mercredi 30 avril 2014

Soirée parfaite pour le Real

Le Bayern Munich ne défendra pas son titre. Tombeurs de Dortmund  la saison passée à Wembley, les Bavarois ont cette fois-ci mordu la poussière dans le dernier carré de la Ligue des champions. Et leur élimination, devant un Real Madrid frondeur qui tentera, lui, de glaner sa « Decima » douze ans après sa dernière victoire en 2002 contre le Bayer Leverkusen, ne souffre d’aucune contestation. Si Josep Guardiola aurait sans doute apprécié de rendre un dernier hommage différent à son ami Tito Vilanova, décédé vendredi des suites d’un cancer, en soulevant la coupe aux grandes oreilles le 24 mai prochain à Lisbonne, ses hommes n’auront jamais été en mesure de remonter leur déficit d’un but concédé à l'aller.
C’est que, très performants en contres mercredi dernier pour porter le danger devant le but de Neuer et gagner sur le score de 1-0, les Madrilènes ont cette fois-ci ajouté deux cordes à leur arc pour faire subir au champion d'Europe en titre sa plus large défaite jamais enregistrée à domicile sur la scène européenne. Si la tactique n’avait, elle, pas changé d'un iota, les Merengue étaient en revanche beaucoup plus efficaces dans le dernier geste en même temps que redoutables sur les phases arrêtées. Si bien qu’à la pause, le suspense s’était évaporé sous les coups de boutoir de Bale, Benzema et Ronaldo.
Après 20 minutes de jeu, les visiteurs menaient en effet déjà 2-0, sur un doublé de la tête de Sergio Ramos (16e, 20e). Mais le défenseur espagnol n’était pas le seul dénominateur commun des deux réalisations espagnoles. Deux buts à chaque fois inscrits sur des coups de pied arrêtés. Le premier, sur un corner droit de Lukas Modric repris victorieusement au second poteau devant un Alaba apathique. Le second, sur un coup franc botté par Angel Di Maria et dévié de la tête au premier poteau par Pepe.

Carton jaune pour Alonso

Forcément, les Munichois n’avaient dès lors plus beaucoup de chances de s’ouvrir les portes du Stade de la Luz. Encore moins après 34 minutes de jeu et un nouveau contre meurtrier rondement mené depuis la partie de terrain adverse par la "BBC". Benzema en relais sur la droite, Bale filait droit au but pour mieux décaler Cristiano Ronaldo qui ajustait Neuer à bout portant et prenait un malin plaisir à faire le décompte de son nombre de buts cette saison en C1. Quinze, soit un de mieux que son plus sérieux rival Lionel Messi avec le Barça en 2011-2012, ou que le Milanais José Altafini en des temps encore plus anciens (1962-1963).
Récitant à la perfection leur partition, les protégés de Carlo Ancelotti n’auront jamais été franchement inquiétés. En première période, pas plus Ribéry que Robben ou Müller ne se permettaient de défier balle aux pieds "San" Iker Casillas. Et si le Bayern s’amusait à confisquer le ballon après le repos, Alaba (53e) ou Robben (57e) ne voyaient pas pour autant le cadre madrilène s’ouvrir devant leurs pieds. Au contraire de Cristiano Ronaldo, qui trouvait encore la faille sur coup franc à la fin du temps réglementaire (90e). A tous les niveaux, le Real Madrid aura donc vécu une soirée parfaite. Ou presque, si Xabi Alonso n’avait pas eu la mauvaise idée de recevoir un carton jaune qui le privera de la finale. Mais à part cela, Ancelotti, Zidane et le Real n’ont certainement pas perdu leur soirée
 

dimanche 27 avril 2014

Angleterre: Hatem Ben Arfa viré de Newcastle pour une altercation avec son coach?

Sale temps pour l'ancien lyonnais...
Sale temps pour Hatem Ben Arfa. Si plus grand-monde ne croit à son éventuel participation au Mondial brésilien avec les Bleus, l'information révélée par le Daily Mirror ne risque pas d'améliorer sa côte. Selon le tabloïd, Hatem Ben Arfa aurait en effet été prié de vider sonc asier pour rentrer chez lui par son club de Newcastle. En conflit ouvert avec ses dirigeants depuis de longs mois, Ben Arfa aurait eu une altercation avec Alan Pardew.
Dans l'article, un dirigeant souhaitant rester anonyme a donné sa version des faits. «Alan Prdew a tout essayé dpour mettre Ben Arfa dans le meilleur état d’esprit. Il le laissait rentrer chez lui quand il en avait besoin. C'est ce qui rend cette décision de le renvoyer en France très difficile, mais Alan Pardew et son staff ont senti qu’ils n’avaient pas d’autre choix».

http://www.20minutes.fr/sport/football/1361793-20140427-angleterre-hatem-ben-arfa-vire-newcastle-altercation-coach

La superbe lucarne de Cristiano Ronaldo


La superbe lucarne de Cristiano Ronaldo par beINSPORTS

vendredi 25 avril 2014

FC Barcelone: Tito Vilanova est décédé des suites de son cancer

L’ancien entraîneur du Barça avait subi une opération jeudi…
Triste nouvelle pour le football espagnol, l'ex-entraîneur de Barcelone Tito Vilanova est décédé. Il luttait depuis novembre 2011 contre un cancer. Le remplaçant de Pep Guardiola avait subi une nouvelle opération jeudi. 
Vilanova, 45 ans, ancien milieu de terrain formé au FC Barcelone, n’est jamais parvenu au plus haut niveau, et a joué dans plusieurs clubs espagnols avant de revenir au Barça comme formateur des jeunes. Devenu en 2007 l'adjoint de Pep Guardiola, alors entraîneur de l'équipe B, en troisième division, il l'avait suivi en 2008 à la tête de l'équipe première. Opéré une première fois en novembre 2011, il avait succédé à Guardiola, parti du Barça en avril 2012, avant de subir une nouvelle intervention en décembre 2012. De retour à son poste en janvier, il conduit l'équipe au titre national en mai 2013 et reçoit le sacre de meilleur entraîneur espagnol de la saison.
En juillet de la même année, il quittait son poste en raison d'une nouvelle détérioration de son état de santé, laissant sa succession à Gerardo Martino.

http://www.20minutes.fr/sport/football/1361089-20140425-fc-barcelone-tito-vilanova-decede-suites-cancer

Le cauchemar de Knysna refait surface

A quelques semaines du Mondial brésilien, le cauchemar de Knysna refait surface avec la sortie du livre de François Manardo, ancien chef de presse de l'équipe de France. Dans cet ouvrage, il donne une idée précise du climat tendu qui régnait en Afrique du Sud.
Quatre ans après le Mondial 2010, François Manardo, ancien chef de presse de l'équipe de France, publie ce vendredi un livre intitulé Knysna, Au cœur du désastre des Bleus en Afrique du Sud (Edition Les Arènes). Dans cet ouvrage, il raconte de l'intérieur la genèse du plus grand scandale de l'équipe de France et critique notamment les errements de la Fédération française de football (FFF) et du sélectionneur Raymond Domenech, lâché par les joueurs depuis son maintien au poste au lendemain de l'Euro 2008. Le Parisien publie quelques extraits qui témoignent du climat nauséabond qui entourait l'équipe de France à l'époque.

La confession d'Anelka

Après avoir insulté Domenech à la mi-temps de France-Mexique, Nicolas Anelka est exclu du groupe. François Manardo raconte que les dirigeants de la FFF et le sélectionneur ne veulent pas aller lui parler. L'ancien chef de presse des Bleus est donc chargé de demander à l'attaquant de présenter ses excuses. Anelka refuse et s'en explique avec Manardo.
"Ça fait un moment que j'ai envie de me barrer, que je me demande ce que je suis venu faire là. Depuis le début, il [Domenech] nous exaspère avec ses leçons à deux balles. Il a fait venir Onesta et Diagana à Tignes pour nous parler de la gagne parce que lui n'a jamais rien gagné ! Tout le groupe avait trouvé ça pathétique. C'est mon épouse qui m'a convaincu de rester. [...] Je lui ai dit que j'étais dégoûté par le coach parce que j'avais le sentiment qu'il m'avait pris pour un con. On n'a pas d'identité de jeu, il change de compo tout le temps, on n'a aucun style. [...] Il est venu me voir chez moi, à Londres, avant la Coupe du monde. Il m'a dit qu'il voulait faire de moi l'attaquant de pointe des Bleus. Je lui ai dit que ce n'était pas mon jeu, que j'étais un joueur qui avait besoin de dézoner, que j'avais besoin de profondeur pour m'exprimer, avec un avant-centre devant moi. Et voilà le résultat. Je joue comme une merde dans son système et je ne sers à rien à l'équipe."

Gourcuff, "un agneau"

Les relations entre Raymond Domenech et Yoann Gourcuff sont difficiles. Le sélectionneur reproche à son joueur un manque de personnalité. "A l'été 2010, un joueur me confia, au détour d'une longue conversation téléphonique, à quel point il avait été estomaqué par la froideur de Domenech, capable de dire à des cadres de l'équipe qu'il ne ferait pas jouer Yoann Gourcuff contre le Mexique parce que c'est un agneau. Et que les agneaux, on leur coupe la tête !", raconte ainsi Manardo.

Noah, "un drogué au hachisch"

Dans son ouvrage, Manardo raconte également l'épisode de la négociation des primes entre les joueurs et Noël Le Graët, alors vice-président de la FFF. Les Bleus sont rassemblés pour un stage à Tignes, avant la Coupe du monde, et les critiques pleuvent déjà dans les médias. L'ancien chef de presse de l'équipe de France retranscrit les propos de Le Graët à la sortie d'une réunion.
"Ce qui m'a le plus surpris, c'est qu'ils ont passé tout leur temps à se plaindre des célébrités qui les attaquent dans la presse. Je ne vous dis pas ce que Rama Yade ou Yannick Noah se sont pris dans la figure ! Noah en tête d'ailleurs... Il y en a même un qui m'a dit qu'il valait mieux qu'il ne croise pas ce drogué au hachisch, sinon il lui ferait avaler son pétard... Je ne pensais pas qu'ils étaient remontés à ce point. Evidemment, ils trouvent que la Fédération ne fait pas grand-chose pour les défendre."

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