dimanche 24 novembre 2013

Le PSG s'impose à Reims : revoyez les 3 buts


samedi 23 novembre 2013

Malgré la qualification, les Français n'aiment toujours pas les Bleus

Leur exploit face à l'Ukraine ne leur aura pas permis de faire remonter leur cote de popularité. Selon un nouveau sondage BVA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France et i>Télé, près de huit Français sur dix (79%) ont une mauvaise opinion des joueurs de l'équipe de France.

Scènes de liesse dans les rues, ambiance de feu au Stade de France... D'avis d'experts, on n'avait pas vu ça en France depuis un certain 12 juillet 1998. La victoire des Bleus, leur exploit historique, face à l'Ukraine mardi soir, et donc leur billet pour le Mondial brésilien, auraient-ils été synonyme de réconciliation avec le public français ?
Pas exactement, si l'on en croit un sondage  BVA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France et i>Télé rendu public ce samedi. Souvenez-vous, il y a un mois, une enquête semblable montrait que 82% des personnes interrogées avaient une mauvaise opinion des joueurs de l'équipe de France de football. Un chiffre qui ne diminue que légèrement en novembre : ils sont 79% à avoir une "mauvaise opinion" des Bleus.
Pour plus d'un Français sur huit, ils n'ont pas l'amour du maillot
Si 47% en ont une "assez mauvaise opinion" (contre 48% le mois dernier), 32% en ont une "très mauvaise opinion" (contre 34%). Comme le mois dernier, seul 1% en a une "très bonne opinion". Si l'on regarde l'image détaillée des joueurs, le bilan n'est pas plus glorieux. Pour 82% des sondés, ils sont individualistes (contre 84%), pas motivés (78%), pas sympathiques (81%).
Ils sont 85% à estimer que les Bleus n'ont pas l'amour du maillot. Seul indicateur qui repasse un peu dans le vert : le talent, mis en avant par Karim Benzema avant le match retour mardi. Quatre Français sur dix (40%) jugent les joueurs talentueux, soit une hausse de 16 points par rapport au mois dernier. Ils sont tout de même 54% à penser le contraire.
Pas d'effet sur le moral
Le bilan est un peu moins mauvais chez les personnes qui s'intéressent aux matches des Bleus : ils sont 65% à avoir une "mauvaise opinion" d'eux, 61% les trouvent talentueux, 27% motivés mais seulement 15% estiment qu'ils ont l'amour du maillot.
Quant à leur qualification, elle n'a pas permis de redonner le sourire aux Français. A la question "avez-vous constaté que le moral des personnes autour de vous s'est amélioré grâce à la qualification de l'équipe de France de football pour le Mondial 2014 ?", la réponse est claire : les sondés disent "non" à 81%. Les Bleus ont encore sept mois pour se remettre sur les rails. Et partir au Brésil avec la pleine confiance du public français.

(*) Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 1113 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, sur Internet, les 21 et 22 novembre 2013.
 

mardi 19 novembre 2013

France-Ukraine : Deschamps condamné à l'exploit... ou au chaos

Privé de Koscielny, suspendu, et sans doute d'Abidal, trop court pour enchaîner un deuxième match, Didier Deschamps va devoir recomposer sa charnière centrale ce soir. Mais devant aussi, les lignes pourraient bouger.

Miracle, exploit... Les mots ne manquent pas pour qualifier la tâche qui attend les Bleus ce mardi. Et pour cause : jamais aucune équipe européenne ne s'est qualifiée pour une phase finale de Coupe du monde après avoir perdu 0-2 à l'aller lors des barrages.  Aux grands maux les grands remèdes, c'est  dans une organisation remaniée que les hommes de Didier Deschamps devraient débuter la rencontre. Exit le 4-2-3-1 et place à un 4-3-3. Et dans tous les secteurs de jeu, le sélectionneur devrait procéder à quelques changements.
Vers une charnière centrale Varane-Sakho. C'était l'une des inquiétudes majeures avant même le coup de sifflet final vendredi soir. Avec l'exclusion de Laurent Koscielny en fin de rencontre à Kiev, Didier Deschamps s'est vu priver de l'un de ses piliers en défense. Qui pour le remplacer ? Raphaël Varane, longtemps incertain en raison d'une blessure au genou droit, est finalement apte. Le joueur du Real Madrid, 19 ans, pourrait être associé à l'ancien Parisien Mamadou Sakho. Ce dernier viendrait ainsi suppléer Eric Abidal, trop court physiquement pour pouvoir assurer un deuxième match comme titulaire. A la récupération, Deschamps devrait faire confiance au trio Paul Pogba, Yohan Cabaye et Blaise Matuidi.
Valbuena et Ribéry pour animer le milieu. Passé au travers lors du match aller, Samir Nasri devrait débuter sur le banc. C'est le Marseillais qui prendrait sa suite. Mathieu Valbuena évoluerait sur le côté droit, ce qui lui permettrait dans le courant du match de permuter avec Franck Ribéry, dans son habituel couloir gauche. Une manière de contrer le plan "anti-Ribéry" mené par les Ukrainiens à l'aller. Et qui avait plutôt bien fonctionné.
Benzema, le retour. Il n'avait plus été titulaire avec les Bleus depuis quatre rencontres. Une série à l'attaquant madrilène devrait mettre fin ce soir. Didier Deschamps devrait le faire jouer d'entrée à la pointe de l'attaque. Olivier Giroud serait alors sur le banc, tout comme Loïc Rémy. La soirée sera à double tranchant pour Karim Benzema qui après la défaite en Ukraine clamait que l'équipe de France avait "du talent". S'il réussit sa prestation, il redorera son blason bleu. Dans le cas contraire, la suite s'annoncera plus difficile.
La composition probable : Lloris (cap.) - Debuchy, Varane, M. Sakho, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Benzema, Ribéry.
 

lundi 18 novembre 2013

Equipe de France : Deschamps envisage au moins quatre changements, dont Varane et Sakho !

Cela parait évident, Didier Deschamps procèdera à plusieurs changements mardi soir lors du barrage retour face à l'Ukraine, par rapport à l'équipe qu'il avait alignée vendredi dernier à l'aller (2-0). Mais combien ? Laurent Koscielny étant suspendu, au moins un, c'est inévitable. En réalité, ils pourraient être au minimum au nombre de trois, ou quatre...
Vers une charnière Varane - Sakho
La défense est un chantier permanent depuis un an et demi pour Deschamps qui va de nouveau devoir remodeler sa paire axiale. De retour de blessure, Raphaël Varane est pressenti pour remplacer Koscielny, exclu à Kiev. Mais selon L'Equipe, le sélectionneur songerait également à remplacer Eric Abidal par Mamadou Sakho.
Au-delà de ses prestations décevantes, Deschamps douterait de la capacité du Monégasque à enchaîner deux matchs en quatre jours. La doublette Varane - Sakho est peu expérimentée et a un très faible vécu commun (135 minutes, dont 45 contre l'Australie et 90 contre la Géorgie en mars 2013).
Mais elle répondrait en tout cas au souhait de nombreux supporters qui considèrent qu'Abidal n'a plus sa place en Bleu... Sur le côté gauche, Patrice Evra n'a plus la cote lui non plus. Mais pour ne pas tout changer d'un coup, le sélectionneur pourrait l'aligner de nouveau, Gaël Clichy n'ayant de toute façon guère fait mieux quand il a fait appel à ses services. Même logique à droite, où Mathieu Debuchy devrait être reconduit.
Valbuena de retour, Cabaye pressenti
Autre retour attendu, celui de Mathieu Valbuena. Seul joueur à avoir participé à tous les matchs sous l'ère Deschamps, le Marseillais devrait pousser sur le banc Samir Nasri, décevant à l'aller. Annoncé comme émoussé, le meneur de jeu de l'OM a pu se reposer depuis huit jours et sa motivation devrait suffire à lui faire oublier la fatigue.
Reste à savoir à quel poste il sera aligné. Dans l'axe dans l'habituel 4-2-3-1, ou à droite dans un 4-3-3 qui relèguerait Loïc Rémy sur le banc et permettrait de relancer Yohan Cabaye ? Selon les dernières indiscrétions, Deschamps envisage de titulariser le milieu de terrain de Newcastle afin de permettre à Paul Pogba de jouer un cran plus haut, à un poste qu'il occupe à la Juventus...
 

dimanche 17 novembre 2013

Barrages. Bleus : le mal vient de bien plus loin

Il reste un match, d’une heure et demie, ou de deux heures, ou d’un peu plus encore si ça se finit aux tirs au but. Mais, quel que soit le résultat de France-Ukraine mardi soir, et même si le devoir national commande de croire au miracle après le 2-0 encaissé vendredi soir à Kiev, les Bleus n’échapperont pas à une remise en cause de tout le système du football français.
Depuis 2006 et la première crise de la sélection, durant le Mondial allemand, soigneusement étouffée et commodément oubliée parce que les Bleus sont allés en finale, l’équipe de France n’avance plus. Comme si la retraite de Zidane avait mis un point final à ses ambitions.
On ne remplacera jamais Zizou, comme on ne peut pas remplacer Messi au Barça ou Özil à Arsenal. Ces joueurs ont quelque chose que les autres n’auront jamais et sans eux, leurs équipes ne jouent pas de la même façon.
Mais les Bleus auraient pu s’éviter les trop nombreux problèmes de comportement qui sont les leurs, ceux qui ont miné l’Euro-2008, qui ont pourri le Mondial-2010 et qui ont fait capoter l’Euro-2012.
Ce n’est pas tant la faute des sélectionneurs successifs que des dirigeants de la FFF, qui ont laissé un sélectionneur en place en 2006, puis qui ont brillé par leur absence en Afrique du Sud et n’ont pas eu le courage, aussitôt après, de trancher dans le vif : qui aurait donné tort à un entraîneur repartant avec un autre groupe, d’une autre mentalité, quitte à ce qu’il manque le subjuguant Euro-2012 ?

La méthode ukrainienne

Le football de France y aurait gagné quatre ans et sûrement de la crédibilité, lui qui s’attache aujourd’hui, dans ses équipes de jeunes, à exclure les problèmes de comportement, et le cas Imbula, en Espoirs, en est une belle preuve.
Quand l’Ukraine a mal débuté, elle, sa campagne de qualification à ce Mondial-2014, son sélectionneur Oleg Blokhine y a laissé son poste, et son successeur a tiré un trait sur le passé, virant «les vieux» pour repartir avec des jeunes. On a vu le résultat vendredi soir, le comportement d’une équipe qui avait faim, qui s’est battue pour le maillot et qui était décidée à ne strictement rien laisser passer, y compris son adversaire direct…
Pas beau, oui, mais terriblement efficace. Un sélectionneur comme Didier Deschamps, qui aime l’efficacité avant le beau jeu, aurait apprécié. Reste qu’il aurait aussi et tout autant aimé voir sa troupe se prendre au jeu. Au propre et au figuré.

Le chiffre : 3

absents > Mardi. Exclus vendredi, Koscielny et Kutcher ne joueront pas. Pas plus que Fedetskiy, 2 jaunes.

Deschamps : «Il faut y croire»

Qu’est-ce qui a failli ?
«Il y a eu une première période assez équilibrée même si on avait la maîtrise. On a eu des opportunités en seconde période mais le fait de mener au score a donné de l’énergie à l’Ukraine avant le 2e but. C’est la confirmation que cette équipe n’est pas facile à jouer, avec de l’engagement et de la qualité aussi. Il faut les féliciter pour ce match. Ils sont dans une position favorable. À nous de bien récupérer pour jouer notre chance à fond.»
Que pensez-vous du geste de Koscielny qui lui a valu un carton rouge ?
«Il a pris un carton rouge donc il est puni sportivement. Il y a eu de la nervosité de sa part et de la frustration après le penalty. Ça fait partie du haut niveau de savoir résister à la provocation et savoir garder son calme.»
Pourquoi avoir aligné Giroud d’entrée ?
«J’ai fait ce choix par rapport à ce qu’il est capable de faire et ce qu’il avait fait sur les derniers matches avec nous.»
Avez-vous pris un coup sur la tête avec cette défaite ?
«C’est dur de perdre 2-0 un match où on a une maîtrise, une possession de balle supérieure et plus de frappes. Mais c’est l’Ukraine qui a marqué les deux buts. Il y avait un bloc compact et évidemment, ce n’est pas un bon résultat pour nous. Il y a eu une première manche et on en aura une deuxième où il faudra aller chercher un résultat malgré l’avantage de l’équipe ukrainienne.»
Est-ce l’Ukraine qui vous a fait mal jouer ?
«On a eu des difficultés parce qu’il y avait beaucoup d’engagement en face de nous. Cette équipe d’Ukraine a bien défendu en commettant des fautes, en étant agressive. Si on n’a pas eu plus d’opportunités, c’est que cette équipe est capable de bien défendre, d’être solide, de mettre de l’engagement.»
Avez-vous voulu jouer le nul ?
«Les intentions étaient d’avoir une équipe offensive et on n’est pas venu pour défendre. C’est surtout l’Ukraine qui a défendu.»
Qu’avez-vous pensé de la prestation de Ribéry, qui a été muselé ?
«Il était très surveillé. Quand Franck avait le ballon, il avait très peu d’un contre un et l’Ukraine savait que le danger venait de son côté. Il a subi aussi énormément de fautes et c’était compliqué car il a eu peu d’espaces pour s’exprimer.»
Nasri n’a-t-il pas manqué d’influence en jouant trop bas ?
«Il a décroché pour qu’on sorte le ballon. Il a essayé de faire en sorte d’être disponible en étant par moments un peu trop reculé.»
Vos joueurs ont-ils eu peur ?
«On a eu un combat physique à livrer. On a fait en sorte d’y répondre. Les situations ont tourné en leur faveur mais ce n’est pas la peur et la crainte. Il y avait une équipe qui ne pensait qu’à défendre et nous a limités sur notre potentiel offensif en ayant aussi de la vitesse pour ressortir le ballon ensuite.»
Quel message voulez-vous adresser à vos joueurs et vos supporteurs avant le match retour ?
«On n’est pas dans une bonne position mais on a un 2e match à livrer. Il faut bien récupérer et se projeter très vite sur ce qui nous attend. Il faut y croire et avoir toutes les forces réunies pour renverser cette tendance.»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/17/1754647-barrages-bleus-le-mal-vient-de-bien-plus-loin.html

samedi 16 novembre 2013

Après Ukraine-France : le coup de gueule du journaliste Pascal Praud


Pascal Praud très en colère après l'échec des... par puremedias

Ukraine-France : la presse déplore "un désastre" et lance "l'alerte rouge"

La défaite des Bleus battus (2-0) à Kiev par l'équipe d'Ukraine hier provoque l'amertume des commentateurs sportifs. Ils sont nombreux à penser que "le Brésil s'éloigne pour l'équipe de France".

L'Equipe lance une "alerte rouge" à la Une alors que les Bleus sont "tout au bord du gouffre". Vendredi soir, la France s'est inclinée 2-0 face à l'Ukraine en match aller des barrages pour la Coupe du Monde 2014. "Les Bleus ont tout gaché, inoffensifs devant, fragiles derrière, incapables de se hisser à la hauteur du rendez-vous, ils devront être énormes au match retour mardi", juge L'Equipe, "mais faut-il y croire". Le quotidien sportif enfonce le clou: "c'est peut-être le destin d'une équipe bancale de finir par tomber de sa chaise". "Cela n'est pas encore une élimination, mais cela y ressemble", poursuit-il.
Pour le Figaro "les Bleus [sont] KO debout" après "un désastre dans la plus pure lignée de ceux auxquels l'équipe de France a habitué ses supporteurs ces dernières années." "Triste à pleurer" se désole Le Parisien/Aujourd'hui en France qui prévient qu'"il faudra un miracle" ou encore "un exploit pour se qualifier". "Le Brésil n'a jamais paru aussi loin pour des Bleus balayés hier à Kiev", ajoute le quotidien populaire. Sur son site internet, Libération se contente d'un "les Bleus rient jaune" lapidaire.
Le barrage retour aura lieu mardi au Stade de France à Paris. Tout est encore possible. Mais mathématiquement, le match retour s'annonce très compliqué.
 

vendredi 15 novembre 2013

L'avant-match d'Ukraine-France à suivre en live


Parce que les Bleus écrivent leur histoire…
10h06: A 20 Minutes, on s'est amusés à vous compiler les matchs de la peur de l'histoire des Bleus. Je vous rassure, ça finit souvent bien.
10h02: Bon, n'hésitez pas à me donner vos pronos pour ce soir.
9h51: Sinon rassurez vous, il ne faut pas s'en faire pour les Bleus. On vous explique pourquoi par ici.
9h34: Titulaire en pointe ce soir, Olivier Giroud y est allé de sa petite interview dans L'Equipe aujourd'hui. Pour expliquer qu'il est en confiance, tout simplement.
9h27: Allez, je vais vous faire un petit point composition. La dernière tendance nous fait mettre Mathieu Valbuena sur le banc de touche et Didier Deschamps disposerait les Bleus en 4-3-3.
Du coup on aurait: Lloris - Debuchy, Koscielny, Abidal, Evra - Matuidi, Cabaye, Pogba - Rémy, Giroud, Ribéry.
Vous en pensez quoi?
9h25: Même en Belgique, on soutient les Bleus. La preuve avec Eden Hazard, qui a twitté vendredi matin un petit message d'encouragement.

mardi 12 novembre 2013

Fin de carrière sur blessure pour Juninho?

C’est en voulant frapper un coup franc face à Santos avec son équipe de Vasco de Gama (2-2) que l'ancien lyonnais s'est blessé. Le milieu de terrain (38 ans) a été évacué, en pleurs, sur une civière et a laissé entendre lors d'une interview qu'il pourrait s'agir du dernier match de sa carrière.

"C'était peut-être le dernier match de ma carrière. Nous ferons des examens ce mardi pour vérifier la gravité. Je pense que c'est grave car j'ai ressenti une forte douleur. Je pense que c'est fini pour moi cette année" a conclu l'ex international brésilien. 

http://www.leprogres.fr/sports/2013/11/12/fin-de-carriere-sur-blessure-pour-juninho

vendredi 1 novembre 2013

Grève foot: Nicollin ne "soutient" pas

Le président de Montpellier Louis Nicollin n'est "pas contre" la grève prévue fin novembre par les clubs professionnels pour contester la taxe à 75% sur les hauts revenus, mais ne la "soutient" pas non plus, estimant que le football français devait "contribuer". "Des patrons qui font grève, c'est quand même vachement marrant... Mais on ne va pas être contre. Moi, je ne soutiens rien du tout, je regarde, c'est tout", a dit le dirigeant vendredi au site jdd.fr.

A-t-il envie de jouer lors de cette 15e journée appelée à devenir une "journée blanche" ? "Ah oui, surtout qu'on joue à Marseille!, a répondu Louis Nicollin. Ca aurait pu être sympa. Je ne sais pas si ça va être reporté."

Sur le fond, il trouve "scandaleux" le principe de la rétroactivité retenu par le gouvernement. "Il paraît que l'opinion est contre la grève, que les gens s'en prennent aux présidents de clubs qui ont déjà plein de sous. Ils ont raison! Quand je vois les gens payer des impôts qu'ils ne payaient pas avant, je me mets à leur place... Mais si on leur explique bien qu'on est d'accord pour payer, mais pas sur les contrats déjà signés, ça passerait mieux".

Un retrait de la taxe ? "Mais ce n'est pas possible!, juge le président de Montpellier. On demande des sous à tout le monde! Je pense sincèrement qu'il faut contribuer". Son club possède deux joueurs dépassant le million d'euros annuels (primes incluses). "Sur 2013, ça va nous coûter 700.000 ou 800.000 euros, calcule-t-il. A 700 ou 800.000 euros près, on ne va pas crier au secours. S'il manque 700.000 euros, je serais mauvaise langue de dire qu'on ne pourra pas retomber sur nos pattes".

"Ce qui est emmerdant, c'est pour les clubs comme Lyon, Marseille, Nice ou Lille, avance-t-il aussi. Ca fait un paquet d'argent pour eux. Si j'étais à leur place, j'aurais mal à la tête! C'est normal qu'ils réagissent". Jeudi, le président de la République François Hollande a maintenu la taxe à 75% sur les revenus excédant le million d'euros annuels, payée par les employeurs, après avoir reçu une délégation des clubs professionnels à l'Elysée. Ceux-ci ont alors maintenu leur appel à une "journée blanche" le week-end du 30 novembre.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/01/97002-20131101FILWWW00314-greve-foot-nicollin-ne-soutient-pas.php

Equipe de France Féminine - les buts d'Autriche - France (1-3)


Equipe de France Féminine - les buts d'Autriche... par ffftv