lundi 30 avril 2012

Le PSG en perd le nord

Paris pourra nourrir des regrets en repensant à cette soirée lilloise. Battu 2-1 au Stadium Nord, le PSG laisse Montpellier filer en tête du championnat. A quatre journées de la fin, voilà les Héraultais avec cinq points d'avance sur les Parisiens, qui chutent pour la première fois après deux victoires et un nul. Ils voient en plus les Lillois, auteurs d'un troisième succès consécutif, revenir à deux longueurs et menacer leur deuxième place.
Dimanche, les protégés de Carlo Ancelotti ont eu le match en mains après un début de match à l’avantage des Dogues mais une première mi-temps rythmée mais équilibrée. Ils ont pourtant fait le plus dur en ouvrant le score sur un but de Javier Pastore sur une contre-attaque (1-0, 48e). Bien en place, Paris a alors donné l'impression de gérer son match sérieusement et d'avoir la capacité de ramener les trois points pour rester dans le sillage de Montpellier. Mais voilà, ils n’ont encore pas su gérer leur avance et une erreur défensive a tout changé. Pris de vitesse, Mamadou Sakho, rentré à la 44e à la place de Milan Bisevac blessé, a accroché Nolan Roux à la limite de la surface, offert un penalty à Lille et laissé ses coéquipiers à dix contre onze à 20 minutes de la fin. Le tournant du match.
Eden Hazard ne s'est pas fait prier pour égaliser (1-1, 71e). A partir de là, Lille, qui avait accusé le coup après le but parisien et ne trouvait pas la faille dans la défense parisienne, a passé la vitesse supérieure. Sur chaque accélération lilloise, la défense parisienne a alors tremblé. Et sans surprise, le LOSC a pris l'avantage sur un but de Nolan Roux, entaché d'un hors-jeu de position au départ de l'action, après un centre de l'inévitable Hazard sur un coup du foulard (2-1, 79e). Pour la première fois de la saison, Paris, qui signe son onzième match d'affilée en encaissant au moins un but, chute après avoir ouvert le score. Si Lille fait un grand pas vers la C1 (ndlr : 9 points de plus sur Lyon qui a un match en moins), le PSG devra, lui, peut-être plus regarder derrière que devant après cette soirée...
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/29042012/70/ligue-1-le-psg-en-perd-le-nord.html

dimanche 29 avril 2012

Lyon entre soulagement et espoirs

L'Olympique lyonnais a mis un terme à quatre ans de disette en finale de la Coupe de France face à Quevilly (1-0), samedi. Un soulagement pour les joueurs et le staff lyonnais. Avec ce nouveau trophée, les Gones respirent mieux et espèrent avoir lancé un nouveau cycle.
Le sourire est aux bords des lèvres. Mais il n'y a pas d'effusion de joie. En tout cas, pas devant la presse. Juste Rémy Vercoutre, "l'ambianceur" du groupe, qui vient chanter à quelques mètres des journalistes. Les Lyonnais ont profité de leur bonheur sur la pelouse et dans l'intimité du vestiaire. Lisandro Lopez, le buteur de la soirée, a même "pleuré" avoue Jean-Michel Aulas. "Parce que c'est son trophée et qu'il m'avait promis de le gagner", confie le président lyonnais. Mais quand les micros ont pointé le bout de leur nez, ils se sont montrés mesurés. Les stigmates sûrement d'une saison marquée par des échecs. Il y a eu Nicosie en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, la finale de la Coupe de la Ligue face à Marseille (1-0, a.p.) ou cette saison de Ligue 1 où les Gones risquent de rater la qualification pour la C1.
Pourtant, les protégés de Jean-Michel Aulas viennent bien de mettre un terme à quatre ans de disette en remportant leur premier trophée depuis 2008 grâce à leur victoire sur Quevilly en finale de la Coupe de France (1-0). Alors, dans chaque discours, plus que la joie, on sent le soulagement. Le terme revient dès qu'un Lyonnais s'exprime. De Rémi Garde à Hugo Lloris en passant par Yoann Gourcuff, tous ne s'en cachent pas : ils respirent un peu mieux après cette soirée au Stade de France. "On a tous souffert, il y a quinze jours. Aujourd'hui, ça nous a sourit", se réjouit Rémi Garde, qui remplit à nouveau l'armoire à trophées du club pour sa première saison sur le banc. "Je suis fier. Content d'avoir ramené un trophée au club", avoue-t-il.
"Cela peut donner un nouvel élan au club"
Il ne faut pas s'y tromper. Les Lyonnais étaient sous pression avant cette finale. Certes, la Coupe de France leur tendait les bras avec ces trois divisions d'écart avec les amateurs normands. Mais la finale de la Coupe de la Ligue avait ajouté quelques kilos sur leurs épaules. "Il avait eu beaucoup de tristesse après la défaite contre Marseille. Ca efface cette défaite ce soir", reconnaît Lloris, qui décroche son premier trophée avec l'OL, lui qui avait signé dans le Rhône pour ajouter des lignes à son palmarès et est resté sur sa faim pendant de longues saisons comme nombre de ses coéquipiers. "Ca fait quatre ans que l'on coure après un trophée. Ce soir, on est récompensé de tous ces efforts". Récompensés certes. Mais pas rassasiés.
Tous espèrent que cette coupe ne sera pas un aboutissement. Mais le début d'une nouvelle aventure. Elle "récompense une saison longue et de transition pour le club avec un nouveau staff et beaucoup de jeunes. Ca peut donner un bon élan pour l'avenir", glisse Lloris. "C'est un nouveau pas. Je ne sais pas si la saison est réussie, mais elle n'est pas ratée. Le plus dur, c'est d'enchaîner mais je pense que cela peut donner un nouvel élan au club", enchaîne Garde. "C'est mieux que sauver la saison, on s'est mis sur une trajectoire positive", renchérit Aulas. Les Gones n'ont plus qu'une envie : terminer la saison de la meilleure manière pour tenter d'arracher la troisième place en L1 et une treizième qualification en C1. Avec six points de retard sur Lille, ça s'annonce compliqué. Mais Lyon est soulagé d'un poids : "On se devait de remettre l'institution qu'est l'Olympique lyonnais sur le devant de la scène. On l'a fait", conclut Bafé Gomis.
 Eurosport

http://fr.sports.yahoo.com/29042012/70/coupe-de-france-lyon-entre-soulagement-et-espoirs.html
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samedi 28 avril 2012

Les amateurs de Quevilly rêvent de ramener la coupe en Normandie...LE MATCH EN LIVE ICI CE SOIR

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Onze ans après l’épopée de Calais, des «amateurs» investissent de nouveau le Stade de France pour une finale de Coupe de France. S’ils s’entraînent comme des pros (lire notre papier à ce sujet), les joueurs de Quevilly incarnent le mythe du petit poucet cher à la France du football. Ce samedi 28 avril 2012, l’USQ (13e du championnat National) peut entrer dans l’histoire en devenant le premier club de troisième division à remporter la Coupe de France.
Personne n’en parle ou presque, mais il y a une équipe en face. Battu par l’OM en finale de la Coupe de la Ligue, l’Olympique Lyonnais n’envisage rien d’autre que la victoire à l’image du milieu Maxime Gonalon. «Si nous étions battus, nous serions ridicules.»

Suivez le match en direct en cliquant sur ce lien.... http://fr.sports.yahoo.com/football/coupe-de-france/2011-2012/olympique-lyonnais-quevilly-494170.html hebergeur image

Finale de la Coupe de France: les supporteurs de Quevilly sont prêts

vendredi 27 avril 2012

Le Barça, orphelin de Guardiola

Sandro Rosell, le président du Barça, a confirmé vendredi l'information que tout le monde pressentait et qui avait fuité dans quelques médias espagnols : Pep Guardiola ne prolongera pas son contrat. Il ne sera donc pas l'entraîneur du FC Barcelone la saison prochaine, le Catalan ayant toujours pris soin de ne signer que des contrats courts. "Avant de lui laisser s'expliquer, je voudrais le remercier pour avoir fait progresser l'équipe, pour avoir porté les valeurs du club, a déclaré le patron du club qui, mardi soir encore, pensait pouvoir retenir son patron technique. Pour son support et son estime. Nous te serons toujours reconnaissants, toi le meilleur entraîneur de l'histoire du club."

L'entraîneur à succès du Barça laissait traîner le suspense depuis des mois. Moins de 48 heures après avoir tenu des propos énigmatiques en conférence de presse suite à l'élimination face à Chelsea (1-3, 2-2), Guardiola a mis fin aux interrogations, à contresens des souhaits des dirigeants, des joueurs et des socios. C'est pour assurer la continuité avec l'oeuvre exceptionnelle de Guardiola que le Barça a nommé Tito Vilanova pour lui succéder. Il était jusque-là son adjoint. Cette annonce, qui fut un véritable coup de tonnerre à la dixième minute de la conférence de presse, met fin à toutes les spéculations sur la nomination d'un nouvel entraîneur dans l'institution catalane, alors que les noms de Bielsa, Luis Enrique et Blanc circulaient depuis vingt-quatre heures.

J'ai besoin de récupérer, c'est pour ça que je pars"
"J'espère sincèrement que la personne qui prendra le relais pourra apporter des choses que je ne pouvais plus faire, a commenté Guardiola. L'entraîneur doit être fort, il faut de la passion et de l'énergie pour entraîner ses joueurs et j'ai besoin de retrouver cela. Et je ne le retrouverai qu'en me reposant. Je pense que cela aurait été dangereux de continuer. Et j'ai une telle estime de mes joueurs pour ce qu'on a fait ensemble que je ne me le serais jamais pardonné si nous l'avions rompue. J'ai besoin de récupérer, c'est pour ça que je pars. J'aurai pu continuer mais je n'aurais pas été l'entraîneur que le Barça mérite d'avoir. C'est un club avec un pouvoir incomparable et je n'ai pas peur car celui qui va me succéder est dans la capacité de faire du mieux possible."
"Je voudrais remercier publiquement mes joueurs, a ajouté Guardiola avant de laisser à nouveau la parole à ses dirigeants. Ce sont eux qui ont donné un sens à tout ça. Je voudrais surtout les remercier d'avoir pu rendre réelles toutes ces rencontres que j'avais imaginées. C'est ce que j'emmène avec moi." Guardiola, qui n'avait jamais entraîné en première division avant de prendre la succession de Frank Rijkaard, en 2008, emmène aussi avec lui treize trophées, remportés sur seize possibles en trois ans de compétition. Cette saison, il peut encore s'en offrir un quatorzième avec la finale de la Copa del Rey, le 25 mai face à l'Athletic Bilbao.     
(Eurosport)

http://www.eurosport.fr/football/liga/2011-2012/guardiola-quitte-le-barca_sto3249750/story-lci.shtml
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BREST : Limogeage d'Alex Dupont : Michel Guyot "assumera sa décision"

Nouveau coup de tonnerre à Brest ! A cinq journées de la fin du championnat, Alex Dupont, l'entraîneur du Stade Brestois, porté aux nues il y a encore peu, a été limogé ce jeudi matin. Dans la foulée d'une annonce qui a pris tout le monde de court, Michel Guyot (son interview ici), le président du club, a annoncé que l'intérim serait assuré jusqu'à la fin de la saison par l'actuel directeur sportif, Corentin Martins
L'histoire d'amour entre Alex Dupont, arrivé au club en 2009, et le Stade Brestois, 18e et premier relégable de Ligue 1, a donc pris fin à cinq journées du terme de la saison. Et à quelques jours seulement d'un déplacement capital des Brestois à Auxerre, lanterne rouge du championnat...
Une décision "longuement réfléchie", selon Michel GuyotUne décision lourde, mais "longuement réfléchie", d'après Michel Guyot. Et qui fait suite "à une accumulation de plein de détails". Déclarant ne pas savoir "si c'est la bonne" décision à prendre - "L'avenir nous le dira" -, le président du Stade Brestois a assuré qu'"en tout cas, (il) l'assumerait".
Le scénario du débarquement de Dupont n'est pas sans rappeller la façon dont avait été débarqué Gérald Baticle, en 2009, lorsque le club évoluait en Ligue 2. Celui-ci avait alors été remplacé par...
Alex Dupont, au début du mois de mai. Le natif de Dunkerque, 57 ans, avait réussi à maintenir le club en Ligue 2 avant de le faire monter la saison suivante en L1. Pour toute une ville, et même bien au-delà, il devenait alors "Sir Alex".
Drôle de climatUn drôle de climat régnait déjà ce jeudi matin, à Pen-Helen, le centre d'entraînement des Brestois. Pour la première fois depuis sa prise de fonctions, Michel Guyot avait, en effet, interdit aux joueurs de s'exprimer face à la presse. Seul Larsen Touré, non-informé de la décision de son président, s'était ainsi présenté devant les micros.
"Trois années de bonheur"Invité à réagir à son éviction, Alex Dupont n'a pas souhaité faire de commentaire à chaud, préférant simplement parler de "trois années de bonheur" passées à Brest.
Personnalité très populaire dans la cité du Ponant, le départ d'
Alex Dupont ne manquera pas de faire des vagues en rade de Brest. Les nombreux commentaires déposés en quelques minutes sur notre site Internet vont dans ce sens. Sur Twitter, le sujet "Alex Dupont" était également l'un des plus évoqués en France ce jeudi, en début d'après-midi (voir copie d'écran ci-dessous)...
Six défaites en sept matches de championnat
Difficile de ne pas voir dans ce
limogeage la conséquence des récents résultats de l'équipe brestoise, plus mauvaise attaque du championnat et qui a encaissé contre Rennes (0-1), samedi, sa sixième défaite en sept matches de championnat.Alex Dupont est le sixième entraîneur de L1 limogé cette saison après Eric Roy (Nice), Antoine Kombouaré (PSG), Bernard Casoni (Evian-TG), Mecha Bazdarevic (Sochaux) et Laurent Fournier (Auxerre).
http://www.letelegramme.com/sports/clubs-football/stade-brestois/stade-brestois-limogeage-d-alex-dupont-michel-guyot-assumera-sa-decision-27-04-2012-1683005.php

 

jeudi 26 avril 2012

Jean Tigana officiellement limogé de Shanghai

Nicolas Anelka et Jean-Florent Ikwenge Ibenge sont donc au commandes de l'équipe chinoise...
«Nous avons mis fin au contrat de Tigana car les résultats de l'équipe depuis qu'il en a la charge ne sont pas bons et parce que les joueurs estiment que ses méthodes d'entraînement ne sont pas adaptées». La déclaration du porte-parole du club de Shanghai Shenhua éclaire donc la situation contractuelle du coach français, écarté depuis plusieurs jours, mais toujours pas licencié.
Du coup, c’est un autre Français, Jean-Florent Ikwenge Ibenge, qui hérite de la casquette d‘entraîneur principal. Nicolas Anelka est quant à lui nommé assistant de l’entraîneur tout en conservant sa place dans l’équipe. Samedi dernier, Shanghai Shenhua avait remporté son premier match face à Dalian Shide.

http://www.20minutes.fr/article/924247/jean-tigana-officiellement-limoge-shanghai

Le Clasico, ce sera Bayern - Chelsea

On attendait un Clasico entre le Barça et le Real en finale de la Ligue des champions. Après Chelsea, c'est le Bayern Munich qui est venu contrarier les Espagnols. Après avoir remporté le match aller (2-1), les Allemands ont résisté à la pression de Bernabeu pour forcer leur destin aux tirs au but (2-1, 3-1 tab) grâce à un grand Manuel Neuer, au propre comme au figuré, auteur de deux arrêts lors de la séance finale, dont l'un sur le tir rasant de Cristiano Ronaldo. Ils en rêvaient, ils y sont désormais. Les coéquipiers de Franck Ribéry disputeront donc leur finale, le 19 mai, dans leur antre de l'Alianz Arena. C'est la première fois qu'un club évoluera à domicile depuis vingt-huit ans. En 1984, l'AS Rome l'avait perdue aux tirs au but face à Liverpool. Mais s'ils affichent le même visage, les Bavarois peuvent espérer connaître un autre sort face aux Blues de Drogba.
Du côté du Real, Sergio Ramos va cauchemarder longtemps en repensant à son tir au but expédié largement au-dessus du but de Neuer. Avant qu'il s'élance, le portier allemand avait déjà joué les héros en repoussant les tirs de Ronaldo et Kaka. Les arrêts d'Iker Casillas, face à Kroos et Lahm, auront donc été vains. Pour José Mourinho, déjà éliminé par Liverpool lors de la dernière demi-finale disputée aux tirs aux buts dans la compétition, avec Chelsea en 2007, l'histoire se répète. Et Madrid doit donc oublier son rêve de "decima", décrocher la dixième Coupe d'Europe de son histoire qu'il désire tant depuis dix ans.
Neuer écoeure Ronaldo et Kaka
En envoyant le ballon au fond des filets, au terme d'une séance à laquelle Ribéry et Benzema, remplacés, n'ont pas pris part, c'est Bastian Schweinsteiger qui a propulsé le Bayern en finale. Une finale qui aurait pu échapper au géant allemand. D'abord à cause d'un premier quart d'heure raté, durant lequel les Merengue ont rapidement remonté leur handicap grâce à un doublé de Cristiano Ronaldo. Sur un nuage depuis son but décisif lors du Clasico, le Portugais pensait sans doute avoir fait le plus dur en inscrivant ses 9e et 10e buts de la saison en C1. Sur un penalty sévère concédé par le jeune Alaba (6e, s.p.), puis grâce à une offrande d'Özil (14e). Bernabeu y a sans doute cru lui aussi.
Mais il en fallait plus pour assommer le Bayern, titré quatre fois dans l'épreuve. Même mené, il n'a jamais cessé d'y croire. Remis en selle par Robben sur un nouveau penalty, suite à une faute de Pepe sur Gomez (27e, s.p.), les hommes de Jupp Heynckes ont mis le pied sur le ballon. Au fil des minutes, difficile pourtant de ne pas penser qu'ils étaient en train de laisser passer leur chance. Alors que Ribéry restait dans l'ombre, Robben (8e, 67e) et Gomez (34e, 86e) manquaient plusieurs occasions d'éviter la prolongation. Un penalty non sifflé pour une main de Pepe aurait aussi pu faire basculer la rencontre (45e). Mais, la fatigue neutralisant les débats, c'est finalement au bout de la nuit que le Bayern pouvait laisser exploser sa joie. Le 19 mai, la fête pourrait être encore plus belle. Encore faudra-t-il franchir le dernier obstacle, Chelsea, sans Badstuber, Gustavo et Alaba, suspendus...
 Eurosport

mercredi 25 avril 2012

Football Ligue des Champions - Drogba-Messi : 2-0

Didier Drogba pouvait-il réitérer sa remarquable prestation de Stamford Bridge (1-0) ? Lionel Messi pouvait-il sauver le Barça de l'élimination ? Comme à l'aller, le duel a tourné en faveur de l'attaquant des Blues. Certes, il n'a pas marqué. Mais il a livré un match héroïque quand l'Argentin est passé à côté de son sujet, décidément incapable de marquer contre le club londonien. Ce dernier aurait pourtant pu être le héros du Nou Camp. Mais son penalty raté (après une faute de Drogba sur Fabregas) en envoyant sa balle sur la transversale (48e) restera l'image forte de la soirée. Celle de son cauchemar mais aussi celui du Barça, tenant du titre qui visait sa quatrième finale de Ligue des champions en sept ans. Jusque là, il avait failli à sept reprises dans cet excercice (contre 33 penalties réussis toutes compétitions confondues). Le huitième a été lourd de conséquences. Ont suivi de longues minutes amorphes pour Leo, ressassant encore et encore son erreur.
Les 96.000 supporters du Nou Camp attendaient pourtant que la Pulga batte un nouveau record. Avec un nouveau but, Messi aurait porté à 15 son total cette saison en Ligue des champions. Il aurait alors dépassé José Altafini, auteur de 14 buts pour l'AC Milan en 1962-1963 en Coupe des clubs champions. Il aurait surtout pu qualifier le Barça. Mais le triple Ballon d'Or a connu une baisse de régime au pire moment. Cela fait trois matches de suite qu'il n'a plus marqué, en demi-finale aller à Londres puis samedi dans le Clasico remporté 2-1 par le Real Madrid au Camp Nou et en demi-finale retour de C1 ce mardi. "Mon admiration pour Leo est insurpassable, l'a toutefois défendu Guardiola. Pour son courage, sa capacité à jouer dans toutes les conditions... Pour nous tous, il est un exemple de compétitivité. Je sais bien qu'il va passer de mauvais moments, mais c'est le sport. Il ne vous sourit pas parfois."
Drogba, comme Eto'o
Pourtant, Messi a tenté, mais a semblé bien en deçà de ce qu'il fait d'habitude. A la 3e minute, il avait trouvé le petit filet de Cech du pied droit. Puis avait suivie une mauvaise passe pour Iniesta (10e). Il y eut encore ce ballon perdu à la 13e minute, qui avait conduit à un dégagement en touche de Piqué. Il signait ensuite une grosse occasion à la 20e minute. Après un une-deux avec Fabregas, sa balle était dégagée du bout du pied gauche de Cech. Enfin, à la 83e minute, il trouvait un poteau sur une balle effleurée par Cech. Quand ça ne veut pas... Finalement, tout ce qu'il a réussi, c'est une passe décisive sur Andres Iniesta pour le deuxième but du Barça (43e). Insuffisant pour un joueur de son talent.
Au coup de sifflet final, la tristesse de Messi a tranché avec la joie de Drogba. L'Ivoirien, seul buteur au match aller, s'est sacrifié au retour. Avec plus de 9 kilomètres au compteur en 78 minutes (contre 8,8 pour Messi sur tout le match), il n'a tiré qu'une fois de moins que Messi. Mais on l'a surtout vu se dépenser sans compter pour venir défendre dans sa surface. Une combativité qui n'est pas sans rappeler celle de Samuel Eto'o, qui avait sacrifié une partie de ses prérogatives offensives au nom d'une stratégie ultra-défensive. C'était déjà face au Barça, c'était en 2010 et c'était quand il portait le maillot de l'Inter Milan avec, comme mentor, un certain José Mourinho. Si le Real passe en finale, le Special One pourrait bien retrouver contre lui l'un de ses anciens guerriers en la personne de Didier Drogba. L'ancien Marseillais l'attend à Munich : "Je souhaite bonne chance à (José) Mourinho (du Real Madrid, ndlr) et peut-être rendez-vous en finale!"
http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2011-2012/drogba-messi-2-0_sto3246967/story-lci.shtml

mardi 24 avril 2012

L'heure de vérité

Le FC Barcelone joue gros, très gros. Ce match face à Chelsea est le "plus important de la saison", avoue Pep Guardiola. "Il est temps de penser uniquement à cette partie. Elle marquera notre avenir", aurait lancé l'entraîneur catalan à son groupe selon le quotidien catalan Sport. Battus par le Real Madrid samedi lors du Clasico (1-2), les Blaugrana ont sûrement dit adieu à leur trophée en Liga. Aujourd'hui, c'est leur bien en C1 qui semble menacé. Défait 1 à 0 à Chelsea en demi-finale aller de la Ligue des Champions dont ils sont les vainqueurs sortants, les Catalans sont en danger avant de recevoir les Blues et peuvent lâcher leur deuxième trophée en moins de quatre jours.
S'ils se prennent les pieds dans le tapis face aux Londoniens, Lionel Messi et sa bande n'auront plus qu'un objectif pour finir la saison : la finale de la Coupe du Roi, fin mai. Un lot de consolation bien maigre pour cette formation habituée à tout gagner et qui avait déroulé jusque-là en Ligue des Champions. Mardi pour vivre une fin de saison plus excitante, les Catalans devront trouver la faille dans le bloc défensif-compact des Londoniens, qui ont parfaitement tenu le coup à l'aller. Reste à savoir dans quel état physique ils seront pour ce troisième match au sommet en six jours alors que Chelsea a profité de sa rencontre face à Arsenal ce week-end pour faire souffler de nombreux cadres...
LA DECLA : Pep Guardiola (Barcelone)
"On sait que (nos supporters) sont toujours derrière nous. Je n’ai aucun doute quant au fait qu’on va aller à Munich. J’y pense même depuis le début de la saison. On a 90 minutes pour renverser les choses. Si on se crée les mêmes occasions qu’on a eues à Londres, ça sera difficile pour nous de ne pas marquer".
LA STAT : 4 sur 4
Ce n'est pas de bon augure pour le FC Barcelone. Pour le Barça, gagner la Ligue des Champions rime avec doublé. A chaque fois que les Catalans se sont assis sur le toit de l'Europe, ils ont en effet remporté la Liga lors du même exercice. Lors des saisons 1991-1992, 2005-2006, 2008-2009 et 2010-2011 - leur quatre sacres en C1 -, ils avaient à chaque fois dominé la Liga. Avec désormais sept points de retard sur le Real Madrid en championnat à quatre journées de la fin, le championnat s'est sûrement envolé samedi pour le Barça, qui espère rompre le signe indien en s'offrant tout de même la C1.
LE DUEL : Messi et la défense de Chelsea
Lionel Messi n'aime pas vraiment croiser la route des défenseurs de Chelsea et de leur portier. En sept confrontations face aux Blues, le serial buteur catalan n'a jamais réussi à faire trembler les filets londoniens. Auteur de 14 buts cette saison en Ligue des Champions, le triple Ballon d'Or est encore resté muet au match aller. Trop approximatif sur certains gestes, il n'a pas été aussi percutant et décisif que d'habitude. Bien contenu par le Real Madrid samedi au cours d'un Clasico où il n'a une nouvelle fois pas marqué, Messi sait que le Barça a besoin de lui pour s'offrir une nouvelle finale.

http://www.eurosport.fr/football/l-heure-de-verite_sto3245674/story-lci.shtml

dimanche 22 avril 2012

C'était le soir de Ronaldo

Buteur décisif, Cristiano Ronaldo (Real Madrid) a pris sa revanche sur le FC Barcelone et un Lionel Messi très décevant et fatigué, samedi soir au Camp Nou. Sans être transcendant dans le jeu, le Portugais a également repris l'avantage au classement des buteurs (42 buts contre 41).
Un match dans le match. Samedi soir, au Camp Nou, tous les yeux étaient tournés vers Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. On ne pouvait pas y couper. Les deux hommes, auteurs chacun de 41 buts en Liga (63 et 53 toutes compétitions confondues), devaient être au centre de cette "finale" de la Liga. C'était écrit. Si leur duel indirect a finalement déçu, la performance de CR7, sans être exceptionnelle, s'est au moins révélée décisive. Pour une fois.
En inscrivant le deuxième but du Real Madrid, à la 73e, le Lusitanien s'est donc offert un triple plaisir : il a donné la victoire à son équipe, qui attendait un succès au Camp Nou depuis le 23 décembre 2007, fait un nouveau pas vers le titre de champion d'Espagne et aussi pris l'avantage au classement des buteurs (42 buts, un record) sur un Lionel Messi mis sous l'éteignoir.
Hormis son but en finale de Coupe du Roi, il y a pile un an, le Portugais n'avait jamais pesé aussi lourd face au Barça. Et souvent loupé son rendez-vous, comme au match aller qu'il avait traversé tel un fantôme. Désormais auteur de quatre buts en six Clasicos cette saison (dont trois au Camp Nou), Ronaldo n'a pas oublié de rappeler que la période des vaches maigres était révolue. Après son but, d'un geste de la main et sans équivoque, il a demandé au Camp Nou de se calmer, savourant une douce revanche.
50% de passes réussies seulement
Au-delà de son but décisif, l'international portugais n'a pas fait un match exceptionnel : seulement 50% de passes réussies et six tirs (sur les 14 de son équipe), samedi soir. Hormis quelques gris-gris face à Puyol, l'ancien du Sporting, qui n'a subi que deux fautes en 90 minutes, n'a pas régulièrement mis en péril le collectif bien huilé de Guardiola. Mais il repart heureux.
Le contraire de Lionel Messi, qui n'a pas pesé sur le sort de la rencontre. Le prodige argentin que l'on disait fatigué - et cela s'était déjà vu à Stamford Bridge mercredi dernier - n'a pas fait de mal à la défense du Real Madrid, bien regroupée et compliquée à déborder. Hormis quelques bons ballons en direction du tonitruant mais maladroit Tello, et quelques combinaisons avec Xavi, venu aider dans le secteur offensif, Messi n'a jamais pu se mettre en situation de marquer. La preuve de son manque de poids offensif est criante : son seul et unique tir du match, à la 58e minute, a été contré par un défenseur madrilène. On pourra débattre infiniment sur la méforme passagère du triple ballon d'or mais l'Argentin a certainement souffert des prestations - un peu en deçà - de Xavi et Iniesta à la création et surtout de ce 3-4-3, utilisé jusqu'à la sortie de Xavi (à la 69e), et qui ne va pas si bien que cela à Barcelone.
"J'ai fait l'équipe que je jugeais la plus à même de battre ce Real et de toute façon, les perdants ont toujours tort. Ce soir, les joueurs sont tristes, très fatigués, mais dans leur carrière, ils ont déjà affronté des situations semblables et les ont surmontées", a pour sa part reconnu Pep Guardiola en conférence de presse. On saura dès mardi si la fatigue abattra Messi et les Catalans en plein vol. Ronaldo, lui, est bien loin de tout ça. Il n'a qu'un rêve : retrouver son vis-à-vis en finale de la C1, le 19 mai prochain.
 Eurosport

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vendredi 20 avril 2012

PSG : pourquoi beaucoup de joueurs sont fragilisés

Il n’y a pas eu d’effet Ancelotti sur les performances individuelles des joueurs parisiens. Mis à part pour Ménez et Sissoko, leur rendement n’a pas été bonifié par l’arrivée de l’entraîneur italien. Sakho est devenu un défenseur normal avant de s’asseoir sur le banc, Gameiro joue de moins en moins, Nene s’est senti meurtri de sortir de l’équipe à Nancy. Bodmer, Jallet, Ceará, Camara et Armand ont l’impression de faire le nombre. Quant à Chantôme, blessé, il y croit encore moins qu’avant. Au sein du vestiaire, beaucoup sont fragilisés par la tournure du nouveau PSG. Tentatives d’explication.

Le changement de dimension

Avec la signature d’Ancelotti au PSG et ses corollaires — le départ d’Antoine Kombouaré et le recrutement de joueurs comme Alex ou Thiago Motta appréciés du nouveau coach — l’effectif parisien s’est enfin rendu compte que
ne boxait plus dans la même catégorie qu’avant. Certains joueurs ont très vite « gambergé » sur leur sort immédiat, sur celui qu’on allait leur réserver la saison prochaine, sur le rôle de Leonardo dont certains se méfient. Consciemment ou non, leur jeu s’est délité, effrité, à l’image d’un Sakho en perte de confiance (voir ci-dessous). Les rumeurs de incessantes — à tous les postes — rendent leur adhésion encore plus hypothétique, même si la quête du titre fédère encore le vestiaire.

Une méthode qui dérange

Le staff pléthorique du technicien transalpin a débarqué avec des méthodes nouvelles et modernes. Ces changements radicaux dans la préparation ont perturbé les joueurs, quand d’autres se demandent s’ils ne sont pas responsables des blessures à répétition (Maxwell, Pastore, Bodmer, Chantôme ont notamment été sur le flanc). « On a forcé, on en a trop fait », dit-on au camp des Loges. Il faut également du temps pour comprendre le rôle des adjoints de Carletto, tous étrangers sauf Claude Makelele. Cet aspect va de pair avec le nouveau dimensionnement du PSG : les joueurs doivent s’adapter à des entraînements plus intenses, plus athlétiques et plus perfectionnés qu’avant.

Ménez et Sissoko, les exceptions

Ces deux-là, en revanche, semblent encore meilleurs depuis la prise en charge d’Ancelotti. L’un a étoffé son jeu quand le second se révèle encore plus tranchant au milieu, jusqu’à se faire… expulser deux fois, dont l’une à Dijon, assez injustement. Leur cas renverse les arguments : s’ils sont meilleurs, c’est parce qu’ils arrivent de deux grands clubs — l’AS Roma et la
Turin — quand les autres étaient au PSG ou viennent de Lorient, Palerme ou Saint-Etienne. Autrement dit : ils possédaient déjà la culture des grosses machines, ses codes et ses exigences quand leurs coéquipiers les découvrent, devant s’adapter avec plus ou moins de réussite.

http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/pourquoi-beaucoup-de-joueurs-sont-fragilises-20-04-2012-1963380.php

jeudi 19 avril 2012

Drogba, le bon choix

Réussir sa sortie. Rien n'est plus difficile en sport. Didier Drogba, lui, n'a pas manqué ce qui ressemblait à des adieux, mercredi. Pour ce qui devrait être son dernier match de Ligue des Champions à Stamford Bridge, l'international ivoirien a fait le job. Comme toujours. Combattant de l'éternel, le numéro 11 de Chelsea - libre à l'intersaison - n'a pas déçu et marqué le seul but d'un match archi-dominé par Barcelone (1-0).
On dira ce que l’on veut de l'ancien attaquant de Guingamp. Qu'il passe un certain temps le nez dans le gazon, tombe facilement, en rajoute... Certes. Mais Didier Drogba ne déçoit pas. Ou rarement. Logiquement préféré à Fernando Torres, dont le profil n'était pas adapté à ce type de combat, il s'est une nouvelle fois montré au niveau escompté. Devant et derrière, Didier Drogba n’a pas ménagé sa peine. Et continue de porter bonheur aux Blues, qui n'ont jamais perdu un match de Ligue des Champions durant lequel l'Ivoirien a trouvé la faille (12 victoires, 3 nuls).
Terry : "Didier a été brillant"
Mercredi, son but - sur le seul tir cadré des Blues - est venu récompenser une œuvre collective de quatre-vingt-dix minutes. Pas d'entrechats ni d'envolées ballon au pied. Mais une discipline de tous les instants. C'est ce que Chelsea avait déjà fait au Camp Nou, il y a trois ans. Les Blues avaient quitté la Catalogne avec un 0-0 dans la poche. Mercredi, ils sont repartis de Stamford Bridge avec un but d’avance. On sait grâce à qui.
"Didier est très fort dans les grands matches et les grandes occasions. Il a semé la terreur dans la défense des Spurs ce week-end et il l'a encore fait (face à Barcelone). Il était tout seul devant face à quelques-uns des meilleurs défenseurs du monde et il a été brillant", s'est enflammé John Terry à l'issue de la demi-finale aller. Si Roberto Di Matteo a souhaité rendre un hommage collectif mérité à son onze, l'Italien n'a pas oublié de citer Didier Drogba, 34 ans, auteur d'un "but crucial". Il sera peut-être décisif. Mais pour ce faire, il faudra patienter six jours supplémentaires.
Didier Drogba, lui, y croit dur comme fer : "Nous avons tiré les leçons de la dernière fois. Nous avons mieux joué qu'il y a trois ans car nous n'avons pas pris de but cette fois-ci. Nous sommes contents car c'est un bon résultat. Maintenant nous allons aller là-bas pour essayer de marquer à nouveau et de nous qualifier." Histoire de prolonger l'aventure jusqu’à Munich. Avant de partir vers d’autres cieux. Loin des yeux des fans des Blues. Mais probablement près des cœurs.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/19042012/70/ligue-des-champions-drogba-le-bon-choix.html

mercredi 18 avril 2012

Ribéry, Galactique du Bayern

Face à l'OM, Franck Ribéry avait dans un premier temps essuyé des sifflets au Vélodrome avant de se transcender lors du match retour en Bavière pour qualifier son club en demi-finale de la Ligue des Champions. Contre ce tout autre adversaire que représente le Real Madrid, leader de la Liga jusque-là invaincu en coupe d'Europe, "Kaiser Franck" a remis le couvert, en dégoûtant ses adversaires et surtout, en marquant un des deux buts de son équipe. Une réalisation qui pourrait valoir de l'or la semaine prochaine pour le match retour. Alors que son équipe a vécu une entame de match compliquée, dominée par les Merengue, Ribéry a d'emblée montré son envie de porter son équipe vers l'avant, à l'image de son retour défensif dès la deuxième minute pour soulager Alaba en mauvaise posture.
A la peine dans son couloir gauche le Françaisl a apporté le danger dans la surface sur sa première permutation côté droit, sans pour autant récolter un penalty. Bousculé par Pepe, il a gardé son calme et grand bien lui en a pris : deux minutes plus tard, après avoir obtenu un corner, c'est lui qui a ouvert le score en reprenant le ballon mal dégagé au point de penalty d'un tir puissant à ras de terre. Son but l'a galvanisé et il a ensuite continué à se multiplier sur le terrain. Quitte à en faire trop, comme ce tacle rageur dans les pieds de Ronaldo pour faire faute afin de couper court à la contre attaque des Merengues. "Ce soir on a pris du plaisir, a avoué le Français au micro de Canal Plus. On a fait de bonnes choses. En Ligue des Champions on a toujours été performants. C'est dommage d'avoir pris ce but mais on a pour marquer ce deuxième but. On ne voulait pas laisser jouer le Real, ça va très vite et il y a de grands joueurs". Toujours à 100% dans ce match, Ribéry n'a rien eu à envier aux stars du Real.
Prise de bec avec Robben, toujours présent en attaque
Preuve qu'il en a toujours voulu plus, le Français a même offert quelques secondes surprenantes aux supporters de l'Allianz Arena : juste avant la pause, il s'est disputé avec Arjen Robben afin de tirer un coup franc à l'entrée de la surface de réparation. Les deux hommes se sont chamaillés de longues secondes, sans être réconciliés par leurs coéquipiers. Au final, ce sera même Kroos qui se chargera de tirer, sans succès. "C'est toujours positif d'avoir cet état d'esprit, a ensuite expliqué Ribéry. On sait qu'on a des gros caractères au Bayern. On en a besoin. A la mi-temps c'était réglé et on n'en parle plus".
Le début de seconde période a vu une domination madrilène, ce qui a coïncidé avec une présence plus discrète de la part de l'international Français. Mais même en retrait, Ribéry a alors fait parler une autre statistique : celle du joueur subissant le plus de faute en Ligue des Champions. Premier dans la catégorie (32 fautes subies avant le match), le natif de Boulogne-sur-mer a obtenu cinq coups francs et participé à semer la panique dans la ligne défensive du Real. Quand toute son équipe a poussé pour tenter de reprendre l'avantage, il s'est à nouveau illustré en tentant de faire la différence sur l'aile droite, avant de transmettre à Lahm qui s'est alors mué en passeur décisif pour Mario Gomez, auteur du but de l'espoir. Le Bayern a conservé mardi soir toutes ses chances de jouer "sa" finale à domicile et le doit en grande à partie à son Français. "On va aller à Madrid très sérieusement et discipliné, mais on va jouer notre jeu, être en place, compact. C'est une équipe qui voudra attaquer, il y aura des contres et il faudra les jouer". Les Bavarois pourront compter sur Franck Ribéry pour y arriver et les ramener à l'Allianz Arena le 19 mai.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/18042012/70/ligue-des-champions-ribery-galactique-du-bayern.html

lundi 16 avril 2012

Le PSG peut s'en vouloir

C'est le genre d'occasion qu'il ne faut pas manquer, et le PSG avait tout pour la saisir. Mais Paris, longtemps en tête au score après un but de Nene en première période, a fini par concéder un nul chez la lanterne rouge, Auxerre (1-1), qui le laisse à la deuxième place du classement, à deux points de Montpellier. Un succès aurait permis aux Parisiens de revenir à la hauteur du leader, mais Anthony Le Tallec (87e) a inscrit un but égalisateur qui pourrait coûter très cher au club de la capitale au moment du décompte final. Et qui laisse un mince espoir de maintien à l'AJA, toujours dernière cependant, à cinq points du premier non relégable.
Pourtant, le PSG avait fait ce qu'il fallait pour profiter du faux pas montpelliérain quelques heures plus tôt. Une entame parfaite dans l'engagement, dans le pressing, dans le mouvement, à l'image de celle réalisée la semaine passée face à Marseille. Paris a rapidement imposé sa puissance, et les occasions ont logiquement suivi. Jérémy Ménez a commencé par trouver le poteau sur une talonnade de Kevin Gameiro (12e), titularisé tout comme Mathieu Bodmer, pendant que Javier Pastore et Mamadou Sakho regardaient le match depuis le banc de touche. Logiquement, Paris a été récompensé de ses efforts. Servi par Gameiro, Nene s'est infiltré dans la surface auxerroise avant de tromper Olivier Sorin d'un tir croisé (0-1, 23e).
Le PSG d'Ancelotti a pris l'habitude de laisser le ballon à l'adversaire quand il a l'avantage au score. Cela lui a rarement réussi ces dernières semaines, cela s'est encore vérifié à Auxerre. Au lieu d'enfoncer le clou, le club de la capitale a laissé l'AJA reprendre confiance. Il a fait preuve d'une maladresse extrême dans les contres, à l'image d'une roulette manquée par Nene face à Sorin, alors que deux Parisiens se présentaient seuls face au portier auxerrois (68e). A force de manquer les opportunités de se mettre à l'abri, le PSG a une nouvelle fois été sanctionné. Une faute de main de Salvatore Sirigu, irréprochable jusqu'ici, a permis à Anthony Le Tallec d'égaliser (1-1, 87e). Comme souvent, le PSG a laissé filer des points à sa portée. Il va finir par laisser filer le titre aussi.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/15042012/70/ligue-1-le-psg-peut-s-en-vouloir.html

dimanche 15 avril 2012

Brandao console l'OM

Didier Deschamps n'a jamais été aussi inspiré cette saison qu'en rapatriant Brandao sur la Canebière cet hiver. Le coach de l'OM voulait mieux, il s'en est contenté et il ne le regrette sans doute pas aujourd'hui. Après avoir qualifié l'OM pour les quarts de finale de la Ligue des Champions grâce à son but sur la pelouse de l'Inter, le Brésilien a permis à l'OM de sauver un tant soit peu sa saison 2012.
Sa frappe entre les jambes de Lloris, son septième but en huit matches de Coupe de la Ligue, a permis à Marseille de venir à bout de Lyon dans la prolongation (1-0, 105e). Le seul éclair d'une finale d'un ennui abyssal. Entre des Marseillais confrontés à leurs limites actuelles et des Lyonnais qui ont semblé tétanisé par l'enjeu, cette rencontre a accouché d'un festival de balles perdues, de transversales trop longues ou de tacles à broyer de la pierre. Mais l'OM ne retiendra que cette victoire, ce troisième succès consécutif en Coupe de la Ligue, un record.
Marseille rejoint Paris et Bordeaux
L'équipe de Didier Deschamps rejoint au palmarès de la compétition Paris et Bordeaux. L'OM sera européen la saison prochaine. En Ligue Europa certes mais c'est assez inespéré après la série de douze défaites en treize matches avait brisé les ambitions européennes et hexagonales de l'OM. Ce succès, aussi laborieux soit-il, est la bouée de sauvetage des Phocéens. Mais l'OL, réduit à 10 dans les derniers instants après l'expulsion de Lovren, pourra nourrir de gros regrets car cet OM n'avait rien de génial. Lyon n'a rien su proposer. Il a fallu attendre la 62e minute pour apprécier la première frappe cadrée du match (!).
Les intentions ont été marseillaises. A L'image de cette tête d'Amalfitano (64e) parfaitement déviée par Lloris sur son poteau. La seule occasion digne de ce nom des 90 premières minutes. Gomis et Briand (102e) ont fait peser une légère menace sur le but de Mandanda mais c'est bien Brandao, sur une passe de Benoît Cheyrou, qui a fait parler sa puissance face à un Umtiti trop tendre et un Lloris pas assez attentif (105e). Marseille s'est reconcilié, le temps d'une célébration au coeur d'un stade acquis à sa cause. Marseille s'est offert une parenthèse enchantée. Elle ne sauvera pas sa saison mais l'adoucira un temps au moins.
http://www.eurosport.fr/football/coupe-de-la-ligue/2011-2012/brandao-console-l-om_sto3234839/story.shtml

samedi 14 avril 2012

Serie B Italienne: Un joueur décède d'un arrêt cardiaque en plein match

Permario Morosino s'est effondré à la 31e minute...
Permario Morosini, joueur de Livourne en Série B italienne, s'est effondré sur le terrain samedi après-midi lors d'un match face à Pescara, victime d'un arrêt cardiaque à la 31e minute, causant sa mort. «Il a été victime d'un arrêt cardiaque et est mort avant de pouvoir arriver à l'hopital» a confirmé officiellement le Docteur De Blasi, de l'hôpital de Livourne. Selon le journal italien la Gazzetta dello Sport, le joueur, âgé de 25 ans, aurait été victime d'un arrêt cardiaque. D'abord titubant, Morisini est tombé avant de sol avant d'essayer, par deux fois, de se relever.
L'accident survient quelques semaines après l'arrêt cardiaque subi par Fabrice Muamba, joueur de Bolton, dans un match de Coupe d'Angleterre contre Tottenham. La Fédération italienne a immédiatement décidé de reporter tous les matches de Serie A et B prévus ce week-end, rapporte l'agence de presse italienne ANSA citant le directeur général de la fédération italienne Antonello Valentini.
http://www.20minutes.fr/article/916785/serie-b-italienne-joueur-decede-arret-cardiaque-plein-match

vendredi 13 avril 2012

Leonardo dément mollement un départ

Leonardo va-t-il quitter le PSG un an seulement après son arrivée? Le Brésilien venu pour construire une équipe avec l'aide de Qatar Sports Investment aurait des envies de retour vers l'Italie. Le Parisien évoque ce matin de raisons privées à cette éventualité. La femme du directeur sportif ne se plairait en effet pas dans la capitale et aurait repris sa profession de journaliste. Le couple multiplierait donc les allers-retours entre la France et l'Italie. Invité sur RMC jeudi, Leonardo a démenti. Sans grande conviction. A la question "Serez-vous au PSG l'année prochaine?", il a répondu: "Je ne promets rien à personne".
Les rumeurs font notamment état de contacts avec l'Inter Milan que le Brésilien a quitté l'an dernier pour rejoindre Paris. "J’ai des contacts avec beaucoup de clubs, des clubs avec lesquels j’ai travaillé, a répondu Leonardo. L’Inter est le dernier. J’ai un très bon rapport avec le président Moratti, mais je n’ai aucun contact avec l’Inter pour revenir travailler là-bas. Zéro (agacé, NDLR). Ça fait 22 ans que j’ai quitté Rio. Je suis donc heureux partout et je suis très content ici à Paris. Je n’ai jamais quitté un pays en fonction de ma situation familiale. Mais je vis de résultats. C’est le football. C’est normal."
Dans le Corriere della Sera en ligne ce vendredi, le président de l'Inter Massimo Moratti reconnait avoir lu l'information mais dit ne rien savoir. "Leonardo, je l'ai au téléphone. Nos contacts sont fréquents comme ça l'est naturellement entre deux personnes qui s'apprécient." Moratti explique par ailleurs que Leonardo est "bon sur un banc mais qu'il a surtout une vision systémique du club". Le Brésilien va-t-il revenir dans un rôle de dirigeant et laisser ainsi le terrain au jeune Andrea Stramaccioni (36 ans)? Ce serait l'hypothèse la plus crédible selon le Corriere.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/13042012/70/ligue-1-leonardo-dement-mollement-un-depart.html

jeudi 12 avril 2012

Quevilly ! Oh oui !

Quevilly est en finale de la Coupe de France ! Le club de National s'est qualifié mercredi aux dépens de Rennes (2-1), grâce à un but de Laup (90+3). Menés à la marque après huit minutes de jeu, les joueurs de Régis Brouard disputeront leur deuxième finale, après 1927, face à Lyon.
Quevilly a encore retourné la Normandie. Dans un stade de Michel-d'Ornano plein à craquer et revêtu de jaune et noir, les amateurs normands ont encore écrit une belle page de leur histoire en sortant Rennes (2-1) avec un but d’Anthony Laup inscrit à la 93e minute. Les voilà en finale. Ce sera le 28 avril prochain face à Lyon au Stade de France. Et cela ne sera pas une première puisque Quevilly avait déjà atteint ce stade de la compétition en 1927, face l'OM. Ce même OM que les joueurs de Régis Brouard ont sorti en quarts, au bout d'un match de folie (3-2 a.p.). Tout aussi fou, le scalp de Rennes, réussi mercredi soir après avoir été mené au score.
Le Stade Rennais avait pourtant pris le match par le bon bout. Concentrés, les Bretons ont ouvert le score dès la 8e minute grâce à Julien Féret. Mais ensuite, les joueurs de Quevilly se sont décomplexés. Si Rennes a dominé les débats en première période, les Normands ont su se créer de belles occasions. Benoit Costil a ainsi dû sortir le grand jeu à plusieurs reprises (31e, 58e). Et alors que les Bretons ont levé le pied au retour des vestiaires, Karim Herouat a trouvé la faille pour égaliser (1-1, 63e). Rennes a bien tenté de réagir, en vain, et s'est fait punir dans le temps additionnel, deux minutes après un nouvel arrêt de Costil et alors que la prolongation se profilait.
Le Stade Rennais connaît une nouvelle désillusion en Coupe de France. Trois ans après son échec traumatisant en finale face à Guingamp (1-2), le club rouge et noir prend une nouvelle claque. Les Bretons étaient pourtant prévenus puisqu'ils s'étaient fait éliminer en 8e de finale en 2010 par... Quevilly. Mais voilà, après leur bonne entame, ils n'ont pas su concrétiser leur domination, se montrant trop imprécis dans le dernier geste. Après, ils ont encore payé leur irrégularité et ont été incapables de se montrer dangereux après l'égalisation normande. La fin de saison est gâchée. Ils vont devoir rebondir en championnat pour tenter d'attraper une qualification en Ligue Europa mais ça s'annonce très compliqué (Rennes est 6e à 5 pts de la 4e place, ndlr). Pour Quevilly - qui devient le troisième club de National à disputer une finale -, le rêve continue.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/11042012/70/coupe-de-france-quevilly-oh-oui.html

Montpellier saisit sa chance

Montpellier s'est imposé à Marseille (1-3) en match en retard de la 30e journée de L1. Younes Belhanda, auteur d'un but splendide, et ses partenaires prennent trois longueurs d'avance sur le Paris Saint-Germain. L'OM concède une onzième défaite en douze rencontres toutes compétitions confondues.
Ce n'est pas encore décisif mais ces trois points sont primordiaux. Montpellier a pris ses aises en tête de la Ligue 1 grâce à sa victoire à Marseille (1-3), en match en retard de la 30e journée. Voilà le MHSC avec trois unités d'avance sur le PSG. A sept journées de la fin, les hommes de René Girard, qui n'avaient jamais gagné au Vélodrome en L1, s'inscrivent désormais comme les favoris au sacre final.
Face à un OM malade, au bord de la crise de nerfs et qui a concèdé sa onzième défaite en douze matches, Montpellier n'a pas eu à forcer son talent. Il lui a suffi de deux éclairs. Deux inspirations de génie signée Olivier Giroud (49e, 1-2) d'une reprise de volée tranchante et surtout de Younes Belhanda (70e, 1-3), auteur d'un ciseau scintillant à l'entrée de la surface et sorti sous l'ovation d'un Vélodrome acquis à la faveur des Héraultais. En face, Marseille n'a rien opposé si ce n'est ses énormes faiblesses du moment.
"Merci de me sortir, merci pour les sifflets"
Son attaque newlook, sans Valbuena, Rémy ni Andre Ayew au coup d'envoi, est toujours hors du coup à l'image d'un Gignac transparent (3 ballons touchés dans la surface adverse). Sa sortie du terrain a souligné un peu plus le malaise dans lequel baigne l'OM actuellement. Conspué par un Vélodrome dégarni et muet jusque-là, l'ancien Toulousain aurait lâché à Didier Deschamps, selon Canal Plus : "Merci de me sortir. Merci pour les sifflets."
Marseille a dû s'en remettre à un défenseur, Stéphane Mbia (34e, 1-1), seul Marseillais à la hauteur ce mercredi, pour revenir dans la rencontre. Car l'OM avait démarré la rencontre de la pire des manières, sur une main de Djimi Traoré dans sa surface (6e) qui devrait alimenter la polémique autour de la motivation de l'OM. Le penalty qui a suivi, transformé par Belhanda, a paradoxalement éteint les hommes de Louis Nicollin (0-1, 7e).
Face à un OM amorphe, les Montpelliérains se sont endormis notamment au cours d'une première période jouée sur un rythme de sénateur. Ils auraient pu tomber dans le piège. Deux éclairs ont suffi pour lancer à merveille le sprint final des Héraultais et confirmer les dynamiques du moment : Montpellier tout en haut et Marseille plus bas que terre. L'OM jouera une partie de sa saison samedi en finale de la Coupe de la Ligue face à Lyon. Histoire de sauver ce qui peut encore l'être.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/11042012/70/ligue-1-montpellier-saisit-sa-chance.html
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mercredi 11 avril 2012

Abidal: prochaines heures déterminantes

Le défenseur français du FC Barcelone Eric Abidal a subi hier une greffe de foie. Les prochaines heures "seront déterminantes", a déclaré tard dans la soirée l'entraîneur du club catalan Pep Guardiola.

"On vient juste de me dire que l'opération est presque terminée, qu'elle a été très, très longue, que nous devons être très prudents", a dit Pep Guardiola à la presse, après le match de Championnat d'Espagne remporté par le Barça face à Getafe (4-0) au Camp Nou. "Les prochaines heures, les prochains jours seront déterminants pour savoir comment il va", a ajouté l'entraîneur du Barça, se disant "convaincu" qu'Abidal "est un garçon très fort, qui va surmonter cela".

Le Français, âgé de 32 ans, a subi hier une greffe du foie à l'hôpital Clinic de Barcelone, un peu plus d'un an après avoir été opéré d'une tumeur du foie, le 17 mars 2011. Il avait alors forcé l'admiration en revenant très vite à son meilleur niveau. Il a pu être opéré après avoir reçu un don de la part d'une personne vivante, une pratique assez rare qui a permis de raccourcir le délai avant l'intervention, pouvant atteindre plusieurs mois pour les malades dans l'attente d'un donneur décédé.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/11/97001-20120411FILWWW00286-bidal-les-prochaines-heures-determinantes.php

Espagne: Eric Abidal, le défenseur français du FC Barcelone, a subi une greffe du foie

Le défenseur international français du FC Barcelone Eric Abidal, âgé de 32 ans, a subi mardi une greffe du foie, un peu plus d'un an après une opération d'une tumeur qui ne l'avait pas empêché de revenir à son meilleur niveau en un temps record.
L'opération est "presque terminée", a annoncé tard dans la soirée l'entraîneur du club catalan, Pep Guardiola en dédiant à Abidal le triomphe de son équipe mardi face à Getafe (4-0).
"On vient juste de me dire que l'opération est presque terminée, qu'elle a été très, très longue, que nous devons être très prudents", a déclaré l'entraîneur.
"Les prochaines heures, les prochains jours seront déterminants pour savoir comment il va", a-t-il ajouté, se disant "convaincu" qu'Abidal "est un garçon très fort, qui va surmonter cela".
Abidal était présent dans tous les esprits mardi soir au Camp Nou, où le Barça a balayé Getafe en match de la 33e journée de la Liga.
A la 22e minute de jeu - le numéro du maillot d'Abidal - le public lui a fait une ovation, alors qu'une avalanche de messages de soutien déferlait durant toute la soirée sur les réseaux sociaux.
Après cette opération à l'hôpital Clinic de Barcelone, le temps qu'il faudra au joueur pour récupérer n'est pas connu, mais il est quasiment certain qu'il ne pourra pas participer à l'Euro-2012 en Ukraine et en Pologne, qui débute le 8 juin.
Le défenseur français a pu bénéficier d'une greffe de la part d'une personne vivante - son cousin, prénommé Gérard - une pratique assez rare qui a permis de raccourcir le délai avant l'opération.
Et Pep Guardiola, après le match, a dédié la victoire du club "à Abidal et à son cousin Gérard".
"C'est une longue opération, pendant laquelle il faut d'abord opérer la personne qui a donné son organe, puis celle qui le reçoit", a expliqué mardi soir Javier Faus, vice-président du Barça, alors qu'Eric Abidal était "toujours en salle d'opération".
Peu d'informations
Opéré le 17 mars 2011 d'une tumeur au foie, Abidal avait forcé l'admiration l'an dernier en revenant à son meilleur niveau dans un temps record.
Il avait même pu disputer en mai 2011 la finale de la Ligue des Champions remportée par le Barça (3-1 face à Manchester United), et les images d'"Abi" soulevant le prestigieux trophée avaient fait le tour du monde.
Mais le 15 mars dernier, nouveau coup dur lorsque le Barça annonçait que le joueur allait devoir subir une greffe.
Un coup dur aussi pour le sélectionneur français Laurent Blanc qui, dans son projet pour l'Euro-2012, comptait très fortement sur l'arrière gauche du Barça, et va devoir se mettre en quête de solutions de remplacement.
Le FC Barcelone a toujours donné très peu d'éléments sur l'évolution de l'état de santé du joueur.
"Cette tumeur m'a touché. La vie peut changer, je suis un traitement, je prends des médicaments tous les jours, je ne sais pas comment va réagir mon corps. Aujourd'hui, je vais bien, demain, je ne sais pas", avait confié Abidal lui-même en septembre, dans l'une de ses rares déclarations publiques sur sa santé.
Alors que son contrat arrivait à expiration en juin 2012, le Français avait signé en janvier pour un an supplémentaire au Barça.
"Eric Abidal est très précieux pour nous. C'est un joueur comme il est très compliqué d'en trouver", l'avait alors encensé son entraîneur, Pep Guardiola.
Dans l'attente de sa transplantation, Abidal avait continué ces dernières semaines à s'entraîner avec ses coéquipiers.
Cette saison, il était redevenu titulaire indiscutable au Barça, le plus souvent côté gauche, mais aussi parfois dans l'axe en remplacement de Puyol ou de Piqué. Avec le club, le double vainqueur de la Ligue des Champions (2009, 2011) comptait déjà cette saison 38 apparitions, toutes compétitions confondues.
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120411.AFP2966/espagne-eric-abidal-le-defenseur-francais-du-fc-barcelone-a-subi-une-greffe-du-foie.html

Lyon s'offre une double finale

Après 45 premières minutes électriques, Lyon a pris la mesure du Gazélec Ajaccio (0-4), réduit à 10 dès la 38e minute de jeu, en demi-finale de la Coupe de France. Les pensionnaires de National ont eu des opportunités mais c'est Lyon qui affrontera Quevilly ou Rennes en finale.
Dans un match marqué par des échauffourées en première période, Lyon a fait respecter la logique (0-4) et mis fin aux rêves du Gazélec Ajaccio, qui a été réduit à 10 dès la 38e minute. Les Gones s'offrent ainsi une deuxième finale de coupes nationales la même année. L'OL devient ainsi le troisième club à réussir cette prouesse après le PSG (1995, 1998, 2008) et Lorient (2002).
A quatre jours de leur finale de la Coupe de la Ligue face à Marseille, les Lyonnais, relancés dans la course au podium de L1 à sept journées de la fin, ont confirmé leur bonne dynamique. Mais ils ne sont pas rassurés sur le plan du jeu. Car les Corses se sont sortis de leur match un peu trop tôt. Auteur d'un début de rencontre intéressant, le Gazélec, un club classé deuxième du National qui lutte ainsi pour accéder en Ligue 2, a fait jeu égal avec les Lyonnais jusqu'à l'expulsion logique d’Anthony Colinet (38e). Des deux côtés, les occasions se sont multipliées.
Deux poteaux pour le Gazélec
Si Kim Källström a buté sur Lucas Rastello - le portier corse - (2e), si Jimmy Briand a trouvé la barre (12e), les Gaziers ont aussi eu leur chance à l'image du poteau de Mickaël Colloredo (9e) ou encore du beau coup-franc de Nicolas Verdier qui a obligé Lloris à s'employer (33e). Mais au fil des minutes, les Corses sont aussi montés en régime nerveusement. Le jeu s'est durci et plusieurs altercations ont alors eu lieu avec des joueurs lyonnais. Au final, sans surprise, un Corse a fait le geste de trop et s'est fait expulser (38e).
A partir de là, c'était la voie royale pour Lyon. Malgré un nouveau poteau de Nicolas Verdier (47e), l'OL a mis le pied sur le ballon avant de trouver l'ouverture du score grâce à Alexandre Lacazette sur une action gérée avec sérénité par les Gones (1-0, 59e). Un coup sur la tête de plus pour le Gaz, qui a ensuite vu l'addition se corser avec des réalisations de Lisandro Lopez (0-2, 74e) puis Clément Grenier (0-3, 81e) et Bafé Gomis sur un contre (0-4, 90e). Le beau parcours du Gazélec s'arrête sur une note un peu sévère mais les Corses pourront se concentrer sur son championnat pour s’offrir une belle fin de saison. Lyon peut, lui, toujours rêver d'un doublé.
 Eurosport

http://fr.sports.yahoo.com/11042012/70/coupe-de-france-lyon-s-offre-une-double-finale.html

lundi 9 avril 2012

Le PSG va à l'essentiel

Après trois matches sans victoire en L1, le PSG s'est remis dans le droit chemin en battant l'OM (2-1), lors de la 31e journée du Championnat de France. Sans briller, les Parisiens reviennent à hauteur de Montpellier en tête. Dixième défaite toutes compétitions confondues pour Marseille.

Si la victoire donne raison à celui qui la récolte, le Paris Saint-Germain a eu tout bon, dimanche face à l'Olympique de Marseille. Vainqueur 2-1, le club de la capitale a répondu à Montpellier, vingt-quatre heures après la victoire des Héraultais face à Sochaux (2-1). Les joueurs de Carlo Ancelotti reviennent à hauteur du MHSC en tête de la Ligue 1. Voilà pour le fond. Pour ce qui est de la forme, ce premier succès parisien depuis la 27e journée laisse un petit peu plus songeur. Parce qu'après une entame tonitruante, le club de la capitale s'est arrêté de jouer. Mais a parfaitement réagi après l'égalisation olympienne. L'essentiel était là. Et Paris est allé droit à but face à un OM vaincu pour la dixième fois en onze rencontres.
Sans véritable avant-centre mais avec une triplette Nene - Pastore - Ménez aux manettes, le Paris Saint-Germain a pris le match par le bon bout. Dominateurs lors de l'entame, les hommes de Carlo Ancelotti ont trouvé la faille sur leur première frappe cadrée, par Ménez. L'international français a finement repris une reprise dévissée de Jallet et battu Mandanda (1-0, 6e). Voilà pour la première période du PSG, qui a décidé (volontairement ou non) de laisser le ballon aux Olympiens. Dans une configuration plus habituelle qu'à Munich, avec Amalfitano à droite, les joueurs de Deschamps ont fait le jeu. Sans trouver la faille et ni être véritablement menaçant, mis à part dans les airs. Et encore...
Alex, réaction instantanée
Au retour des vestiaires, la physionomie du match n'a guère évolué. Et quelques minutes après une reprise trop croisée de Nene (56e), André Ayew a remis Marseille à hauteur du club de la capitale. A la réception d'une remise de Loïc Rémy, le Ghanéen a égalisé de la tête, profitant d'un marquage quelque peu élastique d'Alex. Nullement touché, le Brésilien s'est rapidement rattrapé sur un corner de Nene. Souverain dans les airs, Alex a battu Diarra et surtout Mandanda pour donner un avantage définitif à ses coéquipiers (2-1, 61e). L'expulsion de Sissoko, en fin de match, n'a rien changé à l'affaire (86e). Le Paris Saint-Germain reste à hauteur de Montpellier, qui se déplacera mercredi à Marseille. Cela suffit au bonheur de Carlo Ancelotti et de ses ouailles, qui auront une semaine pour reparler de la forme.
http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2011-2012/le-psg-va-a-l-essentiel_sto3227845/story.shtm
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dimanche 8 avril 2012

PSG-OM en live ici ce soir

Suivez le match PSG-OM en direct à partir de maintenant en cliquant sur ces liens............
http://fr.sports.yahoo.com/football/ligue-1/2011-2012/paris-sg-marseille-453069.html
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Hilton: "C'est bien parti pour le titre"

Le cri du coeur de Vitorino Hilton en dit long sur l'état d'esprit des Montpelliérains après leur victoire sur Sochaux (2-1) ce samedi. Le leader de la Ligue 1 a certainement fait un pas comptable et psychologique dans la lutte pour le titre de champion de France.
En dominant dans tous les sens du terme le FC Sochaux, samedi (2-1), Montpellier a bel et bien confirmé au football hexagonal qu'il demeurait, plus que jamais, le candidat le plus crédible au titre de champion de France. Non seulement, le MHSC, qui rattrapera son match en retard face à Marseille, au stade vélodrome, ce mercredi, compte 3 points d'avance sur le PSG (qui reçoit Marseille ce dimanche), mais il a également démontré que ses statistiques à domicile n'étaient pas usurpées.
Avant le coup d'envoi, Montpellier était la meilleure équipe de la Ligue 1 avec 40 points marqués en 15 matches et seuls le PSG, vainqueur 0-3 à La Mosson et Toulouse (venu chercher le nul 1-1) étaient venus contrarier les plans des hommes de René Girard... en 2011. Une autre époque, car depuis le début de l'année civile 2012, Montpellier a repris ses bonnes habitudes (7 victoire sur 7 à domicile), a seulement encaissé son premier but chez lui (celui de Maïga) et chasse désormais ses propres records. Après cette 31e journée, le club héraultais vient tout juste d'égaler le record de victoires à domicile que détenait sa devancière de 1993/1994 (le MHSC avait fini 7e).
Pour ce faire, le leader de la Ligue 1 s'en est remis à Younès Belhanda, son maître à jouer, auteur d'un de ses matches les plus aboutis de la saison. Buteur dès la 4e minute, l'international marocain n'aura eu de cesse de martyriser la défense sochalienne tout au long de la rencontre et seul un Pierrick Cros en état de grâce (auteur de 10 arrêts samedi) est venu soulager les Lionceaux, courageux, joueurs, mais clairement en-dessous de son adversaire. Belhanda, absent quasiment tout le mois de mars, atteint donc un pic de forme fondamental pour les 7 dernières journées de championnat. Avec 8 buts et 3 passes décisives en 23 matches, le Lion de l'Atlas réalise, pour le moment, sa saison la plus aboutie. Il s'est surtout avéré être un parfait substitut à Giroud en panne de réussite face à Cros et aux Doubistes.
"Nous étions supérieurs"
Montpellier a donc ce petit quelque chose en plus qui différencie un simple postulant aux accessits européens à un candidat au titre. Cet état d'esprit, il le tire d'un effectif impliqué tant physiquement que mentalement. "Il fallait prendre les trois points et être dans de bonnes conditions psychologiques pour Marseille et la suite. On a seulement manqué de rythme après notre premier but, mais Sochaux est aussi parvenu à marquer sur sa seule occasions (3 tirs dont 1 cadrés ce samedi pour les Sochaliens)", a réagi René Girard après la partie. "Mais sur l'ensemble de la rencontre, il n'y a pas grand chose à dire, nous étions supérieurs."
Cette saison, entendre René Girard ou ses hommes dire à haute voix leur ambition ou constater l'évidence de leur supériorité tactique et technique était une chose rare voire très rare. L'après-match de cette 31e journée aura certainement marqué un tournant dans les esprits héraultais. Si Vitorino Hilton a ainsi lâché : "C'est bien parti pour le titre mais c'est trop tôt pour l'affirmer." L'ambiance entrevue dans les vestiaires, après le match, ressemblait à celui d'un groupe plus que jamais uni vers un but commun. Si Montpellier a les épaules d'un postulant au titre, le déplacement au Vélodrome, où le club héraultais n'a jamais pu s'imposer en 16 confrontations, sera un révélateur. Si le masque est à moitié tombé ce samedi, il devra l'être totalement en cas de victoire en terres phocéennes.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/07042012/70/ligue-1-hilton-c-est-bien-parti-pour-le-titre.html

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vendredi 6 avril 2012

Ribéry : "Merdique et brutal"

Franck Ribéry a qualifié de "merdique", "incroyable" et "brutal" l'accueil qu'il avait reçu au Vélodrome avec le Bayern en quart de finale aller (0-2), dans un entretien accordé au journal tz. Il avait déjà fait part de sa rancoeur envers les supporters marseillais après la victoire au retour (2-0).
Franck Ribéry n'a vraiment pas apprécié l'accueil qu'il a reçu au Vélodrome avec le Bayern Munich, lors du quart de finale aller de Ligue des Champions remporté face à Marseille (0-2). Deux jours après le nouveau succès du club bavarois sur l'OM, lors du match retour (2-0), le milieu offensif français en avait encore gros sur le coeur. Il l'a exprimé dans un entretien accordé au journal tz. "Ce qui s'est passé à Marseille, c'était une catastrophe. C'était merdique et incroyable. J'ai joué là-bas deux ans et le public m'a insulté ! Cela a été brutal. Pour toutes ces raisons, il était important pour moi de réaliser un grand match contre Marseille, pour montrer aux gens ce dont j'étais capable", a lâché l'international tricolore.
Chahuté et sifflé à Marseille par les supporters de l'OM, Ribéry avait pris la situation avec philosophie dans les couloirs du Vélodrome. "C'est toujours dur de revenir, mais je suis professionnel depuis assez longtemps et je fais la part des choses", avait-il déclaré. A Munich, il s'est vengé à sa façon. Auteur d'une passe décisive et impliqué sur les deux buts du club bavarois, "Kaizer Franck" a été l'un des grands artisans de la victoire du Bayern. Cela n'a cependant pas suffi à effacer totalement sa rancoeur envers les supporters marseillais. "Oui, j'ai fait un match plein devant mon public. Ça c'est un stade, ça c'est un public, ce sont de vrais supporters. Avec ces supporters, je prends du plaisir et je me régale. Ce qui s'est passé à Marseille avec le public, c'était un peu difficile", avait-il lâché après le match.
Avant de s'engager avec le Bayern Munich en 2009, Franck Ribéry avait passé deux ans et demi à Marseille où il était devenu l'un des chouchous du public du Vélodrome. Ses prestations sous le maillot de l'OM en 2005/2006 lui avaient d'ailleurs valu d'être élu meilleur espoir du championnat et d'intégrer l'équipe de France pour la Coupe du monde 2006 en Allemagne, où il avait contribué au parcours des Bleus jusqu'à la finale avec un statut de titulaire. A l'issue d'une saison 2006/2007 tronquée par des blessures, Ribéry avait quitté l'OM pour rejoindre le Bayern avec un transfert estimé à 30 millions d'euros à la clé. Mais un an plus tôt, il avait clamé son envie de partir à Lyon jouer la Ligue des champions. Un retournement de veste que le public marseillais n’a pas compris, en 2007, quand Ribéry quittait un OM qualifié pour la C1 pour un Bayern alors seulement engagé en Ligue Europa.
 Eurosport