mercredi 31 mars 2010

Djimi Traoré, plein cadre...

dimanche 28 mars 2010

Montano: "On se met la pression tout seul"

Victor-Hugo Montano attend que Montpellier retrouve toute sa sérénité pour aborder dans des conditions optimales le sprint final de la Ligue 1 et le déplacement à Lille dimanche, sommet de la 30e journée. L'attaquant et buteur colombien espère bien voir son équipe ne pas perdre confiance
VICTOR-HUGO MONTAÑO, vous n'étiez pas satisfait après votre succès face à Valenciennes. Quels enseignements en avez-vous tiré?

V-H. M. : Le succès devant Valenciennes nous a aidés à réfléchir à la manière de jouer. Nous n'étions pas assez sereins lors des deux ultimes matches. Nous avons essayé de parler entre nous afin d'être costauds à l'orée de la dernière ligne droite qui promet d'être de plus en plus en difficile.

Ce match à Lille sera-t-il décisif?

V-H. M. : Si on réussit un bon résultat à Lille, cela peut être très intéressant pour nous. Si on s'impose, on le repousse à huit points. Nous essaierons de montrer un autre visage dans un match qui ne s'annonce pas facile. Car Lille possède un remarquable potentiel offensif. Nous devrons être bien en place et solide en défense pour jouer le coup à fond, profiter d'éventuelles possibilités en attaque.

Existe-t-il une crispation au sein du groupe?

V-H. M. : Ce n'est pas une crispation, mais on se met la pression tout seul. Devant Valenciennes, on se fait contrer d'une manière stupide. Par moment, il faut savoir maîtriser le jeu, faire preuve de calme. Cette fin de saison n'est pas évidente, car la plupart d'entre nous découvrent la Ligue 1. Beaucoup de joueurs commencent à avoir des courbatures, des jambes lourdes. Nous devons bien gérer tout ça sachant que l'on est soumis à une médiatisation importante. Si nous parvenons à bien gérer l'approche des matches, tout sera plus facile. Nous ne devons pas perdre confiance, cesser de nous poser des questions.

Que pensez-vous des détracteurs qui estiment que Montpellier n'a pas sa place en Ligue des champions?

V-H. M. : Les gens préfèrent voir l'OM, Lyon ou Bordeaux car ces clubs possèdent une autre histoire et un meilleur potentiel. Montpellier et Auxerre en Ligue des champions, certains peuvent se dire: d'où sortent ces équipes-là ? Si on décroche une place en Ligue des champions, c'est qu'on la mérite au regard des efforts fournis. Quand j'étais petit, je rêvais de la Ligue des champions. J'en ai la possibilité avec Montpellier, je ne vais pas m'en priver. Personne ne peut nous enlever ce rêve-là. Plus on dit de mauvaises choses sur nous, plus on est motivés. C'est le signe du caractère de notre équipe dont beaucoup de joueurs ont vécu pas mal de galères, comme moi en Ligue 2. Cela me plaît d'entendre de telles choses, car on veut montrer le contraire.

Croyez-vous à la Ligue des champions?

V-H. M. : C'est dur car les équipes de tête ne lâchent pas. Si on poursuit sur notre élan à la Mosson et que l'on grappille des points à l'extérieur, pourquoi pas. Cela serait déjà intéressant de terminer parmi les cinq premiers. On peut le faire si on continue à se battre sur le terrain et si on est conscient que l'on n'a encore rien gagné.

Vous avez inscrit dix buts depuis le début de saison. Cela vous satisfait-il?

V-H. M. : Je regarde de temps en temps le classement des buteurs, mais il ne m'obsède pas. Je suis content de ma saison et des dix buts inscrits, même si je pouvais en ajouter trois ou quatre de plus. J'ai tapé les poteaux et manqué quelques occasions. Je dois continuer à progresser car je ne suis pas un vrai buteur. Je suis sur le bon chemin. Je vais essayer d'en mettre encore quelques-uns au fond avant la fin de saison.

AFP

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Coupe de France tirage au sort des demis

Le tirage au sort a été effectué cet après-midi par Alain Giresse et Imanol Harinordoquy.
La première demi-finale opposera Monaco et Lens, sur le terrain monégasque.

Dans la seconde demi-finale, Quevilly rencontrera le PSG. Le club amateur, qui pointe en CFA, devra donc se défaire des Parisiens pour poursuivre son odyssée en Coupe de France...

Les matchs auront lieu les 13 et 14 avril prochains
.

Ligue 1 les résultats

Dimanche 28 mars

Toulouse 0 - 2 Nice
Paris Saint-Germain 3 - 0 Boulogne-sur-Mer
Nancy 5 - 1 Lens
Lorient 4 - 0 Saint-Etienne
Le Mans 1 - 3 Rennes

Ligue 1 mi temps

Le Mans 0 - 0 Rennes (7)
Lorient (9) 2 - 0 Saint-Etienne (17) Amalfitano (34e) Gameiro (37e)
Toulouse (11) 0 - 1 Nice (16) Mounier (40e)
Paris-SG (12) 2 - 0 Boulogne (18) Lecointe (26e csc) Hoarau (35e sp)
Nancy (13) 2 - 0 Lens (15)

Barça : Laporta pense ouvertement à Laurent Blanc !

Que va faire Laurent Blanc au terme de cet exercice ? Voilà la question qui fait trembler les Girondins de Bordeaux. Depuis l’arrivée de celui que l’on surnomme « Le Président », le club au scapulaire revit. Un style de jeu bien léché, une haine de la défaite et un palmarès, tel est le cocktail victorieux que le champion du monde 1998 a concocté pour remettre sur pieds les Marine-et-Blanc.

Autant de paramètres qui font la notoriété de Laurent Blanc. À tel point qu’un départ dès cet été est à l’ordre du jour. L’équipe de France, mais aussi Manchester United font les yeux doux au taulier des Girondins, mais pour l’heure, il a toujours botté en touche. Mais nul doute qu’une fin de saison vierge de tout trophée pourrait mettre un terme à cette belle idylle.

Une aubaine dont pourrait profiter le FC Barcelone. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le président Joan Laporta a déclaré sa flamme au coach bordelais : « Il me plaît beaucoup ! J’aime sa personnalité, sa façon de penser le jeu, de détecter le talent des joueurs. J’espère que Guardiola sera l’entraîneur du Barça au moins deux ou trois ans de plus, mais ensuite, Laurent Blanc sera l’un des prétendants à sa succession. Par contre, si le Barça affronte Bordeaux en finale de la Ligue des champions, ne comptez pas sur moi pour répéter mes éloges ».

Comme nous vous l’annoncions tout à l’heure, Pep Guardiola serait dans les petits papiers d’Arsenal. C’est désormais officiel, les Blaugrana pourraient bien fondre sur l’ancien international français en cas de départ de leur coach, même si tout cela a davantage de chances de se réaliser dans un futur à plus long terme (si Blanc reste une année de plus à Bordeaux). Cela reste tout de même une belle preuve de reconnaissance du travail accompli par Laurent Blanc en Aquitaine. Si Jean-Louis Triaud s’est jusque-là toujours montré confiant quant au maintien du champion du monde à la tête des Girondins, un tel appel du pied fait par le Barça pourrait changer la donne.

footmercato
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Boulogne y croit encore

"Ce n'était pas facile à vivre les «olé», les «Et ils sont où les Boulonnais ?»". Que Laurent Guyot se rassure, même en cas de défaite au Parc des Princes, son équipe ne sera pas moquée comme elle l'a été à Rouen, mardi, lors de son élimination en quarts de finale de la Coupe de France par Quevilly (3-1). C'est en effet dans un Parc des Princes à huis-clos que les Boulonnais disputeront samedi la 30e journée de Ligue 1 face à Paris, l'occasion pour eux de passer à autre chose, et de, pourquoi pas, entretenir l'espoir du maintien.

Le premier objectif sera tout de même de rattraper la boulette commise face à Quevilly, pensionnaire de CFA, et vainqueur, avec la manière, de ce quart de Coupe de France. "On a vraiment été humiliés. J'étais, et je reste, honteux. On va rembourser les supporters. On donnera les modalités très prochainement. Il faut montrer la force du club et vite rebondir dimanche au Parc. On va se laver la tête et donner la meilleure réponse qui soit sur le terrain", souligne ainsi Jacques Wattez, dans la "Voix du Nord".

Car en Ligue 1, avec notamment sept points pris sur les trois derniers matches, l'USBCO s'est remis à rêver à son maintien au sein de l'élite. "Si, au soir du 15 mai, on a une Libération aussi belle que Diochon (le stade de Rouen où Quevilly a fêté sa victoire mardi, ndlr), on fera oublier cette cruelle désillusion", explique ainsi Laurent Guyot, toujours dans le quotidien nordiste. Pour cela, rencontrer une équipe parisienne sans public ni ambition pour la fin de championnat puisque seule la Coupe de France sera désormais vecteur de motivation, semble un bon moyen d'y croire encore...rien qu'un peu...

Europe1
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

PSG : Sortir du silence

Si le PSG s'est qualifié de justesse pour les demi-finales de la Coupe de France (0-0 a.p., 6 tab à 5), Boulogne, pour sa part, a été éliminé sans gloire par les amateurs de Quevilly (1-3). Face à une équipe relégable, encore plus en difficulté que lui, le PSG parviendra-t-il à réagir dans le huis clos du Parc des Princes ? Réponse dimanche (17h)... (Photo Presse-Sports)

Les enjeux
Pour Boulogne, l'enjeu est simple : gagner pour conserver un mince espoir de se maintenir en Ligue 1 la saison prochaine. Les hommes de Laurent Guyot sont actuellement dix-huitièmes, à six points du premier non relégable, Saint-Etienne. Quant au Paris-SG, il n'aspire plus qu'à sauver l'honneur en cette fin de Championnat. Pour ce troisième (et dernier ?) match à huis clos, les Parisiens peuvent se rapprocher du maintien et surtout se rassurer face à une équipe à leur portée, avant deux gros matches, à Auxerre et face à Bordeaux.

L'état de forme
Pour les deux équipes, le moral est au plus bas. Le PSG part cependant avec un avantage psychologique, puisque lui s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France, aux dépens d'Auxerre, même s'il a fallu pour cela aller jusqu'aux tirs au but après un match des plus ennuyeux (0-0, 6 tab. à 5). Boulogne, en revanche, s'est fait sortir par Quevilly, club de CFA (1-3), déclenchant la fureur du président nordiste Jacques Wattez. En Championnat, les Parisiens, en proie à de grandes difficultés sur et en dehors du terrain, n'arrivent pas à enchaîner les résultats. Boulogne, en revanche, reste sur trois matches sans défaite (un nul et deux victoires).

Les précédentes confrontations
C'est la première fois que Boulogne-sur-Mer se déplace au Parc des Princes. Au match aller, les Parisiens l'avaient largement emporté (5-2) au stade de la Libération, grâce notamment à un doublé d'Erding. Chose inhabituelle pour le PSG, les cinq buts ont été inscrits dans la dernière demi-heure de jeu.

Le match dans le match : Makelele vs. Marcq
Le capitaine et doyen du PSG, Claude Makelele (37 ans), en petite forme lors des derniers matches, a repris confiance en inscrivant le tir au but de la victoire face à Auxerre. En face, il devra se méfier de son homologue boulonnais, Damien Marcq, buteur lui aussi en Coupe contre Quevilly. Le jeune défenseur (21 ans), formé au club nordiste, est actuellement le meilleur Boulonnais au classement des Etoiles, avec 5,48 de moyenne
francefootball.fr

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Ligue 1 le programme du jour

Dimanche 28 mars

(17h) Toulouse - Nice

PSG - Boulogne

Nancy - Lens

Lorient – Saint-Etienne

Le Mans – Rennes

(21h) Lille - Montpellier

>>Retrouvez la suite de la 30e journée de Ligue 1 en multiplex comme-à-la-maison dès 17h

Lundi 29 mars

(21h) Monaco – Auxerre

Sochaux-Marseille et Valenciennes-Bordeaux sont reportés en raison de la finale de Coupe de la Ligue qui se joue samedi soir.



>>Le classement de la Ligue 1 c’est ici…

Les jardiniers lyonnais déjà à l’ouvrage

A peine sa victoire face à Grenoble (2-0) consommée, l’Olympique Lyonnais a déjà les yeux rivés vers le prochain match. Parce que le vrai match, celui qui compte, c’est la réception mardi de Bordeaux en Ligue des champions. Un match qui a déjà commencé cette semaine avec l’affaire du report de Lyon-Grenoble. Jean-Michel Aulas craignait que ses joueurs n’aient pas assez de repos tout en sachant qu’il est compliqué de mettre ses cadres au repos dans un championnat à couteau tiré. Alors que faire? Protester? Ça n’a pas marché. Finalement, Claude Puel a fait tourner son effectif et il a eu raison face à de pâles Grenoblois. Le vrai match va pouvoir avoir lieu et les jardiniers lyonnais étaient d’ailleurs déjà à l’œuvre samedi pour reboucher les trous de la pelouse de Gerland.

20minutes
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Gyan veut faire danser Rennes

Avec 12 buts depuis le début de saison, l'attaquant ghanéen de Rennes, Asamoah Gyan réalise sa meilleure saison depuis son arrivée en Bretagne il y a 2 ans, et s'il danse seul pour célébrer ses buts, chacun d'entre eux rapproche un peu plus Rennes du Top 5.
La scène a surpris bon nombre d'observateurs la semaine passée lors de la victoire contre Toulouse (4-1): alors qu'il venait d'ouvrir le score en conclusion d'une superbe chevauchée de Jimmy Briand, Gyan n'a pas fait un seul signe de remerciements à son équipier. Non. Il a préféré traverser tout le terrain pour aller danser devant le banc rennais, d'abord seul, puis rejoint par Kembo-Ekoko. Et sur son 2e but, sur une nouvelle offrande de Briand, le Ghanéen est cette fois resté seul derrière le but pour danser... Egoïste, le meilleur buteur du Stade Rennais ? "C'est juste que, quand je marque, je suis un peu dans un état second", confiait après coup l'attaquant racé. "D'abord je danse, c'est un petit clin d'oeil à des amis au Ghana, puis après je vais célébrer avec tout le monde".

N'imaginez pas non plus que le Ghanéen soit en froid avec Jimmy Briand, même si le retour de l'international français sur les terrains après sa longue blessure aurait pu en faire un concurrent direct pour le poste d'attaquant axial. "Je suis un attaquant qui n’aime pas beaucoup défendre", expliquait ainsi Gyan en décembre dernier, alors que Briand n'était pas encore revenu. "Certains joueurs comme Jimmy Briand sont capables de faire les deux. Et j'ai très envie de jouer avec lui", assurait-il.

Complémentaire avec Briand

L'entraîneur de Rennes Frédéric Antonetti a rapidement compris le bien qu'il pouvait tirer des deux hommes en les associant. Avec Briand sur le côté droit, Gyan en pointe, et en plus Sylvain Marveaux sur le côté gauche, le Stade Rennais possède un trident offensif de tout premier ordre. "Tous les trois sont très complémentaires. Ca je le savais avant mais encore faut-il qu'ils soient en forme au même moment, qu'ils acceptent et qu'ils s'aperçoivent qu'ils peuvent jouer ensemble", explique le technicien corse. C'est désormais le cas, puisque Gyan semble avoir digéré les efforts de la CAN 2010 disputée en janvier, où il a été le principal artisan (3 buts) de l'excellent parcours du Ghana battu en finale par l'Egypte (0-1).

"On a fait des choix au mois de janvier de réduire l'effectif pour un meilleur fonctionnement et on aurait voulu lui donner trois quatre jours de plus après la CAN, mais on n'a pas pu le faire car on avait besoin de tout le monde", rappelle toutefois Antonetti. Car un physique déficient, c'est justement ce qui a gâché les premières années de carrière du Ghanéen, jeune prodige révélé lors du Mondial-2006 au cours duquel il avait inscrit le but le plus rapide de l'édition (contre la République Tchèque au bout de 68 secondes).

Gyan a ainsi seulement disputé 31 matches de Serie A (et 10 buts) en deux saisons pour l'Udinese, le club italien qui l'a fait venir en Europe. Alors, le Stade Rennais, qui a misé 8,5 M EUR sur lui en 2008, a bien fait de lui adjoindre le médecin du club lors de ses vacances au Ghana l'été dernier. Pour la première fois depuis longtemps, Gyan a ainsi pu réaliser une préparation d'avant-saison complète. Et à le voir marquer et danser, il semble effectivement avoir retrouvé l'ensemble de ses moyens.

Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Viva OM

Dix-sept ans après sa victoire en Ligue des champions, l'Olympique de Marseille a enfin remporté un titre. Les Phocéens vont ramener la Coupe de la Ligue sur la Canebière. Ils ont nettement, et logiquement, dominé une équipe de Bordeaux très décevante samedi soir en finale au Stade de France (3-1).

Buts: Diawara (60e), Valbuena (67e) et Chalmé (78e, csc) pour Marseille - Sané (83e) pour Bordeaux.

L'OM le tient enfin. Le club marseillais a remporté son premier trophée depuis la Ligue des champions 1993 en s'imposant en finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux (3-1). Pour mettre fin à cette longue période de disette, la solution était simple : il fallait rappeler Didier Deschamps. Habitué des succès, l'ancien capitaine emblématique de la formation phocéenne et de l'équipe de France a su mettre fin à la "malédiction" marseillaise dès sa première saison. Parfois critiqué pour ses choix et son style défensif, le coach olympien a su donner les clés à son équipe pour éteindre le jeu réputé plus alléchant des tenants du titre. Trop occupés à défendre, les Girondins ont oublié d'attaquer et quand ils se sont réveillés, il était trop tard.

Très vite, l'affrontement entre deux équipes en forme et d'un niveau comparable tourne à la bataille physique. Laurent Blanc a renforcé son milieu de terrain pour faire face au solide bloc marseillais et Bordeaux met de son côté son jeu de passes courtes pour contrer la puissance et la volonté adverse. Lors de leurs deux matches de championnat, Phocéens et Girondins n'avaient pas pu se départager (0-0 puis 1-1). Les Marseillais tentent de prendre les choses en mains pour éviter un nouveau match trop indécis, mais les tenants du titre n'entendent pas se laisser faire et les premières minutes sont marquées par des duels musclés et des tacles très rugueux. Les chevilles de Lucho Gonzalez font les frais des agressions de Sané (12e) puis Diarra (15e) mais l'Argentin tient bon.

Valbuena en détonateur

Très prudents, les Bordelais se portent rarement vers la surface adverse, mais leur justesse technique et les quelques montées de Trémoulinas sur la gauche leur permettent de décocher la première flèche avec une frappe de Gourcuff que Mandanda capte proprement (22e). Marseille réplique avec une tentative intéressante signée Ben Arfa sur laquelle Ramé, portier titulaire des champions de France dans cette compétition, se couche bien (27e). Le gardien sauve même les siens en déviant du bout des gants un puissant tir croisé de Brandao (33e). C'est tout pour une première période globalement fermée. Le second acte part sur les mêmes bases et ce sont désormais les Marseillais qui jouent des coudes et commettent de vilaines fautes. Ben Arfa en fait encore trop et l'OM subit un coup dur avec la sortie de son capitaine Niang, touché derrière une cuisse (52e). Valbuena le supplée et l'attaque marseillaise se réorganise avec Brandao dans l'axe, Ben Arfa à gauche et le nouvel entrant de l'autre côté.

Frais et motivé, celui-ci ne tarde pas à prendre ses aises ballon au pied et à percuter. Virevoltant, il obtient un corner à droite sur lequel Lucho dépose le ballon sur la tête victorieuse de Diawara (1-0, 62e). Le défenseur sénégalais a fait craquer ses anciens coéquipiers. Les Bordelais peuvent répondre sur corner également mais, malgré les hésitations de Mandanda, le frêle Plasil manque de puissance. Valbuena ne semble pas mieux armé que le Tchèque mais, lui, ne se pose pas de question et profite d'un excellent travail de Ben Arfa pour, du gauche, envoyer le ballon dans la lucarne de Ramé (2-0, 68e).

Bordeaux coule, Blanc a compris qu'il avait perdu son duel face à Deschamps et fait tourner son effectif en vue des prochaines échéances. Chalmé, de son côté, dévie le ballon dans son propre but après un coup franc excentré de Valbuena (3-0, 77e). Le réveil girondin dans les dernières minutes et le but de Sané après un coup franc de Wendel (3-1, 83e) font ressurgir le spectre de la malédiction marseillaise. Pourtant la rencontre s'achève sur une reprise de Plasil sur le poteau de Mandanda et les supporters phocéens, présents en masse au Stade de France, peuvent laisser éclater leur joie. L'OM renoue avec le succès et aimerait bien y goûter de nouveau en fin de saison. Les Bordelais, eux, devront se remettre de ce coup derrière la tête car leurs prochains rendez-vous s'annoncent capitaux. Et cela commence par un déplacement à Lyon dès mardi en Ligue des Champions.

LA DECLA : Laurent Blanc (Bordeaux)

"On avait prévu certaines choses mais pas forcément dans ce sens-là. Je l'avais dit, c'était le paradoxe de cette finale. Il fallait la préparer tout en gérant le prochain match. J'avais plusieurs options qui s'offraient à moi, j'en ai choisi une. On verra mardi si j'ai eu raison ou pas. Mais quand on perd, on n'a jamais raison".

Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

samedi 27 mars 2010

Lyon Grenoble fin du match 2-0

Et c'est fini à Gerland ! Lyon assure l'essentiel en dominant Grenoble (2-0) et en empochant les trois points décisifs pour la suite de la compétition. Mais que ce fut compliqué pour les Rhodaniens face à des Grenoblois qui ont encore une fois tout donné.
Buts de Bastos et de Delgado

Lyon Grenoble mi temps 0-0

Grosse opportunité pour Grenoble ! Sur une merveille de passe de Vitakic, Ljuboja s'échappe et se retrouve secoué par Bodmer au moment de tenter sa frappe... le joueur s'écroule mais monsieur Moreira ne dit rien. Bizarre.
L'arbitre siffle la fin de la première période sur ce score nul de 0-0

C'est la mi-temps à Gerland. Lyon domine territorialement mais les locaux ne parviennent vraiment pas à déborder le GF 38. Il leur faudra beaucoup plus de vitesse et de tranchant pour faire la différence.

Deschamps-Blanc, duel sur le banc

Didier Deschamps et Laurent Blanc, entraîneurs star de Marseille et Bordeaux, se retrouvent ce soir en finale de la Coupe de la Ligue. Au Stade de France, où ils ont de nombreux souvenirs communs, les deux amis vont se livrer une vraie bataille le temps d'un match. Chacun dans son style

LEUR RELATION

Avant de devenir deux des entraîneurs les plus en vue du championnat, Laurent Blanc et Didier Deschamps sont avant tout deux amis. "Je considère Laurent comme un ami. On s'apprécie, confiait en janvier l'entraîneur de l'OM avant la dernière confrontation en date entre les deux hommes (1-1). Il y a des choses auxquelles Laurent et moi on attache beaucoup plus d'importance, par rapport à tout ce qu'on a vécu ensemble, les affinités qu'on a pu créer durant toutes ces années." Ce passé, c'est surtout sous le maillot de l'équipe de France qu'il l'ont passé ensemble. Les deux cumulent 82 sélections communes dans une carrière internationale qu'ils ont tous deux achevé en septembre 2000 contre l'Angleterre, déjà dans l'enceinte de Saint-Denis.

Le Stade de France, qu'ils retrouvent samedi, évoquera aussi des souvenirs vieux de 1998. "Ce n’est pas un bon souvenir pour lui, rappelle toutefois DD. Cette finale (France-Brésil, 3-0, 12 juillet 1998) dont il a été privé injustement (Blanc avait été expulsé en demi-finales après une altercation avec le Croate Bilic)... Je le revois à la fin du match en survêtement, comme si de rien n’était. Mettre de côté son cas personnel comme il l’a fait entre la demi-finale et la finale, je ne sais pas si j’aurais pu...". Le temps d'un soir, les deux compères seront toutefois ennemi, aucun doute là-dessus. "C'est particulier, déjà de croiser Didier sur un banc de touche, et en plus dans ce lieu où on a gagné quelques matches, et où on a dit adieu à la sélection dans ce stade. C'est particulier, mais dès que le coup de sifflet aura retenti, on aura oublié tout ça", a prévenu Blanc.

. LEUR INFLUENCE

"Ce qui est scandaleux pour le football français, c'est qu'il ait fallu attendre cinq ans pour qu'on lui donne sa chance", a déjà eu l'occasion de regretter Deschamps. Mais, s'il a pris son temps avant de prendre la casquette d'entraîneur, Laurent Blanc a largement rattrapé le temps perdu. Depuis son arrivée à Bordeaux, en 2007, le "Président" a endossé à bras le corps un rôle de manager qui lui offre des compétences étendues, notamment en matière de recrutement où ses désirs sont souvent devenus réalité (Gourcuff, Ciani, Plasil ou le départ avorté de Chamakh). Ambitieux, il a obtenu l'adhésion de tous en Gironde. Du côté de Marseille, Didier Deschamps était très attendu après le départ d'Eric Gerets. Et il a immédiatement imposé sa patte en changeant 30 % d'un effectif qui avait pourtant terminé à une belle deuxième place la saison précédente. Il a ainsi été entendu lorsqu'il a fait de Lucho Gonzalez sa priorité malgré un transfert de 18 millions d'euros, le plus gros l'histoire du club. Son statut de capitaine de l'équipe qui a remporté la Ligue des Champions en 1993 lui confère une aura particulière sur la Canebière.

. LEUR STYLE

Si beaucoup de choses les rapprochent, les deux entraîneurs ont des styles bien différents. Didier Deschamps, qui n'a pas attendu pour passer du banc des remplaçants de Valence à son premier match à la tête de Monaco le 28 juillet 2001, est un entraîneur dans l'âme. "Didier était programmé pour devenir entraîneur", confiait récemment Didier Deschamps. DD aime s'occuper de tout. Il conduit d'ailleurs tous les entraînements. A contrario, Laurent Blanc fonctionne en binôme avec Jean-Louis Gasset. Marqué par son passage à Manchester United sous les ordres d'Alex Ferguson, le Cévenol aime se voir comme un manager à l'anglaise et n'hésite pas à déléguer. Autre différence : le caractère. L'image de Blanc mâchonnant sereinement sa touillette devant son banc tranche avec celle plus sanguine de Deschamps. Ce dernier a d'ailleurs déjà fait parler de lui pour ses prises de tête avec Marcelo Gallardo, le directeur sportif de la Juventus Alessio Secco ou Hatem Ben Arfa. "C'est quelqu'un de très rigoureux, de perfectionniste, quand tu fais mal quelque chose, il te reprend direct et te dit : 'C'est comme ci ou comme ça qu'il faut faire, et pas autrement'", confiait Mamadou Niang, cette semaine.

. LA TACTIQUE

Adepte du 4-4-2 lors de son arrivée en Gironde, Laurent Blanc a finalement adopté un 4-5-1 qui lui permet d'avoir une meilleure assise défensive en associant Alou Diarra et Fernando. Ce système est rassurant et permet aux Bordelais d'exercer un pressing plus haut et libère davantage leur joueur vedette Yoann Gourcuff, de retour en grâce avec le printemps. L'entraîneur a également prouvé qu'il n'était pas frileux à l'idée de lancer de jeunes pousses dans le grand bain (Sertic, Sané, Trémoulinas). De son côté, Didier Deschamps a délaissé le 4-4-2 de ses années monégasques pour un dispositif en 4-3-3 avec la sentinelle Mbia devant sa défense, lorsque celui-ci n'est pas carrément aligné dans l'axe. Ce système permet notamment à Benoît Cheyrou d'évoluer plus haut. Ses choix tactiques, comme son recrutement (Diawara, Heinze, E. Cissé), a toutefois fait naître quelques critiques pour style physique et défensif.

. LES BLEUS

L'avenir des deux hommes se poursuivra-t-il en équipe de France ? Tous deux ont vu leur nom circuler pour prendre la place de Raymond Domenech. C'est Jean-Pierre Escalettes qui a lui-même mis le feu aux poudres en citant Laurent Blanc et Didier Deschamps au côté de ceux de Jean Tigana et Alain Boghossian dans sa "short-list". Le capitaine des épopées de 1998 et 200 (103 sélections) et le héros du Paraguay (97 sélections) font en effet figure de candidats idéaux. "Si je ne disais pas que l'entraîneur du champion de France en titre, champion du monde qui plus est, ne fait pas partie d'une liste de 10 ou 12 noms, on se foutrait de ma gueule. Mais je n'ai jamais dit qu'il était le favori", a ensuite tenté de noyer le poisson le président de la FFF. Mais, de l'aveu même de Deschamps, l'entraîneur des Girondins apparaît aujourd'hui comme le grandissime favori. A moins de son avenir le mène à Manchester, il succédera peut-être un jour à Ferguson, au Real Madrid, où Zidane ne cesse de faire sa publicité, ou même à Bordeaux.

A.P. / Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Deschamps : "Vivre au présent"

Didier Deschamps refuse de s'attarder sur le passé récent de l'OM et ses 17 ans de disette. L'entraineur marseillais assure que son équipe a "une nouvelle page à écrire" face à Bordeaux samedi (21h00) en finale de la Coupe de la Ligue, qui "reste un trophée quoi qu'il arrive".
DIDIER DESCHAMPS, y a-t-il une malédiction sur l'OM, privé de trophée depuis 17 ans ?

D.D. : "Je n'étais pas là, il y en a qui sont encore là... Il ne faut pas penser que ça s'est mal passé il y a deux ans, cinq ans, dix ans: il faut vivre avec le moment présent. Le passé est le passé, avec ses victoires et ses défaites. Demain (samedi), on a une nouvelle page à écrire, en espérant qu'elle sera la plus belle possible. Et une finale est belle si on la gagne".

Quelle est la valeur de cette Coupe de la Ligue ?

D.D. : "C'est un trophée, l'un des quatre objectifs en début de saison. C'est toujours pareil: quand on est éliminé très tôt, on dit qu'elle compte pour rien. Et quand on est au bout, on veut la gagner. On l'a jouée, on est là. Pour arriver là, on a souffert, on a arraché beaucoup de qualifications en fin de match ou en prolongation comme à Toulouse. Ça reste un trophée quoi qu'il arrive".

Sentez-vous votre équipe sur une courbe ascendante ?

D.D. : "On est mieux aujourd'hui qu'on ne l'était en août, mais c'est logique avec de nouveaux joueurs, l'acclimatation, les blessures, les impondérables... Mais on sait la qualité de Bordeaux qui reste toujours en Ligue 1 la référence. On va faire en sorte de s'en rapprocher en accumulant les matches pour que l'équipe ait un vécu plus important".

Etes-vous favorisé par le fait que Bordeaux dispute un match de coupe d'Europe à Lyon mardi ?

D.D. : "Sincèrement, j'aurais préféré jouer un quart de finale de Ligue des champions la semaine prochaine (rires) ! On n'a pas cette chance-là. Mais je ne vois pas Bordeaux venir au Stade de France pour faire du tourisme. Et ça ne peut être que bénéfique pour eux pour ce qui viendra derrière".

Est-ce particulier pour vous de croiser Laurent Blanc au Stade de France ?

D.D. : "Oui, ça me déjà fait plaisir à chaque fois qu'on se croise, même s'il y a une rivalité, puisque c'est quand on se rencontre. En plus ici au Stade de France, on a connu des moments inoubliables, alors ça a une saveur particulière".

Vous attendez-vous à une surprise de sa part ?

D.D. : "Je connais tous ses joueurs. Il aura des choix à faire, comme moi, il y a plusieurs options de jeu. Que je connaisse bien Laurent... on ne sera pas loin, mais je ne risque pas de le tacler, et lui de même (rires)".

Est-ce que ce sera un match ouvert ?

D.D. :"On l'espère: du jeu, du spectacle, c'est mieux pour tout le monde. Mais ouvert... Nos dernières confrontations ont été serrées, avec beaucoup de sérieux et d'application. Dans une finale, c'est l'équipe qui commet peu ou pas d'erreurs qui a le plus de chances de gagner".

AFP / Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Echos transferts

Zoom : le début d'une histoire d'amour entre l'OM et Camoranesi ?

L'Olympique de Marseille et Mauro Camoranesi se seraient considérablement rapprochés ces dernières semaines. A en croire le média allemand 4-4-2, le club phocéen serait entré en contact avec l'entourage du milieu de terrain italo-argentin de la Juventus Turin pour convaincre ce dernier de poser ses valises sur la Canebière durant la prochaine intersaison. A un an du terme de son contrat, le champion du monde 2006 avec la Squadra Azzurra n'est plus un titulaire indiscutable dans les rangs de la Vieille Dame.
Pour l'ancien joueur de l'Hellas Vérone, à 33 ans, c'est peut-être le bon moment pour partir et signer un dernier gros contrat au sein d'une bonne formation européenne. Didier Deschamps connaît bien le joueur pour l'avoir eu sous ses ordres à la Juve durant la saison 2006-07. Du côté de l'entourage de Camoranesi, on assure qu'en cas d'approche concrète, le milieu de terrain turinois étudiera très sérieusement la proposition phocéenne. En 2006 déjà, Camoranesi était tout proche de débarquer en France, mais du côté de l'Olympique Lyonnais.

La déclaration de la semaine : Ribéry éclaircit un peu le mystère autour de sa future destination

Le mystère plane toujours sur l'avenir de Franck Ribéry, mais le milieu offensif du Bayern Munich a réduit le champ de ses possibles futures destinations. «Si je décide de ne pas répondre à l'offre de prolongation du Bayern, j'irai, c'est sûr, en Espagne, a expliqué l'international tricolore au magazine allemand Sport Bild. Ma femme a besoin de soleil. Ici, il pleut et neige même, elle est souvent seule quand je ne suis pas là, elle n'a pas beaucoup d'amies, mais cela ne veut pas dire que nous ne nous sentons pas bien à Munich» , a ajouté l'ancien Marseillais, ouvrant un peu plus la porte à un départ dès cet été... vers le soleil de la Liga.

Le coup de fil de la semaine : Hazard a eu Wenger au téléphone

Auteur d'une magnifique saison avec le LOSC, Eden Hazard effectuera-t-il le grand saut cet été ? Prétendant de longue date, Arsenal devrait très vraisemblablement passer à l'action durant l'intersaison. Arsène Wenger en personne aurait appelé le jeune milieu de terrain belge des Dogues pour le convaincre de rejoindre le club londonien à l'issue de la saison. Bien conscient que la pépite du club nordiste intéresse tous les plus grands clubs européens, Manchester United, le Real Madrid et l'Inter Milan en premier lieu, le manager des Gunners a bien l'intention de leur couper l'herbe sous le pied. Mes les dirigeants lillois espèrent toujours conserver Hazard au moins une saison encore.

Mexès ne veut pas entendre parler d'un retour en L1

Relégué sur le banc de touche cette saison, Philippe Mexès devrait très probablement quitter l'AS Roma cet été. Pour rebondir, le défenseur français pourrait prendre la direction du Milan AC ou de la Juventus Turin, deux de ses plus fidèles courtisans. Sauf qu'à en croire le Daily Mail, l'international tricolore souhaiterait plutôt découvrir un nouveau championnat, et notamment la Premier League où Manchester City pourrait venir à sa rescousse. Le manager italien des Citizens, Roberto Mancini, a toujours voué une certaine estime à l'ancien Auxerrois. Intéressés eux aussi, les Girondins de Bordeaux et l'Olympique lyonnais peuvent déjà tirer un trait sur ce dossier. A 27 ans, Mexès n'a pour l'heure aucune envie de rentrer en France.

Le FC Séville veut un ticket Govou-Rémy en attaque

Le FC Séville, s'il venait à ne pas se qualifier pour la Ligue des Champions la saison prochaine, pourrait perdre cet été ses deux meilleurs joueurs : l'avant-centre brésilien Luis Fabiano et le milieu offensif droit Jesus Navas. Pour les remplacer, le club andalou, habitué à venir faire son marché en Ligue 1 ou à recruter des joueurs passés par la France (Zokora, Romaric, Squillaci, Escudé, Kanouté, etc.), songerait aujourd'hui à recruter le Lyonnais Sidney Govou et le Niçois Loïc Rémy, selon RMC. Le premier, en fin de contrat, constituerait une bonne affaire pour Séville. Pour le second en revanche, les dirigeants espagnols devraient débourser pas moins de 15 millions d'euros. Et se monter très convaincants. Car l'ancien Lensois a semble-t-il une légère préférence pour Arsenal. Anciens coéquipiers sous le maillot lyonnais, Govou et Rémy seront-ils de nouveau réunis à Séville ?

Télégramme Foot Transfert - mis à jour le samedi 27 mars 2010

C'est officiel : en France, le gardien remplaçant des Girondins de Bordeaux Ulrich Ramé a prolongé son contrat d'une année supplémentaire. L'ex-international tricolore est désormais lié aux Marine et Blanc jusqu'en juin 2011 … / … Jean-Claude Plessis est le nouveau président de Strasbourg … / … Michel Moulin a été nommé manager sportif du Mans jusqu'à la fin de la saison … / …

A l'étranger, Manolo Jimenez a été limogé de son poste d'entraîneur du FC Séville. Luis Aragones a refusé de prendre sa succession. Jusque-là adjoint, Antonio Alvarez devrait terminer la saison … / … Portsmouth n'ayant toujours pas réglé les 4,5 millions d'euros qu'il doit à Lens pour le transfert d'Aruna Dindane, l'attaquant ivoirien n'est plus autorisé à jouer avec le club anglais … / … Le défenseur français de Birmingham City Franck Queudrue a été prêté à Colchester United, club de troisième division anglaise … / … Neil Lennon a remplacé Tony Mowbray au poste d'entraîneur du Celtic Glasgow … / … Le milieu de terrain portugais Nani a prolongé de quatre années son contrat avec Manchester United … / …

Leur avis sur la question : en France, sous contrat avec Lille jusqu'en juin 2014, Eden Hazard a fait savoir qu'il n'était pas pressé de partir … / … Le milieu de terrain brésilien Nenê, lié à Monaco jusqu'en juin 2011, discute actuellement avec ses dirigeants pour prolonger … / … En fin de contrat en juin prochain, le milieu de terrain de Monaco Thomas Mangani devrait recevoir une proposition de prolongation … / …

A l'étranger, prêté par Monaco, l'attaquant islandais Eidur Gudjohnsen a convaincu son entraîneur Harry Redknapp de le conserver à Tottenham la saison prochaine … / … Malgré une adaptation difficile, le milieu de terrain italien Alberto Aquilani ne souhaite pas quitter Liverpool cet été … / … L'attaquant du FC Valence David Villa choisira après la Coupe du monde sa future destination … / … Le milieu de terrain Joe Cole, en fin de contrat en juin, a fait savoir qu'il n'avait toujours pas reçu d'offre de prolongation de la part de Chelsea … / … Le Milan AC souhaite prolonger le contrat de son milieu de terrain français Mathieu Flamini, actuellement lié au club lombard jusqu'en 2012 … / … Le technicien allemand Bernd Schuster s'est déclaré candidat au poste de sélectionneur de la Côte d'Ivoire … / …

Bruits de couloir : en France, le Paris Saint-Germain s'intéresserait toujours à l'attaquant nancéien Issiar Dia … / … Libre en juin, le milieu défensif du Mans Herold Goulan intéresserait aussi Naples après le PSG … / … En fin de contrat en juin prochain, le défenseur latéral de l'AS Saint-Etienne Mouhamadou Dabo serait suivi par l'Olympique Lyonnais, le FC Valence et le Borussia Dortmound … / … Monaco aurait des vues sur l'attaquant sénégalais du Vitoria Setubal Ladji Keita … / … L'attaquant de Lorient Kevin Gameiro serait suivi par le Milan AC et le Real Madrid … / … Saint-Etienne s'intéresserait au défenseur français du Vitoria Setubal Aurélien Collin … / … En fin de contrat cet été, le jeune milieu de terrain de Grenoble Sofiane Feghouli plaît toujours au FC Valence et à Manchester City … / …
l'étranger, l'attaquant français du FC Barcelone Thierry Henry se serait rendu à New York pour y discuter avec les dirigeants des NY Red Bulls … / … L'Inter Milan commencerait à s'intéresser très sérieusement au milieu de terrain espagnol d'Arsenal Cesc Fabregas … / … Le latéral gauche algérien de Portsmouth Nadir Belhadj serait suivi par le Celtic Glasgow et l'AS Roma … / … Le Milan AC serait intéressé par le jeune gardien de l'Atletico Madrid Sergio Asenjo … / … Manchester United s'intéresserait lui à sa doublure chez les Colchoneros, le jeune portier David De Gea … / … Zinedine Zidane aurait conseillé au président du Real Madrid Florentino Perez d'engager Laurent Blanc comme entraîneur la saison prochaine … / … Le milieu de terrain espagnol de Liverpool Albert Riera pourrait rejoindre le CSKA Moscou ou le Spartak Moscou au cours des prochains jours … / … Manchester City aurait proposé un contrat de quatre ans au milieu de terrain biélorusse Alexandre Hleb, prêté cette saison au VfB Stuttgart par le FC Barcelone … / … Chelsea s'intéresserait très fortement au milieu de terrain néerlandais du Real Madrid Rafael Van der Vaart … / … Le Bayern Munich songerait au milieu de terrain néerlandais du Hambourg SV Eljero Elia en vue de la saison prochaine … / … Le défenseur colombien du Chievo Vérone Mario Yepes se serait déjà entendu avec le Milan AC sur un contrat de deux ans … / …

MAXIFOOT
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

L'Europe sur tous les fronts

La semaine prochaine, l'Olympique Lyonnais repartira en quête de gloire européenne. Après son exploit face au Real, l'OL en veut plus. Mais si les Gones veulent goûter à nouveau à l'ivresse de la Ligue des champions l'an prochain, le match face à Grenoble, samedi, apparait tout aussi important
L'Europe ! L'Europe ! L'Europe ! Jean-Michel Aulas ne saute peut-être pas comme un cabri, mais le président de l'Olympique Lyonnais n'a que ça en tête. L'Europe. Celle d'aujourd'hui. Celle de demain. En ce début de printemps, le Vieux Continent a des allures de terre promise et de quête éperdue pour les Rhodaniens. Entre excitation et tension. Entre espoir de tout gagner et peur de se retrouver perdant sur toute la ligne.

L'Europe, c'est donc ce quart de finale de Ligue des champions qui se profile mardi soir face à Bordeaux. Après son retentissant exploit face au Real Madrid, l'OL rêve d'atteindre le dernier carré pour la première fois de son histoire. Une ambition légitime. Mais avant ce rendez-vous au climat si particulier, il y a un match à jouer samedi. Moins glamour, certainement, et qui ne pèsera pas du même poids dans le livre d'or du club. Pourtant, cette rencontre face à Grenoble à Gerland est presque aussi importante. Car si Lyon veut revenir en Ligue des champions la saison prochaine via le championnat, prendre trois points samedi apparait indispensable.

Le match casse-gueule

Tel est le paradoxe de la situation actuelle de l'OL. Enivrante au niveau continental, mais fragile comme jamais depuis 10 ans à ce stade de la saison en Ligue 1. Après sa défaite (2-1) à Marseille dimanche dernier, l'équipe de Claude Puel pointe à la 6e place, qui n'offre rien d'autre que le droit de recommencer l'année prochaine. Même si le titre reste mathématiquement accessible, l'essentiel sera déjà d'assurer une place dans les trois premiers, afin de pérenniser le statut européen du club. Or aujourd'hui, ce n'est pas gagné. "Ce match face contre Grenoble est important pour nous, admet Puel. La lutte sera acharnée jusqu’à la dernière journée. Tout se décidera à la 38e. Je ne fais pas de calculs de points. On joue pour gagner tous les matches."

Pour les Lyonnais, ce match a tout pour être casse-gueule. D'abord pour son positionnement dans le calendrier. Coincé entre un choc à Marseille et le quart de finale de Ligue des champions, il inquiète l'entraîneur des Gones, qui craint que ses joueurs aient encore un peu la tête au Vélodrome et/ou, déjà, à la Ligue des champions. "On doit gagner, c'est tout. Mais le groupe est passé à autre chose. Il y a de l’envie", rassure Puel. Autre source d'inquiétude, l'OL a pris la mauvaise habitude de laisser filer des points face aux mal classés. Récemment, les nuls à Boulogne (0-0) et face à Saint-Etienne (1-1) ont coûté cher. Et Puel n'a pas oublié qu'au match aller en Isère, ses hommes s'étaient déjà montrés incapables de l'emporter. "C'est un mauvais souvenir. Nous avions joué après la trêve internationale. Nous avions zappé le match. On s’est mis mal avec des conséquences derrière en termes de confiance."

Puel: "Pas les mieux lotis"

En revanche, les histoires de procédures pour savoir si Lyon jouerait vendredi, comme le souhaitait le club, ou samedi, comme l'a finalement décidé la Ligue, n'ont pas perturbé plus que ça les joueurs. "Ça ne change rien, assure Maxime Gonalons. Nous avons préparé ce match comme si nous jouions vendredi comme prévu initialement". "C'est un mauvais souvenir, avoue le technicien rhodanien. Nous avions joué après la trêve internationale. Nous avions zappé le match. On s’est mis mal avec des conséquences derrière en termes de confiance. Ce match face contre Grenoble est important pour nous." Vendredi ou samedi, peu importe de toute façon. Lyon doit gagner. "C'est un match qui sera vraiment déterminant pour la suite", poursuit le jeune milieu de terrain lyonnais.

Si l'OL ne s'impose pas samedi, il se retrouvera dans une situation très délicate. Le plus court chemin pour retourner en Ligue des champions pourrait alors être de la gagner. C'est dire. Des six équipes de tête en Ligue 1, Lyon est pour l'instant la moins bien placée. Facteur aggravant, elle dispose du calendrier le plus compliqué. "Nous avons un calendrier difficile, donc difficile pour aller chercher ce que l’on doit aller chercher, admet Puel. Par rapport à nos concurrents directs, nous ne sommes pas les mieux lotis. Nous avons neuf matches très costauds à livrer." "Neuf finales", comme l'a dit Gonalons. Neuf finales, un quart de finale et, toujours, l'Europe comme leitmotiv.
Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Caen, un pied en L1

LIGUE 2 - 30e JOURNEE

Le leader Caen et son dauphin Brest se sont facilement imposés, respectivement à Vannes (3-0) et contre Angers (2-0), tandis que le troisième, Metz, a concédé le nul à domicile face à Châteauroux (0-0), vendredi lors de la 30e journée de Ligue 2. A huit journées de la fin de la saison, le Stade Malherbe compte toujours 14 points d'avance sur le quatrième, Nîmes, qui s'est imposé (2-0) contre Ajaccio aux Costières grâce à un doublé d'Ayité en seconde période. Les Crocodiles ne sont plus qu'à deux points de Metz. Brest a également fait un petit pas de plus vers la montée en L1 en battant 2-0 Angers, qui perd deux places au classement (6e). Les Bretons possèdent 10 longueurs d'avance sur Nîmes.

Les Messins, tenus en échec (0-0) à domicile par Châteauroux, qui s'extirpe de la zone de relégation (17e), n'ont pris que trois points lors des quatre derniers matches et voient la meute des poursuivants se rapprocher à grands pas. Arles-Avignon a ramené le nul (1-1) de Dijon et conserve sa cinquième place, à quatre longueurs des Lorrains.

Laval rate le coche

Laval, qui aurait pu revenir à trois points de Metz, a raté le coche en s'inclinant à domicile face à Nantes (0-1). Les Canaris, qui ont joué une mi-temps à 10 après l'expulsion de Darcheville, n'avaient plus gagné à l'extérieur depuis cinq mois. Ils s'éloignent de la zone rouge et gagnent une place au classement (14e). Tours, qui avait perdu cinq de ses sept derniers matches de L2 au stade de la Vallée du Cher, s'est réconcilié avec son public en battant Strasbourg (2-0) grâce notamment au 20e but d'Olivier Giroud, qui consolide sa place de meilleur buteur. Le TFC remonte à la 8e place alors que le Racing recule d'un rang (15e).

Istres a manqué une belle opportunité de sortir de la zone de relégation en s'inclinant à domicile (1-3) contre Clermont, après avoir pourtant ouvert le score. Les Istréens restent avant-derniers avec 30 points, deux de moins que le premier non-relégable Châteauroux. Grâce à leur troisième victoire consécutive, les Auvergnats gagnent deux places (10e). Enfin, la lanterne rouge quasiment condamnée à la descente en National, Bastia, a battu Sedan (2-0) à Furiani grâce à un double de Pentecôte et revient à sept points des Castelroussins. Lundi, Le Havre accueillera Guingamp et tentera de revenir à trois longueurs de Metz lors du dernier match de cette 30e journée.


VANNES - CAEN 0-3


Buts : Eluchans (21e et 25e) et El Arabi (58e)

BREST - ANGERS 2-0


Buts : Brou Apanga (16e) et Socrier (43e)

METZ - CHATEAUROUX 0-0

CLERMONT - AJACCIO 3-0


Buts : Brahimi (47e), Chaussidière (50e) et Najih (70e).

BASTIA - SEDAN 2-0


Buts : Pentecôte (14e et 45e)

DIJON - ARLES-AVIGNON 1-1


Buts : Kitambala (61e) pour Dijon ; Souprayen (csc, 51e) pour Arles-Avignon

NÎMES - AJACCIO 2-0


Buts : Ayité (65e et 77e)

TOURS - STRASBOURG 2-0


Buts : Giroud (51e) et Bekghazouani (57e)

ISTRES - CLERMONT 1-3


Buts : Doumbia (15e) pour Istres ; Haquin (43e), Brahimi (75e) et Hamdani (90e) pour Clermont

LAVAL - NANTES 0-1


But : Bekamenga (35e)

AFP

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Blanc : "Pas de priorité"

Même si Bordeaux affrontera Lyon mardi prochain en quart de finale de la Ligue des champions, Laurent Blanc assure que les Girondins ne comptent pas galvauder la finale de la Coupe de la Ligue face à l'OM. Le coach aquitain admet, malgré tout, qu'il devra faire des choix pour composer son équipe.

LAURENT BLANC, est-ce que cette finale de la Coupe de la Ligue tombe mal pour Bordeaux ?

L.B. : Oui, c'est le moins que l'on puisse dire. Après, on ne va pas s'excuser d'être en finale. On va la jouer avec grand plaisir. Jouer une finale, c'est bien mais le gros problème c'est que mardi, nous avons un très gros match, important pour le club et les joueurs. On va essayer de prendre les matchs les uns après les autres et se concentrer d'abord sur cette finale.

Le match contre Lyon, en quart de finale de la Ligue des Champions, est-il prioritaire ?

L.B. : Je ne donne pas de priorité entre les matchs. Une finale, on n'a pas d'autres choix que de la gagner. A 23h30, ou un peu plus tard, on se concentrera sur Lyon. Normalement, on ne gère que la finale. Cette semaine, c'était particulier. On a essayé de gérer l'effectif en fonction de toutes les échéances qui suivent. Dans l'esprit, on se prépare à gagner. On sait que ce sera compliqué, mais on est là pour soulever la coupe.

La proximité de votre quart de finale va-t-il malgré tout avoir une influence sur votre composition d'équipe ?

L.B. : Il faut faire des choix. C'est une semaine à trois matches, je n'ai pas changé d'avis. Le plus dur à préparer sera celui de Nancy, samedi prochain. Au niveau de l'effectif, on va se donner le maximum de chance pour relever tous les défis qui nous attendent.

Le fait de jouer l'OM change-t-il quelque chose dans votre approche de cette finale ?

L.B. : Non. On a beaucoup de respect pour Marseille mais si nous avions joué contre un autre adversaire, nous aurions géré de la même façon. Il peut toujours y avoir une surprise de dernière minute mais, globalement, on se connaît très bien avec Didier (ndlr : Deschamps). On connait par coeur l'effectif de notre adversaire.

Retrouver Didier Deschamps pour une finale au stade de France, est-ce un rendez-vous particulier pour vous ?

L.B. : Croiser Didier sur un banc de touche, c'est déjà particulier. Revenir ici avec lui, c'est très spécial. On a remporté quelques matchs au Stade de France ensemble. On a fait nos adieux ensemble ici également. Au niveau de l'émotion, c'est une rencontre particulière. Mais dès que le coup de sifflet aura retenti, on oubliera tout ça.

Avez-vous l'impression d'avoir préparé dans les meilleures conditions votre semaine cruciale ?

L.B. : Oui. Nous n'avons pas préparé que la finale cette semaine mais bien tout le marathon qui nous attend. Au niveau physique, il faudra être au point. On a travaillé pour cela. Physiquement on sera prêt. Mentalement, personne n'est sûr de rien. Marseille, c'est le début de ce marathon. Nous avons tout fait pour avoir une fin de saison excitante, ce n'est pas maintenant qu'on va s'en plaindre. Il faut assumer. Il faudra être excellent à tous les niveaux, mes joueurs en sont capables.

Est-ce que l'OM aura davantage faim de titre ?

L.B. : C'est logique, ça fait un moment qu'ils n'en ont pas gagné. Ils seront présents dans ce domaine précis. S'ils n'ont pas gagné depuis dix-sept ans, ils vont être motivés. Mais attention, y penser trop, ça peut se retourner contre vous. Si Bordeaux arrive à occulter le match de mardi, il y aura moyen de remporter cette finale. Je remarque que la Coupe de la Ligue est souvent dénigrée mais tout le monde veut la gagner. Nous y compris.

La plupart des entraîneurs de L1 font de l'OM le favori de cette finale. Est-ce que ça vous surprend ?

L.B. : Tout dépend sur quel critère on se base. Marseille est sur une bonne dynamique. Bordeaux, un peu moins en 2010, même si je pense qu'on revient bien. Sur des critères techniques, les deux équipes sont proches l'une de l'autre. Peut-être que les entraîneurs de L1 préfèrent Marseille à Bordeaux.

Pour revenir à la polémique sur l'OL, avez-vous joint Frédéric Thiriez par téléphone vendredi ?

L.B. : Ce qui me déçoit, c'est que sur le fond, tout le monde sait que l'appel de Bordeaux est légitime, alors, on parle de la forme pour noyer le poisson. J'ai appelé M. Thiriez non pas pour lui mettre la pression mais pour lui expliquer mon ressenti: à cause d'une décision hâtive, on était pénalisé sur le plan de la préparation. Ce n'était pas de la faute de Bordeaux si la commission des compétitions a pris une décision très hâtive, dès la qualification de Lyon pour les quarts de finale (de la Ligue des champion) et avant celle de Bordeaux. Ils auraient dû anticiper. Pensez-vous que Lyon n'aurait pas fait la même chose à notre place ?

Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

vendredi 26 mars 2010

Gonalons : "Neuf finales"

L'Olympique Lyonnais reçoit la lanterne rouge Grenoble ce samedi (17h) au stade de Gerland. Sixièmes du classement à neuf journées de la fin, les Gones n'ont plus de droit à l'erreur. S'il reconnaît une légère inquiétude, Maxime Gonalons indique que l'OL va "tout donner" pour finir sur le podium.

MAXIME GONALONS, ce match face à Grenoble fait-il remonter à la surface des mauvais souvenirs?

M.G. : Oui, c'est vrai que nous avions connu des difficultés là-bas en concédant le nul 1 partout. C'était une déception. Mais on se concentre surtout sur ce match retour car il est vraiment important afin que nous revenions sur le peloton de tête. Nous allons essayer de réussir un gros match.

La réception du dernier et sans doute votre dernier match "facile" d'ici la 38e journée…

M.G. : Comme on dit, il n'y a pas de matchs faciles. Ces rencontres sont les plus dures. Grenoble va venir avec des ambitions, ils n'ont plus grand-chose à jouer et vont certainement se lâcher. Il va falloir s'accrocher et, comme d'habitude, donner le maximum afin de l'emporter.

D'autant plus l'OL n'est pas très à l'aise cette saison contre les équipes de bas de tableau…

M.G. : Ce sont des matchs compliqués à aborder contre des adversaires sans complexe. Pour espérer revenir dans le trio de tête, il faut gagner ce genre de match.

Etes-vous inquiet dans la perspective du classement final?

M.G. : Un petit peu. C'est normal, nous sommes sixième, ça fait longtemps que nous n'avions pas occupé cette position. Nous ne sommes pas loin mais il va falloir batailler pour remporter les matchs qui restent : il en reste neuf en championnat, ce sont neuf finales. Nous allons tout donner pour revenir sur les trois premiers.

Est-ce difficile de se concentrer pour un match contre Grenoble trois jours avant un quart de finale de Ligue des Champions?

M.G. : Ça n'a peut-être pas la même saveur mais nous prenons les matchs les uns après les autres. Ce match contre Grenoble est très important, on se concentre vraiment sur cette rencontre déterminante pour la suite.

Comment jugez-vous votre calendrier de fin de championnat?

M.G. : On sait que ce ne sera pas facile car nous allons affronter les équipes de tête. Mais je pense que c'est mieux : si on gagne ces confrontations directes, on sera dans les trois premiers.

Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Bordeaux la veut

A première vue, la Coupe de la Ligue ne pèse pas bien lourd face à la Ligue des Champions ou à la Ligue 1. "Coupe mineure" pour certains, "coupe de trop" pour beaucoup, elle souffre d'un manque de prestige évident. Pourtant, côté bordelais, pas question de cracher sur la compétition chère à Frédéric Thiriez. Certes, les Girondins sont engagés dans le sprint final de la L1, certes ils ont l'occasion dès la semaine prochaine de décrocher pour la première fois depuis 1985 leur place dans le dernier carré de la C1. Il n'empêche.

Une finale de coupe reste un évènement majeur. "Une finale est faite pour être remportée. C’est comme cela qu’elle est belle. Nous sommes donc en train de nous préparer pour cette échéance contre Marseille. Aujourd'hui, on ne fait plus de calcul, il n'y a plus de gestion, tous les matchs sont importants. On est tous des compétiteurs et on ne fera l'impasse sur aucun match On va donc jouer notre chance à fond", témoigne ainsi Alou Diarra sur le site officiel du club au Scapulaire. Et Benoît Trémoulinas trace le même sillon sur les ondes de RMC : "Une Coupe de la Ligue, ça reste un trophée. En fin de saison, ça compte toujours. Si on la remporte, on se souviendra à jamais de cette année."

Une étape dans la course au titre en L1 ?

Pas question donc d'entrer sur le terrain avec le frein à main samedi. Bordeaux n'aura qu'une chose en tête : inscrire pour la quatrième fois son nom au palmarès de la compétition, ce serait une première. Forcément le prestige l'affiche face à l'OM ajoute du piment à cette finale et décuple la motivation des Girondins. "Si l'adversaire avait été plus petit, moins calibré que Marseille, on aurait pu penser davantage au match de Lyon. Là, c'est un candidat au titre, une belle équipe aussi avec un beau public. On est concentré, c'est un challenge, un trophée à gagner que l'on s'est fixé en début de saison", témoigne ainsi Marouane Chamakh.

En toile de fond, il y a bien sûr la rivalité entre les deux clubs, engagés depuis trois saisons dans la lutte pour le titre de champion. Et si cette rencontre pouvait directement influencer le sprint final en L1 ? Une thèse défendue ardemment par Alou Diarra : "Si on récupère ce trophée, non seulement on portera un coup au moral de nos concurrents directs, mais en plus notre confiance sera renforcée, on sera plus que jamais sûr de nos forces. Je pense qu'en vue du sprint final, il faut gagner ce match. D'autant plus qu'il n'est jamais évident de rebondir après une défaite", avance ainsi le capitaine bordelais. Cette rencontre n'est donc pas un match parmi tant d'autres mais une échéance majuscule. Une vraie finale en somme.

Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Lucho-Gourcuff, le combat des chefs

Une finale de Coupe de la Ligue opposant Marseille à Bordeaux, c'est un peu comme un grand concert avec deux chefs d'orchestre. Demain (20 h 50), au Stade de France, le match ne se limitera sans doute pas au seul duel Lucho-Gourcuff. Pour autant, les deux maîtres à jouer de l'OM et de Bordeaux, par leur poids dans l'organisation du jeu, auront certainement quelques cartes en main pour faire basculer le match en faveur de l'une ou de l'autre des deux équipes.

Regain de forme
Coïncidence, après des mois difficiles, l'un et l'autre reviennent en forme au même moment. Comme l'an passé, Yoann Gourcuff a eu du mal à gérer l'hiver et ses terrains quasi impraticables qui ne siéent guère à sa justesse technique. Aujourd'hui, «Yoann est bien dans sa tête, il joue juste. Et tout le monde sait que quand il est bien, on est dangereux», analyse le capitaine bordelais Alou Diarra. De son côté, « El Comandante » en a fini avec les blessures. Du coup, « je peux enchaîner les matchs. Le fait que mes coéquipiers soient de plus en plus habitués à jouer avec moi, et vice versa, facilite les choses », explique l'Argentin sur le site du club.

Une technique hors du commun
Techniciens hors pair, les deux meneurs possèdent cette vista, ce sens de la passe et du tempo qui peuvent tout changer dans un match. S'il est moins rapide et dribbleur que Gourcuff, Lucho González, en améliorant les automatismes avec ses coéquipiers, a aussi retrouvé son jeu à une touche de balle capable de déstabiliser toute une défense, que ce soit sur une louche judicieuse ou une passe en profondeur. En l'absence de Cheyrou, il a également dévoilé un gros volume de jeu à la récupération. Ce n'est pas le secteur où le Bordelais est le plus à l'aise.

Coups de pieds arrêtés
Ils sont la spécialité du meneur girondin. Gourcuff s'est ainsi illustré dernièrement sur coup franc, pour marquer directement, comme face à l'Olympiakos en C1, ou pour centrer, comme dimanche face à Lille (3-1), lorsqu'il a donné l'égalisation à Ciani. L'OM est averti, il devra faire preuve d'une grande vigilance. De son côté, Lucho commence tout juste à s'imposer pour les tirer. Au grand dam de Deschamps. «C'est son caractère, il ne veut pas écraser tout le monde, confie l'entraîneur. C'est à lui à prendre le ballon et de dire : “Poussez-vous, c'est moi qui tire”.» Mais s'il est moins décisif pour l'instant que son homologue bordelais sur ces phases de jeu, le Marseillais compense par son sens du placement dans la surface adverse, qui lui a permis d'inscrire sept buts – toutes compétitions confondues. « Par chance, le ballon arrive souvent dans la zone où je me trouve, avoue-t-il modestement. Mais c'est aussi le discours du coach qui veut je sois toujours dans les zones de vérité. »
20minutes

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Chaud à tous les étages

Deux matches concernant le podium et la relégation concentrent les enjeux de la 30e journée de Ligue 2 vendredi: Brest (2e), qui fait du surplace, reçoit Angers (4e) tandis que Metz (3e), qui redoute de perdre sa 3e place comme en 2008-2009, accueille Châteauroux (18e).
LIGUE 2 - 30e JOURNEE

BREST - ANGERS

Caen, toujours nanti de son statut de leader en dépit d'une accumulation de nuls (6 sur 11 matches cette année), se rend à Vannes. Mais si le Stade Malherbe demeure premier, c'est aussi grâce au piétinement de Brest, son dauphin qui n'a récolté que quatre points sur 15 possibles dernièrement. "Pour le moment, c'est vrai que l'on a eu de la chance, on a encore un peu d'avance, reconnaît le défenseur brestois Ahmed Kantari. Mais, vu la série que l'on connaît actuellement, on se doit absolument de faire un résultat vendredi."

Est-ce un avantage qu'Angers ait joué lundi? "Oui, forcément, estime Kantari. On a eu quelques jours de récupération supplémentaires. Mais l'enjeu est tellement important qu'à ce niveau, on se surpasse quel que soit l'état de fatigue. Et quand je parle d'enjeu, cela vaut aussi pour les Angevins, parce qu'ils ne sont pas très loin de la 3e place". A quatre points exactement. Le SCO reste sur deux nuls mais connaît son meilleur classement depuis la première journée. Surtout, il est en tête d'un peloton ambitieux. Seuls trois points séparent Angers (4e) et Sedan (10e), un intervalle dans lequel s'intercalent Arles-Avignon, Nîmes, Laval, Le Havre et Ajaccio.

METZ - CHATEAUROUX

De quoi mettre la pression sur le 3e, Metz, qui reste sur deux nuls et une défaite. Recevoir Châteauroux représente une aubaine pour tenter de creuser l'écart. Afin d'éviter une fin de saison comme en 2008-2009, lorsque Metz avait lâché son billet pour la L1 à vingt jours du terme. "Ces deux dernières saisons sont totalement différentes, assure cependant Christophe Marichez, le gardien capitaine. C'est sûr que le parallèle est facile à faire même si cela s'était passé plus tard la saison dernière. Beaucoup de monde autour de nous en parlent. Mais on essaye de l'occulter, le groupe est très sain. La différence avec l'an dernier est que le groupe vit bien, personne ne se met en marge." En face, le changement de division est également évoqué, mais vers le bas: la Berrichonne, à force de flirter avec la zone de relégation, y est tombée. La tâche de son entraîneur, Jean-Pierre Papin: serrer les boulons de la pire défense de L2 avec 45 buts encaissés.

AFP

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Ben Arfa est «confiant»

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit
A la veille de la finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux, Hatem Ben Arfa se veut «confiant» face à cette échéance importante pour lui et le club phocéen. «Cela fait 17 ans que l'OM attend un titre, je pense qu'on est tout proche de rendre le peuple marseillais très fier, annonce-t-il dans les colonnes du Parisien. On doit le faire, pour nos supporters, pour la ville, pour le club, je pense qu'ils le méritent bien maintenant !». 17 ans, autant dire une éternité pour les Marseillais qui auront une chance de rattraper le temps perdu, samedi soir au Stade de France (20h50).

Ben Arfa est aussi pressé d'en découdre, lui qui n'avait pas pu participer à la dernière finale de Coupe de France avec l'Olympique Lyonnais, gagnée contre le PSG, en 2008 (1-0 a.p.). «J'attends ce match avec impatience. C'est stimulant de savoir qu'on peut relever un tel défi. Il faut que je sois prêt». Samedi soir, les Olympiens devront l'être s'ils veulent offrir à l'OM la première Coupe de la Ligue de son histoire et ainsi mettre un terme à une longue

L'équipe

Girard : «Ne rien lâcher»

Dauphin de Bordeaux, qui dispute sa finale de la Coupe de la Ligue samedi soir face à l'OM, Montpellier pourrait prendre les commandes de la Ligue 1 en cas de succès dimanche soir, à Lille. René Girard, l'entraîneur montpelliérain, s'attend à un « match âpre » mais ne s'en fait pas : « on n'a rien à perdre », explique-t-il. (Photo Presse-Sports)

«René, Montpellier est deuxième de la Ligue 1 à neuf journées de la fin. C'est plutôt une surprise mais cette belle saison récompense avant tout un recrutement bien senti et intelligent. Comment l'avez-vous travaillé ?
La chance, c'est que j'avais suivi, un peu par hasard, la deuxième partie de la saison 2008-2009, sans arrière-pensée. A un mois et demi de la fin, Rolland Courbis et Montpellier ont mis fin à leur aventure, et Loulou (Nicollin) m'a appelé. On est tombé d'accord, pour la première ou la deuxième division. J'ai immédiatement regardé le groupe, j'ai essayé de voir ce qu'il nous manquait. C'était de l'expérience. Romain (Pitau), Cyril (Jeunechamp) et Geoffrey (Dernis), qui avait déjà envie de venir chez nous, étaient libres. Par chance, on nous a proposé un garçon comme Emir Spahic, qu'on ne connaissait pas. On a appris à le connaître par vidéo. Bien nous en a pris. Il est arrivé le vendredi soir, et le samedi matin, en attaquant le stage, il était là, à fond. C'est un super joueur et un vrai leader. En plus, on a des jeunes qui ont envie d'avancer et les anciens qui tirent tout par le haut. On vit vraiment une période exceptionnelle.

Vous jouez à Lille ce week-end. Difficile de parler de pression quand un promu joue le haut de tableau, mais il n'empêche qu'en cas de victoire, vous compteriez huit points d'avance sur eux. Et vous serez peut-être premiers vu que Bordeaux joue la finale de la Coupe de la Ligue. C'est un tournant ?
D'aller là-bas avec un écart de cinq points nous enlève déjà pas mal de pression vu qu'ils ne peuvent pas nous rattraper. Ils auront beaucoup plus de pression que nous vu que c'est une équipe qui avait ouvertement annoncé en début d'année qu'elle jouait l'Europe, voire les trois premières places. Ce dont je suis sûr, c'est que ça va être un match âpre. Les deux équipes ont un peu le même tempérament, la même façon de jouer. Ils ont un effectif beaucoup plus large que le nôtre, puisque ça fait pas mal de temps qu'ils marchent bien. Mais bon, on va aller là-bas sans pression, vu qu'on n'a rien à perdre.

Ca va être ça jusqu'au bout de toute façon...
Justement, il faut faire attention parce qu'à certain moment, on a senti une petite pointe de mauvaise pression. On entend tous les jours des gens parler d'Europe, de podium, pourquoi pas de titre. Mon rôle, c'est donc de modérer un peu tout ça et de rester le plus réaliste possible. On est là, c'est fabuleux, on ne lâchera rien, on va s'accrocher jusqu'au bout et puis on prendra ce qui viendra.

Franchement René, vous êtes un compétiteur, vos joueurs aussi. Si vous ne jouez pas le titre là, vous ne le jouerez jamais !
Bien sûr, ça on le sait. Vu notre potentiel par rapport aux autres grosses équipes, on peut dire qu'on joue les six premières places. Quand tu regardes derrière, tu n'es sûr de rien. Mais c'est sûr qu'on ne va rien lâcher. On a avancé doucement, sûrement, sans se projeter. On va continuer comme ça parce qu'on a encore de gros matches : Lyon et Monaco à La Mosson, Lille et Paris-SG à l'extérieur... Tout peut encore arriver. Il ne faut pas qu'on se prenne pour d'autres.

« Au mercato, il ne faudra pas faire n'importe quoi »
A Montpellier, vous devez sentir un certain engouement quand même. Et puis c'est une ville de sport entre votre équipe, le hand, le rugby, le volley-ball, le hockey...
Il y a des inconvénients aussi. Quand on a trois ou quatre sports de très haut niveau, ça disperse automatiquement. Mais c'est super pour cette ville. C'est à nous de continuer comme ça pour faire venir les gens au stade. Il y a des régions où le football est un peu plus ancré dans les têtes qu'à Montpellier.

Pour votre dernier match contre Valenciennes (2-1), le stade n'était pas plein. Ca vous surprend ?
On a encore besoin de fidéliser. Il y avait environ 16000 personnes. Vu notre classement, on pouvait s'attendre à un peu plus de monde. Mais bon, c'est une ville étudiante... Mais les retours qu'on a, c'est que les gens viennent au stade avec beaucoup de plaisir. On doit donc consolider tout ça. Et il ne faut pas oublier que l'an passé, en Ligue 2, il n'y avait que 5000 ou 6000 personnes.

Justement, en parlant de consolider, vous commencez à préparer la saison prochaine ?
C'est compliqué. Au mercato, il ne faudra pas faire n'importe quoi. En jouant une Coupe d'Europe, on partirait de très loin, l'investissement psychologique des joueurs serait énorme. Si tu te fais sortir au premier tour, tu traînes un effectif trop lourd toute l'année après. Ca va bientôt nous amener à une réflexion très importante.

Quel est votre favori, à part Montpellier, pour le titre ?
Je l'ai toujours dit : Bordeaux. C'est l'équipe la mieux armée, la plus compétitive, même si il y a deux gros qui sont bien lancés derrière. Sincèrement, je pense que Bordeaux va le faire, même s'ils ont eu un petit passage à vide. Et puis j'ai un peu de sang bleu qui coule dans mes veines... (il a joué huit ans à Bordeaux, entre 1980 et 1988, ndlr).»
FRANCE FOOTBALL

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Niang : "Beaucoup de valeur"

Avant la finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux, samedi au Stade de France, Mamadou Niang estime que ce trophée, le seul qu'il ait gagné à ce jour, a "beaucoup de valeur". Et le capitaine de l'OM espère bien une nouvelle fois "sourire après le match" après avoir perdu en 2006 et 2007.
MAMADOU NIANG, que représente pour vous le match de samedi ?

M.N. : Cela sera un grand rendez-vous pour nous. Cela reste une finale au Stade de France, je sais qu'il y a beaucoup de débat sur la valeur de cette Coupe de la Ligue, mais je l'ai toujours appréciée, je l'ai gagnée avec Strasbourg (en 2005, ndlr). C'est facile de dire qu'elle ne sert à rien, mais pour moi elle a toujours eu beaucoup de valeur.

Les deux finales de Coupe de France perdues par Marseille en 2006 et 2007, contre Paris et Sochaux, sont-elles encore dans les mémoires ?

M.N. : C'est vrai qu'avec Taiwo on avait été énormément déçus et frustrés après ces finales, il y avait eu beaucoup de larmes dans les vestiaires, on avait mis vraiment beaucoup de temps à les digérer. Surtout celle face à Sochaux, car on avait mené deux fois au score avant de se faire égaliser, puis on avait perdu aux penalties. Mais c'est du passé, j'espère qu'on pourra sourire cette fois-ci après le match ! C'est sûr qu'on aimerait bien inverser les choses et gagner une fois une finale au Stade de France avec Marseille. On n'a pas eu de réussite lors des deux précédentes, on espère l'avoir samedi.

L'OM est-il plus fort qu'à l'époque ?

M.N. : On a un meilleur collectif. C'est sûr qu'il y avait plus de talents individuels, avec Djibril Cissé, Franck Ribéry, Samir Nasri, par exemple, mais là on a un collectif plus soudé, plus fort.

Comment jugez-vous votre adversaire ?

M.N. : On est impressionné. On a pu le voir en championnat, c'est une équipe très costaud, très difficile à jouer. On les a joués deux fois, on sait de quoi ils sont capables, on va faire le maximum pour essayer de les faire déjouer et gagner. Maintenant, c'est une finale sur un terrain neutre, ça sera totalement différent d'un match de championnat.

Est-ce que vous surveillerez particulièrement Gourcuff ?

M.N. : Non, on joue Bordeaux, pas que Gourcuff. Il y a beaucoup d'autres joueurs importants dans l'équipe, des gens comme Alou Diarra, comme Fernando, comme Chamakh, donc il va falloir faire attention à toute l'équipe de Bordeaux.

La victoire contre Lyon a relancé l'OM, pensez-vous à l'inverse qu'une défaite samedi pourrait compromettre la suite ?

M.N. : On va se préparer tranquillement d'ici la fin de la semaine. Comme si c'était un match de championnat. L'important est de gagner ce match et de continuer sur cette dynamique, de ne pas perdre. J'espère que cela va continuer samedi. Mais on n'a aucune crainte par rapport à la suite. Ce sera un match important pour nous, on se concentrera dessus mais après on pensera aux autres.

Le duel de samedi est aussi un duel d'entraîneurs ?

M.N. : C'est vrai que les deux équipes sont guidées par des entraîneurs importants, que ce soit Laurent Blanc ou Didier Deschamps, ils ont gagné beaucoup de titres. J'espère que Didier nous apportera sa réussite dans les victoires en finale.

Pensez-vous que Bordeaux aura la tête déjà tournée vers le match de Ligue des champions contre Lyon mardi prochain ?

M.N. : Non, Bordeaux va d’abord se concentrer sur cette finale avant de penser à la Ligue des champions. Ce n’est pas comme s’il affrontait Manchester United ou le Barça. Ils connaissent Lyon. C’est plus facile à préparer.

Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Houllier - Blanc, la rencontre secrète

La succession de Raymond Domenech au poste de sélectionneur national avance. L’heureux élu sera désigné fin mai ou début juin, juste avant la Coupe du monde. Laurent Blanc demeure à ce jour la priorité de la Fédération française (FFF), comme nous l’annoncions dès le 10 octobre 2008.
Les contacts avec l’entraîneur de Bordeaux remontent au début de l’année.
Le 5 février dernier, nous écrivions que le champion du monde avait « rencontré courant janvier un très haut personnage de la Fédération ». Selon nos informations, il s’agit de Gérard Houllier. Le directeur technique national (DTN) est effectivement très haut placé dans la hiérarchie fédérale puisque aucune nomination dans les sélections ne lui échappe. C’est son soutien décisif qui avait permis au conseil fédéral de maintenir Domenech dans ses fonctions après l’échec de l’Euro 2008.

La Fédération prête à consentir un effort financier

Homme charismatique, brillant technicien, respecté et bardé de titres dans le monde du football, il est aussi à la FFF l’éminence grise de Jean-Pierre Escalettes, avec lequel il échange très souvent. Le président l’a missionné pour s’occuper de l’après-Domenech. Houllier a donc vu dans la première quinzaine de janvier Laurent Blanc, en faisant le déplacement jusqu’à Bordeaux. Les deux hommes ont passé une soirée ensemble afin d’aborder tous les sujets de fond. Ils ont brassé l’actualité des Bleus : le staff technique (NDLR : Blanc aimerait que Jean-Louis Gasset, son adjoint à Bordeaux, l’accompagne) , l’organisation et le jeu pratiqué. Présent mardi soir à Auxerre lors du quart de finale de Coupe de France entre l’AJA et le PSG, Houllier n’a pas souhaité confirmer ce rendez-vous. « Je n’ai rencontré personne », nous a-t-il assuré après un long moment de réflexion. L’entraîneur bordelais, lui, n’a pu être joint hier. D’après nos sources, Houllier n’a vu personne d’autre que Laurent Blanc depuis le début de l’année. Ce qui peut paraître assez risqué dans l’hypothèse où Blanc viendrait à choisir un autre destin. De son côté, la FFF avance également dans un autre dossier : le salaire du futur sélectionneur. Domenech perçoit actuellement 50 000 € brut par mois sur 14 mensualités, l’un des plus faibles salaires en Europe pour un poste de cette importance. La FFF est prête à consentir un « effort », même si en temps en crise et dans un monde gouverné par les amateurs, le sujet demeure sensible. Ainsi, le prochain patron des A pourrait être rétribué à hauteur de 70 000 € brut par mois, ce qui équivaut tout de même à une augmentation de 40 %.

Le Parisien
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Lyon rend les armes

Fin de l'imbroglio. Lyon a décidé de suivre la proposition du conciliateur désigné par le CNOSF. Le club rhodanien disputera bien son match face à Grenoble samedi, à 17h, alors qu'il avait été initialement programmé vendredi. Au passage, l'OL en profite pour égratigner sérieusement la LFP

Bordeaux 3 Lyon 0... après avoir été désavoué une troisième fois, le club rhodanien a décidé de jeter l'éponge. Il ne fera pas de dernier recours devant le Tribunal administratif de Lyon. L'OL a annoncé en début de soirée avoir "pris la décision d’accepter de jouer son match de la 30e journée ce samedi 27 mars à 17h00, tout en regrettant que la préparation sportive des deux équipes ait été perturbée par le revirement de la Ligue". Par ailleurs, l'OL "enregistre avec satisfaction la proposition du conciliateur selon laquelle la Ligue pourrait prendre en charge les conséquences dommageables et donc financières de ses atermoiements".

Bordeaux remporte ainsi la bataille procédurale qu'il avait lancée mardi. Les Girondins souhaitaient que Lyon dispose du même nombre de jours de récupération avant le quart de finale aller de la Ligue des champions qui les oppose le 30 mars, au nom de "l'équité sportive" et de "l'équilibre entre les deux clubs". Les Girondins ont obtenu ce déplacement de Lyon-Grenoble (de vendredi à samedi) par la commission des compétitions de la LFP mardi, puis par sa commission d'appel jeudi. Le président de cette dernière, Jean-Pierre Klein, avait estimé qu'il s'agissait de "respecter l'éthique dans une situation exceptionnelle et de mettre les clubs sur un même pied d'égalité".

Le Big four de la contestation

La relation entre Lyon et la Ligue est donc plus que jamais tendue. Dans son communiqué, l'OL "rappelle que sa réaction a été essentiellement dictée par le comportement regrettable de la Ligue et de son président qui n’avait pas hésité à entrer directement en contact avec les entraîneurs sans en informer leur président". Depuis Tel-Aviv, où il assiste au congrès de l'UEFA, Frédéric Thiriez a confié à l'AFP que Jean-Michel Aulas avait "perdu une occasion de se montrer plus fair-play". Ce à quoi le président lyonnais a vertement répliqué, sur Canal+ Sports: "C'est son avis. Quand on a fait une erreur comme la Ligue vient de commettre, ça ne doit pas être agréable pour lui".

Ces déclarations interviennent en outre au lendemain d'un dîner qui a réuni les hommes forts des quatre gros clubs français: l'actionnaire majoritaire de Bordeaux (Nicolas de Tavernost) et les présidents de Lyon, Marseille (Jean-Claude Dassier) et du Paris SG (Robin Leproux). Une de ces quatre personnalités a même déclaré à RTL, sous le sceau de l'anonymat: "On en a marre (...) C'est toute la gouvernance du football français qui doit changer, on va les obliger à nous parler, c'est le "Big Four" de la contestation. Attendez-vous à ce que ça bouge à la fin du Championnat et pendant la Coupe du monde". Comme dit la chanson, l'été sera chaud, l'été sera chaud...

AFP

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

jeudi 25 mars 2010

La révolution de velours que prépare le Big Four français

Depuis quelques semaines, un front de contestation se lève contre la gestion de la Ligue de Football des Champions. De l’épisode tragi-comique de la grippe A et du report d’OM-PSG à l’affaire OL-Bordeaux en passant par un calendrier incompréhensible, l’instance dirigeante du football français et son président Frédéric Thiriez sont dans le collimateur des clubs. Ces derniers semblent en avoir ras-le-bol et entendent bien passer à l’action dès que possible pour faire entendre leur voix.

C’est dans ce contexte qu’une réunion s’est tenue hier soir dans le secret des dieux, comme le révèle RTL. Nicolas de Tavernost, actionnaire des Girondins de Bordeaux, Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, Robin Leproux, président du Paris SG et Jean-Claude Dassier, président de l’Olympique de Marseille, se seraient rencontrés dans un salon de l’hôtel Bristol, à Paris. Ils ont abordé plusieurs sujets sensibles comme le passage à 18 clubs en L1, la répartition des droits télévisés ou encore la protection des clubs engagés dans les compétitions européennes. On imagine également que la polémique Coupe de la Ligue en a pris pour son grade.

Le Big Four de Ligue 1 prend donc le taureau par les cornes. Il ne s’agit pas d’une rébellion, mais plutôt d’un contre-pouvoir érigé par ces clubs face à la toute puissante, mais constamment critiquée LFP. On ignore encore quelles seront les conséquences de ce début de réaction. Nul doute que les belles moustaches de Monsieur Thiriez doivent déjà frémir...
Footmercato

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Wendel : «Hâte d'y être»

COUPE DE LA LIGUE - A l'instar de Geraldo Wendel, Bordeaux s'attend à ce que «les Marseillais donnent tout» samedi, au Stade de France. «Cela fait un moment qu'ils n'ont rien gagné. Alors que nous avons remporté quatre titres en un an et demi», rappelle le Brésilien dans Le Parisien. (Photo Presse-Sports)

Pilier de l'équipe Bordelaise, Geraldo Wendel ne cache pas son impatience à quelques jours de la finale de Coupe de la Ligue face à l'OM, samedi, au Stade de France (20h50). Il espère remporter ce trophée avec les Girondins pour la troisième fois, avec une équipe de nouveau en plein forme : «La qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions nous a libérés. On a montré ce qu'on était capable de faire dans les grands rendez-vous», a-t-il déclaré au Parisien. Le milieu de terrain s'attend toutefois à «une rencontre serrée. Les Marseillais donneront tout car cela fait un moment qu'ils n'ont rien gagné. Alors que nous avons remporté quatre titres en un an et demi : deux Trophées des champions, une Coupe de la Ligue et le Championnat.»

«Nous voulons tout gagner»
Wendel en rajoute même une couche : «La seule chose qui compte, c'est de gagner des trophées. C'est bien d'être en finale, mais le bonheur au coup de sifflet final, c'est la victoire (...) On a hâte d'y être. Jouer au Stade de France, c'est fabuleux.» A titre personnel, le Brésilien, buteur l'an passé face à Vannes (4-0), mais blessé en cours de match, «aimerait être encore décisif samedi.» Face à des Marseillais également remontés à bloc, Wendel est confiant : «J'espère qu'on va remporter cette Coupe et qu'on battra l'OM.» De quoi raviver les ambitions bordelaises : «En Championnat, on est premiers, nous voulons réussir une grande fin de saison et tout gagner.»
France Football


Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

LE BUT DE BOUDEBOUZ CONTRE MONACO

Ryad Boudebouz a réussit à tromper le portier de Monaco d'un lobe des 50 mètres( coupe de France)

Platini en veut encore

Le président de l'UEFA, Michel Platini, a annoncé jeudi à Tel-Aviv qu'il briguerait un deuxième mandat à la tête de l'instance européenne lors du prochain congrès électif, en 2011. L'ancien meneur des Bleus part largement favori puisqu'aucun autre candidat ne s'est déclaré pour le moment.

"Je suis un homme heureux, un président heureux, je suis très heureux de vous connaître. Je suis très heureux de travailler avec vous", a déclaré M. Platini, 54 ans, au terme du congrès de l'UEFA, qui réunissait les responsables des 53 fédérations membres. "Nous avons déjà fait beaucoup de choses ensemble (...) et je sais qu'on va faire énormément de choses dans l'avenir, c'est pour ça que j'annnonce ma candidature à la présidence de l'UEFA", dont le vote aura lieu lors du prochain congrès, dans un an à Paris, a poursuivi l'ancien meneur de jeu des Bleus.

"C'est un moment qui n'est pas facile car il va falloir que je parle de moi, a-t-il ajouté. Beaucoup de personnes s'inquiètent pour mon avenir, j'en suis très flatté. Je n'ai absolument pas voulu répondre à la presse, à d'autres personnes. Je voulais consacrer ma réponse à vous, c'était normal logique et propre de vous réserver la réponse".

Standing ovation

Cette annonce de Michel Platini, élu début 2007 pour un mandat de quatre ans, a été saluée d'une standing ovation par les participants au congrès, qui seront donc l'an prochain les électeurs chargés de le réélire -ou pas-. Il part cette fois cependant largement favori. Aucun candidat ne s'est déclaré et son bilan est apprécié M. Platini, 54 ans, avait été élu président de l'UEFA le 26 janvier 2007 à Dusseldörf pour une durée de quatre ans. L'ancien meneur des Bleus avait battu à l'époque le candidat sortant, le Suédois Lennart Johansson.

Son élection, il y a quatre ans, avait soulevé un tollé chez ses adversaires, à l'issue d'un scrutin serré. Sur les 52 fédérations (une a été ajoutée depuis) détenant chacune une voix, "Platoche" avait recueilli 27 voix contre 23 au président suédois en poste depuis 1990 (il y avait aussi deux bulletins non valides). Le président de la fédération allemande, Theo Zwanziger, l'avait taxé après le scrutin de "romantique social", élu seulement par des "pays de moins de 100 habitants".

Contrôle de gestion

Depuis, M. Platini a su éviter les tacles en coulisses et imposer son football à visage humain contre le football des gestionnaires, imposer sa vision, celle d'un ancien grand joueur contre la technocratie. L'ancien joueur de la Juve a fait taire ses opposants. Il fut ainsi un des artisans de la disparition du G14, début 2008, remplacé par une association européenne des clubs (ECA). Cette nouvelle instance reconnue par l'UEFA, alors que le G14 ne l'était pas, a permis de renouer le dialogue avec les grands clubs d'Europe. L'UEFA avait admis le principe d'une indemnité pour les clubs dont les joueurs sont concernés par un championnat d'Europe des nations et en échange, les grandes formations européennes promettaient de retirer leurs plaintes devant les juridictions civiles.

M. Platini, comme il l'avait promis dans son programme de candidat il y a quatre ans, a permis l'ouverture de la Ligue des champions à des "petites nations". Mais son principal legs restera la mise en place d'un contrôle de gestion (fair-play financier). Avec cette dernière mesure, adoptée le 15 septembre 2009, l'UEFA a sonné la fin de la victoire à crédit: si un club ne présente pas un bilan équilibré sur trois ans, s'il est endetté, il pourrait être exclu de la Ligue des champions. Si un tel critère avait existé par le passé, des clubs endettés comme Manchester United, l'Inter Milan, Chelsea ou Liverpool n'auraient pas pu participer à la C1.

AFP / Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

Monaco, plus qu'une victoire

Un but qui change tout. En une fraction de secondes, Monaco est passé de l'enfer au paradis. Arrêts de jeu au stade Louis II, Sochaux mène au score (2-3). Ideye et Martin mènent une contre-attaque qui doit définitivement ouvrir la porte des demi-finales aux Doubistes. Ideye tergiverse. Monaco récupère le ballon et Pino, au bout du temps additionnel, s'en va arracher les prolongations. Une action comme un symbole. Monaco est allé chercher sa qualification avec les tripes. On a si souvent reproché à l'ASM son manque de caractère, mercredi, elle a démontré toute sa force mentale.

De quoi satisfaire un Guy Lacombe qui ne verse pourtant que très rarement dans l'euphorie : "C'est vrai qu'on a eu de la chance et de la réussite. Tout le monde croyait que c'était cuit à 3-2. Mais les garçons ont été forts mentalement. C'est quelque chose que le groupe devait vivre. Un groupe se forge dans ces moment-là. C'est bien pour l'avenir."

Sébastien Puygrenier trace le même sillon que son entraîneur : "Cette victoire peut être fondatrice pour nous. Dans la combativité, on a été présent de la première à la dernière minute, même si ça a été dur par moments." L'ASM avait besoin d'un tel scénario pour s'offrir une fin de saison exaltante. Car depuis le 7 février et sa défaite à Saint-Etienne (3-0), l'équipe de la Principauté marque le pas. Sa série de quatre défaites, deux nuls pour seulement une victoire a mis fin à ses espoirs de Ligue des Champions et l'a condamnée au ventre mou du championnat.

Pino, le symbole

Principale cause de la descente aux enfers de l'ASM, son attaque qui ne tournait plus très rond. En 120 minutes mercredi, les hommes de Guy Lacombe ont inscrit deux fois plus de buts que lors des deux derniers mois. De quoi décomplexer le groupe et faire sauter quelques verrous dans les têtes. Symbole de cette révolte, Juan Pablo Pino, bien évidemment. Le Colombien ne disputait là que son huitième match de la saison. Bourré de talent, il voit son début de carrière pourri par des blessures à répétition.

Mais, mercredi, c'est de lui qu'est venu le sursaut : "Il y a aussi un symbole dans ce match, c'est Pablo Pino. On était tous très content pour lui. Il a eu une saison vraiment galère. C'est un joueur pétri de talent. Et ce soir, il rentre et il nous met un troisième but qui nous permet d'espérer encore. Puis, il est encore dans le coup sur le but qui nous permet de nous qualifier", s'est félicité Puygrenier. Une attaque qui reverdit, Pino qui pointe le bout de son nez, une qualification pour les demi-finales de la Coupe de France et une vraie force de caractère démontrée ce mercredi : et si la fin de saison de l'ASM n'était finalement pas aussi insipide qu'elle n'y paraît ?

Eurosport

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit