lundi 31 octobre 2011

Lille, le coup de la panne

Avant d'aller défier l'Inter, mercredi, Lille n'a pas pu faire mieux qu'un nul à Valenciennes (0-0) en clôture de la 12e journée. Bousculé et emprunté dans le jeu, le LOSC peut même s'estimer heureux. Mais les Dogues, qui ont perdu Basa et Balmont, remontent sur la troisième marche du podium.
VALENCIENNES - LILLE : 0-0
Trois jours avant de rendre chez l'Inter Milan en Ligue des Champions, pour ce que les joueurs présentent comme une "finale" du groupe B, Lille pouvait espérer meilleure préparation. En déplacement à Valenciennes, où il n'avait jusque là remporté aucun de ses quatre derniers déplacements en L1 (deux nuls et deux défaites), le LOSC a été contraint à un nouveau partage des points (0-0). Après trois victoires consécutives, ce résultat constitue néanmoins un moindre mal vu la physionomie du match qui a vu les hommes de Rudi Garcia perdre rapidement Marko Basa sur blessure (6e) et Mickaël Landreau sauvé à plusieurs reprises pour ses montants. Un point d'autant plus précieux qu'il leur permet de remonter sur la troisième marche du podium. En revanche, les Valenciennois peuvent avoir des regrets après avoir dominé en vain pour finalement rester dans la zone rouge à la 18e place.
Trois poteaux pour le VAFC
Niveau spectacle, le derby du Nord ne décevait pas. Entre deux équipes joueuses et résolument portées sur l'offensive, on assistait à une pluie d'occasions, notamment en première période. Les spectateurs du Stade du Hainaut ont assisté au match qui a vu le plus de tirs sans but en L1 cette saison (30). Mais, même si Lille a su se montrer dangereux, les actions les plus chaudes étaient valenciennoises. Aboubakar, remplaçant de Pujol, a été le cauchemar de la défense lilloise, dangereux de la tête (44e, 48e) et rapide, avec une accélération côté droit qui a failli se terminer par un but mais a échoué sur la transversale (41e). Kadir a lui aussi failli ouvrir le score. Landreau a d'abord été impérial (15e), et ensuite il n'a manqué que quelques centimètres à la reprise de l'Algérien (39e). Deux autres joueurs de VA ont trouvé la barre: Cohade d'une superbe demi-volée (32) et Danic d'une frappe puissante du gauche (54).
Le LOSC a donc été bousculé comme rarement cette saison. Et ses attaquants ont fait preuve d'un terrible manque d'efficacité. Hazard perdait d'abord son duel (11e), Payet, sur une reprise légèrement déviée par Sow, trouvait le poteau (18e), avant de manquer le cadre d'un rien après une superbe combinaison initiée par Hazard et poursuivie par Sow (26e). Les Lillois ne pouvaient toutefois pas mettre ce résultat sur le compte de la fatigue, seulement deux joueurs au coup d'envoi ayant participé au match de Coupe de la Ligue face à Sedan (3-1), mercredi : Rozehnal et Pedretti. Autant dire que les signaux ne sont pas au vert avant de se rendre à San Siro. Un déplacement que le champion de France en titre pourrait faire sans Basa, Balmont et Chedjou...
 Eurosport
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dimanche 30 octobre 2011

Valenciennes-Lille en live ici ce soir

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Toulouse - Rennes et Nice - Sochaux en live

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Ce Lyon a du caractère

Au terme d'un derby âpre et engagé, Jimmy Briand et Yoann Gourcuff ont permis à l'OL de s'imposer dans la douleur face à l'ASSE (2-0). Réduits à 10 durant 30 minutes, les Lyonnais ont concrétisé dans les derniers instants leur nette domination et reviennent sur le podium, à 6 points du PSG.
Rien n'y a fait. Même réduit à dix suite à l'expulsion logique de Mouhamadou Dabo (52e), Lyon a étendu sa domination dans le derby de Rhône-Alpes face à des Verts valeureux mais franchement limités (2-0). Après 80 minutes de combat intense, Jimmy Briand, l'homme du match sans conteste, et un Yoann Gourcuff définitivement retrouvé ont permis à l'OL de concrétiser sa nette domination notamment en seconde période. Hugo Lloris, sur une parade décisive, a également une part prépondérante dans le succès des Gones.
Les Verts ont fait avec leurs armes du début de saison : de l'engagement et de la combativité. Des qualités qui ne suffisent pas pour faire tomber Gerland. La bande à Ruffier est stoppée net dans sa série de 5 matches sans défaite en L1. Et, après l'élimination en 8e de finale de la Coupe de la Ligue (1-2), concède son deuxième revers consécutif face au voisin honni en quatre jours. Sans qu'il n'y ait grand chose à redire.
Lloris décisif
Ce samedi, Gerland a eu le droit a un vrai derby. Avec tout ce que cela comporte : des chevilles qui sifflent, des crampons qui s'incrustent dans les cuisses adverses, des fautes qui pleuvent et des cartons de toutes les couleurs. Ce 103e affrontement entre les deux ennemis de Rhône-Alpes a accouché d'une guerre de tranchées. Fatalement, le spectacle s'en est ressenti. Si c'est bien Aubameyang (9e) qui a tiré le premier en touchant le poteau, l'OL a exercé une pression constante sur le but de Ruffier, multipliant les corners en seconde période. C'est sur l'un d'eux que Briand a trouvé l'ouverture après une déviation de Gomis.
Hormis le penalty oublié par Monsieur Chapron sur une incursion de Sako (69e), Saint-Etienne ne peut pas franchement nourrir de regret tant Lyon a semblé un ton au-dessus. Même s'il a fallu une parade fabuleuse de Lloris pour dévier un coup de boule d'Aubameyang (84e). Yoann Gourcuff a profité du laxisme de Paulao pour récompenser d'un ballon piqué sa grosse activité au cours des 90 minutes (2-0, 90e). Avant la réception du Real Madrid mercredi, les satisfactions sont donc nombreuses du côté de l'OL. En panne de résultat la semaine dernière, il a fallu deux derbies et beaucoup de caractère pour relancer la machine. Saint-Etienne reste la victime préférée de l'Olympique Lyonnais.
 Eurosport
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samedi 29 octobre 2011

la 12e journée de ligue 1 en live ici ce soir

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OM: le nouveau système D


Passé en 4-4-2 depuis deux matches, l’OM retrouve des couleurs. Ajaccio et Lens ont subi la loi de ce nouveau système de jeu. Didier Deschamps va reconduire la même organisation samedi à Dijon. Mais l’entraîneur avoue aussi qu’il sera difficile de l'utiliser contre des grosses cylindrées...
Samedi dernier, l’OM s’est présenté en 4-4-2 face à Ajaccio. Une première cette saison pour une formation habituée à vivre en 4-3-3. Ce changement, Didier Deschamps y pensait depuis longtemps. Sa réflexion sur le système de jeu marseillais remonte en effet à plusieurs mois. "Ça ne date pas d’hier, explique ainsi DD. J’en ai parlé avec certains joueurs. Je voulais le faire auparavant, mais la balance entre le positif et le négatif penchait du mauvais côté." Comprenez : Deschamps n’avait pas à disposition les hommes pouvant former son nouveau plan de bataille. Et pour cause. "Dans le système en 4-4-2, on utilise deux attaquants axiaux, détaille Deschamps. Il y a un petit moment que je n'en avais que deux disponibles (Jordan Ayew et Loïc Rémy, ndlr). J’avais des jeunes, mais c’était moins évident pour eux. C’était un souci de ne pas avoir d’armes offensives sur le banc. Le retour de Gignac m’a permis de mettre en place ce schéma. Avec Dédé, Jordan et Loïc, ça me permet d’avoir une solution sur la touche." L’essai a été transformé. Car le succès contre les Corses (2-0) a été accompagné d’une maîtrise (trop) rare cette saison.
Fort de cette nouvelle réussite en championnat, Deschamps a décidé de récidiver en Coupe de la Ligue. La réussite était de nouveau au rendez-vous avec une large victoire face à Lens (4-0). "Je m’attendais à voir des équipes regroupées derrière, avance-t-il pour expliquer la mise en place de ce schéma. C’est important dans ces matches-là d’avoir une présence offensive plus forte. On n’a pas pris de buts face à ces équipes. Mais il faut relativiser. Je ne veux pas minimiser ce que l’on a fait mais on n’a pas eu en face le potentiel offensif que pourrait avoir Arsenal ou Dortmund. C’est bien mais ça reste à confirmer face à des équipes davantage armées que ne l’étaient Ajaccio et Lens." Pour Deschamps, le système dépend de l’adversaire. L’enchaînement des rencontres était donc propice à ces ballons d’essai. Car pour se rassurer, l’OM avait besoin de retrouver la victoire et le chemin du but. Six réalisations en deux matches, le bilan est plus qu’honorable.
DD : "Je pense connaître un petit peu le foot…"
Changer de système a provoqué une redistribution des cartes au sein de l’équipe. L’équilibre a été foncièrement modifié. Si l’assise défensive reste identique, les bouleversements au milieu et devant sont nombreux. Diarra et Lucho ont été les premières victimes du 4-4-2. Remplaçants contre Ajaccio, ils paraissent en retrait par rapport à d’autres éléments comme Kaboré ou Cheyrou. Mais Deschamps tient à relativiser ces choix. "Diarra a déjà joué dans ce système, rappelle-t-il. Son rôle de sentinelle peut aussi fonctionner dans un 4-4-2. L’important, c’est d’avoir une bonne complémentarité. Car ce système ne marche que par paire. Il faut avoir un joueur défensif au milieu. Et son binôme doit être capable d’apporter une touche technique et de porter le jeu vers l’avant." Le coach marseillais sait également que Lucho a déjà brillé dans ce système. "Ce n’est pas la première fois qu’il joue à ce poste, reprend-il. L’an dernier à Moscou, il évoluait avec Cissé devant la défense. Ils devaient avoir une grande complémentarité."
Si Deschamps a bouleversé son schéma de jeu, c’est aussi parce qu’il a constaté des faiblesses criantes. "Je pense connaître un petit peu le foot, affirme-t-il pour justifier son abandon du 4-3-3. Je savais bien que Loïc Rémy se retrouvait un peu trop souvent isolé en pointe. Je connais bien l’organisation en 4-4-2. J’ai joué comme ça pendant quatre ans à Monaco. Et à la Juve, j’ai aussi évolué dans cette configuration-là. Il faut positionner autrement les joueurs. Parce que les cases sur mon papier ne sont pas au même endroit." Reste que ce système n’est pas dans l’air du temps. Les équipes évoluant dans cette organisation ne sont pas légion… "Sur la longueur et au niveau international, il n’y en a pratiquement pas, concède ainsi Deschamps. On peut être quatre au milieu, mais il y a toujours un déséquilibre à ce niveau-là. Les milieux se retrouvent en infériorité face à l’adversaire qui joue à cinq." Conscient des limites de ce système, Deschamps avoue qu’il n’y a "rien de définitif." La nouvelle alerte de Gignac jeudi à l’entraînement (douleurs aux adducteurs) pourrait déjà remettre en cause la nouvelle organisation de l’OM. A Marseille, tout est très précaire en ce moment…
Eurosport
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vendredi 28 octobre 2011

"Le poste n'est pas réservé à Ribéry ou Malouda"

Mercredi, Laurent Blanc a effectué sa première vraie sortie médiatique depuis la qualification pour l'Euro. Sur l'antenne de CFoot, il a fait acte de pédagogie ré-expliquant que Knysna l'avait ralenti, que le vrai potentiel des Bleus était une inconnue et... qu'il avait enfin choisi deux capitaines.
A part la traditionnelle conférence de presse d'après-match, lors de France - Bosnie (1-1), Laurent Blanc n'avait pas débriefé la qualification des Bleus pour l'Euro 2012. Invité de la chaîne CFoot mercredi soir, le sélectionneur des Bleus a effectué une sorte de rentrée médiatique plutôt discrète, même s'il avait l'air d'excellente humeur et disposé à lâcher quelques infos. Sur son capitaine notamment, autour duquel il tourne depuis des mots, il a expliqué qu'il aurait un numéro 1 et un numéro 2 et que cela se jouerait entre Hugo Lloris et Eric Abidal. Pour la première fois, il s'est aussi ouvert à une perspective qui dépasserait la fin de son contrat (juin 2012) et dit qu'il avait "envie" de diriger l'équipe de France à la Coupe du monde 2014 au Brésil. "J'ai envie mais parfois dans la vie, on ne fait pas ce dont on a envie", a-t-il simplement ajouté.
Blanc, interrogé sur les petites frictions enregistrées en début d'année, a mis ensuite l'uniforme du démineur. D'abord pour désamorcer une nouvelle fois toute interprétation hâtive de ses bisbilles avec Samir Nasri. "C'est l'intérêt du joueur et de l'équipe, on ne fait pas ça pour faire la guéguérre. On fait ça pour faire progresser le joueur." Ensuite pour nier avec toute son énergie que Ribéry et Malouda, notamment, soient redevenus des égoïstes patentés en se disputant publiquement le couloir gauche. "Depuis juin 2010 (NDLR : l'épisode Knysna), on n'accepte plus que les joueurs parlent. Sous prétexte de ce qu'ils ont fait, on pense qu'ils ne doivent plus rien revendiquer. Je suis désolé, il y a de joueurs qui peuvent dire : 'je préfère, jouer à tel poste'. Les joueurs devraient se taire? On a quand même des pères de famille. Ils ont le droit de dire où leur préférence va. Ribéry exprime une préférence. Il ne revendique rien. D'ailleurs, où joue-t-il en club ? A gauche ! On me dit : 'vous devriez le mettre à droite', mais ce ne serait pas lui rendre service. A un moment, s'il y a un choix à faire entre untel et untel, je le ferais. Mais le poste d'ailier gauche en équipe de France n'est pas réservé à Ribéry ou Malouda. A bon entendeur..."
"Si j'avais une bonne équipe..."
Mais il a beau lutter, Blanc sait que l'image de son équipe pâtit encore beaucoup de la grève sud-africaine. "Il y a un déficit énorme, abyssal, regrette-t-il. Les stigmates d'Afrique du Sud ne disparaîtront pas, les joueurs et l'entourage l'auront toujours en mémoire. Oui, ça ne facilite pas mon travail. A mon sens, ça nous a fait perdre du temps puisqu'il a été impossible de retirer deux trois joueurs qui ont donné satisfaction de cette compétition. Donc tu redémarres à zéro." Le sélectionneur, auquel fut montrée une image de Patrice Evra snobant les caméras après France - Bosnie, semble d'ailleurs résigné à une sorte d'insolence innée chez la génération qu'il dirige. "Le monde change, les joueurs ne sont pas les mêmes qu'en 1998. On a la nostalgie des joueurs qui s'ouvraient à tout le monde, qui donnaient des autographes, qui disaient bonjour à tous, mais c'est fini. Il faut composer avec. Le foot n'est ni plus ni moins que le reflet de la société."
Blanc a enfin annoncé du renouveau dans les rangs bleus pour les matches de préparation à l'Euro, face aux Etats-Unis et à la Belgique. "Il n'est pas impossible qu'entre les deux matches, il y ait des Rennais, des Lorientais... Des Montpelliérains ? C'est vrai que Montpellier fait une très bonne saison, que Giroud marque des buts et que Mapou (Yanga-Mbiwa) est très bon", a-t-il répondu en souriant. Mais il faudra beaucoup plus que ce sang neuf pour faire grimper d'un coup le niveau de l'équipe. "Si j'avais une très bonne équipe, cela ne me dérangerait pas de dire : 'on va essayer de gagner l'Euro'. Là, elle peut faire quelque chose mais il n'y a pas de garantie, on peut faire quelque chose comme se faire éliminer au premier tour." En dehors de l'équipe de France, le sélectionneur s'est enfin autorisé quelques commentaires sur le PSG et la possibilité de l'arrivée d'Eden Hazard contre 50 millions d'euros. "Je ne discute plus du prix des joueurs, qui n'ont aucun un sens, mais Hazard futur très grand joueur. J'aimerais qu'il reste dans le championnat français."
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/27102011/70/27102011082028.html
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jeudi 27 octobre 2011

Dijon - PSG 3-2 Video Highlights 26/10/2011 Coupe de la Ligue

Lyon calme le Chaudron

Au terme d'un derby électrique, l'OL s'est imposé à Saint-Etienne (1-2) et affrontera Lille, tombeur de Sedan, en quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Caen et Nice se sont aussi qualifiés. Finaliste l'an passé, Montpellier a été éliminé par Lorient (1-2). Le Mans a sorti Rennes aux tirs au but.
SAINT-ÉTIENNE - LYON : 1-2

Buts : Aubameyang (82e) pour Saint-Etienne - Briand (40e) et Bastos (67e) pour Lyon
Mercredi soir, Geoffroy-Guichard était sous haute tension. Il y avait de l'électricité dans l'air. Le 102e derby entre Saint-Etienne et Lyon a été tellement chaud que M. Turpin l'a stoppé à la 66e minute. L'arbitre de ce 8e de finale venait d'accorder un penalty à l'OL, pour une faute d'Ebondo sur Lacazette, quand les supporters foréziens ont jeté des pétards sur la pelouse. Après quelques secondes d'interruption, Bastos s'est chargé de doubler la mise. Et de chambrer le public de Geoffroy-Guichard. Lyon menait alors 2-0 dans le Chaudron. Juste avant la pause, Jimmy Briand avait signé son deuxième but en trois jours. A Lille, l'attaquant lyonnais n'avait pu éviter le revers de son équipe (1-3). A Saint-Etienne, il a mis l'OL sur les bons rails. Le but d'Aubemeyang (83e) est arrivé trop tard. Samedi, un autre derby attend les deux ennemis rhônalpins à Gerland.
MONTPELLIER - LORIENT : 1-2

Buts : Giroud (65e) pour Montpellier - Emeghara (14e) et J. Campbell (69e) pour Lorient
Il y a six mois, Montpellier perdait la finale de la Coupe de la Ligue, face à Marseille. Son parcours dans l'édition 2010-2011 s'est arrêté dès les huitièmes. Les Héraultais, surprenants deuxièmes de L1, ont été sortis par des Lorientais réalistes. Deux buts d'Emeghara (14e) et Campbell (69e) ont suffi à sceller la qualification des Merlus. L'expulsion de Bocaly (55e) a facilité leur tâche. Aux yeux de René Girard, cette élimination prématurée pourrait être un mal pour un bien. "Cela va nous alléger le calendrier. Au regard de la cadence en terme de (cartons) jaune et de rouge, cela va nous faire du bien."
LILLE - SEDAN : 3-1

Buts : Pedretti (34e), Cole (39e) et Jelen (70e) pour Lille - Diaby (79e s.p.) pour Sedan
Cinq minutes, c'est le temps qu'il a fallu aux Lillois pour prendre la mesure de la défense sedanaise. Grâce à une frappe de Pedretti aux 20 mètres et à l'opportunisme de Joe Cole (39e), le LOSC a vite pris le chemin des quarts de finale. Le flair de Jelen (70e) a scellé la qualification nordiste, aux dépens du cinquième de Ligue 2. Rudi Garcia s'est même offert le luxe de laisser Debuchy, Chedjou, Balmont, Sow et Hazard au repos.
AUXERRE - CAEN : 1-2 (a.p.)

Buts : Sahar (29e) pour Auxerre - Nabab (24e et 117e)
NICE - SOCHAUX : 2-1

Buts : Pentecôte (39e et 56) pour Nice - A. Camara (81e) pour Sochaux
RENNES - LE MANS : 0-0 (4-1 T.A.B)

 Eurosport
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mercredi 26 octobre 2011

Arrière et avant-goûts

Le PSG se rend à Dijon, qu'il vient de battre au Parc (2-0), en 8e de finale de la Coupe de la Ligue (17h). A 20h50, premier acte du derby Saint-Etienne-Lyon qui se retrouveront à Gerland samedi ainsi que Nice-Sochaux, autre affiche du prochain week-end. Lille reçoit Sedan et Rennes se rend au Mans.
DIJON - PARIS SG (17h)
Trois jours après sa défaite au Parc des Princes (2-0), c'est un Dijon fortement remanié qui va accueillir le PSG. Patrice Carteron qui assure pourtant jouer la "compétition à fond", a expliqué que certains de ses joueurs avaient "besoin de souffler". Dans l'optique de la réception de Marseille ce week-end? Apparemment non. "Je n'y penserai qu'une fois celui face à Paris terminé". Du côté parisien, on se déplace sans Hoarau, Matuidi, Chantôme, Tiéné et Bisevac mais avec Bodmer qui fait son retour. Et les Parisiens se sentent attendus à en croire Antoine Kombouaré. "Dijon voudra se racheter. Ils n'ont pas eu le sentiment d'être récompensés des efforts fournis au Parc des Princes dimanche, donc ils nous attendront de pied ferme. Il ne s'agit pas de la même compétition et le contexte sera différent."
MONTPELLIER - LORIENT (18h45)
Belle affiche à La Mosson entre un Montpellier en pleine bourre (2e) et meilleur attaque du championnat (25 buts) et des Lorientais (7e) qui possèdent la deuxième défense (9 buts encaissés). Evidemment, c'est la Coupe de la Ligue et donc une autre histoire. Les Héraultais seront d'ailleurs privés de Marveaux et Estrada suspendus et il n'est pas impossible qu'ils ne forcent pas trop dans l'optique de la L1. Du côté des Merlus, on a déjà annoncé une large revue d'effectif pour ce match.
SAINT-ETIENNE - LYON (20h50)
L'OL se serait bien passé d'un tel tirage. D'autant que ce 8e s'inscrit dans un calendrier copieux pour les hommes de Rémi Garde. Après ce déplacement dans le Forez, les Lyonnais recevront samedi à Gerland ... Saint-Etienne pour un drôle de match retour. Et la semaine prochaine, ils retrouveront en Ligue des champions le Real Madrid. Ce premier volet du derby sonne toutefois comme l'occasion de se racheter pour l'OL après des défaites difficiles à digérer ce mois-ci: Paris (2-0), Lille (3-1) et Madrid (4-0). En face, les Verts sont en forme (5 matchs sans défaite) et motivés par cette Coupe dont ils ont fait un objectif. Moments difficiles à prévoir pour les Lyonnais dans le Chaudron.
LILLE - SEDAN (L2)
Rudi Garcia devra faire sans Mickael Landreau et Franck Beria, suspendus, mais l'entraîneur nordiste avait de toute façon prévu de tourner, même le poste de gardien. Le LOSC devra se méfier de cette équipe sedanaise qui tourne bien en championnat (5e) et qui a déjà eu le scalp de Monaco (4-1 à Louis II) et de Nantes (2-0) lors des tours précédents. Les Sangliers, qui ont déjà atteint deux fois les quarts de finale en 2001 et 2010, possèdent une attaque prolifique (aucun match sans but depuis le début de la saison) avec notamment l'ancien lillois Nicolas Fauvergue.
LE MANS (L2) – RENNES
Pour ce court déplacement, Frédéric Antonetti enregistre notamment les retours de Yacine Brahimi et de Youssouf Hadji. L'entraîneur rennais a par ailleurs annoncé la titularisation dans les buts de son n°2 Abdoulaye Diallo. Ce 8e de finale ne devrait pas être insurmontable pour des Rennais en forme, quatrièmes de Ligue 1, et qui restent sur un succès à Auxerre. D'autant que Le Mans, pourtant candidat déclaré à la montée, croupit à la 19e place de L2. Les Manceaux n'ont gagné que deux rencontres en douze journées dont une seule dans leur MMArena. C'était le 20 août dernier.
AUXERRE – CAEN
Auxerre n'est plus maître chez lui en ce moment. L'AJA vient en effet de s'incliner deux fois à l'Abbé Deschamps en championnat devant Lille (1-3) et Rennes (0-1). Autre mauvaise nouvelle pour les Bourguignons, leurs deux meilleurs attaquants Alain Traoré (6 buts) et Dennis Oliech (5) sont suspendus pour cette rencontre. Caen, qui n'est pas non plus dans une bonne passe (trois matches sans succès) pourrait en profiter même si Frank Dumas devrait faire souffler quelques cadres dans l'optique du déplacement à Paris samedi.
NICE – SOCHAUX
Premier round ce mercredi avant la même affiche ce week-end dans le cadre de la 12e journée. Les Niçois, qui viennent de s'incliner à Nancy (1-0), vont faire tourner quelque peu leur onze ce qui devrait permettre à Xavier Pentecôte et à Julien Sablé de débuter. Les Sochaliens et leur défense très friable (23 buts en 11 matches) seront une fois de plus privés de Sébastien Corchia. Un affrontement indécis entre deux formations qui sont à la peine en championnat.
 Eurosport
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Marseille prend le quart

Double tenant du titre, Marseille s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue en s'imposant devant Lens au Vélodrome (4-0) mardi. Titulaires au coup d'envoi, Gignac (14e) et Jordan Ayew (69e) ont marqué tout comme Rémy, auteur d'un doublé (82e, 90e) après son entrée en jeu
Marseille est toujours en lice pour remporter sa troisième Coupe de la Ligue consécutive. L'OM a validé son billet pour les quarts de finale en dominant Lens (4-0) devant le maigre public du Stade Vélodrome (17972 spectateurs). Sous les feux des projecteurs après son conflit avec José Anigo, Didier Deschamps a eu le nez creux en alignant André-Pierre Gignac et Jordan Ayew au coup d'envoi. Le premier a ouvert la marque (14e) et le deuxième a scellé la victoire marseillaise d'une frappe somptueuse en pleine lucarne (69e). Entré en cours de jeu, Loïc Rémy a corsé l'addition en s'offrant un doublé en fin de match (82e, 90e). Les Marseillais enregistrent ainsi un deuxième succès de rang après celui acquis à domicile face à Ajaccio (2-0) samedi en championnat.
Après la victoire contre Ajaccio, DD semble avoir décidé d'abandonner définitivement sont 4-3-3 pour une 4-4-2 offrant plus de présence devant le but. Avant même l'ouverture du score rapide d'APG, les Phocéens avaient déjà mis en danger Kasraoui à deux reprises. Malgré un Lucho en très petite forme, Morgan Amalfitano a fait le travail au milieu du terrain pour animer son équipe.
Les Lensois ont refusé le jeu, même après l'ouverture du score, et ils ont fini par craquer, en ayant approché le but adverse une seule fois en première mi-temps. Une superbe frappe d'Ayew, en lucarne, a assommé les visiteurs avant que Rémy ne les achèvent en concluant deux actions collectives, pour porter son compteur de buts à 7 (toutes compétitions confondues). Seulement trois clubs de L2 avaient réussi à éliminer le tenant du titre jusqu'ici. Et le moins que l'on puisse dire c'est que les Lensois ne faisaient pas le poids pour améliorer cette stat. Les Marseillais sont, eux, à trois victoires d'un triplé jamais réussi en Coupe de la Ligue.
 Eurosport
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mardi 25 octobre 2011

Pour qui le réconfort...Le match OM-Lens en live

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Entre Marseille et Lens, on se demande qui est le plus mal en point. Sur la forme du moment, l'avantage est toutefois aux Marseillais, qui viennent de renouer avec la victoire contre Ajaccio (2-0) après trois matches sans. Mais actuellement, l'atmosphère semble tellement viciée dans la cité phocéenne qu'une rechute n'est pas totalement à exclure. Et si pareil cas de figure devait se produire chez le double tenant de l'épreuve, nul doute qu'il aurait de bien fâcheuses conséquences alors que la rivalité Deschamps-Anigo vient de prendre un tour nouveau.
Marseille, toujours privé de Diawara et 12e de L1, doit cependant veiller à ne pas trop s'amoindrir volontairement en reposant ses cadres (Rémy, Valbuena, A. Ayew ?). Deschamps pourrait toutefois décider de faire souffler Steve Mandanda pour faire joueur l'habituelle doublure Gennaro Bracigliano, comme il en a pris l'habitude lors des coupes nationales. "C’est possible, a laissé entendre l'entraîneur. Je vais faire des changements car il y a une importante répétition des matches et il y a des joueurs sous le coup d’une suspension. Mais également pour que tout le monde soit concerné et que le groupe poursuive la spirale positive". Mais il risque aussi d'aligner des joueurs en manque de rythme et de vécu. "Nous ne sommes pas dans une situation où nous pouvons choisir nos matches, a toutefois prévenu André Ayew. Tous les matches peuvent nous remettre en confiance, augmenter les automatismes et nous remettre sur le droit chemin".
"Se qualifier serait un exploit"
Face à des Olympiens qui ont toujours passé le 1er tour depuis 2008, se dresse une équipe encore plus mal lotie, qui n'a plus atteint les quarts depuis 2009. Elle vient pourtant de sortir Clermont (3-0), Tours (1-0) et Evian-TG (1-0). Lais, en L2, les Artésiens trouvent le moyen de faire pire puisqu'ils sont 15e après un humiliant revers à domicile devant Guingamp (0-2). Et les voici avec seulement deux points d'avance sur Amiens, pour l'instant dernier relégable en National. Jean-Louis Garcia reste donc très mesuré malgré les difficultés de l'OM. "On est quinzième de Ligue 2 en grande difficulté et même si l’OM connaît quelques soucis, ça reste un grand club avec pas mal d’internationaux alors forcément se qualifier serait un exploit ", estime l'entraîneur du RCL.
Du coup, Lens se retrouve à courir après un succès depuis le 16 septembre (2-0 contre Boulogne) et la perspective d'un déplacement au Vélodrome, même chez un OM aussi mal en point (s), ne doit pas le rassurer. Après des débuts douloureux, les Nordistes pensaient bien avoir redressé la barre mais une série mal négociée juste après les incidents à Bastia (2-2) pourrait les replonger dans le doute. Des incidents d'après-match en Corse et le comportement violent de Cichero dans le couloir des vestiaires pourraient coûter très cher au défenseur vénézuélien (il risque jusqu'à deux ans de suspension pour avoir frappé au visage un dirigeant bastiais). "On a la tête dans le sac", résumait le gardien Mickaël Fabre, qui devrait retrouver son rôle de doublure de Kasraoui face à l'OM. Ce soir, le vainqueur pourrait sortir un peu la tête de ce sac.
Eurosport
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Carton jaune marseillais à José Anigo

Pour tenter de mettre un terme à une polémique affichée au grand jour entre Didier Deschamps et José Anigo, dont l'OM se serait bien passé, le président marseillais Vincent Labrune a infligé lundi un carton jaune à son directeur sportif, sous forme d'une sanction financière.
Confortant ainsi Deschamps dans sa mission, le président marseillais a rappelé à José Anigo, dans un communiqué publié sur le site internet du club, le "devoir de réserve" qui incombe à "chaque salarié, quel que soit son statut".
Peu avant, lors d'une conférence de presse, Didier Deschamps avait fermement réagi, en assurant que "jamais en 27 ans de vie professionnelle, je n'ai pu entendre des propos injurieux à mon égard comme cela a été le cas ici".
"Maintenant, j'aime ce club, la situation sur le plan sportif est compliquée et l'important, c'est de tout mettre en oeuvre pour aller le plus haut possible", a-t-il ajouté.
Alors que l'OM n'est pas au mieux sur le plan sportif, avec une 12e place en championnat, une polémique a éclaté entre Deschamps et Anigo à la suite de déclarations de l'entraîneur laissant entendre que tous dans le club "ne tiraient peut-être pas dans le même sens".
Se sentant visé, Anigo, également en charge des relations avec les supporteurs, dont certains ont réclamé la tête de Deschamps, a vertement répliqué samedi soir à l'issue de la victoire (2-0) de l'OM contre Ajaccio.
"Moi, je ne joue pas, je ne fais pas l'équipe, je ne m'en mêle pas au quotidien. C'est idiot de distiller des petites phrases comme ça, alors que la situation commande de se consacrer au terrain, pour que l'équipe gagne. Cela relève de l'irresponsabilité et de la connerie", avait déclaré le directeur sportif.
"On ne peut pas toujours dire c'est la faute de untel ou de untel et de jouer à Calimero", avait ajouté Anigo, affirmant qu'"il (Deschamps) ferait mieux de tourner sept fois sa langue dans sa bouche".
Lundi, Deschamps s'est déclaré "surpris" par les propos d'Anigo, alors que la veille les deux hommes avaient eu une réunion "constructive".
"Nous avons eu un entretien de 45 minutes vendredi, a précisé l'entraîneur. On s'est expliqué en tête-à-tête, il m'a dit les griefs qu'il avait à mon égard, je lui ai dit les miens. J'avais le sentiment d'avoir eu une discussion constructive, on s'est serré la main. C'est pourquoi sa dernière sortie médiatique m'a surpris", a dit Deschamps, ajoutant sur un ton emphatique que "personne n'avait le monopole de l'amour de l'OM".
Selon une source proche du club, Vincent Labrune a réuni en début d'après-midi Deschamps et Anigo, avant d'expliquer ensuite, dans le communiqué, que "vu les échéances importantes qui nous attendent", il "ne tolèrer(ait) plus aucun écart ou états d'âme exprimés publiquement qui puissent compromettre la bonne marche du club".
"Une feuille de route et une mission précise ont été données à chacun en début de saison. Elles ont été acceptées par les intéressés et doivent être respectées", a-t-il rappelé.
A l'Olympique de Marseille, "l'intérêt général doit primer sur les intérêts particuliers", a encore souligné le président qui, en plus d'une situation sportive délicate, doit donc gérer sa première crise en interne.
Sur le plan sportif, avant de tenter de poursuivre son opération "remontée" en championnat, Marseille reçoit mardi Lens (L2) en 8e de finale de Coupe de la Ligue pour confirmer l'embellie que laisse espérer le succès contre Ajaccio.
http://www.lepoint.fr/sport/l1-carton-jaune-marseillais-a-jose-anigo-25-10-2011-1388804_26.php

Boulogne, c'est renversant

Mené pendant près d'une heure, Boulogne-sur-Mer a renversé Nantes en deux minutes (2-1) en clôture de la 12e journée de L2. Grâce à cette deuxième victoire de la saison à domicile, les Nordistes remontent au 12e rang. Les Canaris, eux, ratent une occasion de revenir dans les cinq premiers.

C'est un match que Nantes aurait dû gagner et qu'il a finalement perdu ! Défaits 2-1 à Boulogne-sur-Mer, les hommes de Laudry Chauvin menaient pourtant 1-0 à dix minutes de la fin d'un match qu'ils paraissaient maitriser depuis le début. Une folle fin de match a finalement permis à Boulogne -sur-Mer de l'emporter, grâce à deux buts inscrits coup sur coup, sur ses deux seules occasions de la seconde mi-temps. Grace à ce succès à l'arraché, Boulogne-sur-Mer se donne un peu de marge vis-à-vis des équipes relégables, et monte à la 12e place du classement avec 15 points. De son côté, Nantes avait l'occasion de se placer au pied du podium en cas de victoire, et se donner ainsi des raisons de croire en une remontée en Ligue 1 à l'issue de la saison. Le club de Waldemar Kita reste finalement dans le ventre mou du classement de Ligue 2 après ce revers et occupe la 9ème place avec 16 points.
Nantes a vite posé sans emprise sur ce match. C'est en toute logique que les partenaires de Sylvain Wiltord ouvraient le score par Martins Pereira, au terme d'un joli mouvement collectif (25e). Au cours de la première période, les joueurs nantais auront d'ailleurs plusieurs fois l'occasion de montrer de belles séquences collectives. Boulogne-sur-Mer ne réagissait au but nantais qu'en toute fin de première mi-temps, par Allart qui trouvait la transversale du but gardé par Riou (40e). En seconde période, les joueurs de Pascal Plancque attendirent de nouveau la fin de la mi-temps pour enflammer une rencontre pauvre en occasions de but, et longtemps ennuyeuse. Avec plus de réussite cette fois-ci. Allart de la tête (82e), puis Reset, qui voulait centrer au départ (84e), marquaient ainsi pour Boulogne. Entre-temps, Nantes s'était contenté de géré un match qu'il paraissait sûr de gagner. Avec plus d'ambition offensive, le FCNA aurait sans doute réussi à marquer le but du break. Les joueurs nantais mettent fin à une série de 6 matches de rang sans défaite, et peuvent nourrir bien des regrets.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/24102011/70/ligue-2-boulogne-c-est-renversant.html
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lundi 24 octobre 2011

Lille assomme Lyon

En clôture de la 11e journée, Lille a battu Lyon (3-1). Mené au score, le LOSC s'en est sorti par le jeu face à des Lyonnais à l'ambition limitée. Vainqueur de son troisième match de suite en L1, Lille monte sur le podium (3e), à quatre longueurs du PSG. Trop friable, Lyon dégringole au 5e rang.
LILLE - LYON : 3-1

Buts : Sow (45e), Basa (64e) et Cole (83e) pour Lille - Briand (22e) pour Lyon
L'Inter Milan leur avait fait le coup. Pas l'Olympique Lyonnais. Venus à Villeneuve d'Ascq pour défendre et faire le dos rond, les Rhodaniens ont été mis au pas par une équipe de Lille joueuse et qui ne cesse de grimper dans la hiérarchie nationale. Vainqueurs 3-1 d'un OL qui est passé à côté de tous ses gros tests jusqu'ici, les Lillois ont glané une troisième victoire de suite en Championnat de France et pointent désormais au troisième rang, à quatre longueurs du leader parisien. Les joueurs de Garde, qui avaient gagné tous leurs matches de L1 lorsqu'ils avaient ouvert le score cette saison, n'ont cette fois pas réussi à conserver un avantage acquis en début de partie. Rien d'illogique, compte tenu de leurs dispositions actuelles. Quatre buts encaissés à Madrid, trois dimanche, la valise est pleine.
Titularisé en Ligue 1 pour la première fois depuis le 1er mai dernier, Yoann Gourcuff a pourtant mis les siens sur la bonne voie. Le milieu de terrain de l'OL a délivré une ouverture lumineuse à destination de Jimmy Briand, qui a terminé le travail dans un angle fermé et avec sang froid (0-1, 22e). Décidé à jouer bas et profiter du moindre ballon perdu pour frapper le LOSC dans son dos, l'OL a failli doubler la mise sur un bon ballon de Bastos, que Gomis n'a pas transformé en but (33e). Aussi maladroit quelques minutes plus tard, sur un coup de tête non-maîtrisé (42e), Moussa Sow s'est rattrapé sur un ballon relâché par Hugo Lloris. D'une talonnade, le Sénégalais, qui avait marqué deux fois face à Lyon la saison dernière, a remis ça et égalisé (1-1, 45e).
Hazard plus en vue
Au retour des vestiaires, Lille a continué à évoluer dans le camp lyonnais. Joe Cole, entré à la place d'Idrissa Gueye (60e), et Eden Hazard, plus en vue que lors du premier acte, n'ont pas eu à pousser beaucoup pour que Lyon reste sur son but. Et, à force de concéder corners et coups francs, le septuple champion de France a logiquement fini par céder. Sur un enième coup de pied arrêté, Payet a trouvé Basa dont la tête, déviée par Koné, a terminé au fond des filets de Lloris (2-1, 64e). Joe Cole, bien servi par Sow, a parachevé le succès nordiste (3-1, 83e). Parti mollo, Lille va crescendo.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/23102011/70/ligue-1-lille-assomme-lyon.html
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dimanche 23 octobre 2011

Lille-Lyon en live ici ce soir

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Paris-Dijon en live

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Marseille relève la tête

Dans un Vélodrome hostile, l'OM s'est imposé face à Ajaccio (2-0), grâce à deux buts d'André Ayew. Deuxième victoire en onze journées pour les Olympiens (12e). Bordeaux avait également besoin d'air, mais s'est loupé face à Brest (1-1). Vainqueur à Caen (1-3), Montpellier revient à hauteur du PSG.
La révolution attendra. L'Olympique de Marseille a remporté samedi face à Ajaccio (2-0) son deuxième match de la saison. Dans un stade Vélodrome silencieux, bardé de banderoles hostiles envers les joueurs et Didier Deschamps, le vice-champion de France a relevé la tête face à des Corses, il est vrai, venus pour défendre et pas grand chose d'autre. Comme Evian, précédente victime olympienne. Sans Lucho et Diarra, laissés sur le banc, les Olympiens ont au moins fait preuve d'entrain et d'envie (32 tirs). Le héros de la soirée s'appelle André Ayew. Malheureux dans un premier temps, après un penalty repoussé par un Ochoa chaud bouillant (21e), le Ghanéen s'est rattrapé en frappant deux fois. Du pied après une aile de pigeon de son frère (30e). Puis de la tête sur un bon centre de Valbuena (49e). Marseille et DD ne sont probablement pas guéris. Mais ils se sont donné un peu de répit. C'est déjà ça.
Du répit et de l'air, c'est ce dont avait besoin Bordeaux. C'est raté pour Gillot et sa troupe. Les Girondins ont partagé les points avec Brest (1-1). Ben Basat (63e) a répondu à Yoan Gouffran (52e) et les Marine et Blanc (18e) restent relégables pour un petit but, celui d'Angoula. Le joueur d'Evian-Thonon-Gaillard a frappé à la toute dernière minute à Sochaux, offrant aux siens un nul inespéré mais mérité (1-1). Mérité, comme ce premier succès de l'ASNL. Les Nancéiens ont battu Nice (1-0) et ne sont plus derniers (19e). Avec 8 points, les Lorrains prennent un peu de hauteur et reviennent pas très loin de la ligne de flottaison où Valenciennes (15e) se maintient tant bien que mal, malgré un revers à Saint-Etienne (1-0, but de Batlles). Les Verts pointent au 8e rang, juste derrière Lorient qui a été tenu en échec par Toulouse (0-0).
Montpellier ne s'arrête plus
Montpellier est bien loin de toutes ces considérations. L'armada de René Girard est allée régaler en Normandie, à Caen. Vainqueurs 3-1, les Héraultais (2e) reviennent à hauteur du Paris Saint-Germain, qui reçoit Dijon dimanche. Un tout petit but sépare les deux équipes (+10 contre +11). Même en ayant joué à dix après l'expulsion de Marveaux (64e) et jusqu'à celle de Frau (86e), le MHSC n'a jamais tremblé. Deux buts de Yanga-Mbiwa (14e) et d'Utaka (20e) avaient plié l'affaire en moins de vingt minutes. Belhanda a terminé le travail (79e) et Nivet, sur penalty (82e), a juste empêché Montpellier de prendre la tête. Pas de sourire.
http://fr.sports.yahoo.com/22102011/70/ligue-1-marseille-releve-la-tete.html
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samedi 22 octobre 2011

La 11° journée de ligue 1 en live

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Deschamps : "Un entraineur se sent toujours seul"

Didier Deschamps est revenu en conférence de presse sur le climat électrique qui entoure l'OM cette semaine. Le coach marseillais comprend la grève du Vélodrome. DD ne souhaite pas polémiquer. Pas tout de suite. Ses relations avec José Anigo semble pourtant plus tendues que jamais
Pas de colère, pas d'abattement ni de fatalisme. Didier Deschamps, fidèle à lui-même ce vendredi en conférence de presse, a pesé chacun de ses mots. Confronté à sa première crise XXL depuis qu'il a pris en main les commandes de l'OM, l'entraineur marseillais ne fuit pas ses responsabilités : "Je suis l’entraîneur, et donc le responsable technique. Je suis logé à la même enseigne que mes collègues entraîneurs quand il n’y a pas de résultats. J’ai beaucoup de responsabilités. Je les assume et je les assumerai."
Ce samedi face à Ajaccio, le coach marseillais devra faire face à la fronde du Vélodrome. Irrités par le début de saison cauchemardesque de l'OM, 15e de L1 à 14 points du leader parisien, les supporters ont renoncé à "encourager une équipe qui (les) couvre de honte." Michel Tonini, responsable des Yankees, réclame ouvertement la tête de DD : "Son départ est urgent."
Tension Anigo-Deschamps
Deschamps a tenté d'apaiser le climat électrique qui entoure la sortie de ses hommes face aux Corses : "Je sais ce que ce maillot représente, je l’ai connu comme joueur et comme entraîneur. La réaction des supporters est normale. On a tous le même sentiment qu’eux. Je ne vais pas dire que tout va bien. Personne ne peut être satisfait de notre situation actuelle."
Si les joueurs affirment soutenir en bloc leur entraîneur -"on est tous derrière lui", a encore assuré Nkoulou vendredi- les choix de Deschamps semblent ne pas faire l'unanimité en interne. Tout le club tire-t-il dans le même sens pour extirper l'OM des bas fonds ? "Je ne veux pas tomber dans cet argument là mais j'y reviendrai peut être prochainement", prévient Deschamps dans une forme d'avertissement.
Responsable de la gestion des supporters à Marseille, José Anigo, qui n'a pas fait barrage aux propos très durs de ceux-ci relayés par la Provence, est clairement visé dans les propos du coach marseillais. "L'ambiance est tendue en coulisses", selon un homme de l'ombre du club olympien cité par Le Parisien. Les mauvais résultats auraient ravivé les tensions entre les deux hommes. Et Deschamps de conclure dans un soupir qui en dit long : "Un entraineur se sent toujours seul."
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/21102011/70/ligue-1-deschamps-un-entraineur-se-sent-toujours-seul.html
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vendredi 21 octobre 2011

Paris s'en contentera

Venu en Slovaquie pour effacer la défaite face à Bilbao, le PSG dû partager les points avec Bratislava (0-0). Un moindre mal après avoir fini le match à neuf. Heureusement pour les hommes de Kombouaré, ils restent en course dans le groupe F grâce au nul d'Athletic face à Salzbourg (2-2).
Le PSG n'aime pas la Ligue Europa. Impressionnant en Ligue 1 où il est un leader convaincant, le club de la capitale bégaye sur la scène européenne. Après sa défaite sur le terrain de l'Athletic Bilbao, il a dû se contenter d'un match nul chez les Slovaques de Bratislava (0-0). Malgré tout, les Parisiens peuvent se rassurer. Ils conservent la deuxième place du groupe F grâce au match nul entre le leader basque, qui pointe à trois longueurs, et Salzbourg (2-2). Au terme d'un match qu'il a terminé à neuf contre onze après les expulsions pour deux avertissements de Clément Chantôme (63e) et Siaka Tiéné (80e), ce scenario aurait presque des allures de moindre mal. Mais il ne doit pas ravir un club qui a fait la victoire finale dans cette compétition l'un des objectifs de sa saison. Car, pour l'instant, il en est encore loin.
Pastore encore timide
Après le ratage de San Mames, où Antoine Kombouaré avait beaucoup fait tourner, Paris avait pourtant des allures plus familières. Encore privé de plusieurs éléments (Bodmer, Matuidi, Sissoko, Bisevac, Hoarau, Gameiro), le PSG évoluait avec son trio Ménez-Pastore-Nene aligné d'entrée. Mais l'entraîneur, qui avait prévenu la veille qu'il on sait qu'il faudrait "un grand PSG pour faire un résultat", a dû être déçu. Avant même d'être réduit à neuf, les Parisiens peinaient déstabiliser les modestes Slovaques. Face à une équipe bien organisée mais vraiment pas redoutable, il manquait surtout terriblement d'efficacité, notamment en première période. Pastore (11e, 24e, 41e), Ménez (23e) et Erding (25e, 34e, 35e) échouaient ainsi devant Hrosso. Nene avait pourtant une superbe occasion de marquer à la 85e minute après un nouveau raid de Ménez. Sans cuccès.
Dans le vétuste stade Pasienky, le PSG touchait du doigt ses lacunes du moment. Javier Pastore, timide à Ajaccio, ne rassurait pas vraiment. Au contraire, il confirmait qu'il était moins bien en ce moment après un début de saison perturbé par une préparation express. Quant à Mevlut Erding, titularisé au coup d'envoi, il ne pouvait pas faire oublier le triplé de Kevin Gameiro le week-end dernier en Corse. Enfin, Kombouaré a dû se creuser la tête au milieu de terrain. Si Sylvain Armand dépannait face à Bratislava, ce secteur a fini décimé, laissant le seul Jallet, habituellement latéral, au poste de N°6. Comme quoi, le talent seul ne suffit pas. Paris, qui rêve de Ligue des Champions, va d'abord devoir trouver le rythme de la Ligue Europa.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/20102011/70/ligue-europa-paris-s-en-contentera.html
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jeudi 20 octobre 2011

Slovan Bratislava-PSG en live

Suivez Slovan Bratislava-PSG en direct à partir de 21h00 en cliquant sur ce lien.........

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Rennes-Celtic Glasgow en live

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L'OM en a perdu la tête

Battu par Arsenal (0-1) dans le temps additionnel, Marseille a concédé son premier revers en Ligue des champions et perdu sa place de leader du groupe F, au profit des Gunners. L'Olympiakos, tombeur du Borussia Dortmund (3-1), revient à trois points de l'OM.
Didier Deschamps n'aurait pas signé des deux mains pour un nul. Son voeu a été exaucé... Mercredi soir, l'OM n'a pas pris un point face à Arsenal. Cela ne l'aurait pas rapproché à grandes enjambées des huitièmes de finale. Mais cela l'aurait maintenu en tête du groupe F. Le but de Ramsey, dans le temps additionnel, a précipité son premier revers en Ligue des champions (0-1).
Résultat : les Gunners ont chipé ce fauteuil de leader qui éloignait tant les Marseillais de leurs tracas quotidiens. Les voilà relégués à une longueur de leur bourreau du soir, mais aussi à la merci de l'Olympiakos, qui a fait le plein face au Borussia Dortmund (3-1). Les Grecs n'ont sûrement pas dit leur dernier mot dans la course à la deuxième place : ils n'ont que trois points de retard sur l'OM.
Face à Arsenal, les Marseillais se sont montrés trop inoffensifs pour engranger un troisième succès de rang sur la scène européenne. Ils n'ont cadré qu'une seule frappe : un coup franc, timide, de Valbuena, dans les gants de Szczesny (5e). La suite ? Un festival d'approximations, que le maigre public du Vélodrome a salué par une salve de sifflets. Mercredi, ils n'étaient que 33000 pour assister à ce triste spectacle. Incapable de mettre le pied sur le ballon, l'OM a même connu plusieurs frayeurs. Ni la tête de van Parsie, sauvée sur la ligne par Diawara (21e), ni Walcott, qui a perd son duel face à Mandanda (63e), n'ont profité de ses largesses. Jusqu'à ce qu'Aaron Ramsey profite d'un travail de Gervinho pour poignarder Marseille dans le temps additionnel (0-1, 90e+2). Le léger sursaut entrevu à Toulouse (0-0) aura été de courte durée.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/19102011/70/ligue-des-champions-l-om-en-a-perdu-la-tete.html
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mercredi 19 octobre 2011

Marseille-Arsenal en live

Suivez Marseille-Arsenal en direct ce soir à partir de 20h40 en cliquant sur ces liens ..............
http://fr.sports.yahoo.com/football/ligue-des-champions/2011-2012/marseille-arsenal-480121.html
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Marseille en mode C1 ou L1 ?

Marseille, qui ne décolle toujours pas en championnat, retrouve la Ligue des champions où le club phocéen se montre plus performant. Les Olympiens défient Arsenal, qui connait le même style de début de saison, et espèrent bien en profiter pour conforter leur place de leader de la poule.
L'ENJEU :
La Ligue des champions comme bouffée d'oxygène. Auteurs d'un début de saison compliqué dans leur championnat respectif, Marseille (15e de L1) et Arsenal (10e de Premier League) présentent un bilan plus flatteur en C1. Mercredi au Vélodrome, Olympiens et Gunners s'offrent ainsi un duel au sommet dans ce groupe F. Dans cette Ligue des champions - "magnifique parenthèse", selon Deschamps, les Marseillais ont signé un parcours parfait avec deux victoires sans encaisser le moindre but (0-1 à l'Olympiakos et 3-0 contre Dortmund). Ils espèrent bien poursuivre leur sans-faute face à des Gunners, qui ont concédé un nul à Dortmund (1-1), sont fébriles en défense et semblent terriblement dépendant des performances de Robin van Persie. Avec deux points d'avance sur les hommes d'Arsène Wenger, l'OM pourrait ainsi prendre une sérieuse option sur la qualification en huitième de finale en cas de victoire. "Les Gunners connaissent une saison difficile dans leur championnat. Mais nous devons rester humbles par rapport à leur situation. La Ligue des champions est une tout autre compétition. Et les hommes d’Arsène Wenger auront à coeur de se racheter", prévient Loïc Rémy sur le site de l'OM.
LES REPERES :
C'est une grande première. Arsène Wenger connaît le Vélodrome. Avec Nancy puis Monaco, il s'est déjà frotté dans le costume d’entraîneur à l'ambiance phocéenne sans réussir à remporter le moindre succès avec le club monégasque. En revanche, le manager alsacien n'était encore jamais revenu au Vélodrome avec Arsenal. C'est d'ailleurs la première fois depuis la saison 2002-2003 que les Gunners évoluent en France (victoire 1-0 à Auxerre). Si l'OM présente un bilan négatif face aux clubs anglais sur ses sept derniers matches (cinq défaites et deux victoires), le club londonien, qui connaît des problèmes défensifs hors de ses bases en Ligue des Champions, n'a jamais perdu en France en sept déplacements de C1.
LA STAT : 7

Friable en L1, la défense olympienne est un mur quasi infranchissable en Ligue des champions. L'OM de Steve Mandanda peut ainsi se targuer d'avoir gardé sa cage inviolée lors de sept de ses huit derniers matches en Ligue des champions. Seul Manchester United a réussi à trouver la faille dans le bloc olympien lors du match retour des huitièmes de finale la saison passée à Old Trafford (défaite 2-1). Face à Robin Van Persie, la solidité olympienne en C1 va passer un nouveau test grandeur nature.
LE DUEL : Van Persie-Rémy
"Il faudra vraiment bien le surveiller", lance Arsène Wenger en évoquant Loïc Rémy, qui lui rappelle un certain Thierry Henry dans son attitude sur les rectangles verts. Didier Deschamps se méfie tout autant de Robin Van Persie, qui a pris la succession d'Henry dans le rôle d'artificier en chef des Londoniens et vient de signer un doublé contre Sunderland (2-1). Les deux buteurs, qui ont fait trembler les filets une fois chacun dans cette campagne de C1 (le Néerlandais a aussi marqué en tour préliminaire), vont se livrer un duel à distance, qui sera l'une des clefs de la rencontre.
LA DECLA : Didier Deschamps
"Je ne suis pas devant un tribunal ! Il n'y a pas de coupable (ndlr : du désamour des supporters envers l'OM...) Une partie de l'explication, ce sont les mauvais résultats et la qualité des matches que l'on a fait. Mais il ne faut pas non plus oublier la conjoncture actuelle. Prenons l'exemple de Lyon. Il n'y a jamais eu aussi peu de gens à se déplacer à Madrid. Des VIP ou de simples supporters. "
LES EQUIPES PROBABLES :
Privé de Rod Fanni, Jordan Ayew (suspendus) et bien sûr de Stéphane Mbia (blessé mais sur le retour), l'OM devrait pouvoir compter sur Souleymane Diawara, qui avait quitté la pelouse du Stadium de Toulouse samedi en boîtant, samedi. Si Cesar Azpilicueta va récupérer le côté droit, la seule incertitude plane au milieu de terrain à l'OM. Pour épauler Lucho et Benoit Cheyrou, Charles Kaboré et Alou Diarra sont en balance. Devant, Mathieu Valbuena - de retour de suspension - devrait sauf surprise être aligné avec Loïc Rémy et André Ayew.
A Arsenal, Arsène Wenger a encore quelques soucis à l'heure de faire son équipe. Notamment en défense. Kieran Gibbs, touché aux abdominaux, n'a pas fait le déplacement et son forfait vient s'ajouter à ceux de Bacary Sagna et Thomas Vermaelen. Encore une fois, Wenger, qui devrait enregistrer le retour de Ramsey au milieu, doit reconstruire sa défense. André Santos devrait prendre le couloir gauche. Laurent Koscielny pourrait être aligné dans l'axe ou à droite si le jeune Carl Jenkinson est jugé trop tendre.
MARSEILLE : Mandanda - Azpilicueta, Diawara, Nkoulou, Morel - Lucho, Kaboré (ou A. Diarra), Cheyrou - Valbuena, A. Ayew, Rémy.

ARSENAL : Szczesny - Koscielny, Djourou, Mertesacker, Santos - Song, Rosicky, Arteta, Arshavin - Gervinho, Van Persie.

http://fr.sports.yahoo.com/19102011/70/ligue-des-champions-marseille-en-mode-c1-ou-l1.html
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