dimanche 28 février 2010

Montpellier sans trembler

MONTPELLIER - RENNES : 3-1


Buts : J. Marveaux (25e, 36e), Camara (82e) pour Montpellier et Briand (70e) Pour Rennes

Entre Rennes et Montpellier, le candidat à l'Europe n'est pas celui auquel on pensait en début de saison. Joris et Sylvain Marveaux auront sans doute l'occasion d'en discuter. A la Mosson, l'aîné a été sans pitié envers l'équipe de son petit frère. Le milieu de terrain montpelliérain a signé un doublé durant la première mi-temps mettant la tête sous l'eau aux hommes de Frédéric Antonetti. Pourtant, ils avaient commencé le match de la meilleure des façons. Bien décidée à mettre fin à sa mauvaise série (trois défaites consécutives), l'équipe bretonne prend possession du ballon et siège dans la moitié de terrain adverse. Sylvain Marveaux, bien servi dans la surface par Gyan, se procure même la première occasion du match mais le milieu rennais ne met aucune puissance dans sa frappe ce qui rend furieux son entraineur (5e). Quelques minutes plus tard, Marveaux est de nouveau impuissant dans le dernier geste et ne parvient toujours pas à surprendre le portier adverse.

Les Montpelliérains s'installent progressivement dans la partie et surprennent les Bretons à l'image de Aït Fana, bénéficiant d'une mauvaise relance de Mangane, qui s'infiltre dans la surface et oblige Douchez à écarter le danger en corner. D'ailleurs, les rouge et noir vont repousser le danger suite à trois corners tirés par Costa. Ce n'est que temporaire puisque, sur coup-franc, Costa distille dans la foulée un très bon ballon dans la surface. Douchez manque sa sortie et Joris Marveaux, libre de tout marquage, n'a plus qu'à pousser le ballon de la tête dans le but vide (25e). Un petit peu plus de dix minutes après, le tandem Costa-Marveaux va encore jouer un mauvais tour au portier rennais qui manque sa sortie et permet à Joris de signer son doublé (36e). Les hommes de René Girard se montrent très réalistes en concrétisant des actions que les Rennais n'ont pas su concrétiser.

Mangane et Gyan craquent

Au retour des vestiaires, les Héraultais ont un avantage psychologique indéniable mais les Rennais n'abdiquent pas et repartent à l'assaut. D'abord, Gyan est tout près de réduire le score suite à un caviar de Leroy (53e). Puis les visiteurs pressent l'équipe adverse afin de stopper toute construction de jeu. C'est finalement Briand qui va concrétiser la révolte rennaise en trompant habilement Jourdren du pied droit (71e). La réduction du score a le mérite de survolter les Rennais qui vont multiplier les actions durant dix minutes faisant reculer les Montpelliérains. C'était sans compter sur Camara qui va délivrer les siens. L'attaquant héraultais, magnifiquement servi dans la surface de réparation, enroule un ballon que Douchez ne peut capter.

L'équipe bretonne ne se relèvera pas et va même perdre totalement le contrôle du match à l'image de Mangane qui va enchainer deux cartons jaunes, d'abord suite à une charge sur Montano (84e) puis, lors du temps additionnel, lorsqu'il stoppe la course du Colombien qui filait au but. Après le coup de sifflet final, Gyan craque à son tour et donne un coup de tête à Costa. Un deuxième carton rouge qui illustre le naufrage rennais. Son équipe n'avait pourtant pas besoin de ça. La situation est en effet délicate pour Frédéric Antonetti et ses hommes qui n'ont plus que le championnat pour se qualifier en Coupe d'Europe. Mais ils se trouvent désormais à huit points de la cinquième place, objectif de début de saison. Le MHSC reprend quant à lui sa place de dauphin et se prépare à un choc au sommet face à Bordeaux, la semaine prochaine.

LA DECLA : René Girard (entraîneur de Montpellier)

"C'est un match que j'appréhendais beaucoup car c'est une équipe capable d'embêter les plus grands, dont nous (sourire). On a eu un quart d'heure difficile où on s'est cherché. Il a fallu mettre la machine en route. On a fait la différence sur les coups de pied arrêtés. Ce n'est pas un argument ordinaire dans le football d'aujourd'hui. J'avais dit à Joris (Marveaux, ndlr) avant le match que c'était sa soirée. C'est normal que ce soit un coup l'un, un coup l'autre. La dernière fois où j'ai joué à Bordeaux (prochaine journée le 7 mars), c'était avec Strasbourg en 1998. On ira avec beaucoup d'humilité, ni avec la fleur au fusil. On a attaqué une phase importante pour nous. On va pouvoir se jauger. On n'aura rien à perdre à Bordeaux".

Eurosport

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