dimanche 28 février 2010

Lille-Auxerre 1-2

CABAYE !!! Et Sorin qui s'impose !! Les Lillois trouvent quelques ressources et Hazard remet sur Cabaye qui frappe fort et bien à 20 mètres mais le gardien de l'AJA se montre très vigilant.
Encore une minute de jeu....
C'est fini !!! Auxerre s'impose 1-2 à Lille en se montrant solide et réaliste face à des Lillois fatigués en fin de match.

Ribéry prend la tête avec le Bayern

Un but de Franck Ribéry dans le dernier quart d'heure a permis dimanche au Bayern Munich de s'imposer 1-0 face à Hambourg et de prendre la tête de la Bundesliga.

Avec 52 points en 24 matches, le club bavarois compte désormais deux points d'avance sur le Bayer Leverkusen qui avait dû se contenter samedi sur sa pelouse du match nul 0-0 contre Cologne.

Ce match nul de Leverkusen ne l'empêche cependant pas d'établir un nouveau record en Bundesliga, avec 24 matches sans défaite en championnat depuis le début de la saison.

La précédente série record était à mettre au compte du Bayern, avec 23 succès de rang lors de la saison 1988-89.

Schalke 04 est troisième à quatre longueurs des leaders et avec huit points d'avance sur Hambourg.

Ribéry a dévalé sur le flanc gauche, s'est défait d'un défenseur adverse et a expédié une frappe victorieuse au premier poteau pour marquer le but de la victoire à la 78e minute.

Hanovre termine le week-end dans la zone de relégation après s'être incliné 1-0 à domicile devant Wolfsburg, champion en titre, dans l'autre match de dimanche.

Reuters

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Arsenal grand vainqueur de la 28° journée

(AFP) - Arsenal est le grand vainqueur de la 28e journée, sa victoire à Stoke (1-3) lui permettant de tirer profit de la défaite à domicile face à Manchester City du leader, Chelsea (2-4), pour se relancer pleinement dans la lutte pour le titre de champion d'Angleterre.

Donné hors course après ses revers successifs contre Manchester United (1-3) et Chelsea (2-0) il y a moins d'un mois, Arsenal a depuis aligné trois victoires pour revenir à trois points des Blues et à deux de Manchester United, vainqueur de West Ham le 23 février en match avancé (3-0).
Manchester United a conservé dimanche sa Coupe de la Ligue aux dépens d'Aston Villa (2-1). Mais la tâche pourrait être plus difficile en championnat.

Arsenal dispose d'un calendrier a priori beaucoup plus favorable que ses deux rivaux, qui doivent se mesurer en avril.

Menée au score, l'équipe d'Arsène Wenger a répondu par Nicklas Bendtner, Cesc Fabregas (sur penalty) et Thomas Vermaelen. Elle a toutefois déploré la grave blessure de son jeune milieu Aaron Ramsey, victime d'une double fracture tibia/péroné sur un tacle aussi maladroit que dangereux du défenseur Ryan Shawcross.

Cette victoire met une pression considérable sur Chelsea, battu sans appel par une équipe de Manchester City qui n'avait pourtant plus marqué le moindre but à Stamford Bridge depuis une décennie (2-4). Il s'agit de la première défaite des Blues à domicile depuis novembre 2008...
Ce match a été particulièrement pénible pour le défenseur central de l'Angleterre, John Terry, dont les performances semblent se ressentir de sa présence à la Une des tabloïds pour sa relation extra-conjugale avec l'ex-compagne du joueur de Manchester City, Wayne Bridge, qui a refusé de lui serrer la main en début de rencontre.

Le match médiocre du gardien réserviste Hilario incitera l'entraîneur Carlo Ancelotti à prier pour un retour rapide de Petr Cech, blessé à un mollet. Une absence prolongée du gardien tchèque pourrait bien coûter le titre à Chelsea...

Outre le prestige qu'elle revêt, cette victoire de Manchester City permet d'alléger la pression qui pesait sur l'entraîneur Roberto Mancini après une période décevante. Les Citizens, 5es, restent dans les temps pour accrocher une qualification pour la Ligue des champions, leur ultime objectif.

En battant Everton dimanche (2-1), Tottenham a conservé cette précieuse quatrième place, mais ne devance City qu'à la différence de buts, et a disputé un match de plus.

Laborieux vainqueur de Blackburn (2-1) grâce à ses stars Steven Gerrard et Fernando Torres, Liverpool, 6e, reste en course, à un point. Le dernier candidat, Aston Villa, était exempt pour disputer la finale de la Coupe de la Ligue.

En bas de classement, les défaites de Burnley à domicile contre la lanterne rouge Portsmouth (1-2), et de Wolverhampton à Bolton (1-0), les fragilisent dans leur lutte pour le maintien.

Résultats de la 28e journée:

Mardi:

Manchester United - West Ham 3 - 0

Samedi:

Chelsea - Manchester City 2 - 4

Burnley - Portsmouth 1 - 2

Bolton - Wolverhampton 1 - 0

Birmingham - Wigan 1 - 0

Stoke City - Arsenal 1 - 3

Dimanche:

Tottenham - Everton 2 - 1

Sunderland - Fulham 0 - 0

Liverpool - Blackburn 2 - 1

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France Espagne Cissé appelé

Victime d'une douleur à la cuisse, Louis Saha est incertain pour le match amical des Bleus face à l'Espagne ce mercredi. Raymond Domenech a décidé d'appeler Djibril Cissé en renfort pour pallier à un éventuel forfait de l'attaquant d'Everton.
Cette fois, c'est fait. Dépité suite à sa non-sélection pour France-Espagne mercredi prochain, Djibril Cissé peut souffler. Il participera bien au stage de l'équipe de France à Clairefontaine cette semaine. Le buteur du Panathinaïkos s'était fait devancer dans l'esprit de Raymond Domenech par Louis Saha, chaud bouillant du côté d'Everton avec 13 réalisations depuis le début de saison. Seulement voilà, l'ancien Messin souffre d'une douleur à une cuisse et n'a pu être aligné par son club ce week-end. Il demeure, de fait, très incertain pour la rencontre face aux champions d'Europe en titre. Le staff médical des Bleus donnera son avis sur l'état physique de Saha et déterminera s'il peut jouer ou non mercredi.

Quoiqu'il en soit, Djibril Cissé revient en sélection pour la première fois depuis le 27 mai 2008 et un certain match amical face à l'Equateur (2-0). Une soirée maudite pour lui où un doublé de Bafétimbi Gomis l'écarte du groupe France et de l'Euro qui s'en suit. Cette convocation vient récompenser une saison pleine en Grèce où Cissé a retrouvé une partie de sa splendeur. Dix-huit buts en vingt-deux rencontres de championnat et un instinct de buteur retrouvé. En témoigne son doublé à Rome jeudi dernier en 16e de finale retour de l'Europa Ligue. Non, Cissé n'est pas allé s'enterrer à Athènes.

Il est parti retrouver confiance en ses moyens après une expérience en dents de scie à Marseille et une saison moyenne à Sunderland. Bien lui en prit. L'ancien protégé de Guy Roux n'est que le quatrième joueur d'un championnat mineur depuis 1998 à rejoindre Clairefontaine. Seul Christian Karembeu (Olympiakos), Nicolas Anelka (Fenerbahçe) et Jean-Alain Boumsong (Glasgow Rangers) avaient jusqu'alors connu cette joie. Cissé est donc sur le point de réussir son pari. Sil joue mercredi, l'opportunité sera belle pour lui de démontrer à la France entière qu'il n'a rien perdu de son talent. Mais surtout de postuler sérieusement à une place pour l'Afrique du Sud.

Eurosport

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Diawara...le Parc lui réussit bien

Le Parc des Princes réussit bien à Souleymane Diawara. L'an passé, le défenseur sénégalais avait marqué en demi-finale de la Coupe de la Ligue avec Bordeaux (3-0). Cette fois, le Marseillais espère encore l'emporter. Et pour ça, il n'hésitera pas à "aller au combat".
SOULEYMANE DIAWARA, comment abordez-vous ce PSG-OM qui sent la poudre ?

S.D : Pour mon premier Clasico au Parc des Princes toute ma famille et mes amis du Havre seront là. On sait que cette rencontre est spéciale pour le club, mais ça reste un match à trois points. On va aller là-bas pour atteindre notre objectif : gagner. Et pour continuer notre série actuelle. J'espère qu'elle va durer le plus longtemps possible.

Vous gardez de bons souvenirs au Parc des Princes avec notamment un magnifique but en Coupe de la Ligue la saison dernière avec Bordeaux

S.D : Marquer dans un des plus beaux stades de France, c'est un grand souvenir (il a marqué d'un superbe lob le deuxième des trois buts bordelais à Paris, ndlr). C'était un but que je n'avais jamais mis dans ma carrière. Il était très important car c'était en demi-finale de la finale de la Coupe de la Ligue. J'étais obligé de célébrer ce but en faisant une petite danse (rire). J'espère rééditer ça dimanche. Mais mon premier objectif ça sera bien de défendre. Ensuite, si j'arrive à apporter un plus offensivement, je ne me gênerai pas. Pourquoi pas marquer sur un retourné acrobatique en pleine lucarne ?

Justement, on vous voit de plus en plus aux avant-postes. Est-ce un signe que votre intégration dans l'équipe est pleinement réussie ?

S.D : Bien sûr. Au début, je ne le faisais pas souvent car je venais d'arriver à l'OM. Il me fallait ma petite période d'adaptation. Mais plus les matches s'enchaînent plus je me sens à l'aise dans cette équipe. Et quand je suis bien, je me permets de faire des petites montées qui permettent de créer des surnombres.

L'OM est-il capable réaliser un enchaînement de succès aussi impressionnant que Bordeaux l'an passé ?

S.D : C'était un peu différent puisqu'avec les Girondins on l'emportait souvent en fin de rencontre, même lorsqu'on était à 10 ou à 9 sur le terrain. Si on peut tuer le match avant, c'est mieux (rire).

Avez-vous l'impression que l'équipe est davantage concentrée qu'en début de saison ?

S.D : Nous avions effectivement des périodes de déconcentrations. Ça faisait partie de nos défauts. Personnellement, pendant 90 minutes, il y a une petite période durant laquelle je suis déconcentré. Je ne sais pas pourquoi. J'essaye donc de travailler ce point-là.

Vous avez progressé grâce à Didier Deschamps ?

S.D : Oui, mais c'est aussi grâce à mes coéquipiers. J'ai grandi également. Finalement, c'est tout un ensemble.

Croyez-vous que tous les ingrédients soient réunis pour que l'OM puisse poursuivre sa série de victoires ?

S.D : Bien sûr, mais depuis le début de la saison il y a tout ce qu'il faut. C'est vrai que l'on a mis un peu de temps pour commencer une grosse série.

Est-ce que les rencontres PSG-OM vous ont passionné par le passé ?

S.D : Quand je pouvais, je regardais ces matches, notamment les PSG-OM des années 1990. Maintenant, ce n'est plus la même chose. Il y a beaucoup de moins d'engagement. Ça reste une rencontre normale pour moi, même si pour les Marseillais, c'est spécial.

Pensez-vous que l'OM est au-dessus du PSG cette saison ?

S.D : Au classement on est avant eux donc on est forcément au-dessus d'eux sur le plan sportif (rires). On retrouve le Marseille que l'on attendait en début de saison.

Etes-vous surpris de la position actuelle du PSG au classement ?

S.D : Oui, je suis surpris. Car quand on regarde la qualité des joueurs, il mérite d'être plus haut. Mais ce n'est pas la qualité individuelle qui compte mais bien le collectif. C'est peut-être assez normal qu'ils soient là si collectivement ils ne s'entendent pas. Mais je ne regarde pas trop Paris, je me concentre plutôt sur mon équipe.

Savez-vous avec qui vous allez évoluer en défense centrale ?

S.D : Je ne sais pas. Mais que ça soit avec Steph' (Mbia), Gabi (Heinze) ou Vito (Hilton), il n'y a pas de soucis. Je m'entends bien avec tout le monde.

Il va falloir surveiller de près Erding et Hoarau

S.D : Hoarau, c'est quelqu'un d'important dans l'effectif parisien. On a pu remarquer qu'il a manqué à Paris lorsqu'il a été blessé. Le PSG a eu de mauvais résultats quand il n'était pas là. A chaque fois qu'il a joué avec Erding, les Parisiens ont eu de bons résultats. A nous de les empêcher de jouer.

La lutte sera-t-elle intense, notamment dans les airs ?

S.D : On va aller au combat. Y'a pas de soucis. Hoarau, je sais qu'il aime aller au duel. Mais je m'attends aussi à de bons duels avec Erding, mais cette fois-ci plutôt au sol.

Eurosport

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Vivement ce soir

En clôture de la 26e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain reçoit son ennemi de toujours, l'Olympique de Marseille. Si la rencontre paraît déséquilibrée, les Parisiens feront tout pour faire déjouer les pronostics et entendent bien manger leurs rivaux du Sud. Alors, bon appétit bien sûr. (Photo Presse-Sports)

LES ENJEUX
Paris-Marseille, on a beau dire que ce n'est plus une affiche du haut de tableau, cela reste un classique parmi les classiques qu'il est toujours bon de déguster. Cette saison, les cuistots se nomment Antoine Kombouaré et Didier Deschamps. Si le premier tente actuellement de sauver la saison parisienne, le second est en train de gagner ses galons de grand chef et réussit un très honnête Championnat. L'OM, 3e avant la 26e journée, est actuellement en course sur trois tableaux (Championnat, finale de la Coupe de la Ligue, 8e de finale de la Ligue Europa). Marseille doit donc à tout prix accrocher un résultat dans la capitale s'il veut continuer de jouer le titre. Pour Paris, un succès dans le clasico permettrait de poursuivre sa série de trois matches sans défaite (2 victoires, 1 nul) et d'emmagasiner la pincée de confiance nécessaire pour accrocher une place européenne. Ce serait la cerise sur le gâteau !

ETAT DE FORME
Là, Marseille est en bien meilleure posture que Paris. Les Sudistes, à l'appétit gargantuesque, restent sur quatre victoires de rang avec pas moins de 11 buts inscrits. Et le jeu proposé est actuellement à des années lumière de celui des Parisiens. Si à cela, vous ajoutez les excellentes formes des commis de cuisine Ben Arfa, Niang ou encore Valbuena, vous obtenez un cocktail olympien explosif, prêt à tout détruire au Parc des Princes. Côté parisien, les dernières sorties, certes gagnantes, n'ont pas forcément convaincu les spécialistes. C'est un peu la soupe à la grimace, Antoine Kombouaré ne semblant toujours pas avoir trouvé la bonne formule. Et si le Kanak obtenait sa première étoile au guide Michelin ce dimanche soir ?

DERNIERES CONFRONTATIONS
Lorsque les Phocéens se déplacent au Parc des Princes en Championnat, ils en repartent bien souvent le panier garni de points. Sur les quatre dernières saisons, l'Olympique de Marseille n'a jamais perdu sur le sol parisien. Champagne ! En mars dernier, la bande à Gerets s'était même payée le luxe de ridiculiser ses rivaux avec un succès (3-1) où le «traître» Lorik Cana était parvenu à clore la marque. Depuis, Gerets est parti, et l'Albanais a rejoint l'Angleterre et Sunderland. Un motif d'espoir supplémentaire pour les coéquipiers de Guillaume Hoarau.

MATCH DANS LE MATCH : Heinze vs Camara
A coups sûrs, ces deux là vont avoir du boulot ce dimanche soir. De chaque côté du terrain, ils seront mis au défi. Pour l'Argentin, passé par Paris entre 2001 et 2004, il devra gérer, en plus des attaquants tels Hoarau et Erding, une pression venue des tribunes que l'on annonce incroyable. Il ne pourra, en plus, pas compter sur ses supporters pour l'aider puisqu'ils ont décidé de boycotter le déplacement pour protester contres les mesures de sécurité (voir lien). Les supporters parisiens seront, eux, bien là. Ils ne lui pardonnent pas d'être passé dans le camp ennemi. Sa soirée sera corsée, c'est sûr. Pour Zoumana Camara aussi. Face à lui se présentent des cadors du ballon. Mamadou Niang et Hatem Ben Arfa sont en grande forme ces derniers temps et risquent de donner du fil à retordre à l'ancien Stéphanois qui, sur ses trois précédentes sorties, n'a pas concédé de but. Va pour une quatrième ?
Francefootball

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Le Mouloudia d'Alger prend le large

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Le Mouloudia d'Alger de François Bracci plus que jamais en quête du titre à la suite de son succès sur Hussein Dey (2-0). La JS. Kabylie et l'Entente de Sétif en position d'attente.

Le Mouloudia d'Alger a consolidé sa position en tête du classement à la suite du partage des points entre Bejaïa et Annaba (2-2). Les mouloudéens n'ont pas fait de détail devant Hussein Dey (2-0) et le tandem Bouguèche (10e) - Amroune (91e) a fait perdre tout espoir aux « Sang et Or » de sortir de la zone dangereuse. Désormais, ils comptent 3 points de retard sur le Mouloudia de Batna, le deuxième relégable. De son côté, le dauphin Bejaïa n'a pas digéré son élimination de la Coupe d'Algérie devant Blida. Il a été rejoint par Annaba, sur sa pelouse à neuf minutes de la fin par Mehia (81e) et, il devra s'attendre au retour de la JS.Kabylie et l'Entente de Sétif. Toutes les deux se sont qualifiées pour le prochain tour de la Ligue d'Afrique devant les Forces Armées de Gambie (3-0/ aller 2-1) et les Diables Noirs du Congo (2-0 / 3-2 aller).

LE CHIFFRE : 2

Comme les 2 formations de Batna battus ce week-end : le Chabab sur sa pelouse par El Harrach (2-3) et le Mouloudia à Alger par le Chabab Belouizdad (0-4). Toutes les deux flirtent sérieusement avec la relégation. Le Mouloudia est 17e tandis que le Chabab 14e . - ABL


LE PROGRAMME : (23e journée). CR.Belouizdad - MPS.Batna 4-0.

Samedi : MC. Alger - NA. Hussein Dey 2-0 ; MC. Oran - CA. Bordj Bou Arreridj 0-0 ; CA. Batna - USM. Harrach 2-3 ; MC. El Eulma - USM. Alger 1-0 ; JSM. Béjaïa - USM. Annaba 2-2 ; AS. Khroub - ASO - Chlef 4-1. Les rencontres : ES. Sétif - USM. Blida et WA. Tlemcen - JS. Kabylie auront lieu à une date ultérieure.
l'équipe

PSG-OM sous tension

Sur le terrain, le coup d'envoi sera donné à 21 heures. Mais en coulisses, le clasico entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille a déjà débuté. Entre les présidents des deux clubs, Robin Leproux et Jean-Claude Dassier, la hache de guerre a été déterrée hier samedi. Les entraîneurs, Antoine Kombouaré et Didier Deschamps, s'étaient pourtant efforcés de calmer le jeu. «Dans les années 1990, c'était souvent des matchs hachés, pas beaucoup de jeu, pas de beaux matchs. Il y avait beaucoup de coups. En face, il y avait des Di Méco, Casoni, Mozer, Boli, et nous on n'était pas des tendres non plus avec Ricardo, Roche, Colleter et moi. La rivalité entre supporters existait déjà, mais sur le terrain elle était plus forte qu'aujourd'hui. Sur les sept, huit dernières années, il y a eu souvent de beaux matchs. Il y a plus de buts et de spectacle, et moins d'animosité entre les joueurs», se félicitait l'entraîneur du club de la capitale en conférence de presse d'avant-match.
«Il est anormal que, pour un match de football, il y ait plus de stadiers et de policiers que de supporters.... Je n'ai aucune inquiétude sur le terrain, car, même s'il y a de l'adversité, il y a du respect entre les joueurs et les coaches», indiquait de son côté l'entraîneur de l'équipe phocéenne. Jusque-là tout allait bien. Et puis la décision est intervenue : en raison de mesures de sécurité imposées par le ministère de l'Intérieur jugées trop strictes, les supporters marseillais ont décidé de boycotter le déplacement dans la capitale. Une décision commentée par Jean-Claude Dassier. «Les supporters marseillais n'ont pas accepté, à raison, qu'on les mette dans le même sac que ceux du Paris Saint-Germain, a lâché le président du club phocéen à l'AFP. Je pense que cette décision, qui n'est pas une surprise, fera date et mettra les dirigeants du Paris Saint-Germain, dont la tâche n'est pas facile, devant leur responsabilité.»

Leproux rafraîchit la mémoire de Dassier

Alerté par ces propos, Robin Leproux n'a pas tardé à réagir et à dénoncer les paroles de son homologue marseillais. «Ces propos sur les supporters parisiens me laissent sans voix, a réagi le président du club de la capitale sur France Info. C'est tout ce qu'on voulait éviter. On voulait montrer l'exemple, être responsable et éviter toute polémique. Les propos sont outranciers. Je suis catastrophé. On a essayé de construire une relation apaisée et en mettant de l'huile sur le feu comme ça, on va avoir du mal à construire quelque chose de paisible. C'est un échec pour nos deux clubs et pour le football.» Remonté, le dirigeant parisien est même allé jusqu'à ressortir des vieux dossiers pour rafraîchir la mémoire du président marseillais. «Il ne faut pas être amnésique, quand on est descendu à Marseille (le 25 octobre dernier, lors du match reporté, ndlr), ce sont les supporters parisiens qui se sont fait agresser. On ne voulait pas avoir à rappeler tout ça. Je me souviens aussi de matchs où des supporters marseillais n'ont pas laissé un excellent souvenir, comme à Madrid (en Ligue des Champions la saison dernière, ndlr).»

Comme souvent lors des classicos, le sportif a laissé la place à l'extra-sportif. Espérons tout de même que la rencontre donne lieu à un match engagé comme on les aime, mais dans le respect des règles. Car au Parc, les deux équipes joueront pour remporter les trois points de la victoire. Le PSG (12e) doit s'imposer pour redorer son blason et recoller à la première moitié de tableau. L'OM (5e) jouera aussi la gagne dans la capitale, l'occasion est belle de revenir provisoirement à trois longueurs seulement du leader bordelais. Un joli spectacle donné par les deux équipes pourrait donner un autre visage à ce classico qui a une nouvelle fois bien mal débuté.

Les équipes probables :

Paris SG : Edel - Jallet, Camara, Traoré, Ceara - Giuly, Makelele, Clément, Chantôme - Erding, Hoarau.

Marseille : Mandanda - Bonnart, Diawara, Mbia, Heinze - Lucho, Cissé, Cheyrou - Valbuena, Niang, Ben Arfa.

maxifoot
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Algérie résultats

mardi 23 février 2010
14h00 CR Bélouizdad (10) 4-0 MSP Batna (17)
vendredi 26 février 2010
18h00 MC Alger (1) Reporté NA Hussein Dey (18)
samedi 27 février 2010
14h30 JSM Béjaia (2) 2-2 USM Annaba (4)
CA Batna (13) 2-3 USM El Harrach (5)
MC Oran (8) 0-0 CABB Arreridj (7)
AS Khroub (15) 4-1 ASO Chlef (11)
MC El Eulma (14) 1-0 USM Alger (12)
vendredi 26 février 2010
15h00 WA Tlemcen (6) Reporté JS Kabylie (3)
ES Sétif (9) Reporté USM Blida (16)

L'Inter est poursuivi

Très occupée par la défense de son titre national qu'elle garde jalousement depuis quatre saisons, l'Inter n'aura pas vraiment le temps de savourer sa victoire de prestige face à Chelsea. S'il ne garantit rien dans l'optique d'une éventuelle qualification, le succès des Nerazzurri face aux Blues a pourtant fait office d'évènement à Appiano Gentile. Ils n'avaient en effet plus signé la moindre victoire en Ligue des champions dans un duel aller-retour depuis le quart de finale aller face à Villarreal au printemps 2006 !

Paradoxalement, c'est donc à l'heure où elle parait enfin franchir un cap sur la scène continentale que l'Inter voit la menace se préciser en Serie A. il y a moins d'un mois, les joueurs de Jose Mourinho semblaient pourtant avoir assommé la concurrence. Mais après une série de trois matches nuls, et à la faveur de la bonne série de la Roma et du match en retard gagné par le Milan AC à Florence cette semaine, la marge de manoeuvre du leader s'est considérablement réduite sur ces deux équipes. Deux rivaux qui restent, eux, sur une grosse claque reçue en Coupe d'Europe (1) mais n'ont jamais semblé aussi menaçants pour le quadruple champion d'Italie.

Le casse-tête de Mourinho

A l'aube de la 26e journée, l'Inter ne possède plus que quatre points d'avance sur le Milan AC et cinq sur la Roma. Suffisant pour craindre le pire? Du côté de la Roma, on joue toujours profil bas. "L'Inter est sur une autre planète. Cette équipe est au-dessus des autres en Italie. Ils peuvent perdre le Scudetto, mais nous ne pourrons pas le gagner seuls", jure Claudio Ranieri, l'entraîneur du club de la capitale. Dans les rangs milanais, on n'ose pas crier trop fort non plus que l'on croit au titre. Le souvenir douloureux des deux confrontations directes avec le voisin lombard (une raclée 4-0 à l'aller, et une défaite 2-0 au retour en ayant joué à 11 contre 10 pendant une heure) est trop vivace pour fanfaronner. Mais à l'image de Daniele Bonera, on n'a pas trop envie de se cacher non plus. "La victoire à Florence nous relance complètement. L'Inter reste favorite mais quatre points, ce n'est pas grand chose", rappelle le défenseur italien.

Alors, l'Inter doit-elle vraiment avoir peur? D'elle-même, sans doute, oui. Ranieri a raison, les Nerazzurri, sur le papier, restent au-dessus de la mêlée. Mais ils sont toujours capables de passer au travers de certains matches. Voilà sans doute pourquoi José Mourinho est sans doute on ne peut plus sincère quand il dit que ses adversaires (Milan et la Roma) ne l'intéressent pas. "Je me concentre uniquement sur les matches de mon équipe, souffle le Portugais. Je sais que si nous montrons le vrai visage de l'Inter à chaque match, personne ne pourra nous contester le titre." Du Mourinho dans le texte. Mais le "Special one", actuellement privé de banc de touche pour cause de suspension, n'ignore pas que son équipe est entrée en zone de turbulence en Serie A. Son avance fond et son effectif connait le même régime.

L'Inter a beau avoir un groupe pléthorique, Mourino va en effet devoir se creuser les méninges pour composer son équipe ce week-end à Udine. Au milieu de terrain d'abord, où Cambiasso et Muntari sont suspendus. Mais ce n'est rien à côté de la défense. Là, ce n'est plus un casse-tête pour Mourinho. C'est carrément mission impossible. Ivan Cordoba et Walter Samuel sont eux aussi suspendus après leur expulsion la semaine dernière face à la Sampdoria, alors que Cristian Chivu, Marco Materazzi et Davide Santon sont blessés. Seuls les Brésiliens Lucio et Maicon sont disponibles ce week-end. Au secours. "The Special one" va donc devoir bricoler comme rarement, probablement en plaçant Thiago Motta en défense centrale. Si Mourinho reste malgré tout optimiste, c'est que son équipe a affiché dans un passé récent une vraie force de caractère dans la difficulté. Elle devra en montrer tout autant dans les semaines qui viennent si elle veut un cinquième sacre de rang. "Je n'ai jamais cru que ce titre serait facile à obtenir, assure le président Moratti. Dans la difficulté, il faut serrer les dents." Et les rangs, même s'ils sont clairsemés ces temps-ci...

Eurosport


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Barça toujours Leader ...merci Messi

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Le FC Barcelone a réussi in extremis samedi soir à maintenir son avantage de deux points en tête du championnat espagnol de football, grâce à une victoire face à Malaga arrachée à la 84e minute par un but de Lionel Messi, qui a permis au Barca de terminer sur le score de 2-1.

Le Barca a été sous forte pression en raison du match Real Madrid-Tenerife disputé juste un peu plus tôt. La brillante victoire du Real 5-1, due entre autres aux deux buts de l'attaquant Gonzalo Higuain, avait brièvement placé les Madrilènes en tête du classement, avant que la victoire du Barca ne rétablisse le statu quo ante.

Barcelone finit la journée avec 61 points et Real Madrid, qui a signé samedi sa sixième victoire consécutive, avec 59. Valence est à une assez lointaine troisième place avec ses 46 points.

Le troisième match de la journée opposait Getafe au Real Saragosse. Ce dernier l'a emporté 2-0, grâce à deux buts de Humberto Suazo.

Reuters

Retour sur la soirée

Une soirée tristounette

Huit buts lors des six premiers matchs de cette journée. C’est pas beaucoup! Jusqu’à présent la pire journée cette saison est la 5e, avec 14 buts inscrits au total. Pelouse dégradée, joueurs fatigués, défenses bétonnées pur ne pas perdre des points précieux,… Il y a toujours de bonnes excuses. On espère que la Ligue 1 va reprendre ses bonnes habitudes du début de saison. PSG-OM sera-t-il le match qui va faire péter les compteurs?

Lyon repense à sa couronne

Il fut un temps où Lyon était invincible. Et puis, il fut un temps où l’on voyait Lyon en pleine décadence. Finalement, les hommes de Claude Puel ont relevé la tête. Avec 22 points pris sur 24 possibles en 2010, Lyon revient titiller Bordeaux. Ne reste plus qu’à se qualifier en quart-de-finale de Ligue des champions et là, nous pourrons dire que l’OL est véritablement de retour.

Grenoble bouge encore

Avec treize points inscrits au terme de la 26e journée, Grenoble fait toujours figure d’équipe condamnée. Certes. Mais les Isérois ont inscrit six points en février et planté sept buts. Mais le véritable intérêt de cette saillie inattendue des joueurs de Mecha Bazdarevic est que cela peut perturber les équipes de tête qui pensaient déjà avoir match gagné face aux faibles Grenoblois. Malheur aux équipes qui perdront trois précieux points face à eux. Ca tombe bien, Lille, Lyon et Marseille se profilent.

Monaco a pioché le bon numéro

On a le nez creux sur le Rocher. En allant dénicher Moussa Maazou du côté du CSKA Moscou, Monaco s’est trouvé un séduisant attaquant. Face à Boulogne, le jeune Nigérien a inscrit son troisième but en six matchs disputés en France. Pas mal pour un joueur qui jouait dans la modeste formation belge du KSC Lokeren jusqu’à l’année dernière.
20minutes
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Zidane à Alger

Zinédine Zidane sera lundi à Alger pour participer à un tournoi de futsal organisé par l'Association France 98. Le match, prévu à la coupole du complexe Mohamed-Boudiaf, opposera une sélection des Bleus de 98, avec notamment Didier Deschamps et Laurent Blanc, à des équipes algériennes de différentes générations.
l'équipe

Kombouaré sait que ce ne sera pas simple

Antoine Kombouaré compte sur la réception de Marseille pour que le Paris SG "retrouve une certaine crédibilité", et surtout se réconcilie avec son public". Mais le coach parisien sait que ça ne sera pas simple. Outre le caractère spécial de la rencontre, les Olympiens sont en forme et "favoris".
ANTOINE KOMBOUARE, est-ce le sommet de votre saison?

A.K. : Non, c'est simplement un match particulier qui requiert une préparation particulière. Nous avons deux jours de mise au vert pour s'isoler et se préparer tranquillement. A l'hôtel, on s'ennuie donc on va voir les médecins, les kinés pour les massages: on se prépare plus. Et c'est bien de se retrouver. J'ai pris tout le monde - à part Greg (Coupet, blessé, ndlr) pour des raisons particulières, mais même les suspendus (Sessegnon et Sakho, ndlr).

Une victoire relancerait-elle le PSG?

A.K: Deux victoires consécutives, ce serait fabuleux! Mais je ne vais pas anticiper. On va tout faire pour ne pas perdre, et ne pas prendre de but serait très bien, et essayer de marquer un petit but.

Existe-t-il toujours une rivalité sportive?

A.K: Bien sûr. C'est un match particulier, spécial. On a beaucoup à gagner dans ce match: d'abord les trois points, ce qui serait un énorme pas en avant, et se racheter, retrouver une certaine crédibilité, et surtout se réconcilier avec notre public.

L'OM est-il favori?

A.K: Bien sûr: ils ont 13 points d'avance, ils ont aligné trois victoires consécutives en championnat, et en coupe d'Europe ils cartonnent. C'est une équipe en pleine réussite, en confiance. Ils sont complets dans tous les compartiments du jeu.

Quels souvenirs avez-vous des PSG-OM en tant que joueur?

A.K: Pas de bons souvenirs. Je n'ai pas aimé: tu ne fais pas un match de foot en pensant que tu vas à la guerre! C'était souvent des matches hachés, pas beaucoup de jeu, pas de beaux matches. Il y avait beaucoup de coups. En face, il y avait des Di Méco, Casoni, Mozer, Boli, et nous on n'était pas des tendres non plus avec Ricardo, Roche, Colleter et moi. La rivalité entre supporteurs existait déjà, mais sur le terrain elle était plus forte qu'aujourd'hui. Sur les sept huit dernières années, il y a eu souvent de beaux matches. Il y a plus de buts et de spectacle, et moins d'animosité entre les joueurs.

La tension autour du match peut-elle rejaillir sur le terrain?

A.K: Non, surtout pas. La mise au vert, c'est pour faire abstraction de ce qu'il y a autour du match. On se concentre sur le terrain.

Le PSG est moins offensif ces derniers temps...

A.K: C'est la même organisation en 4-4-2, mais on demande aux joueurs offensifs de faire des efforts sur les aspects défensifs. La fameuse discussion entre les joueurs avant le match de Coupe de France à Vesoul, c'était pour faire plus sur le plan défensif. Et avec la qualité des joueurs offensifs, on sait qu'on aura toujours des occasions.

Ces efforts ne nuisent-ils pas aux attaquants?

A.K: Tant qu'on gagne! Et puis ce sont des étapes obligatoires: quand on enchaîne des défaites, tout le monde doit faire des efforts. Quand on gagne, on a plus d'insouciance, plus de confiance et on joue plus vers l'avant. Je joue toujours avec trois ou quatre attaquants, il y a peu d'équipes qui jouent comme ça.

Etes-vous à l'abri d'un faux pas comme contre Lorient (0-3)?

A.K: On n'est jamais à l'abri, mais ce qu'on a fait est rassurant. Les joueurs le sentent, ils sont contents du travail qu'ils fournissent, et conscients qu'ils sont sur la bonne voie.

AFP

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Les supporters marseillais boycottent le match

Dimanche soir, les joueurs marseillais ne pourront compter que sur eux-mêmes. Au Parc, les hommes de Didier Deschamps ne seront soutenus que de très loin par leurs supporters. En effet, dans la soirée, ces derniers ont décidé de boycotter la rencontre PSG-OM. "Il y a un boycott général de tous les groupes. Nous avons pris notre décision depuis un moment. Personne ne montera, c'est un pied de nez à ceux qui ont pris ces mesures que nous refusons", a déclaré un porte-parole des Winners, samedi soir. Le groupe des Ultras avait déjà indiqué en début de soirée qu'il renonçait à organiser ce déplacement, placé sous haute surveillance. Quelque 1 500 supporters marseillais étaient attendus dimanche au Parc des Princes. Le départ de Marseille devait avoir lieu en bus dans la nuit de samedi à dimanche.

Selon un dispositif arrêté par le ministère, les bus marseillais devaient être escortés dès le départ de Marseille et non depuis un point de rendez-vous en région parisienne. Des fouilles strictes sont également prévues au départ, et les billets ne seront remis, par les stadiers de l'OM, que sur le lieu de rendez-vous. Des listes nominatives des partants devaient également être fournies.

Leproux répond à Dassier

Le président de l'OM Jean-Claude Dassier, interrogé par l'AFP, a salué une décision "courageuse et intelligente". "Les supporteurs marseillais n'ont pas accepté, à raison, qu'on les mette dans le même sac que ceux du Paris SG. Je pense que cette décision, qui n'est pas une surprise, fera date et mettra les dirigeants du Paris SG, dont la tâche n'est pas facile, devant leur responsabilité", a poursuivi Dassier, qui a confirmé qu'il n'assisterait pas à la rencontre.

Des propos qui ont irrité son homologue parisien Robin Leproux. "Ces propos sur les supporteurs parisiens me laissent sans voix, a déclaré le président du PSG sur France Info. C'est tout ce qu'on voulait éviter. On voulait montrer l'exemple, être responsable et éviter toute polémique. Les propos sont outranciers. Je suis catastrophé. On a essayé construire une relation apaisée et en mettant de l'huile sur le feu comme ça, on va avoir du mal à construire quelque chose de paisible. C'est un échec pour nos deux clubs et pour le football." Il est aussi revenu sur les motifs invoqués par les supporteurs marseillais pour expliquer leur boycott, à savoir un dispositif de sécurité trop contraignant. "Ce dispositif, c'est quelque chose que l'on avait imaginé et mis en place au ministère de l'Intérieur le 10 février. Pourquoi boycotter ce qu'on a accepté 15 jours avant?" a-t-il demandé.

La décision d'encadrer très strictement ce déplacement avait été prise en raison de violents incidents dans le centre de Marseille entre supporteurs après l'annonce tardive d'un report du match OM-Paris SG pour cause de grippe H1N1 au sein de l'équipe parisienne. La préfecture des Bouches-du-Rhône avait fait état mardi d'un "réel danger" de représailles violentes à l'occasion de ce match retour. En mars 2006, les supporters marseillais avaient déjà boycotté le match Paris SG-OM, suivant en cela les consignes de la direction de l'époque du club, qui avait estimé que leur sécurité n'était pas assuré. Le club avait envoyé une équipe de jeunes de CFA2, qui avait obtenu un match nul 0-0 et avait été fêtée au retour à Marseille.

AFP

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Montpellier sans trembler

MONTPELLIER - RENNES : 3-1


Buts : J. Marveaux (25e, 36e), Camara (82e) pour Montpellier et Briand (70e) Pour Rennes

Entre Rennes et Montpellier, le candidat à l'Europe n'est pas celui auquel on pensait en début de saison. Joris et Sylvain Marveaux auront sans doute l'occasion d'en discuter. A la Mosson, l'aîné a été sans pitié envers l'équipe de son petit frère. Le milieu de terrain montpelliérain a signé un doublé durant la première mi-temps mettant la tête sous l'eau aux hommes de Frédéric Antonetti. Pourtant, ils avaient commencé le match de la meilleure des façons. Bien décidée à mettre fin à sa mauvaise série (trois défaites consécutives), l'équipe bretonne prend possession du ballon et siège dans la moitié de terrain adverse. Sylvain Marveaux, bien servi dans la surface par Gyan, se procure même la première occasion du match mais le milieu rennais ne met aucune puissance dans sa frappe ce qui rend furieux son entraineur (5e). Quelques minutes plus tard, Marveaux est de nouveau impuissant dans le dernier geste et ne parvient toujours pas à surprendre le portier adverse.

Les Montpelliérains s'installent progressivement dans la partie et surprennent les Bretons à l'image de Aït Fana, bénéficiant d'une mauvaise relance de Mangane, qui s'infiltre dans la surface et oblige Douchez à écarter le danger en corner. D'ailleurs, les rouge et noir vont repousser le danger suite à trois corners tirés par Costa. Ce n'est que temporaire puisque, sur coup-franc, Costa distille dans la foulée un très bon ballon dans la surface. Douchez manque sa sortie et Joris Marveaux, libre de tout marquage, n'a plus qu'à pousser le ballon de la tête dans le but vide (25e). Un petit peu plus de dix minutes après, le tandem Costa-Marveaux va encore jouer un mauvais tour au portier rennais qui manque sa sortie et permet à Joris de signer son doublé (36e). Les hommes de René Girard se montrent très réalistes en concrétisant des actions que les Rennais n'ont pas su concrétiser.

Mangane et Gyan craquent

Au retour des vestiaires, les Héraultais ont un avantage psychologique indéniable mais les Rennais n'abdiquent pas et repartent à l'assaut. D'abord, Gyan est tout près de réduire le score suite à un caviar de Leroy (53e). Puis les visiteurs pressent l'équipe adverse afin de stopper toute construction de jeu. C'est finalement Briand qui va concrétiser la révolte rennaise en trompant habilement Jourdren du pied droit (71e). La réduction du score a le mérite de survolter les Rennais qui vont multiplier les actions durant dix minutes faisant reculer les Montpelliérains. C'était sans compter sur Camara qui va délivrer les siens. L'attaquant héraultais, magnifiquement servi dans la surface de réparation, enroule un ballon que Douchez ne peut capter.

L'équipe bretonne ne se relèvera pas et va même perdre totalement le contrôle du match à l'image de Mangane qui va enchainer deux cartons jaunes, d'abord suite à une charge sur Montano (84e) puis, lors du temps additionnel, lorsqu'il stoppe la course du Colombien qui filait au but. Après le coup de sifflet final, Gyan craque à son tour et donne un coup de tête à Costa. Un deuxième carton rouge qui illustre le naufrage rennais. Son équipe n'avait pourtant pas besoin de ça. La situation est en effet délicate pour Frédéric Antonetti et ses hommes qui n'ont plus que le championnat pour se qualifier en Coupe d'Europe. Mais ils se trouvent désormais à huit points de la cinquième place, objectif de début de saison. Le MHSC reprend quant à lui sa place de dauphin et se prépare à un choc au sommet face à Bordeaux, la semaine prochaine.

LA DECLA : René Girard (entraîneur de Montpellier)

"C'est un match que j'appréhendais beaucoup car c'est une équipe capable d'embêter les plus grands, dont nous (sourire). On a eu un quart d'heure difficile où on s'est cherché. Il a fallu mettre la machine en route. On a fait la différence sur les coups de pied arrêtés. Ce n'est pas un argument ordinaire dans le football d'aujourd'hui. J'avais dit à Joris (Marveaux, ndlr) avant le match que c'était sa soirée. C'est normal que ce soit un coup l'un, un coup l'autre. La dernière fois où j'ai joué à Bordeaux (prochaine journée le 7 mars), c'était avec Strasbourg en 1998. On ira avec beaucoup d'humilité, ni avec la fleur au fusil. On a attaqué une phase importante pour nous. On va pouvoir se jauger. On n'aura rien à perdre à Bordeaux".

Eurosport

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samedi 27 février 2010

Mi-temps à montpellier 2-0

C'est la mi-temps à Montpellier! Les Rennais sont bien rentrés dans ce match mais se sont fait surprendre par le duo Costa-Marveaux qui donne un avantage au score de deux buts pour les Héraultais!
2-0
suivez la fin du match sur ce lien en direct

http://fr.sports.yahoo.com/football/ligue-1/2009-2010/montpellier-rennes-284245.html

Ligue 1 fin des matchs

Toulouse - Lens 1-0
Dix ans après, Toulouse gagne à nouveau contre Lens au Stadium.

Lyon - Nice 2-0Lyon fait le métier devant son public en s'imposant 2-0.


Valenciennes - Saint-Etienne 1-0Dominateur de bout en bout et récompensé par une jolie réalisation d'Audel,...

Nancy - Grenoble 0-2Très bon match des Grenoblois qui remportent leur troisième victoire


Monaco - Boulogne 1-0Monaco se relance dans la course à l'Europe, mais sans vraiment convaincre

Lorient - Sochaux 1-0Première victoire à domicile pour Lorient en 2010.

Arsenal : Ramsey, le drame

Victime d'un tacle trop appuyé de Ryan Shawcross, Aaron Ramsey a dû quitter ses partenaires lors de Stoke City-Arsenal (1-3). Le jeune joueur a certainement la jambe cassée. L'incident rappelle de mauvais souvenirs aux supporters d'Arsenal...
735 jours après avoir avoir vu Eduardo se fracturer le tibia-péroné sur un tacle ravageur de Mark Taylor, Arsène Wenger et Arsenal ont vécu une scène analogue samedi au Britannia Stadium. Dans le rôle de la victime, le jeune Aaron Ramsey (19 ans). Soixante-huitième minute du match. Le milieu de terrain gallois des Gunners est victime d'une intervention bien trop appuyée de Ryan Shawcross. Le défenseur ne met pas longtemps à se rendre compte de la gravité de son geste. Expulsé par Peter Walton, l'arbitre de la rencontre, Shawcross quitte la pelouse en larmes. Pendant ce temps, Aaron Ramsey, au sol, souffre le martyr. Le visage déformé par la douleur, la jambe droite pliée, le jeune joueur doit être mis sous assistance respiratoire avant d'être évacué vers l'hôpital
.

Eurosport

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Ligue 1 mi-temps

Lorient
1
-
0
Sochaux
Diarra 34’
Lyon
1
-
0
Nice
López 9’
Monaco
1
-
0
Boulogne-sur-Mer
Maazou 41’
Nancy
0
-
1
Grenoble
Ravet 13’
Toulouse
0
-
0
Lens

Valenciennes
0
-
0
Saint-Etienne

Halilhodzic limogé

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Vahid Halilhodzic a été limogé de son poste de sélectionneur de la Côte d'Ivoire, a annoncé le président de la Fédération ivoirienne (FIF), Jacques Anouma, samedi à la télévision nationale. «J'ai mis fin ce samedi à 13H00 au contrat de Vahid Halilhodzic parce que l'un des objectifs qui lui ont fixés n'a pas été atteint : celui de remporter la Coupe d'Afrique des nations 2010», a-t-il expliqué.

Si aucun nom n'a officiellement été avancé pour sa succession, Jean-Marc Guillou a déjà fait savoir qu'il était intéressé par le poste, tandis qu'Eric Gerets a, de son côté, révélé avoir été approché par les dirigeants ivoiriens, sans pour autant donner suite à leurs avances. De source néerlandaise, un accord aurait déjà été trouvé avec Guus Hiddink afin que l'ex-sélectionneur russe dirige la Côte d'Ivoire à la Coupe du monde. Cet accord ne remet pas en question la mission qu'Hiddink a acceptée auprès de la Turquie. Elle débutera à la rentrée.

l'équipe

Lyon pour la deuxième place

LIGUE 1 - 26E JOURNEE

. SAMEDI (19h00)
LORIENT (10e) - SOCHAUX (15e)

Duos. Les Merlus n'ont toujours pas gagné en L1 à domicile en 2010, mais la tâche s'annonce ardue sans leur duo d'attaquants Gameiro-Vahirua, blessés. A Sochaux, qui n'a connu qu'une victoire en L1 cette année, c'est la défense qui sera remaniée avec les suspensions de Faty et Perquis.

LYON (4e) - NICE (17e)

Imperméable. Il ne reste à l'OL plus qu'un match pour conserver sa cage inviolée un mois entier. Et les doutes liés à son niveau, en dépit d'un carton plein en L1 en 2010, se sont dissipés avec sa prestation de haute volée contre le Real Madrid (1-0). Les Lyonnais ont désormais l'occasion de mettre la pression sur le podium. Quant à l'OGCN, où Didier Ollé-Nicolle a sauvé sa tête in extremis, récolter un point serait un exploit, dans un stade où les Aiglons ne se sont plus imposés en L1 depuis... 1973.

MONACO (7e) - BOULOGNE-SUTR-MER (19e)

Spirales. Trois défaites consécutives et le podium s'est éloigné pour l'ASM (à huit points), qui doit absolument retrouver la victoire avant d'aborder une séquence difficile (Rennes et Bordeaux). Monaco enregistre les retours de suspension de Puygrenier et Alonso. A L'USBCO, on cherche aussi un succès, mais depuis début décembre. Le trou est fait avec le premier relégable (Le Mans, quatre points d'avance) et le premier non relégable (Nice, dix points): le voyage en principauté vivifiera ou écrasera les derniers espoirs boulonnais de maintien.

NANCY (14e) - GRENOBLE (20e)

Tournées. L'ASNL, calée dans le ventre mou mais privée de Hadji (adducteur), a l'occasion de se hisser en milieu de tableau en démarrant sa tournée des mal classés (Grenoble, Nice, Boulogne, Saint-Etienne). Le GF38 a entamé de son côté dès le début de saison ou presque sa tournée d'adieux à la Ligue 1. Un match sans grand enjeu.

TOULOUSE (11e) - LENS (13e)

Mou. C'est une rencontre du ventre mou, entre une équipe déçue qui jouait l'Europe et l'autre, heureuse, le maintien. Après un mois de janvier florissant, le Téfécé a connu un février morose (élimination des deux coupes, aucune victoire) et n'a plus gagné à domicile en championnat depuis mi-décembre. Les espoirs européens passent par une victoire. Le RCL a vécu une embellie en février qui l'a éloigné de la zone rouge (13 points), mais peut toujours grappiller des places.

VALENCIENNES (8e) - SAINT-ETIENNE (16e)

Redémarrage. Les deux équipes sont plutôt en forme. VA a réagi à sa fessée marseillaise (5-1) en battant deux mal classés et a l'occasion de faire la passe de trois, et ainsi consolider sa position dans la première moitié du tableau. Les Verts, eux, ont creusé l'écart avec la zone de relégation (six points) grâce à un jeu séduisant, consacré par un succès précieux sur le dauphin Montpellier (1-0). A confirmer.

Eurosport

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Chelsea coule à domicile

Manchester City a vaincu samedi après-midi à Stamford Bridge tout le scepticisme qui entourait cette équipe montée sur pièce grâce à des pétrodollars mais dont les résultats probants se font toujours attendre. Un peu contre toute attente, les Mancuniens se sont payés la tête pour la deuxième fois de la saison du leader Chelsea (4-2), qui a enregistré sa première défaite de la saison à domicile. Hors du coup et à neuf contre onze en fin de partie, les Blues ont perdu trois points importants dans la course au titre alors que Manchester United est à une longueur et qu'Arsenal a l'occasion de revenir à trois unités.

Bridge met un vent à Terry
Il s'est passé beaucoup de choses à Stamford Bridge. Chronologiquement, le face à face entre le Londonien John Terry et le Mancunien Wayne Bridge, pour les raisons que l'on sait, restera comme un moment fort. La poignée de main était attendue. Elle n'a pas eu lieu, Bridge évitant (logiquement) de serrer la pogne de son meilleur ennemi. Ambiance. Joli vent pour Terry, qui n'était à ce moment là pas encore au bout de ses peines. Après l'ouverture de score de Lampard (42e), le défenseur international - par ailleurs médiocre depuis plusieurs matches - s'est joliment fait balader juste avant la pause par un Carlos Tevez chaud bouillant. L'Argentin a égalisé, profitant également d'un Ilario, le remplaçant de Cech, pas du tout inspiré (45e + 1).

Tevez et Bellamy intenables
Puis, au retour des vestiaires, les hommes d'Ancelotti se sont fait contrer par un Graig Bellamy, lui aussi très en jambe. Là encore, Ilario est passé au travers (52e). Le Gallois a ensuite été à l'origine du troisième but de son équipe. A la 76e minute, il a récupéré le ballon pour Barry, lequel s'est effondré dans la surface suite à une petite poussette de Belletti. Le Brésilien, qui venait d'entrer en jeu, fut expulsé. Tevez a transformé le penalty qui a immédiatement envoyé City au paradis avant que Bellamy ne profite d'une belle percée de Wright-Philips côté droit (87e). La messe était dite pour une équipe de Chelsea qui a tout de même réduit la marque par Lampard, auteur d'un doublé à la saveur amer. Amer, Ancelotti peut l'être puisque Belletti et Ballack, auteur d'une vilaine faute sur Tevez, ont été expulsés. A noter pour finir que les six buts sont trois doublés

l'équipe
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Cheyrou : "Ça devrait être une fête..."

Pour Benoît Cheyrou, un PSG-OM devrait être une "fête". Mais il constate que "l'extra-sportif dépasse le sportif". Fort d'une première convocation chez les Bleus, le Marseillais aborde ce match avec la ferme intention de "rester dans une dynamique de victoires" pour combler le retard au classement.
BENOIT CHEYROU, quels sont pour vous les enjeux de ce PSG-OM ?

B.C : On doit garder notre dynamique de victoires. C'était donc important de gagner cette semaine contre Copenhague (3-1) en Coupe d'Europe. De con côté, Paris peut se servir de cette rencontre pour essayer de créer un déclic et sortir d'une saison moyenne pour le moment.

L'OM a-t-il davantage de pression que le PSG ?

B.C : On doit combler le retard que l'on a pris depuis quelques temps. Car on a grillé pas mal de jokers. On a cur de poursuivre sur cette dynamique par une victoire à Paris.

Que pensez-vous de la polémique autour du déplacement des supporters marseillais à Paris ?

B.C : Malheureusement, on parle plus de ce qui se passe autour de ce match que du match lui-même. Ça prend des fois des proportions inimaginables. C'est dommage car ça devrait être une fête. On aimerait fêter ça avec nos supporters qui devraient être bien reçus à Paris. Le football, ça doit rester un jeu, un sport, une fête. Mais de temps en temps, l'extra-sportif dépasse le sportif.

Est-ce difficile de garder la tête froide dans ce genre de match ?

B.C : Vous savez, on est des professionnels. On se concentre uniquement sur le jeu et pas sur ce qui se passe autour. Il y a des consignes du coach à respecter.

Une victoire pourrait-elle permettre à l'OM d'affirmer encore plus ses ambitions ?

B.C : Ça fait ma troisième saison à Marseille. Je suis venu ici pour gagner des titres. Et j'ai envie de faire partie de l'équipe qui décroche enfin un titre. Ça fait longtemps que les supporters attendent ça. J'espère que cette année, ça sera la bonne.

Dimanche, vous étrennerez également votre nouveau statut d'international. Comment vivez-vous cette convocation chez les Bleus ?

B.C : C'est une immense joie d'avoir appris ça. C'est une immense fierté par rapport à mes proches et à ma famille surtout.

Comment l'avez-vous appris ?

B.C : Juste avant la collation qui précédait la rencontre face à Copenhague. En arrivant, toue l'équipe était déjà là. J'ai cru que j'étais en retard parce que tout le monde me regardait bizarrement. Tout le monde a commencé à m'applaudir et à me féliciter. Je croyais que c'était une blague et j'ai ensuite vu que ça n'en était pas une. Ça m'a fait plaisir que ça vienne de l'équipe, du groupe, parce que c'est grâce à eux que je suis arrivé à la sélection.

Ça fait longtemps que vous attendiez ce moment ?

B.C : Il y a beaucoup de joueurs qui ont attendu la sélection, qui en ont parlé toute leur carrière sans jamais y aller. Je laissais donc les gens en parler. C'est peut-être aussi grâce à vous (les journalistes, ndlr) que c'est arrivé jusqu'aux oreilles du sélectionneur.

Le maillot bleu, c'est un rêve d'enfant qui se concrétise ?

B.C : Jouer au foot pour défendre les couleurs de son pays, c'est quelque chose d'énorme. On va savourer tout ça.

Vous allez affronter l'Espagne. C'est un match amical mais contre un adversaire prestigieux...

B.C : Au Stade de France, je pense que ça va être une belle fête. Du moins je l'espère.

Vous avez reçu beaucoup de messages de félicitations ?

B.C : J'ai reçu des messages de mes proches, de ma famille. Et des fois de personnes que l'on n'a pas vues depuis longtemps. C'est ça qui m'a fait vraiment plaisir et qui m'a beaucoup touché.

On vous sent vraiment ému par cette convocation ?

B.C : Oui, car ça fait longtemps que vous en parliez (les journalistes, ndlr) et que ma famille m'en parlait aussi.

Avec cette convocation, votre statut va-t-il changer ?

B.C : Je suis conscient qu'il y aura une plus grande attente autour de moi. Les gens me regarderont peut-être différemment. Mais je ne changerai pas pour autant. Car en arrivant à Marseille, je l'avais dit : je ne veux pas changer et rester moi-même.

Vous pensez déjà à la Coupe du monde ?

B.C : Je n'y pensais pas avant. Mais comme le sélectionneur m'a appelé une fois, je pense forcément au Mondial. Mais il y a beaucoup de bons joueurs en sélection. Le tout, c'est d'être appelé par le sélectionneur. C'est le plus important.

Vous avez maintenant de nombreux challenges pour 2010...

B.C : Il y a tellement de belles choses à faire cette saison avec Marseille : le championnat, la Coupe d'Europe et la finale de la Coupe de la Ligue. Ça fait pas mal de challenges qui garnissent mon esprit. Je n'avais plus trop de place pour la sélection, maintenant il y en a une petite (rires).

Hatem Ben Arfa a été également appelé. Ça vous fait d'autant plus plaisir ?

B.C : Oui, ça me fait particulièrement plaisir. Je suis ravi qu'il y retourne. Il le mérite par rapport à ce qu'il fait ces derniers temps.

Qui connaissez-vous au sein du groupe convoqué par Raymond Domenech ?

B.C : Beaucoup de joueurs, un peu près la moitié je pense. Jérémy Toulalan par exemple. Je suis content aussi pour Mickaël Ciani que j'ai côtoyé à Auxerre et qui revient de loin. Il mérite aussi sa sélection. Et puis il y a Franck Ribery que j'ai connu au centre de formation à Lille.

Raymond Domenech est donc un bon sélectionneur ?

B.C : Oui, un super sélectionneur...

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La 26° journée à la loupe

Samedi 25 février

LORIENT-SOCHAUX (19h00)

- 4 des 5 matches nuls de Sochaux cette saison en Ligue 1 sont venus en 2010.


- Il n'a jamais eu de 0-0 entre ces deux équipes en Ligue 1.


- Sochaux est invaincu lors de ses 4 derniers duels face à Lorient dans l'élite (2 victoires et 2 nuls).


- Sochaux est l'adversaire de Lorient ayant encaissé le plus de buts au Moustoir en Ligue 1 (9).


- Lorient n'a gardé ses cages inviolées qu'une seule fois lors de ses 11 matches face à Sochaux en Ligue 1.


- Sochaux n'a remporté aucun de ses 6 derniers déplacements en championnat, n'inscrivant qu'un seul but.


- Sochaux n'a marqué que 5 buts à l'extérieur cette saison en championnat, seul Grenoble fait pire avec seulement 3 réalisations.


- Les Merlus n'ont remporté qu'un seul de leurs 6 derniers matches au Moustoir en Ligue 1.


- Les hommes de Christian Gourcuff ont marqué lors de 11 de leurs 12 matches à domicile cette saison en Ligue 1.


- Lorient est l'équipe la plus prolifique des Ligue 1 lors des quarts d'heure de part et d'autre de la mi-temps (19 buts marqués).

LYON-NICE

- Lyon est la meilleure équipe de Ligue 1 en 2010 avec 16 points.


- Il faut remonter au 20 avril 1973 pour voir Nice s'imposer à Lyon en Ligue 1 (2-1).


- Lyon reste sur 440 minutes d'invincibilité défensive, toutes compétitions confondues. Aucune autre équipe de Ligue 1 ne fait aussi bien actuellement.


- 14 buts ont été marqués lors des 3 dernières rencontres entre Lyon et Nice en Ligue 1.


- Lyon est invaincu lors des 6 dernières journées, c'est la plus longue série en cours.


- L'OL n'a récolté que 8 points sur 15 face aux clubs actuellement classés en dessous de la 16e place cette saison en Ligue 1 (2 victoires 2 nuls et 1 défaite)


- Lyon a marqué 17 buts dans le dernier quart d'heure, c'est un record cette saison en Ligue 1.


- Bafetimbi Gomis a marqué 4 buts suite à des corners, c'est un record cette saison en championnat.


- Loïc Rémy a marqué 2 buts en 3 matches face à son ancien club en Ligue 1.


- Kim Källström a marqué 3 buts cette saison en Ligue 1, tous depuis l'extérieur de la surface.


- Nice est l'équipe qui a encaissé le plus de buts par des joueurs sud-américains cette saison en Ligue 1 (10).

MONACO-BOULOGNE-SUR-MER

- Boulogne a encaissé 8 buts lors de son dernier déplacement à Monaco, lors d'un barrage pour monter en Première Division le 16 juin 1973 (8-1 pour l'ASM). Le brésilien Carlos Ruiter avait marqué 5 buts lors de ce match.


- Monaco et Boulogne ont chacun perdu lors des 3 dernières journées, c'est la plus longue série en cours.


- Boulogne reste sur 11 déplacements consécutifs sans victoire en Ligue 1, seul Grenoble fait pire.


- Avec Grégory Thil, de retour de blessure, Boulogne a remporté 33% de ses matches cette saison en Ligue 1 (2/6) contre 5% sans lui (1/19).


- Monaco a encaissé 4 buts lors de ses 2 derniers matches de Ligue 1 disputés à Louis II.


- Nenê, qui a marqué 2 coup-francs directs lors du match aller, est responsable de 42% des buts de Monaco, c'est un record cette saison en Ligue 1.


- Boulogne a fait 0-0 lors de 4 matches, un record cette saison en Ligue 1, partagé avec Auxerre.


- Monaco est la seule équipe du top 10 avec une différence de but négative (-1).


- Le boulonnais Mustapha Yatabare a marqué pour sa 1ère titularisation en Ligue 1, la semaine dernière face au Mans.


-Boulogne est la pire défense de Ligue 1 cette saison (45 buts encaissés).

NANCY-GRENOBLE

- Nancy est invaincu lors de ses 12 derniers matches face à Grenoble, toutes compétitions confondues.


- Grenoble a perdu ses 5 derniers déplacements et sans marquer le moindre but, c'est la plus longue série en cours en Ligue 1.


- Grenoble est la seule équipe n'ayant toujours pas gagné à l'extérieur cette saison en Ligue 1.


- Nancy n'a récolté que 14 points à Marcel Picot cette saison, seuls Grenoble et Boulogne-sur-Mer font pire à domicile.


- Les hommes de Pablo Correa n'ont marqué qu'un seul but lors de leurs 4 derniers matches à Marcel Picot en Ligue 1.


- Grenoble a encaissé 25 buts avant la pause, c'est un record cette saison en Ligue 1.


- Grenoble n'a toujours pas ouvert le score à l'extérieur cette saison en championnat, inscrivant au total seulement 3 buts.


- Grenoble et Nancy ont chacun écopé de 5 cartons rouges, seul Nice a fait aussi mal cette saison en championnat.


- Youssouf Hadji a marqué 8 buts cette saison en Ligue 1, soit 2 de plus qu'au même stade de la compétition en 2008/09.


- Issiar Dia a provoqué 4 penalties en sa faveur, maximum cette saison en Ligue 1 avec Gervinho.

TOULOUSE-LENS

- Toulouse n'a remporté qu'un seul de ses 11 derniers duels face à Lens en Ligue 1.


- Lens est invaincu lors de ses 5 derniers déplacements à Toulouse en Ligue 1 (2 victoires et 3 nuls).


- Toulouse reste sans succès lors de ses 5 derniers matches, toutes compétitions confondues (2 nuls et 3 défaites).


- Le TFC n'a remporté aucun de ses 4 derniers matches au Stadium en Ligue 1, sa pire série à domicile depuis la saison 2007/08.


- Aucun but n'a été marqué lors des 2 derniers matches de Ligue 1 disputés au Stadium.


- Le Shakhtar Donetsk, champion de la Coupe UEFA 2009, est la seule équipe ayant réussi à marquer plus de 2 buts face à Toulouse cette saison (4-0 le 22 octobre 2009).


- Depuis son arrivée à Toulouse, André-Pierre Gignac a été absent lors de 13 matches de Ligue 1, Toulouse n'en a gagné que 3.


-Lens reste sur 6 déplacements consécutifs sans victoire en Ligue 1.


- Issam Jemaa réalise sa saison la plus prolifique en Ligue 1 avec 4 buts au compteur.


- Le gardien toulousain Yohann Pelé n'a encaissé que 4 buts en 9 matches cette saison, soit 0,4 par match, un record cette saison en Ligue 1 (>3 matches).

VALENCIENNES/SAINT-ETIENNE

- St Etienne n'a marqué aucun but lors de ses 4 derniers déplacements à Nungesser en Ligue 1, s'inclinant lors des 3 derniers.


- Valenciennes reste sur 2 succès consécutifs en Ligue 1, sa meilleure série depuis début novembre.


- St Etienne est l'équipe qui a battu Valenciennes le plus de fois en Ligue 1 (29).


- 99 les Verts sont l'équipe qui a marqué le plus de buts face à Valenciennes en Première Division.


- St Etienne a perdu 5 de ses 6 derniers déplacements en Ligue 1.


- Avec Christophe Galtier aux commandes, St Etienne encaisse 0,8 buts par match cette saison en championnat, cette moyenne était de 1,5 avec son prédécesseur Alain Perrin.


- Les matches de Valenciennes sont les plus riches en buts cette saison en Ligue 1 (73).


- Emmanuel Rivière a marqué 3 buts lors de ses 4 derniers matches, toutes compétitions confondues.


- St Etienne a encaissé 4 buts sur coup-franc direct, c'est le maximum cette saison en championnat.


- Valenciennes est, avec Bordeaux, la seule équipe comptant 4 joueurs ayant marqué au moins 5 buts (Audel, Ben Khalfallah, Samassa et Sanchez).

MONTPELLIER-RENNES

- Rennes est invaincu lors de ses 4 derniers matches face à Montpellier en Ligue 1 (3 victoires et 1 nul), marquant 11 buts.


- Rennes a perdu ses 3 derniers matches, toutes compétitions confondues, c'est sa pire série cette saison.


- Montpellier n'a encaissé qu'un seul but lors des 6 dernières journées.


- Le stade de la Mosson n'a vu que 5 buts en 1ère mi-temps, c'est un record cette saison en Ligue 1.


- Le club héraultais a remporté ses 3 derniers matches à la Mosson en Ligue 1, sans encaisser le moindre but.


- Rennes a perdu ses 3 derniers matches, toutes compétitions confondues, c'est sa pire série cette saison.


- Rennes a marqué 9 buts dans le 1er quart d'heure, c'est un record cette saison en Ligue 1.


- Le montpelliérain Jamel Saihi est entré en cours de jeu lors de 17 matches, c'est le remplaçant le utilisé cette saison en Ligue 1.


- Rennes a déjà perdu plus de matches en 2009/10 (8) que sur l'ensemble de la saison dernière en Ligue 1 (7).


- 73% des buts de Montpellier ont été marqués en 2e mi-temps, c'est le ratio le plus élevé cette saison (24/33)

Dimanche 28 février

LE MANS-BORDEAUX

- Bordeaux s'est imposé lors de ses 4 derniers duels face au Mans en championnat, inscrivant 11 buts.


- Le Mans a remporté plus de victoires en Ligue 1 avec son nouvel entraineur Arnaud Cormier (3) qu'avec son prédécesseur Paulo Duarte (2).


- Bordeaux est la meilleure défense de Ligue 1 cette saison (19 buts encaissés).


- Bordeaux n'a jamais encaissé plus d'un but en déplacement à Léon-Bollée en Ligue 1.


- Le Mans n'a récolté qu'un seul point cette saison lors de ses 6 matches face à des équipes actuellement classée dans le top 5.


- Les 3 derniers déplacements de Bordeaux en Ligue 1 ont produit 13 buts.


- Anthony Le Tallec a marqué 3 buts lors de ses 3 derniers matches officiels face à Bordeaux.


- Fernando Cavenaghi a marqué 3 buts lors en seulement 3 titularisations face au Mans, toutes compétitions confondues.


- Bordeaux a remporté 83% de ses matches de Ligue 1 cette saison avec Ludovic Sané (G5 N1 P0) et 70% avec Alou Diarra (G14 N2 P4).


- Wendel a marqué 5 buts lors de ses 5 dernières apparitions officielles avec Bordeaux.

LILLE-AUXERRE

- Auxerre a remporté 4 victoires face à des équipes classées dans le Top 5 actuellement, c'est un record cette saison en Ligue 1.


- Lille est invaincu lors de ses 12 derniers matches à domicile en Ligue 1, remportant les 8 derniers, ce sont des records cette saison en championnat.


- Auxerre a remporté 29 victoires face à Lille, c'est son adversaire favori en Ligue 1.


- L'AJA a marqué 84 buts face au LOSC, c'est son total le plus élevé face à un adversaire en Première Division.


- Auxerre a remporté 9 victoires à Lille, c'est sa destination préférée en Ligue 1.


- Les matches d'Auxerre ont produit le moins de buts cette saison en Ligue 1 (42).


- Lille a marqué lors des 12 dernières journées, c'est un record cette saison en ligue 1.


- Chaque but d'Auxerre rapporte en moyenne 1,9 points, c'est le maximum cette saison championnat.


- Lille n'a remporté que 17% de ses matches de Ligue 1 cette saison quand Gervinho actuellement blessé n'a pas été titulaire (G1 N1 P4).


- Auxerre n'a encaissé que 7 buts en 2e mi-temps, c'est la meilleure défense de Ligue 1 après la pause.

PARIS-SG/MARSEILLE

- Le club de la capitale n'a remporté qu'un seul de ses 10 derniers « Clasicos » en Ligue 1.


- Marseille a marqué 13 buts en 2010 en championnat, c'est la meilleure attaque de Ligue 1 cette année. Pendant cette période, le PSG n'en a inscrit que 3.


- Marseille est invaincu lors de ses 4 derniers déplacements au Parc des Princes (2 victoires et 2 nuls).


- Didier Deschamps a remporté 67% de ses matches face au PSG en tant qu'entraineur en Ligue 1 (G6 N2 P1).


- Marseille a encaissé au moins un but lors des 7 dernières journées, c'est la plus longue série en cours.


- Mamadou Niang a marqué 5 buts lors des 3 dernières journées.


- Bakari Koné a marqué 4 buts lors de ses 5 dernières apparitions face au Paris SG en championnat.


- Marseille a remporté 86% de ses matches cette saison en Ligue 1 quand Mathieu Valbuena a été titulaire (G6 N1 P0), contre 41% quand il ne l'a pas été (G7 N5 P5).


- 6 joueurs adverses ont été expulsés contre Marseille, c'est un record cette saison en Ligue 1.


- Péguy Luyindula et Ludovic Giuly totalisent à eux deux 166 buts en Ligue 1.


- Ludovic Giuly a marqué 3 buts lors de ses 4 derniers matches face à l'OM en championnat.


- Le PSG n'a marqué que 2 buts lors des 4 matches de Ligue 1 qui ont vu les attaquants Guillaume Hoarau et Mevlut Erding débuter ensembles.

Eurosport

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Classico ....partiront...partiront pas?

Les principaux groupes de supporters marseillais avaient réservé vendredi soir les bus avec lesquels ils devraient se rendre à Paris dimanche pour le match contre le Paris-SG, un déplacement sous très haute surveillance sur lequel planait encore cependant l'incertitude. Les responsables des Ultras, des Winners et des Yankees ont indiqué vendredi qu'ils avaient réservé leurs bus. Le départ doit avoir lieu dans la nuit de samedi à dimanche, aux abords du stade Vélodrome.

Les Yankees ont également indiqué qu'ils avaient adressé à l'OM les immatriculations des bus et la liste des participants au voyage, une mesure imposés par le ministère de l'Intérieur et très mal vécue par les supporters, qui la juge «vexatoire» ou «contraire aux libertés». Selon les décisions du ministère de l'Intérieur, les places du match ne seront remises dans les bus que près de Paris, par les stadiers de l'OM. L'OM a confirmé dans la soirée avoir reçu «un petit nombre» de ces listes.

Le club «solidaire»
De source proche de l'OM, on s'interroge cependant sur la réalité du départ des supporters marseillais, n'excluant pas un geste de protestation prévoyant de boycotter au maximum le départ. Si tel était le cas, le dispositif de sécurité prévoyant que les bus doivent être escortés tout le long du parcours, aurait été déployé quasiment en vain. Le président de l'OM Jean-Claude Dassier a en tout affirmé vendredi qu'il n'était pas encore «informé» de la décision des supporters, se disant toutefois certain qu'elle serait «unanime». «Nous serons solidaires, sans aucun doute. S'ils n'y vont pas, je n'y serai pas non plus», a-t-il poursuivi. (AFP)

l'équipe
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Gagner au Mans

Bordeaux, qui s'est imposé (0-1) sur la pelouse de l'Olympiakos mardi en Ligue des Champions, connaît parfois des lendemains post-européens délicats. Créer la sensation en C1 peut nuire en Championnat. Un constat qui hante les esprits, avant le déplacement au Mans, dimanche (17h00). «En Ligue des Champions, la concentration est plus facile à retrouver, c'est naturel, ça vient tout seul, indique Cédric Carrasso. Mais c'est plutôt dans les matches comme celui de dimanche, qu'il faut se faire violence dans la tête pour être aussi concentré que mardi dernier. On a prouvé que l'on savait le faire. Donc, il n'y a pas de raison pour que l'on n'y arrive pas au Mans. Il va falloir que l'on continue à monter en puissance à ce niveau-là, et se dire que c'est la dernière ligne droite, même si elle est encore longue pour nous. C'est maintenant qu'il faut être performant.»

«Il faut garder la même concentration, mais aussi surtout la même efficacité, ajoute Laurent Blanc. A mon avis, on est d'autant plus efficace quand on est concentré. C'est donc un élément à conserver. Le Mans doit nous servir à prendre des points en championnat, chose dont on a besoin, car on voit que le rythme des cinq premiers est important, fait-il encore observer. Il faut le suivre, et ne pas en perdre sur nos concurrents potentiels, même si Le Mans occupe une position délicate. C'est un club qui est en danger. On s'attend à un match difficile.»


Gagner pour être tranquille contre Montpellier
Une confrontation pas très sexy sur le papier, mais qui donne à Cédric Carrasso des idées de recette pour trouver la motivation nécessaire. «C'est pas bien compliqué, prévient le portier international. On regarde le classement, on voit où on est, ce qu'il se passe derrière, puis comme on sait que la semaine d'après on reçoit Montpellier qui est deuxième aujourd'hui, on se dit que si l'on fait un bon résultat contre Le Mans, on arrivera avec un certain confort de points avant ce match-là, qui peut être à quitte ou double. La motivation : elle est là ! Il faut gagner, et dans le football, il n'y a que ça de vrai. Nous, on a envie de se battre pour ça.»

l'équipe
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Lyon redevient Lyon

Solidarité retrouvée, organisation irréprochable et Lloris, comme toujours. Voilà le cocktail qui permet à Lyon de retrouver une partie de sa splendeur en Ligue 1 en 2010. Avec seulement deux buts encaissés lors de ses six dernières sorties en championnat, Lyon bétonne et cartonne. Après un début d'exercice délicat (1,4 but encaissé/match), l'OL a serré les boulons durant la trêve et reste sur une série de 440 minutes sans prendre de but. "Nous avons eu une prise de conscience. Nous effectuons un gros travail sur un plan tactique avec l'aide de la vidéo. Que ce soit contre le Real ou face à Sochaux, nous avons défendu et récupéré les ballons tous ensemble, en bloc tout en gardant les lignes serrées" analyse Anthony Réveillère, lucide. L'effort est donc avant tout collectif. Si Lyon n'est pas toujours flamboyant dans le jeu et l'animation en 2010, il forme de nouveau un bloc, une idée si chère à Claude Puel.

Leur victoire face au Real (1-0), les Gones l'ont construite sur un état d'esprit irréprochable, un sens du sacrifice de tous les instants, une vraie densité collective. "Je sens notre groupe progresser mentalement. Nous passons par des épreuves. Cela fédère l'effectif et donne du caractère. Ce groupe est au début de son histoire. Tout ce qu'il a vécu depuis le début de saison est formateur. Un groupe se forge dans la difficulté", confirme Claude Puel. Cristiano Ronaldo, Kaka, Gonzalo Higuain et Karim Benzema se sont cassé les dents sur le mur dressé par l'OL. A l'image du match face au Real, chacun a su élever son niveau de jeu. Jean-Alain Boumsong s'est montré infranchissable contre les étoiles madrilènes. Et même en cas de faille, Hugo Lloris reste la valeur refuge de l'effectif rhodanien.

De la revanche dans l'air ?

Face à Nice ce samedi, il leur faudra présenter le même état d'esprit et la même rigueur. Au match aller, Lyon avait ouvert les vannes (défaite 4-1). L'occasion est belle de démontrer les progrès entrevus depuis janvier : "Ce match contre Nice est très important. Il faut faire attention. L'aller avait été particulier. On avait très vite explosé, car nous n'avions pas les armes mentales après notre succès à Liverpool. Après ce match contre Nice, il y aura les rendez-vous internationaux. Le match le plus difficile à jouer entre les deux rencontres face au Real, c'est ce match contre Nice", prévient le coach de Lyon.

Pas question de revanche pour autant. Lyon veut simplement s'appliquer à continuer dans la même veine. Et Réveillère de continuer : "On aura à cur de se racheter. C'était après notre succès à Liverpool, Nice avait réussi un gros match avec beaucoup de réussite. Le contexte est aujourd'hui différent. On reste l'Olympique Lyonnais(...) Depuis le début de la phase retour, on grignote des points, on reste dans la course au titre et on y croit" De nouveau hermétique, Lyon a désormais retrouvé l'ambition.

Eurosport

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Brest et Caen en panne

Brest s'est lourdement incliné à domicile face à Sedan (3-1) vendredi lors de la 26e journée de L2, mais les Bretons restent deuxièmes du classement, dont le leader Caen a été contraint à un match nul (0-0) par Strasbourg. Les Sedanais, déjà vainqueurs lors de leurs deux précédents déplacements, ont rapidement pris le meilleur sur Brest, qui visait pourtant la première place. Karaboué a marqué à la 10e minute et Mokaké a doublé la mise à la 29e. En fin de match, Valdivia a alourdi le score (84e) et Apanga a sauvé l'honneur (90e). Caen, battu à Ajaccio lors de la précédente journée, n'a guère profité du faux pas brestois puisque les leaders normands n'ont pu venir à bout (0-0) de Strasbourg, toujours invaincu en 2010 et qui remonte doucement (12e).

A Nantes, Baptiste Gentili, troisième entraîneur de la saison, a commencé son mandat par une défaite sur la pelouse de Nîmes. Les Canaris avaient pourtant ouvert le score sur un but contre son camp du gardien nîmois Puydebois. Mais ils ont craqué en deux minutes, encaissant coup sur coup des buts de Zatara (60e) et de l'ancien Parisien Boli (62e). Avec cette victoire, Nîmes se rapproche du podium (4e à un point de Metz).

Grâce à deux buts d'Anthony Modeste, désormais seul leader du classement des buteurs avec 18 réalisations, Angers a disposé de Clermont (2-1). Les hommes de Jean-Louis Garcia remontent à la 7e place. Le principal rival de Modeste, le Tourangeau Olivier Giroud est de son côté resté muet. Surtout, son équipe a confirmé ses hésitations à domicile en s'inclinant face à Ajaccio (3-1) en dépit de l'ouverture du score de Gapke. Tours est désormais 9e. En bas de tableau, Istres a pris trois points précieux sur la pelouse de Châteauroux (2-0), qui rejoint la zone rouge (18e). Trois matches du milieu ou bas de tableau se sont terminés sans but : Bastia-Guingamp, Dijon-Laval et Vannes-Arles-Avignon.

Lundi, Metz peut profiter des dérapages des deux premiers du classement pour se rapprocher, mais voudra surtout distancer un de ses nombreux poursuivants dans la course à la montée en recevant Le Havre (6e), 4 points derrière lui.

LIGUE 2 - 26e JOURNEE

CAEN - STRASBOURG : 0-0

BREST - SEDAN : 1-3


Buts : Brou Apanga (90e) pour Brest - Karaboué (11e), Mokaké (29e) et Valdivia (84e) pour Sedan

NIMES - NANTES : 2-1


Buts : Zarabi (60e) et Boli (63e) pour Nîmes - Puydebois (11e, csc) pour Nantes

ISTRES - CHATEAUROUX : 2-0


Buts : Rivière (11e) et Ciaravino (82e)

VANNES - ARLES-AVIGNON : 0-0

DIJON - LAVAL : 0-0

BASTIA - GUINGAMP : 0-0

TOURS - AJACCIO : 1-3


Buts : Gakpé (30e) pour Tours - Traoré (54e) et Viale (67e et 82e) pour Ajaccio

Eurosport

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vendredi 26 février 2010

Rivière le vert de l'espérance

C'est l'un des faits marquants de ce début d'année 2010 en Ligue 1 : l'AS Saint-Etienne va mieux et, pour les Verts, cette santé retrouvée a un visage : celui d'Emmanuel Rivière. A 19 ans, le Martiniquais est désormais le meilleur buteur de son club, avec 4 buts inscrits en Ligue 1, sans oublier les deux réussis en Coupe de France contre Lorient (4-1) et Vannes (2-0). Sur ces six réalisations, cinq datent du mois de janvier et correspondent au net regain offensif du club forézien. Vitesse, profondeur et culot : le jeune homme aux longues tresses apporte tout cela, qu'il débute où qu'il jaillisse du banc, comme la semaine passée face à Montpellier avec un but huit minutes après son entrée.

Des performances enfin remarquées en haut lieu : jeudi, Emmanuel Rivière figurait pour la première fois sur la liste des appelés en équipe de France Espoirs, pour affronter la Croatie le 2 mars. «Je suis content pour lui. Il travaille beaucoup, accepte bien la concurrence comme tous les autres attaquants. Il est intéressant quand il débute mais aussi quand il rentre. Il a eu une période de doute mais depuis le début 2010, il nous amène toute sa fraîcheur, sa spontanéité, ses qualités de combattant, à l'image de tous nos joueurs» , dit de lui son entraîneur, Christophe Galtier.

Des airs de Loïc Rémy

Joueur grand et fin (1m82, 76 kg), aux appels souvent imprévisibles, Emmanuel Rivière n'est pas sans évoquer un certain Loïc Rémy. Appelé à évaluer ses qualités et ses défauts, le jeune Stéphanois ne se fait pas de cadeau. «Techniquement, j'ai toujours des difficultés. Je mise sur la vitesse et le sens du but. Je ne suis pas un fin dribbleur mais je m'entraîne» , déclarait-il récemment à France Football.

Désormais nanti d'une étiquette de Bleuet, Emmanuel Rivière n'est pas du genre à se prendre pour un autre. Remarqué à l'âge de 14 ans au cours d'un tournoi à Clairefontaine, le natif du Lamentin a choisi les Verts par proximité avec sa famille métropolitaine, établie à Lyon. Lui qui dit avoir sacrifié beaucoup de sa jeunesse pour devenir pro sait que la route de l'ambition est encore longue. Endurci par la période de vaches maigres durant laquelle il se contentait de jouer les utilités, le jeune homme s'est accroché. Après des débuts en Ligue 1 au poste de latéral droit, un beau jour de janvier 2009, Emmanuel Rivière s'est construit un bel avenir d'attaquant de pointe.

Maxifoot
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Tunisie 17° journée

dimanche 28 février 2010
16h00 Espérance Tunis (1) - US Monastir (9)
CS Sfaxien (5) - Club Africain (2)
Etoile du Sahel (3) - ES Hammam-Sousse (13)
CA Bizerte (6) - Stade Tunisien (4)
JS Kairouan (7) - AS Kasserine (12)
CS Hammam-Lif (11) - ES Zarzis (8)
EGS Gafsa (14) - Olympique Béjà (10)

Maroc 21° journée

samedi 27 février 2010
15h00 WAC Casablanca (2) - OCK Khouribga (10)
KACM Marrakech Menara (4) - Wydad de Fès (12)
MAS Fès (5) - OC Safi (14)
JSM Laâyoune (16) - FAR Rabat (8)
Association Salé (13) - IZK Khemisset (11)
jeudi 4 mars 2010
15h00 Difaa El Jadida (1) - KAC Kénitra (15)
Moghreb Tétouan (6) - Raja Casablanca (3)
Fath US Rabat (9) - HUSA Agadir (7)

Algérie 23° journée

mardi 23 février 2010
14h00 CR Bélouizdad (10) 4-0 MSP Batna (17)
vendredi 26 février 2010
15h00 WA Tlemcen (6) Reporté JS Kabylie (3)
ES Sétif (9) Reporté USM Blida (16)
18h00 MC Alger (1) - NA Hussein Dey (18)
samedi 27 février 2010
14h30 JSM Béjaia (2) - USM Annaba (4)
CA Batna (13) - USM El Harrach (5)
MC Oran (8) - CABB Arreridj (7)
AS Khroub (15) - ASO Chlef (11)
MC El Eulma (14) - USM Alger (12)

Capables d'aller décrocher le titre

Fort de la bonne forme actuelle de l'Olympique Lyonnais, Anthony Réveillère croit toujours son équipe capable d'aller décrocher le titre de champion. À condition de confirmer la dynamique du moment samedi (19h00) devant l'OGC Nice, lors de la 26ème journée de Ligue 1.
ANTHONY REVEILLERE, l'atmosphère a-t-elle changé à Lyon depuis votre victoire face au Real Madrid?

A.R. : C'est un match référence. Un déclic s'est sans doute produit, même s'il est un peu tôt pour le dire. Toujours est-il que nous sommes allés gagner à Sochaux dans la foulée en conservant le même état d'esprit : agressivité et efficacité. Cela reste à confirmer mais la confiance est là.

Après le match face au Real, le public a parfois eu le sentiment que l'OL choisissait ses matchs

A.R. : Non, on ne choisit pas. Après une période très difficile en novembre-décembre, nous sommes repartis en janvier avec un état d'esprit beaucoup plus positif, avec la volonté de réussir une grosse deuxième partie de saison. On connaît nos qualités, on les a manifestées durant les mois d'août et septembre, elles ne se sont pas envolées du jour au lendemain. Dans une saison, tous les clubs subissent un trou, j'espère que notre mauvaise passe appartient désormais au passé. C'est sûr que l'on aimerait produire chaque semaine la même prestation que face au Real mais, en Champions League, tout est différent, y compris le public

Comment expliquez-vous le net regain de forme de votre défense, invaincue depuis 440 minutes?

A.R. : Il y a eu une prise de conscience. Et il y aussi du travail, notamment tactique. Il faut faire bloc, attaquer et défendre ensemble, comme on a su le faire ces derniers temps. Il est important de ne pas avoir trop d'écart entre les lignes. La confiance joue également un rôle.

Les ambitions sont-elles de retour?

A.R. : Nous avons les mêmes ambitions qu'en début de saison! Bien sûr, fin décembre, avec 13 points de retard sur Bordeaux, on savait que ce serait difficile. Mais le championnat est long : avec Lyon, j'ai connu ça en 2004 lorsque nous avions fini champion alors que Monaco nous distançait largement fin janvier. Depuis le début de la phase retour, on grignote des points, on reste dans la course au titre et on y croit, c'est l'objectif depuis le début de la saison. Si on a de l'ambition et si on est compétiteur, on est obligé d'y croire.

L'OL aura un calendrier très difficile dans le sprint final (l'OL ira notamment à Marseille, Rennes, Bordeaux et Montpellier)

A.R. : Pour moi, ce n'est pas un calendrier difficile, ce seront simplement des matchs contre des concurrents directs. Je pense que le titre se jouera lors de ces journées. On aura le temps d'y penser, il faut faire le métier d'ici là à commencer par le match devant Nice où il faudra confirmer notre forme actuelle.

La lourde défaite (4-1) à Nice lors du match aller est-elle dans les têtes? Y aura-t-il de la revanche dans l'air?

A.R. : On aura à cur de se racheter. C'était après notre succès à Liverpool, Nice avait réussi un gros match avec beaucoup de réussite. Le contexte est aujourd'hui différent. On reste l'Olympique Lyonnais, il faut faire un bon match et gagner.

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Qui se passionne pour le PSG-OM ?

Avant le match de dimanche entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille, nous avons interrogé quatre de nos confrères des sites Eurosport. Voici leur vision du match phare de la 26e journée de Ligue 1. Pas très réjouissante.

Jonathan Symcox (Angleterre) : "Pour ceux qui n'ont rien à faire..."

"Pour les Anglais, ce n'est pas un match passionnant. Pour ceux qui connaissent un peu plus le football, c'est une affiche qui intrigue. D'autant que chez nous le Paris Saint-Germain est avant tout connu pour les franges violentes de ses supporters. D'ailleurs, on en entend souvent parler lors des matches qui opposent le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille justement. L'OM est plus connu pour la passion de ses supporters. Ceux-ci donnent une ambiance particulière aux matches se déroulant au Vélodrome. PSG-OM, ce n'est pas Real Madrid-Barcelone mais ça reste un match à voir, plus pour les plus passionnés en Angleterre. Et ceux qui n'ont rien à faire..."

Luca Stacul (Italie) : "Les recruteurs italiens suivront le match"

"Même si le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille sont loin d'être des modèles de régularité, ils ont tout de même quelques individualités de talent. C'est sans doute pour cela que les recruteurs italiens suivront le match... Mamadou Niang a démontré son talent en Ligue 1 et est très fort en ce moment. Un autre joueur qui mérite d'être suivi : Hatem Ben Arfa. Un début de saison difficile suivi d'un bon début d'année. Côté PSG, il est plus difficile de se prononcer. Claude Makelele et Ludovic Giuly vieillissent. Mevlut Erding est lui en train de devenir un grand footballeur."

Oscar Aguilar (Espagne) : "Deux groupes de supporters agressifs"

"La Ligue 1 est pas loin d'être inconnue en Espagne. Cependant, tout fan de football s'intéresse aux affiches. Et PSG-OM est l'une d'entre elles. De plus, ce match n'oppose pas seulement deux grosses équipes mais deux groupes de supporters parfois agressifs. C'est un problème, ceci d'autant plus que ceux de Marseille ont eu maille à partir avec la police lors de leur visite du stade Vicente Calderon la saison dernière en Ligue des Champions (ndlr : Atletico Madrid - Olympique de Marseille). D'un point de vue sportif, les supporters de Marseille doivent être plus confiants et sans doute plus satisfaits que ceux du PSG. Les joueurs de Deschamps jouent mieux. L'OM possède plus de joueurs de qualité. C'est le favori de ce match."

Ilya Minsky (Russie) : "Marseille devrait l'emporter"

"Je ne suis pas sûr que l'affiche va passionner les foules en Russie, mais elle devrait certainement intéresser quelques personnes. PSG-OM est avant tout considéré comme un rendez-vous violent entre supporters qui ne s'aiment pas vraiment. On espère que le match de dimanche ne sera pas le théâtre d'affrontements cependant. Concernant le sport proprement dit, je pense que Marseille devrait l'emporter. J'aime le style de jeu prôné par Didier Deschamps. A Paris, on a l'impression d'un grand gaspillage d'argent incessant pour des saisons qui se terminent toujours globalement de la même manière..."

Eurosport

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Del Bosque a tout en tête

Si Raymond Domenech ne cite jamais la liste des joueurs convoqués et laisse les journalistes la découvrir sur un tableau lors des conférences de presse, son homologue espagnol Vicente Del Bosque procède à l'inverse autrement. Vendredi matin, lors de l'annonce des sélectionnés, il a égrené de mémoire chaque nom de sa liste de 23 joueurs. Sans regarder ses notes et sans commettre d'erreur. On peut donc se dire qu'il n'a presque aucun doute sur le groupe qu'il emmènera en Afrique du Sud pour la Coupe du Monde. « Cette liste est pour le match amical contre la France et pour rien d'autre. Mais évidemment le groupe que j'emmenerai cet été sera très proche de celle-ci, a précisé le coach de la Seleccion. Il y a des joueurs qui ne sont pas dans la liste mais qui peuvent encore y entrer. Rien n'est fermé. Je veux parler de Valdes (Barcelone), Palop (Séville), Cazorla (Villarreal), Pablo Hernandez (Valence), Llorente (Villarreal) ou encore Riera (Liverpool). »

Xavi et Torres là et bien là
Par ailleurs, Del Bosque a retenu Xavi et Fernando Torres, deux joueurs blessés dans leur clubs ces derniers temps. Le Barcelonais parait tout de même remis de ses douleurs aux ischio-jambiers puisqu'il à joué à Stuttgart en Ligue des Champions (1-1). Quant à l'attaquant de Liverpool touché au genou, il est entré dans le dernier quart d'heure lors du dernier match de Championnat à Manchester City (0-0). Même si ces deux joueurs sont deux cadres du groupe espagnol, leur convocation montre bien que le sélectionneur ne tient pas à ouvrir de nouvelles portes à quelques mois du Mondial. « Ils sont revenus avec leur club donc je considère qu'ils peuvent jouer avec nous. Mais nous parlerons avec eux pour savoir combien de temps ils peuvent jouer sans gêner leur récupération. » Les champions d'Europe se réuniront lundi à Madrid avant de partir le lendemain pour Paris

l'équipe
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