitations, la direction du club nordiste reste muette pour l'instant. Cependant, selon nos informations, cette opération est confirmée. Après un peu plus de trois saisons passées dans le Nord, Mickaël Landreau a quitté le LOSC, cet après-midi. La rupture s'est faite d'un commun accord alors que le joueur était encore sous contrat jusqu'en juin 2014. L'ambiance s'était dégradée ces derniers mois entre le gardien international et Rudi Garcia. Comme un symbole, Landreau avait d'ailleurs quitté le Conseil des sages si cher à Garcia cet été. Les relations n'étaient pas non plus au beau fixe avec Frédéric Paquet, directeur adjoint. Au lendemain du dernier match en Ligue des champions où il était remplaçant, Landreau a préféré dire "Stop". Mickael Landreau a remporté le double Coupe de France - championnat avec le LOSC en 2011. Il a joué en trois ans et demi environ 150 matchs sous le maillot nordiste. A 33 ans, il quitte aussi le club avec l'ambition de rebondir ailleurs lors du prochain mercato.

http://www.lavoixdunord.fr/region/football-lille-landreau-resilie-son-contrat-avec-le-losc-ia0b0n879601

jeudi 6 décembre 2012

Le PSG a une idée du menu

Le PSG connait désormais ses sept adversaires potentiels en 8e de finale de la Ligue des champions. Cela pourrait être le Real Madrid comme le Celtic Glasgow...

Pour ses retrouvailles avec les matches à élimination directe de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain aura fort à faire. Ou un peu moins. Les Parisiens pourraient affronter, malgré leur place de leader du groupe A, quelques grosses écuries européennes. Notamment l'une des plus ronflantes d'entre elles, le Real Madrid. S'ils sont moins fringants cette saison, Arsenal, Valence et le Milan AC, grands habitués du tableau final de C1, restent des adversaires redoutables. Le Shakhtar et son jeu pétillant pourraient largement menacer Paris. Restent le Celtic Glasgow et Galatasaray, sans doute les deux adversaires potentiels les moins huppés du plateau final.
Chapeau 1 : Paris Saint-Germain, Schalke 04, Malaga, Dortmund, Juventus Turin, Bayern Munich, FC Barcelone, Manchester United.
Chapeau 2 : FC Porto, Arsenal, Milan AC, Real Madrid, Shakhtar Donetsk, Valence, Celtic Glasgow, Galatasaray.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2012-2013/le-psg-connait-ses-adversaires-potentiels-en-8es-de-finale-de-la-ligue-des-champions_sto3518088/story-lci.shtml

 

mercredi 5 décembre 2012

La réponse de Pastore

Cible de nombreuses critiques, et de rumeurs qui l'envoient loin de Paris au prochain mercato d'hiver, Javier Pastore a livré une prestation convaincante contre Porto (2-1). Sans être exceptionnel, l'Argentin a éclairé le jeu parisien et a tenté d'apporter en défense.

Javier Pastore a peut-être mangé son pain noir. El Flaco a répondu présent à la confiance que lui a accordée son entraîneur Carlo Ancelotti en le titularisant mardi contre Porto en C1 (2-1). Sur le banc lors de la défaite à Nice (2-1), entré en cours de jeu avec une prestation indigente à la clé, le cadeau fait par le coach italien au milieu argentin avait tout du présent empoisonné. D'autant que l'ancien milieu de Palerme, recruté pour 42 millions d’euros à l'été 2011 comme un symbole du nouveau Paris, avait jusqu'à présent raté ses grands rendez-vous, à l'image de ses matches contre l'OM l'an passé et cette année.
Sans être génial, le milieu à la technique ciselée est monté progressivement en régime face à la formation portugaise. Positionné sur l'aile gauche d'un milieu à quatre éléments, l'international argentin de 23 ans a d'abord cherché à ne pas faire d'erreur. Bien lancé par Ménez, il a même ouvert les hostilités en permettant à Zlatan Ibrahimovic d'inquiéter Porto dès la 2e minute.
Mais c'est surtout son entame de seconde période qui a dû conforter Ancelotti. Par sa qualité de passes en profondeur, l'Argentin a permis à Ibrahomovic et Ménez, par deux fois, de mettre la pression sur le gardien portugais alors que les deux équipes étaient encore à égalité (1-1). "Je suis déçu par ses performances, le joueur aussi, je pense", n'avait pas hésité à le tancer Ancelotti, avant le match contre Nice le week-end dernier. Mardi, il n’a pas oublié de saluer la prestation de son protégé mardi : "Après un moment difficile, Pastore a retrouvé confiance. Son positionnement à gauche était un peu différent, mais il a travaillé pour l'équipe, défendu, et il a fait une belle performance."
Ovationné par le Parc
Le technicien italien a apprécié la débauche d'énergie offerte par le joueur, d'autant que le manque de combativité et d'esprit d'équipe au sein du PSG ont fait irruption dans le débat qui entoure la période difficile de l'équipe parisienne en championnat. A plusieurs reprises, ses replacements défensifs ont soulagé le collectif, et corrigé les positionnements parfois dilettants de Maxwell. Bien sûr, le Paris SG attend plus d'un joueur qui a d'abord été recruté pour ses capacités offensives. Timide, Pastore n'aura tenté qu'une frappe, contrée, débouchant sur un corner (20e), avant une volée magnifique bien sauvée par le portier adverse (87e), et une tête dans le petit filet (88e).
Accueilli timidement par le public du Parc des Princes lors de la présentation des équipes, l'Argentin (1 but, 4 passes décisives en L1 cette saison) a sans doute marqué des points dans l'opération reconquête qu'il doit mener, à l'image de la belle ovation que les supporters lui ont offert à sa sortie (88e) et de la chaleureuse tape dans la main de Matuidi. "Mon match me donne confiance, j'ai fait une bonne partie", s'est-il félicité.
Mardi, de nouvelles rumeurs ont fait état d'un possible échange avec le milieu de l'Inter Wesley Sneijder, taclées avec sévérité par le président du club transalpin. "Entre Sneijder et Pastore, je garde Sneijder parce que c'est le plus fort de tous", a dit Moratti à des journalistes. Quoi qu'il advienne de son avenir, à Paris ou ailleurs, Pastore devra encore convaincre.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2012-2013/psg-porto-(2-1)-la-reponse-de-javier-pastore_sto3516681/story-lci.shtml

mardi 4 décembre 2012

Ligue des champions: Suivez Porto-PSG en live à partir de 20h40

Le PSG ne peut pas la laisser passer

Soixante-deux jours. C’est le temps qui s’est écoulé entre le revers du PSG à Porto (1-0), son premier toutes compétitions confondues cette saison, et ses retrouvailles avec le club portugais lors de la 6e et dernière journée de la Ligue des champions, mardi au Parc des Princes (20h45). Deux gros mois durant lesquels la formation de Carlo Ancelotti a su compenser cet échec par un parcours parfait en Ligue des champions. Trois victoires consécutives face au Dinamo Zagreb (4-0, 0-2) et au Dynamo Kiev (0-2) qui offrent au club de la capitale la possibilité de terminer en tête de son groupe en cas de succès face au FCP. C’est l’objectif du club francilien. Mais pas le principal enjeu de cette rencontre.
Car ces soixante-deux jours, c’est aussi le temps qui a suffi au PSG pour perdre à peu près toutes ses certitudes. Son parcours en C1 contraste avec ses déboires en L1. Deuxième du championnat au moment de ce déplacement au Portugal, Paris en occupe la quatrième place aujourd’hui. Il n’avait subi aucune défaite en L1 lors des sept journées qui ont précédé son match à Porto. Il en a concédé trois lors des huit qui ont suivi cette rencontre, s’enfonçant petit à petit dans une crise qui a trouvé son point culminant avec la défaite de samedi à Nice (2-1), et qui fait de Carlo Ancelotti un homme menacé.
La loi du milieu
Cette défaite initiale à Porto est loin d’être étrangère à cette mauvaise passe. Au Stade du Dragon, l’équipe d’Ancelotti avait affiché ses limites dans le jeu comme jamais jusqu’alors. Archi-dominée techniquement et tactiquement, elle s’était montrée inférieure au FCP dans tous les compartiments du jeu. Notamment au milieu de terrain, où le trio Fernando-Lucho-Moutinho n’avait fait qu’une bouchée de son homologue parisien Verratti-Chantôme-Matuidi. Les lacunes parisiennes dans ce secteur ont été criantes au Portugal. La suite n’a fait que confirmer l’incapacité des Franciliens à contrôler l’entrejeu. Le PSG n’a pas perdu que trois points à Porto. Il y a aussi abandonné beaucoup de sa confiance.
Soixante-deux jours plus tard, c’est peut-être là que se situe la clé ces retrouvailles avec Porto. Face à son adversaire le plus compétitif de cette première moitié de saison, l’équipe de Carlo Ancelotti a une occasion unique de sortir de cette spirale négative dans laquelle elle s’est engagée. Elle ne pourra pas se contenter d’un exploit de Zlatan Ibrahimovic, comme elle le fait quasiment depuis le début de la saison, pour prendre le dessus sur le FCP. Il lui faudra relever le défi collectif proposé par les Portugais pour espérer cette victoire qui lui offrirait la première place et un regain de confiance qui pourrait ramener le PSG sur le droit chemin en Ligue 1. Autant que sa défaite à Porto l’en avait éloigné.
LA STAT : 4/5
PSG-Porto, c’est l’opposition des deux défenses les plus efficaces de ce plateau de la Ligue des champions avec seulement deux buts concédés jusqu’ici. Sur ses cinq matches, le FCP a même réussi la performance d’en boucler quatre en préservant son but inviolé, ce qu’aucun autre club n’est parvenu à faire en C1 cette saison. La tâche s’annonce compliquée pour le PSG, qui possède cependant un atout de poids pour percer le coffre-fort portugais en la personne de Zlatan Ibrahimovic. Avec deux réalisations et cinq passes décisives, le Suédois a déjà participé à sept buts de son équipe en Ligue des champions, contribuant largement à faire de Paris la meilleure attaque de C1 avec le Shakhtar Donetsk (12 buts). Le seul joueur à avoir fait aussi bien est Lionel Messi.
ILS ONT DIT
Carlo Ancelotti avait annoncé "une solution radicale" après la défaite de son équipe à Nice. A priori, il s’agit d’une solution tactique. "Je dois être focalisé sur les petits détails. Nous n’avons pas toujours eu la bonne attitude lors du dernier match, on a parfois manqué de concentration", a jugé Ancelotti. "Nous avons fait un travail tactique. En trois jours, on ne peut pas travailler beaucoup, mais on doit travailler tactiquement pour améliorer notre qualité", a-t-il ajouté. L’entraîneur parisien a élevé ce point au rang d’objectif face à Porto. "Ce match est important pour moi pour deux raisons. Arriver à la première place de groupe et retrouver de la confiance dans notre qualité".
A Porto, Victor Pereira s’est contenté de rappeler que le FCP était un grand club. Et que l’unique option pour un club qui se revendique comme tel est de gagner. "Notre responsabilité est toujours la même. Où qu'on aille, on doit gagner. Je ne me préoccupe pas du tirage en fonction de la première ou de la deuxième place." Pour gagner, Porto ne s’adaptera pas au PSG. "Malgré toutes les qualités du PSG, nous resterons fidèles à notre image, avec de l'agressivité, l'envie d'avoir la balle et d'aller de l'avant". Il entend "donner un bon spectacle à nos supporteurs et à la communauté portugaise ici".
LES ÉQUIPES PROBABLES
Si le PSG doit toujours se passer de Thiago Motta, il enregistre en revanche le retour de Marco Verratti qui postule à un poste de titulaire, d’autant plus que la technique de l’Italien ne sera pas superflue compte tenu de la qualité du milieu de Porto. Maxwell devrait redescendre d’un cran, à son poste habituel de latéral gauche. Absent à Nice, Salvatore Sirigu a repris l’entraînement et sera titulaire dans le but. Devant, Nene pourrait retrouver une place de titulaire, au détriment de Jérémy Ménez ou Ezequiel Lavezzi. A Porto, Vitor Pereira disposera de joueurs frais après avoir fait tourner le week-end dernier. Danilo et Eliaquim Mangala sont annoncés titulaires en défense........ LIRE LA SUITE SUR CE LIEN................
http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2012-2013/psg-fc-porto-ancelotti-veut-la-premiere-place-et-le-retour-de-la-confiance_sto3515288/story-lci.shtml

lundi 3 décembre 2012

PSG : contact établi entre Mourinho et le Qatar

Cette rencontre n’a rien à voir avec la défaite (2-1) à Nice samedi, voire avec les résultats médiocres du PSG ces derniers temps. Elle symbolise seulement la dimension du projet parisien. Selon nos informations, les actionnaires qatariens et , l’entraîneur du , se sont récemment vus afin de poser les jalons d’une collaboration future, un fait nouveau depuis que la possibilité de voir le Portugais débarquer à circule. Malgré le démenti officiel de QSI, le fonds propriétaire du PSG, cette entrevue a fuité dans l’entourage de Nasser al-Khelaifi, le président parisien. Mourinho-PSG, le contact est donc établi, ce qui signifie aussi que le PSG est devenu un club que l’on écoute en Europe. Depuis le rachat de la formation de la capitale, le Qatar rêve de ce qu’il y a de plus beau au monde pour alimenter le PSG. Il lorgne Messi, intransférable pour l’instant car trop attaché à Barcelone. Aimerait convaincre Cristiano Ronaldo, une hypothèse beaucoup plus crédible. Et donc Mourinho, parce que le Portugais jouit du titre (non officiel) de « meilleur entraîneur du monde ».

En fin de cycle au Real Madrid

S’attacher ses services, c’est basculer dans un autre monde, appartenir au cercle très fermé des clubs qui ont eu un jour sur leur banc le phénomène Mourinho, un technicien aux compétences indiscutables, objectivement l’un des meilleurs au monde, mais aussi un homme à part, The Special One, comme il s’est autoproclamé.

Car médiatiquement, l’ancien coach de Porto, Chelsea, l’Inter Milan, sous contrat jusqu’en 2016 avec le Real Madrid, est une bête dont l’aura dépasse le cadre du football. Avec une paranoïa certaine et un sens de la communication inédit, José Mourinho fascine, éblouit ou irrite. C’est le personnage central du football mondial ces dernières années, agaçant les uns, enthousiasmant les autres.

Comme souvent avec lui, après deux ou trois ans dans un club, un cycle se termine. C’est ce qu’il est en train de vivre au Real Madrid où il semble plus proche d’une sortie (volontaire) que d’un maintien. Son équipe pointe à onze longueurs du Barça, chassant a priori toutes chances de se succéder à lui-même pour le titre de champion d’Espagne.

Sentant cette possibilité et cette opportunité, qui ne se présente pas tous les matins, les Qatariens ont décidé d’accélérer et lui ont exposé le projet du PSG que le Portugais suit et connaît. Mais l’idée de recruter José Mourinho, qui parle un bon français, n’est pas seulement l’apanage des décideurs de Doha. Les plus grands clubs européens, si le divorce avec Madrid se confirme, restent à l’affût pour le convaincre, alors que l’intéressé multiplie les déclarations contradictoires. Un jour, il rêve d’un retour en Angleterre, un autre dit que c’est à l’Inter qu’il ne s’est jamais aussi bien senti, un troisième qu’il se verrait bien gagner un championnat dans un pays qu’il ne connaît pas encore (un propos tenu sur BeIN Sport… la chaîne sportive détenue par le Qatar).

Mourinho a les cartes en main. Courtisé par tout le monde, c’est lui qui choisira sa destination. Si les Qatariens ne l’ont pas convaincu pour l’attirer dès l’intersaison 2013, ils ont pris date et se sont positionnés. Pour la prochaine fois. Avec Mourinho, il n’est jamais trop tôt pour le séduire


http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/contact-etabli-entre-mourinho-et-le-qatar-03-12-2012-2375413.php

dimanche 2 décembre 2012

Malgré Ibrahimovic, le PSG chute à Nice

Le Paris Saint-Germain a poursuivi samedi son parcours en dents de scie en Ligue 1, en chutant cette fois à Nice (2-1) malgré un but de Zlatan Ibrahimovic sur coup franc.
Les Parisiens sont pour l'instant troisièmes au classement avec 26 points, soit autant que Saint-Etienne qui profite de sa différence de buts plus avantageuse, et à cinq longueurs de l'Olympique lyonnais.
Le
PSG pourrait même glisser à la quatrième place à la fin du week-end, si l'Olympique de Marseille devait s'imposer ou même faire match nul à Brest dimanche.
Une victoire en quatre matchs pour Paris
Le match s'est décidé dans le dernier quart d'heure puisque Eric Bauthéac a ouvert le score à la 76e minute après un bon travail de Dario Cvitanich.
Zlatan Ibrahimovic a remis le PSG a hauteur sur un coup franc direct six minutes plus tard.
Mais le match a définitivement tourné à l'avantage des Niçois qui ont marqué par Valentin Eysseric (86e) et fini la rencontre à onze contre dix après l'exclusion de Blaise Matuidi (92e) pour un deuxième carton jaune.

Les joueurs de Carlo Ancelotti n'ont gagné qu'un match sur les quatre derniers qu'ils ont disputés en Ligue 1. Et ils ont été éliminés mardi de la Coupe de la Ligue par Saint-Etienne au bout de la séance de tirs au but.
 

samedi 1 décembre 2012

On n'a pas reconnu les Verts

Pouvait-on attendre mieux de cette rencontre ? Entre la pluie quasi-continue, le vent et un terrain gorgé d’eau suite à un gros orage peu avant le coup d’envoi (un peu plus loin en ville Gazelec-Clermont, match de L2, avait été reporté à samedi, NDLR), Ajaccio et Saint-Etienne ont eu du mal à faire le spectacle en ouverture de la 15e journée. Résultat, un 0-0 qui finalement… ne fait aucun déçu. Ajaccio prend un bon point après avoir été largement dominé dans le jeu notamment en seconde période. Les Verts, s’ils ne reprennent pas la première place du classement à Lyon, conservent leur invincibilité en Ligue 1 désormais établi à dix rencontres sans la présence de leur artificier Aubameyang.
Christophe Galtier, qui s’inquiétait de l’état de fatigue de ses joueurs après la victoire face au PSG en prolongation mardi, s’est tout de même fait quelques frayeurs dans cette rencontre. Dans le premier quart d’heure, Stéphane Ruffier a semblé souffrir des adducteurs. Après quelques minutes de flottement, le gardien de l’ASSE est finalement resté sur la pelouse. Brandao, lui, n’a pas eu cette chance, le Brésilien sortant à l’entrée du dernier quart d’heure, touché à la cuisse. Mais c’est surtout Sammaritano qui a dû faire trembler le coach stéphanois en manquant de peu sa frappe au point de penalty à la 89e minute. Une frappe qui valait trois points pour l'ACA.
Pour le reste, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Les Corses ont mieux démarré la rencontre. Entre la frappe de Belghazouani (13e), la tête de peu à côté de Mutu (16e) et la frappe de 30 mètres de Mostefa (28e), Ruffier a été sollicité. Plus vraiment par la suite jusqu’à cette 89e minute… De l’autre côté, Saint-Etienne s’est appuyé sur le remuant Gradel mais ses frappes n’ont pas trouvé le cadre (35e, 59e). Même chose pour Hamouma, dont la plus belle occasion a été sauvée sur la ligne par Medjani (23e). Si Lyon bat Montpellier samedi, Saint-Etienne ne pourra pas lui disputer la première place dans une semaine dans le Forez. Mais la motivation ne manquera pas pour autant dans ce derby.

http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2012-2013/ac-ajaccio-asse-(0-0)-on-n-a-pas-reconnu-les-verts_sto3511895/story-lci.shtml