samedi 31 mars 2012

Le PSG à la recherche du temps perdu

Après deux nuls consécutifs en L1, et une élimination au Parc en Coupe, l’heure est au rachat pour le PSG, déchu de sa première place dimanche. Les hommes d’Ancelotti devront pour cela braver, ce samedi, la pelouse synthétique de Nancy (21h) où ils restent sur un cuisant revers (0-2) en fin 2010.
"Je n’ose imaginer ce que Kombouaré aurait entendu après une élimination en Coupe de France à domicile, suivie d’un match calamiteux toujours au Parc face à Bordeaux." Cette déclaration lourde de sens, et signée Jean-Michel Larqué, caractérise parfaitement la conjoncture actuelle du PSG. Depuis l’arrivée d’Ancelotti, manager au pedigree reconnu à l’échelle internationale, le club de la capitale ne joue pas mieux, voire joue moins bien que sous l’ère du technicien kanak. Les coéquipiers de l’intermittent Pastore restent sur la série inquiétante de cinq matches nuls concédés lors des sept dernières journées de L1 (la dernière victoire, 2-1 à Dijon, remonte au 11 mars), et ont également subi leur premier revers de l’année civile au Parc des Princes, contre l’OL en Coupe de France (1-3).
"Quand nous ne jouons pas bien, je suis l’entraîneur et je dois donner des explications aux joueurs pour améliorer la situation. C’est mon travail, je dois parler avec eux, pour faire un meilleur travail", a tenté de dédramatiser Ancelotti, vendredi, en conférence de presse d’avant-match. Non inquiété par les résultats actuels, l’Italien a également réfuté l’idée de laisser sur le banc de touche son capitaine, Mamadou Sakho, peu en verve ces dernières rencontres. À Nancy (12e au classement), L’international français devrait à nouveau monter la garde derrière, aux côtés d’Alex, alors que Maxwell, bien que convoqué, reste incertain.
Premiere pour Wallemme à l’Abbé-Deschamps
Alors qu’il présentait ces dernières semaines le profil d’un candidat à la C1, Saint-Etienne (6e) a de son côté, fini par rentrer dans le rang. Défaits à Geoffroy-Guichard lors du derby, les Verts se sont écroulés dans le temps additionnel à Montpellier, samedi dernier (0-1), et pointent désormais à 7 points de la Ligue des champions. Autant dire qu’une victoire contre Nice (18e) est impérative pour les hommes de Galtier. Défait 0-1 à Toulouse, au terme d’un match des plus soporifiques, Auxerre s’apprête de son côté à disputer son premier match à domicile, sous l’ère Wallemme. Lanterne rouge de L1 avec 5 points de retard sur le premier non relégable, les Bourguignons auront fort à faire, face à une équipe de Valenciennes (11e) qui reste sur un succès de choix contre Rennes (1-0).
Lorient, à la recherche d’un second succès en 2012
L’embellie doit également se poursuivre à Sochaux (19e), qui respire mieux depuis l’arrivée d’Eric Hély aux commandes (deux victoires en trois matches, dont une défaite étriquée à Lyon). Face à Brest (16e), la tâche ne s’annonce pas insurmontable pour Boudebouz et les siens. Même son de cloche pour Bordeaux (8e), qui reste sur un nul probant à Paris (1-1), mais qui devra se méfier de Dijon (13e), qui n’a perdu qu’une seule fois lors de ses quatre dernières sorties en L1 (contre le PSG). Lorient, pour finir, tentera de confirmer sa dernière victoire contre Brest au Moustoir, il y a deux semaines, face à Evian Thonon-Gaillard (10e), qui reste sur un lourd revers contre Lille (0-3). Pour les hommes de Gourcuff, 14e, l’objectif sera de remporter un second succès en 2012.
EUROSPORT
http://fr.sports.yahoo.com/30032012/70/ligue-1-le-psg-a-la-recherche-du-temps-perdu.html

vendredi 30 mars 2012

OM : les salaires de mai vont-ils être versés?

Le club est confronté à des gros problèmes de trésorerie...
Il n’y a pas qu’au Portugal ou en Grèce que les footballeurs reçoivent leurs salaires en retard… quand ils les reçoivent. L’Olympique de Marseille aussi connaît des fins de mois difficiles comme le révèle La Provence ce vendredi.
Selon le quotidien, l’OM pourrait verser les salaires de mai avec un certain retard. Confronté à des gros problèmes de trésorerie avec un endettement de 22 millions d’euros, le club souhaiterait attendre le 3 juin pour payer ses joueurs et attendre ainsi le versement des droits télé. L’autre solution est de demander à la LFP d'anticiper le versement afin de respecter la date de paiement des salaires. Reste à connaître la réaction des principaux concernés et leur représentant syndical, Souleymane Diawara.

http://www.20minutes.fr/article/908169/om-salaires-mai-vont-ils-etre-verses

L'OM, une famille à l'épreuve

Un stade clairsemé, des banderoles anti-Deschamps, elles-mêmes contestées par une partie du public, un entraîneur de l'OM lui-même plein de rancoeur dans ses déclarations aux médias : la défaite contre le Bayern (0-2) a porté toutes les tensions à leur paroxysme, mercredi.
Retrouver le top 8 européen, l'OM attendait cela depuis 1993. Mais mardi, ce qui devait être une célébration s'est parfois transformé en règlement de compte dans un stade Vélodrome qui n'avait étonnamment pas fait le plein pour l'occasion (près de 9.000 places non occupées). Les banderoles ont donné le ton bien avant le coup d'envoi : "Silence, on a coulé" ou encore, adressé aux joueurs : "Ce soir, on est comme vous, on sert à rien." Les supporters du virage sud avaient décidé de ne pas encourager les leurs durant les vingt premières minutes du match alors que, dans le virage nord, l'ambiance était timide.
Même le poteau de Loïc Rémy dès les premières minutes n'a pas réveillé le Vélodrome et seules les prises de balle de Ribéry ont fait exploser le volume sonore. Etrange impression que celle dégagée par un public tiraillé entre l'envie de pousser sa formation pour son rendez-vous européen le plus important depuis près de vingt ans, et les revendications de groupes de supporters bien décidés à faire payer à leur équipe leur série de sept défaites consécutives et la fin des ambitions en Ligue 1 et en Coupe de France.
"L'OM est une institution, personne ne la mettra à terre"
Principal bouc-émissaire, côté virage Sud toujours, Didier Deschamps. "Deschamps et les joueurs, cassez-vous", pouvait-on lire en début de rencontre avant que des "Deschamps démission" ne descendent des tribunes Sud. Le stade a répondu par des applaudissements nourris en faveur du coach. Là-encore, le Vélodrome a fait preuve d'une étrange schizophrénie. Deschamps n'a pas éludé la question en conférence de presse. "C'est une frange minoritaire. Les gens sont libres. Je connais les tenants et les aboutissants. La grande majorité des gens était là pour vivre des émotions."
Un Vélodrome qui ne fait pas le plein pour un quart de finale de C1, Deschamps n'est pas surpris et désigne, dans une allusion à peine voilée, la bataille des courants qui traverse l'OM en interne : "Cherchez à savoir le pourquoi du comment. Vous êtes là pour ça et vous le savez aussi bien que moi et ne cherchez pas de fausse explication. Peut-être que vous ne pouvez pas l'écrire. (...) L'OM a vendu toutes ses places mais 9000 places sont revenues des virages." Au mois d'octobre déjà face à Ajaccio, le Vélodrome s'était montré hostile à Deschamps et avait provoqué une passe d'armes entre l'entraineur et José Anigo, le directeur sportif de l'OM.
Nouvelle crise, nouveaux règlements de compte ? Le président Vincent Labrune a joué les pacificateurs. La désaffection du public ? "On a perdu. Mettez vous à leur place. Il y a plusieurs facteurs : la multiplication des matches, la crise économique dans la ville et on aligne les mauvais résultats. C'est difficile pour les gens ici. Voilà trente ans qu'ils n'ont pas perdu autant de matches. Mais quoi qu'il arrive, l'OM est une institution plus forte que tout. Personne ne la mettra à terre, ni les journalistes ni les supporters. Il n'y a rien de plus fort que l'OM." Et l'acharnement d'une partie du public sur Didier Deschamps ? "Je n'ai pas vu la banderole." L'incendie est circonscrit. Pas éteint.
http://fr.sports.yahoo.com/29032012/70/ligue-des-champions-l-om-une-famille-a-l-epreuve.html hebergeur image

jeudi 29 mars 2012

Football Ligue des Champions - L'OM à mille lieues de Munich

Même la Ligue des champions n'est plus un petit coin de ciel bleu pour l'OM. Le Bayern Munich est venu enfoncer le club phocéen dans sa détresse actuelle en lui infligeant, mardi au Vélodrome, en quart de finale aller, sa septième défaite en huit matches toutes compétitions confondues (0-2). Le score est, sinon lourd, du moins rédhibitoire à ce niveau de la compétition. Il compromet quasiment tout espoir de qualification phocéenne. Il est logique. Certes, le Bayern n'a pas rayonné. Bien sûr, l'OM n'a pas été ridicule. Mais malgré tout le club allemand a confirmé que le fossé entre les deux écuries n'était pas une vue de l'esprit. Il est énorme. Et il claque avec le nom des deux individualités qui ont inscrit leur nom au tableau d'affichage : Gomez (44e) puis Robben (69e), qui ont évité au Bayern une frayeur comparable à celle de son huitième de finale aller perdu à Bâle (1-0). Jamais aucune équipe allemande n'était venue gagner à Marseille. Tout a une fin. L'OM verra Munich au match retour mais la finale, au même endroit, devrait se disputer sans lui dix-neuf ans après son historique victoire.     
Que peut regretter l'OM ? Pour la forme, la main de Lahm au départ de l'action de l'ouverture du score. Non relevée et non sifflée, elle a permis à Gomez de recevoir en première intention une belle passe en profondeur de Robben, et de marquer sur son premier ballon exploitable, son dix-neuvième but en quatorze matches de Ligue des champions. Juste avant la pause, le coup fut tranchant. Robben était à la conclusion du deuxième but, à la 69e minute, après un beau une-deux avec Muller. Le Néerlandais a ajusté Andrade du gauche, de près, comme à l'entraînement.
Diarra suspendu au retour
Le gardien brésilien n'aura pas fait de miracle pour sa titularisation imprévue suite à la suspension de Mandanda. Il a frôlé la correctionnelle lors de trois interventions médiocres qui n'ont pas eu de conséquences directes. Mais c'est un euphémisme de dire qu'il n'a rassuré personne. L'absence de Diawara a eu moins d'impact, Fanni et Nkoulou honorant correctement leur contrat. Rémy, titulaire surprise malgré une gêne à la cuisse, n'a eu ni mordant, ni munition convenable en dehors d'un bon ballon au deuxième poteau, expédié sur l'extérieur du montant. L'international français n'a cadré qu'un ballon, capté par Neuer. En parlant d'absence, il faudra composer sans Alou Diarra à l'Allianz-Arena. Le milieu marseillais sera suspendu suite à son avertissement de la 35e minute.
Drôle de sensation que cette défaite extrêmement nette alors que les quatre individualités munichoises ont souvent buté sur le dispositif phocéen. L'OM a fait ce qu'il a pu mais n'avait pas suffisamment de qualité technique, de confiance et de talent individuel pour inquiéter le quadruple vainqueur de la C1. En dehors de Milan-Barcelone (0-0), les quarts de finale de cette édition de C1 ne promettent pas un suspense insoutenable pour les matches retour. C'est la première fois qu'aucune équipe recevant n'a marqué à l'aller, et la première fois que trois d'entre elles ont perdu. Marseille en fait partie et avait un peu oublié ce que ça faisait. Chez lui et en Coupe d'Europe, l'OM n'avait plus été surclassé de cette manière depuis le 0-4 de Liverpool en 2007.
http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2011-2012/l-om-tres-loin-de-munich_sto3213949/story-lci.shtml

mercredi 28 mars 2012

Marseille-Bayern en live

Suivez Marseille-Bayern  en direct en cliquant sur ce lien.................

Benzema, mieux que Messi

Auteur d'un doublé face à l'Apoel Nicosie (0-3), Karim Benzema a passé la barre des 25 buts en Ligue des Champions au bout de 41 matches. Lionel Messi (FC Barcelone), lui, avait mis 42 rencontres pour atteindre la même marque. Le Français a su rester mobilisé après un début de match délicat.
Karim Benzema ne cesse de grandir et de se rendre indispensable au Real Madrid. Auteur d'un doublé mardi à Nicosie (0-3), ses 25e et 26e buts en C1, le Français en a donné une nouvelle preuve. Tout avait pourtant plutôt mal commencé pour Benzema. Englué, comme ses coéquipiers, dans la défense de l'Apoel Nicosie, l'attaquant merengue a peiné en début de match. Contrôles ratés, passes mal ajustées, mésententes avec Ronaldo et Higuain, le Français n'y était pas. Il a même touché le fond, mais pas celui des filets, à la 33e minute, quand il a déchiré sa reprise, seul à quatre mètres du but. Inutile de traduire les propos du Madrilène, la tête basse, après cet incroyable raté. Mais là où il se serait découragé il y a désormais de longs mois, Benzema s'est accroché. Et a été récompensé.
Après quelques éclairs, générés par cette faculté à déclencher sa frappe très vite, l'ex-Lyonnais a su profiter à plein de l'entrée de en jeu déterminante de Kaka, un joueur avec qui il partage un certain raffinement technique. Et c'est ainsi qu'à force d'obstination, il s'est jeté pour reprendre d'une tête plongeante un centre du Brésilien (74e). Poussif jusqu'ici, le Real pouvait alors dérouler, et Benzema percuter, dribbler, combiner. Il a même mis les bouchées doubles à la dernière minute en reprenant, tranquille, une merveille de passe d'Özil au second poteau. Grâce à ce doublé, le Français devient le meilleur buteur du Real en Ligue des champions cette année avec sept réalisations (une de plus que Ronaldo) et relance la chasse derrière Messi (12 buts) et Gomez (10 buts).
En avance sur Messi
Les chiffres ne trompent pas. Et plaident désormais en faveur de Karim Benzema, jadis décrié pour son manque d'efficacité en comparaison d'Higuain. Le Tricolore, qui est également avec Kaka le meilleur passeur de la Ligue des Champions (5) a déjà égalé son total de buts de la saison passée (26). Et la source ne semble pas prête de se tarir. Enfin, KB devient le 3e joueur le plus précoce de l'histoire de la Ligue des Champions à atteindre la barre des 25 buts. Seuls Filippo Inzaghi et Ruud van Nistelrooy ont eu besoin de moins de matchs (30) pour franchir ce cap. A titre de comparaison, Lionel Messi a dû attendre son... 42e match pour marquer ce fameux 25e but.
Mais ces données ne suffisent pas à expliquer l'aura sans cesse grandissante de Benzema sur le front de l'attaque merengue. Le Français est désormais parfaitement à son aise et sa panoplie d'avant-centre complet lui donne maintenant assez nettement l'ascendant sur son rival Gonzalo Higuain. Associé à "Benz" face à Nicosie, l'Argentin a clairement souffert de la comparaison. S'il n'a pas son pareil pour dévorer la profondeur et trouver le geste juste face au but, Higuain éprouve beaucoup plus de difficultés face à une défense regroupée. Benzema n'a pas seulement marqué deux buts à Nicosie, il a aussi et surtout marqué les esprits.
 Eurosport
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mardi 27 mars 2012

Malouda porté disparu

Comme tous les sélectionneurs des grandes nations du football -ou présumées telles-, Laurent Blanc n'entend pas attaquer une compétition internationale en faisant confiance à des joueurs qui ne sont même pas titulaires dans leur club. Valbuena, Gourcuff ou Matuidi, par exemple, furent dans un passé récent, ou sont encore laissés de côté par le patron des Bleus pour cette bonne raison qui pourrait bien faire manquer l'Euro aux deux derniers. Mais quid de Florent Malouda? Ce mardi soir, Chelsea se rendra à Lisbonne en Ligue des champions pour y défier le Benfica, mais, une nouvelle fois, l'ancien lyonnais devrait débuter cette rencontre sur le banc. Depuis l'arrivée de Mata lors de la dernière intersaison, c'est de toute façon là que Malouda passe le plus clair de son temps.
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Toujours appelé cette saison


Il faut dire que l'Espagnol est, cette saison, le joueur le plus régulier de Chelsea; gaucher comme Malouda, il a déjà marqué dix buts et délivré 13 passes décisives toutes compétitions confondues, reléguant son concurrent à un rôle de remplaçant. En trente matches de Premier League, Malouda n'a ainsi été aligné d'entrée que... six fois. Une misère pour celui qui aura 32 ans en juin, et qui dispose sans doute avec l'Euro d'une dernière occasion de disputer une compétition internationale.

Et qui la saisira probablement, quelles que soient ses performances d'ici là; Laurent Blanc l'a en effet toujours appelé cette saison. Mieux, le sélectionneur l'a titularisé à quatre reprises (contre le Chili, l'Albanie deux fois et la Bosnie), le faisant entrer deux fois (face à la Belgique et l'Allemagne) et le laissant également à deux reprises sur le banc (devant la Roumanie et les Etats-Unis). Deux fois buteur (contre l'Albanie et en Allemagne), Malouda a certes rendu, au moins partiellement, la confiance placée en lui par son sélectionneur, mais Laurent Blanc peut-il pour autant décemment l'inclure dans le groupe pour l'Euro? L'ancien entraîneur de Bordeaux apprécie l'expérience du joueur des Blues, mais contrevient en l'appelant à une règle qu'il a lui-même édictée. De quoi susciter, à tout le moins, l'incompréhension des autres joueurs...

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lundi 26 mars 2012

Ben Arfa au sommet de son art

Auteur d'un but et de deux passes décisives, Hatem Ben Arfa a survolé la rencontre à West Bromwich (1-3). Le milieu de Newcastle a créé des brèches sur toutes ses prises de balle. Sans doute le match le plus complet du Français en Premier League qui permet aux Magpies de consolider leur 6e place.
Avec Hatem Ben Arfa, c'est un peu toujours la même histoire : c'est tout ou rien. Ce dimanche, ce fut plus que parfait. L'ancien Marseillais, titulaire et qui bénéficie désormais de la confiance d'Alan Pardew, a été à l'origine de tous les bons coups des Magpies qui se sont imposés à West Bromwich (1-3) et en profitent pour consolider leur sixième place. Une activité qui s'est soldée par deux passes décisives pour Papiss Cissé (6e et 34e) et un but splendide (34e).
Parti de sa surface de séparation, il s'est appuyé à deux reprises sur ses coéquipiers pour conclure d'un crochet et d'une frappe croisée. Plus que ses trois coups de patte qui ont scellé le sort de la rencontre, HBA, élu du match, n'a cessé d'accélérer le jeu des Magpies et de donner le tournis à l'entrejeu de West Bromwich. Comme sur cette nouvelle accélération à la 56e minute. Une chevauchée débutée là-encore de sa moitié de terrain à l'issue de laquelle il a laissé trois joueurs sur le carreau. Sur ce coup là, sa frappe est repousée alors que Ben Arfa aurait pu décaler Cabaye sur sa gauche.
Physiquement, HBA a du répondant
Plus que sa vista technique, qui ne l'a jamais vraiment quitté, c'est son impact physique qui semble aujourd'hui lui permettre d'évoluer un ton au-dessus de tout le monde. Dans les impacts, Ben Arfa a du répondant. Et ça change tout. Les supporters de Newcastle, qui ont chanté ses louanges durant toute la rencontre, ne s'y sont pas trompés. Affublés de bérets et de marinières, ils ont salué comme il se doit la sortie de terrain de l'ancien Lyonnais après 75 minutes de haute facture. Il déclarait la semaine dernière ne pas avoir fait une croix sur l'Euro. Si Ben Arfa maintient son niveau de jeu sur de telles hauteurs, Laurent Blanc pourrait bien se pencher sérieusement sur son cas.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/25032012/70/premier-league-ben-arfa-au-sommet-de-son-art.html
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dimanche 25 mars 2012

Premier League : Peter Crouch signe un magnifique but


Peter Crouch Amazing goal vs Man City par Officiel_GoalsMotion

Montpellier met la pression sur le PSG

Un but dans les dernières minutes d'Olivier Giroud a permis à Montpellier de venir à bout de Saint-Etienne (1-0) et de prendre provisoirement les commandes de la Ligue 1. Lille consolide sa troisième place à Evian (0-3) et Lyon s'impose face à Sochaux (2-1). Marseille concède le nul à Nice (1-1).
Olivier Giroud, encore et toujours. Montpellier a peiné face à des Verts tenaces puis réduits à 10 après l'expulsion de Mignot (76e), mais une volée sublime de son avant-centre, plus que jamais meilleur buteur de l'élite (18 buts), dans les dernières minutes a scellé le sort de la rencontre (1-0) lors de la 29e journée de L1. Un succès logique même si le MHSC a offert un visage bien pâle en première période, dans la lignée des prestations inquiétantes à Nancy (1-0) et au GFCO Ajaccio (1-0) en Coupe de France. Montpellier s'est réveillé en seconde période et a pris les rênes de la L1 avec un point d'avance sur Paris qui reçoit Bordeaux ce dimanche.
De son côté, le LOSC, d'un Eden Hazard une nouvelle fois buteur et passeur, consolide sa troisième place au terme d'une nouvelle démonstration offensive à Annecy face à Evian Thonon Gaillard (0-3). Dimitri Payet (55e) et Pedretti (67e) ont scellé le sort d'une rencontre à sens unique. Même si la victoire heureuse de Lyon face à Sochaux (2-1) laisse planer la menace. Les Gones, toujours à quatre points du podium, s'accrochent dans la lutte à la qualification pour la Ligue des Champions. Mais ils peuvent remercier un Hugo Lloris décisif et un Bafé Gomis auteur de son douzième but de la saison en L1.
Marseille perd Diawara
Marseille, qui a perdu dès la 7e minute Souleymane Diawara, victime d'une entorse au genou, a stoppé sa terrible série de sept défaites consécutives mais n'a toujours pas gagné. Pourtant, les hommes de Didier Deschamps, qui ont joué toute la seconde période à 10 après l'expulsion de Kaboré, ont longtemps cru sortir la tête de l'eau grâce à Jordan Ayew (56e) mais ils se sont faits rejoindre logiquement dans le dernier quart d'heure à Nice (1-1).
A quatre jours de son quart de finale face au Bayern Munich en Ligue des Champions, l'OM, très pauvre dans le jeu, ne s'est pas franchement rassuré. Dans la course au maintien, Ajaccio et Lorient se sont neutralisés (1-1) au terme d'une rencontre de belle facture. Et c'est Nancy, désormais onzième grâce à sa victoire à Brest sur un but de Traoré (18e), qui fait la belle affaire en deuxième partie de tableau.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/24032012/70/ligue-1-montpellier-met-la-pression-sur-le-psg.html
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samedi 24 mars 2012

Troyes sur le podium

Troyes est monté sur la 3e place du podium aux dépens de Clermont, battu 3-2 lors de la 29e journée de Ligue 2. Bastia, tenu en échec à Arles-Avignon (0-0), reste leader mais voit Reims revenir à sept points. En bas, , Monaco a battu Châteauroux (2-1) et Boulogne a réagi face au Mans (2-0).
Troyes a ravi la 3e place de la Ligue 2 à Clermont, en battant l'équipe auvergnate 3-2 au Stade de l'Aube dans le match au sommet d'une 29e journée qui a vu Reims consolider son rang de dauphin en dominant Metz 3-0 en Champagne, le leader Bastia étant tenu en échec 0-0. Bastia demeure solide leader, avec sept longueurs d'avance sur Reims, malgré son nul en Avignon contre Arles-Avignon, qui a préservé son invincibilité en 2012 (11 matches sans défaite).
Les Troyens ont battu Clermont après un match fou. Marcos ouvrait le score d'une belle demi-volée depuis le point de penalty (21e), mais Clermont égalisait dès la reprise, puis prenait l'avantage par Salze (52e). Le public n'était pas au bout de ses émotions: Caceres, s'y reprenant à deux fois devant Farnolle qui repoussait sa première tentative, égalisait (67e) avant que Marcos, le meilleur buteur de Troyes, ne délivre son équipe sur penalty (71e). La série noire continue pour Clermont avec cette 3e défaite (et 5 nuls en 8 rencontres).
Monaco respire, Boulogne réagit
Reims a, lui, plié le match en moins d'une demi-heure, avec un doublé de Fauré face à de pâles Messins. Sedan a enfoncé un peu plus la lanterne rouge Amiens, en allant s'imposer en Picardie 3-0 en en quatre minutes: un but juste avant la pause, puis deux autres coup sur coup dès la reprise. Ils ont ainsi pris la 5e place à Nantes, opposé à Lens au stade Bollaert lundi.
En bas de tableau, Monaco s'est donné un peu d'air en battant Châteauroux 2-1 avec Salli en évidence. Il a rapidement ouvert la marque (3e), puis a offert d'une superbe talonnade dans la surface un caviar à Dirar, qui doublait la mise (55e). L'ASM en est à six rencontres sans défaite, et se hissent à la 16e place. Encore plus bas, Boulogne-sur-Mer a remporté le match des relégables devant Le Mans (2-0). Il est toujours 19e, mais revient à la hauteur de sa victime du jour avec chacun 30 points. Le duo se trouve à trois points de Metz, désormais premier non relégable, qui a fait une bien mauvaise opération en laissant passer devant lui Monaco et Angers (1-0 devant Guingamp).
http://fr.sports.yahoo.com/23032012/70/ligue-2-troyes-sur-le-podium.html

vendredi 23 mars 2012

Eric Abidal pourrait être opéré dès lundi

Le Barcelonais va subir une transplantation du foie...
Eric Abidal aurait donc trouvé un donneur. Selon une information de l’Equipe, le latéral gauche de Barcelone et de l’équipe de France pourrait en effet se faire opérer dès lundi d’une transplantation du foie. Son cousin, qui se trouve depuis dimanche en Espagne, pourrait être le donneur. Comme nous l’expliquait il y a quelques jours le Dr Antonini, hépatologue, il est possible de donner une partie de son foie à une autre personne sans le mettre en danger, l’organe hépatique se régénérant tout seul. Abidal pourrait donc entrer dès dimanche à l’Hôpital Clinic de Barcelone, là où il avait déjà subi sa première opération, pour une tumeur du foie, il y a tout juste un an.

http://www.20minutes.fr/article/903607/eric-abidal-pourrait-etre-opere-des-lundi

Tevez et Nasri, City leur dit merci

C'est grâce notamment au grand retour de Carlos Tevez (entré à la 65e), auteur de la passe décisive sur le but victorieux sur le but d'un Samir Nasri de gala, que Manchester City a su inverser la tendance après avoir été mené 1-0. Récit.
Cueillis à froid à l'heure de jeu par le premier but sous le maillot des Blues de Gary Cahill, comment Manchester City pouvait-il bien retourner la situation en sa faveur? Amorphes, sans solution et se heurtant à un bloc défensif londonien ultra-compact, les Citizens ont longtemps semblé condamnés à concéder leur premier revers à domicile depuis près d'un an et demi (14 victoires en 14 matches disputés à l'Etihad Stadium cette saison) et à laisser le leader et rival, Manchester United, à 4 points, mercredi soir.
Pour enrayer ce scénario "catastrophe", Roberto Mancini, le coach de Manchester City, a décidé de faire sortir, à dix minutes d'intervalle, De Jong et Silva au profit respectivement de Tevez (65e) et Dzeko (75e). Avec un trident offensif Agüero - Dzeko - Tevez, l'arrière-garde de Chelsea, qui avait montré quelques signes de fébrilité en première période, a fini par craquer. Cent vingt secondes après la formation de ce trio de choc, Sergio Agüero, bien plus percutant dans l'axe que sur un côté en première période, a transformé un pénalty, le septième de la saison pour les Skyblues (sur huit obtenus), suite à une main dans la surface du milieu de terrain des Blues, Michaël Essien (1-1, 77e). Il n'était pas trop tard pour que l'armada offensive de City se mette en route avec, à la baguette, un homme, omniprésent dans ce choc de la 29e journée, Samir Nasri.
Accueil mitigé pour Tevez... bientôt acclamé
L'international français, étincelant dès l'entame de la rencontre, a éclairé le jeu et s'est procuré les deux plus belles occasions de la première heure, toutes deux ponctuées par des barres transversales (7e et 54e). Technique et rapide, aligné à gauche d'un 4-2-3-1, Nasri a allié ses deux points forts au moment opportun. Parti à pleine charge depuis la ligne médiane, le meneur de jeu des Citizens s'est appuyé sur Carlos Tevez qui lui a remis, d'une astucieuse talonnade, dans la profondeur. Le Français, qui a poursuivi son effort, a eu la lucidité d'ajuster Petr Cech, le portier de Chelsea, avec plus de précision que de force. Une force que l'ancien joueur d'Arsenal a exprimé dans sa joie, enlevant son maillot et partageant sa joie avec son public, celui de l'Etihad Stadium.
Sur cette action déclic, Carlos Tevez, qui était entré sous un accueil pour le moins mitigé, a eu droit à une acclamation vingt minutes plus tard... Par ce geste altruiste et plein de clairvoyance, l'Apache a signé, ou légitimé, son retour au sein du groupe mancunien, six mois après son refus d'entrer en jeu lors d'un match de Ligue des Champions, face au Bayern Munich. De bon augure pour des Citizens qui devront aller à Arsenal et à Newcastle et accueillir Manchester United avant la fin de la saison.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/21032012/70/premier-league-tevez-et-nasri-city-leur-dit-merci.html

jeudi 22 mars 2012

Lyon, le coup parfait

Mené au score mais opportuniste, l'Olympique Lyonnais a battu le Paris Saint-Germain (1-3), mercredi en quart de finale de la Coupe de France. Le club rhodanien, déjà qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue, a infligé à Carlo Ancelotti sa première défaite à la tête du PSG.
Il fut un temps où le Paris Saint-Germain était implacable en coupes. Où Lyon l'était en Ligue 1. Epoque révolue. Cette saison - au moins - les deux formations de l'élite ont échangé leur costume. Le PSG vogue sur les hauteurs du Championnat de France. L'OL s'éclate en coupes. Déjà qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue, où il défiera l'Olympique de Marseille le 14 avril prochain, le club rhodanien est allé scalper Paris sur la pelouse du Parc des Princes, en quart de finale de la Coupe de France (1-3). Les hommes de Rémi Garde ont fait le dos rond et su piquer au vif un PSG qui a manqué de réalisme et est tombé sur un Lloris impeccable.
Nicosie est définitivement derrière Lyon. Après avoir battu Lille (2-1) et Saint-Etienne (0-1) en championnat, les Rhodaniens se sont sortis d'un mauvais pas au Parc. Menés au score après un penalty de Nene (1-0, 19e), les joueurs de Rémi Garde ont renversé la situation grâce à Kim Källström, désormais milieu offensif gauche. Le Suédois a commencé par égaliser d'un maître coup franc (1-1, 25e) avant d'offrir un but tout fait à Lisandro (1-2, 39e). Ce même Lisandro qui, un peu plus tard, a manqué le coche sur un service de Gomis et alors que le but était complètement ouvert (66e). L'Argentin eut tué le match. A la place, l'OL a tremblé jusqu'au bout. Avant que Gomis ne mette les siens définitivement à l'abri, sur penalty (1-3, 90e).
Dominateur, le Paris Saint-Germain pourra s'en vouloir de ne pas avoir su transformer l'une de ses nombreuses occasions de la seconde période. La faute à Hugo Lloris. Le portier des Bleus a notamment sorti des tentatives de Nene (45e), Menez (53e, 64e), Jallet (51e) et Pastore (62e), entré en jeu au retour des vestiaires. Grâce à son portier et son opportunisme, l'OL disputera les demi-finales de la Coupe de France. Ce sera du côté d'Ajaccio. Loin du Stade de France. Mais toujours un peu plus près.
 Eurosport

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Montpellier tombe à son tour !

Après Quevilly, tombeur de l'OM, le GFCO Ajaccio, club de National, a réalisé l'autre sensation des quarts de finale en sortant Montpellier (1-0), deuxième de Ligue 1. Le club corse atteint le dernier carré de la Coupe de France pour la première fois de son histoire.
Montpellier n’avait jamais connu la défaite, en 2012. Il vient de perdre deux fois en quatre jours. Renforçant la thèse du mauvais passage, qui pourrait vite devenir une chute si ses mésaventures devaient perdurer. Il n’y a pas encore le feu dans la Paillade, mais après avoir lâché un point à Paris après son samedi écarlate à Nancy (0-1), Montpellier voit s’envoler son rêve de doublé. La faute au Gazélec, un peu. Et beaucoup de la sienne, surtout.
Montpellier dominé dans les duels
Sur la pelouse d’ordinaire réservée au voisin de l’ACA, le deuxième du National s’est sublimé, participant à rendre la rencontre longtemps indécise. Les Corses ont fait planer une menace constante sur les buts de Pionnier, à chaque coup de pied arrêté. Un véritable symbole pour des Montpelliérains qui ont bâti leur succès sur la combativité et l’engagement. Sans dominer dans les duels, l’équipe de René Girard n’est pas totalement dépourvue, sa qualité technique étant largement au dessus de la moyenne française, mais elle connaît les affres d’une formation banale, sans envergure ni éclat, qui peut tout à fait tomber face à des Corses invaincus à domicile depuis 6 mois. La FFF a certes refusé que la rencontre vibre dans le cœur de Mezzavia, mais l’affaire n’a rien changé, pour Montpellier, qui avait laissé Utaka et Belhanda sur le banc.
Le Gazélec, vingt ans après
Ce n’est pas une excuse, ses attaques étant trop systématiques à force d’envoyer Giroud à la ferraille. « Quand on est mauvais, voilà ce que ça donne » plaçait Girard à la pause. Le Gazélec l’avait embêté avant (11e, 15e, 42e), il le tortura après, quand Filippi reprenait de la tête à bout portant (52e), ou la frappe de Verdier frôlait le montant gauche de Pionnier. Sentant le spectre de l’élimination, Montpellier craquait en toute logique, sur une frappe de Bocognano du pied droit, des 20 mètres, qui fit exploser François Coty (1-0, 75e). Les esprits chauffaient et montaient d’un cran supplémentaire, enveloppant le lieu dans un brasier qui condamna Montpellier, malgré un rebond trop tardif (Giroud sur le poteau, 85e).
20 ans après sa dernière épopée l’ayant envoyé en quart contre Monaco, le Gazélec souffle sur les braises de son passé et verra les demi-finales de Coupe de France. C’est un paradoxe, mais il y retrouvera un convive qui ne devrait pas le dépayser : Quevilly, autre habitant du National qui a survécu aux charmes de la Coupe.
 Eurosport
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mercredi 21 mars 2012

Quevilly à la folie !

Quevilly (National) a sorti Marseille en prolongation (3-2) au terme d'un quart de finale de Coupe de France complètement fou, mardi à Caen. En difficulté en L1, l'OM subit une nouvelle claque avec une 7e défaite de suite. Inquiétant avant de défier le Bayern en Ligue des Champions dans une semaine.
Entre deux spécialistes de l'épreuve, la Coupe de France a choisi son camp. Et ça n'est pas forcément celui que l'on attendait. Quevilly, pensionnaire de National, a créé la sensation en éliminant l'OM en prolongation (3-2). Et le Petit Poucet de la compétition n'a pas volé sa victoire. Loin de là. Malgré deux égalisations signées Loïc Rémy, les Normands se sont battus jusqu'à la dernière minute et retrouvent le dernier carré deux ans après avoir stoppé leur aventure face au PSG (0-1), en 2010. Leur joie est à la hauteur de la détresse des Marseillais. En difficulté en championnat, ils restent désormais sur sept défaites consécutives. La dernière en date, face à une équipe qui pointe à la 16e place du classement de National, sonne comme une humiliation. A une semaine d'un quart de finale aller de Ligue des Champions face au Bayern Munich, le doute est de mise sur la Canebière.
Rémy n'a pas suffi
Quevilly, qui restait sur quatre défaites, semblait être la victime idéale pour relancer la machine olympienne. Malgré les absences de Valbuena, Nkoulou (suspendus), Azpilicueta (ménagé), M'Bia ou Rémy (remplaçants au coup d'envoi), l'OM semblait suffisamment armé. Mais André-Pierre Gignac, titulaire aux côtés de Brandao, n'a pas pesé à l'image d'une frappe ratée à la 53e minute. Alou Diarra, seul international français aligné d'entrée, a quant à lui été dominé de la tête par Colinet sur l'ouverture du score de Valéro (6e, 1-0). Un premier coup de massue pour l'OM qui s'était déjà incliné face à l'attaquant de Quevilly. C'était en 2005 lorsqu'il évoluait à Caen. Bracigliano, suppléant de Steve Mandanda en prévision du quart de finale de C1 contre le Bayern, s'est incliné sur son premier ballon.
Seul coaching payant de Didier Deschamps, les entrées d'André Ayew (45e) et Loïc Rémy (64e). L'attaquant marseillais a arraché la prolongation en profitant d'une déviation de la tête d'Ayew (85e, 1-1). Le duo a récidivé, de la même façon, pour de nouveau égaliser (113e, 2-2) dans la foulée du but de Christophe Ayina, parfaitement servi par Ouahbi (112e, 2-1). Mais Ayina, entré pour la prolongation, s'est finalement offert un doublé sur une mauvaise appréciation de Bracigliano pour envoyer Quevilly en demi-finale (118e, 3-2) ! Cette fois, la coupe n'a pas sauvé l'OM. Les Phocéens doivent désormais miser sur la finale Coupe de la Ligue contre Lyon et la C1 pour rattraper le coup. Au moins, avant un déplacement à Nice, le Bayern, la venue de Montpellier, un quart retour de C1, un Clasico au Parc des Princes et la finale de Coupe de la Ligue, le calendrier de Marseille vient de s'alléger...
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mardi 20 mars 2012

Un but venu d'ailleurs

Blanc : "Nous n’avons pas les joueurs pour"

Sans admettre qu’il va transformer les Bleus en équipe de contre, Laurent Blanc souligne qu’il n’a pas sous la main les joueurs capables d’appliquer sa philosophie de jeu. A deux mois et demi de l’Euro, le sélectionneur se pose encore des questions et n'exclut pas une surprise dans sa liste.
Pour les Bleus, la victoire en Allemagne (2-1) a changé beaucoup de choses. Pas son "statut" mais "la manière de nous regarder", selon Laurent Blanc. Elle "a fait prendre conscience que nous sommes capables d'élever notre niveau de jeu sur un match. Je dis bien sur un match. Après sur une compétition, c'est autre chose". Cette victoire a peut-être aussi changé leur façon de jouer. A Brême, les contre-attaques tricolores ont fait mal. Même si le sélectionneur s'en défend. "J'entends dire que l'équipe de France est plus à l'aise en contre. Foutaises !, a-t-il assuré devant plusieurs journalistes de la presse quotidienne régionale au siège de la FFF. Après, évidemment qu'on s'adapte aux circonstances du match. Quand l'adversaire prend le dessus techniquement ou au milieu du terrain, comme cela a été le cas pendant vingt minutes en Allemagne, il faut savoir bien défendre, quitte à reculer".
Ce qui le chiffonne, c'est sans doute que cette réalité l'éloigne de son idéal. "Ma philosophie est claire, elle est d'avoir le ballon plus que l'adversaire et de progresser techniquement", dit-il dans des propos relayés par le site de la Fédération. Problème, "je ne possède pas les joueurs pour appliquer le jeu que j'aimerais", avoue Laurent Blanc qui souligne malgré tout : "Contre l'Allemagne, à votre avis, qui a eu le plus le ballon ? Nous !". Mais le patron des Bleus a un modèle en termes de jeu : le Barça. "C'est davantage gratifiant d'avoir la possession de la balle. Barcelone, c'est évidemment la crème des crèmes, mais nous n'avons pas les joueurs pour", insiste-t-il. Et il a ciblé le point faible : "On a réussi à trouver une ossature en défense. Devant, on a du talent. On a plus de problèmes dans le cœur du jeu pour trouver des joueurs d'expérience internationale qui nous permettront d'être compétitifs".
"Une surprise ? Je veux bien mais..."
Sans admettre qu’il va transformer les Bleus en équipe de contre, Laurent Blanc dit qu’il n’a pas les joueurs pour appliquer sa philosophie. - 2 S'il n'envisage de faire jouer les Bleus comme le Barça en quelques mois, trouvera-t-il la perle rare pour les faire progresser "dans le domaine offensif" et "dans la conservation du ballon", où il juge son équipe "bien même si tout n'est pas parfait, loin de là". Dans l'optique de sa liste des 23, qu'il bouclera le 29 mai, le sélectionneur a déjà un "noyau dur des 13 ou 14 noms régulièrement convoqués depuis août 2010". Restent donc "cinq ou six places (qui) méritent encore réflexion". D'ailleurs, Blanc n'exclut pas une éventuelle surprise, si elle est "justifiée et cohérente", ou "un pari sur un joueur". "Si c'est juste pour faire un effet d'annonce, ce n'est pas un service ni pour le joueur, ni pour l'équipe", prévient-il-t-il. Il laisse donc "la porte ouverte à un ou deux joueurs qui finiraient la saison en boulet de canon et qui pourraient nous amener une certaine fraîcheur. D'autant plus si c'est un joueur offensif qui marque but sur but".
Qui pourrait créer la surprise ? A priori, il n'y a pas encore d'Iniesta ou de Messi qui frappe à la porte de l'équipe de France. Mais Bafétimbi Gomis, qui a traversé un passage à vide avant de se réveiller à Saint-Etienne (0-1), ou Guillaume Hoarau, qui revient bien avec le PSG, auront sans doute reçu le message. Concernant Abou Diaby et Yoann Gourcuff, blessés de longue date, il est "difficile de les rentrer dans la liste" pour le moment mais il leur reste "encore un peu de temps". Dans l'entrejeu, Blanc a également avoué avoir un oeil du côté de Toulouse où Etienne Capoue enchaîne les bonnes performances. "Il est dans la liste des 40. Il est toujours présélectionné. Je suis personnellement ce joueur. Il fait partie des meilleurs à son poste en Ligue 1", dévoile-t-il, tout en rappelant que "à ce poste, l'équipe de France est déjà bien fournie". Mais il apprécie ses qualités qui allient "une grande densité physique et une qualité de passe intéressante". Il leur reste un peu plus de deux mois pour s'inviter en Pologne et en Ukraine.
 Eurosport
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lundi 19 mars 2012

Football : "des petits signes d'amélioration" chez Fabrice Muamba

Dans un état "stable mais critique", Fabrice Muamba, a montré des "petits signes d'amélioration" lundi après-midi. De quoi atténuer un peu l'inquiétude autour de l'état de santé du joueur de Bolton, admis en soins intensifs samedi, après un arrêt cardiaque en plein match, lors de la Coupe d'Angleterre contre Tottenham. Car si "son coeur bat maintenant sans assistance médicale" et s'il "peut également bouger les bras et les jambes", son pronostic vital "demeure réservé pour encore quelque temps.
Fabrice Muamba s'est soudainement effondré sur la pelouse de White Hart Lane, peu avant la mi-temps, alors qu'aucun autre joueur n'était à proximité de lui. Les secouristes, accourus immédiatement, ont pratiqué une longue séance de réanimation sur la pelouse, puis lors du trajet vers l'hôpital. Selon le communiqué, le coeur a recommencé à battre de façon autonome à l'arrivée à l'hôpital. "Comme il est normal, Fabrice est sous anesthésie et en soins intensifs. Il y restera pendant au moins 24 heures". "Son état de santé continue à faire l'objet d'une étroite surveillance de la part des cardiologues", précisait l'hôpital.

Nombreux gestes de soutien

Les gestes de soutien au jeune joueur ont été nombreux dimanche, au lendemain du match, qui avait été définitivement interrompu après l'accident samedi. A Chelsea, le défenseur Gary Cahill, un de ses anciens coéquipiers à Bolton, a dévoilé l'inscription "Priez pour Muamba" sur un T-shirt en soulevant son maillot après avoir marqué le premier but contre Leicester en Coupe d'Angleterre. Les dirigeants d'Aston Villa ont accepté de reporter la rencontre de Premier League qui devait les opposer à Bolton mardi à Villa Park. L'entraîneur Owen Coyle, qui était au chevet de Muamba dimanche, a adressé des remerciements "au nom de la famille de Fabrice" pour les très nombreux messages de soutien reçus "non seulement des supporteurs de Bolton mais de nombreux autres clubs dans le pays et à l'étranger". La fiancée de Muamba, Shauna Muamba, la mère de leur petit garçon de trois ans, a remercié sur Twitter les supporteurs du club et de Muamba pour leur soutien.

Rupture d'anévrisme pour Marc-Vivien Foé

Né à Kinshasa, Fabrice Muamba est arrivé en Angleterre à l'âge de 11 ans avec son père pour fuir la guerre en République démocratique du Congo (RDC). Formé à Arsenal, ce milieu de terrain a porté le maillot de Birmingham avant de rejoindre le club de Bolton en 2008, avec lequel il a disputé près de 150 matches. Il a aussi été sélectionné dans l'équipe d'Angleterre Espoirs.

Fabrice Muamba n'est pas le premier joueur à être victime d'un problème cardiaque. En 2004, un autre joueur de Bolton, le Sénégalais Khalidou Fadiga, s'était effondré lors de l'échauffement avant un match, déjà contre Tottenham. Il avait survécu et avait pu rejouer au football. D'autres accidents ont en revanche eu une issue fatale, comme celui du Camerounais Marc-Vivien Foé, mort d'une rupture d'anévrisme en 2003 à Lyon au cours d'un match contre la Colombie.

Toulouse peut en rêver

En s'imposant à Rennes (0-1), un concurrent direct pour l'Europe, Toulouse a réalisé une excellente opération lors de la 28e journée de Ligue 1. Grâce à un troisième succès de rang à l'extérieur, le TFC rejoint provisoirement Lille sur le podium. Les Bretons, en revanche, décrochent à la 7e place.
Actuellement en forme, Toulouse a fait un nouveau pas vers l'Europe. Après Marseille (1-0), c'est à Rennes, un autre concurrent direct, que les hommes d'Alain Casanova ont enregistré un succès important (0-1). Le troisième consécutif à l'extérieur et le premier au Stade de la Route de Lorient depuis 1983 (10 défaites et 5 nuls). Les deux équipes, à égalité avant le coup d'envoi, sont désormais séparées par trois points. Le TFC, qui a pris 13 points sur les 15 derniers en jeu, revient surtout à la 4e place avec le même nombre de points que Lille (3e), qui reçoit Valenciennes en clôture de la 28e journée. De leur côté, les Rennais, qui se sont inclinés sur un but contre son camp de Romain Danzé, peuvent s'en vouloir. Repoussés à la 7e place, ils paient une nouvelle fois leur manque d'efficacité offensive.
Rennes n'y arrive pas à domicile
Certes, les Toulousains n'ont pas marqué sur leur plus belle action : une frappe ratée d'Emmanuel Rivière, a priori anodine mais dégagée dans son but par Danzé juste avant la pause (44e). Mais ils n'ont pas volé leur victoire. Loin de là. Plus entreprenants, les Violets se sont montrés les plus dangereux. Rivière aurait même pu marquer plus tôt s'il n'avait pas été contré in extremis par Théophile-Catherine (32e), et aggraver le score sans un double sauvetage de Costil (47e). L'international Espoirs plaçait ensuite une bonne tête au-dessus (59e). En face, Rennes s'est montré très timoré. En l'absence de Julien Féret, les Bretons ont eu du mal à faire le jeu à domicile. Brahimi, positionné en numéro 10, n'a pas eu le même rendement que son aîné. Mvila, lui, n'a pas montré son meilleur visage tandis qu'Erding a été muselé par Abdennour et Congré.
Résultat : les troupes de Frédéric Antonetti ont rarement été dangereuses, à l'exception de quelques tentatives en première période signées Erding (24e), Kembo (26e) et Brahimi (42e). Pour le reste, les Rennais se sont montrés beaucoup trop brouillons, à l'image de Pitroipa ou Kembo (49e, 64e, 67e, 69e). Battu par Marseille (2-1) puis tenu en échec par Lille (1-1), deux autres concurrents directs, le club breton perd encore du terrain à domicile où il n'a remporté qu'un de ses six derniers matches. Si la réception de Lyon, dans deux semaines, pourrait les relancer, la Coupe de France, où ils affrontent Valenciennes mercredi, pourrait être le chemin le plus sûr pour l'Europe. En revanche, pour Toulouse, le choc face à Lille, où ils se rendront dans deux semaines, pourrait valoir cher dans la course au podium
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dimanche 18 mars 2012

Fournier prend la porte

La défaite face à Evian-Thonon-Gaillard samedi soir (0-2), la 12e de la saison, a été celle de trop pour Laurent Fournier. L’entraîneur d’Auxerre a été démis de ses fonctions dimanche matin. Une première pour un entraîneur du club en pleine saison. Une décision révélée par le président Gérard Bourgoin à l'issue d'une réunion de crise et de l'entraînement. Il a simplement expliqué que le discours ne passait plus entre les joueurs et Fournier. Le nom de son successeur n'a pas été révélé mais selon les informations de Téléfoot, Jean-Guy Wallemme, l'ex-entraîneur de Lens et actuel sélectionneur du Congo, sera reçu cet après-midi par Bourgoin. Les noms d'Elie Baup et de Claude Puel circulent également.
Arrivé en début de saison, Laurent Fournier (47 ans) laisse l’AJA à la 19e place avec seulement 24 points en 28 journées (4 victoires, 12 nuls, 12 défaites), à cinq points du premier non-relégable (Caen). Le pire bilan du club depuis sa montée en Ligue 1 en 1980. L'avenir de Fournier s'inscrivait en pointillés depuis quelque temps déjà. Au soir de la défaite devant Nancy fin janvier (1-3), il avait déjà eu besoin d'être confirmé dans ses fonctions par Bourgoin suite à une réunion de crise et à la grogne des supporters. Mais le club, qui jouait la Ligue des champions en 2010-2011 grâce à sa 3e place de la saison précédente, n'a cessé de s'enfoncer depuis. Il est d'ailleurs sevré de victoire depuis onze journées désormais et un match devant Nice (2-1), il y a trois mois.
Laurent Fournier est le cinquième entraîneur démis de ses fonctions depuis le début de la saison après Eric Roy (Nice), Antoine Kombouaré (Paris SG), Bernard Casoni (Evian) et Mecha Bazdarevic (Sochaux). Ce n'est pas une première pour lui puisqu'il avait déjà été renvoyé de son poste au PSG à la surprise générale en décembre 2005 alors qu'il occupait la 6e place à un point du deuxième. Fournier avait ensuite entraîné Nîmes, Créteil et Strasbourg, clubs de National qu'il avait quittés de son plein gré sans être parvenu à les faire monter en Ligue 2. Pour son successeur, la tâche s'annonce difficile. Le maintien passera notamment par des rencontres face à Lyon, Paris, Marseille et Montpellier, entre autres...
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Foot: Muamba "gravement" atteint

Les 24 prochaines heures vont être "cruciales" pour le milieu de terrain de Bolton Fabrice Muamba, dans un "état critique" après avoir été victime d'un malaise hier en quart de finale de la Coupe d'Angleterre face à Tottenham, a déclaré dimanche le manageur de Bolton. "Fabrice est gravement malade. Les 24 prochaines heures vont être absolument cruciales", a déclaré Owen Coyle, qui a accompagné le joueur de 23 ans à l'hôpital samedi soir, à la chaîne Sky News ce matin.

Le jeune Anglais d'origine congolaise s'est soudainement effondré sur la pelouse londonienne de White Hart Lane samedi, alors qu'il n'y avait aucun autre joueur à proximité. Plusieurs secouristes ont tenté de réanimer le natif de Kinshasa avant qu'il ne soit évacué du terrain, portant un masque à oxygène. Après plusieurs minutes d'attente, l'arbitre de la rencontre Howard Webb a demandé aux joueurs de quitter la pelouse et le speaker du stade a ensuite annoncé le report du match, alors que le score était de 1 à 1 à la 41e minute.

Dans la soirée, Bolton et l'hôpital où a été admis Muamba ont publié un communiqué.
"Bolton peut confirmer que Fabrice Muamba a été admis à l'hôpital Chest de Londres où il se trouve dans un état critique et en soins intensifs. Aucune autre communication ne sera faite maintenant. Le club et l'hôpital demandent aux médias et au public de respecter l'intimité de la famille", précisaient-ils dans ce communiqué.
De nombreux joueurs ont manifesté leur soutien au joueur sur le réseau social twitter dès samedi soir et le milieu de la Juventus Turin Andrea Pirlo lui a dédié son but inscrit en Championnat d'Italie contre la Fiorentina (5-0).

Aujourd'hui, la presse britannique était aussi sous le choc. "Quand le football ne compte plus", titrait ainsi le Sun on Sunday, tandis que le Mail on Sunday lançait un appel à ses lecteurs: "Priez pour lui". Muamba est arrivé en Angleterre à l'âge de 11 ans avec son père pour fuir la guerre en République démocratique du Congo. Il a joué à plusieurs reprises en équipe d'Angleterre Espoirs.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/18/97001-20120318FILWWW00030-foot-muamba-dans-un-etat-critique.php

samedi 17 mars 2012

Le joueur de Bolton Fabrice Muamba entre la vie et la mort après un arrêt cardiaque

DERNIERE INFO 20h29: un communiqué de Bolton confirme que Fabrice Muamba a été conduit à l'hôpital
Le joueur de football anglais Fabrice Muamba est entre la vie et la mort après avoir fait un arrêt cardiaque sur la pelouse de Tottenham où le joueur de Bolton disputait un quart de finale de FA Cup. Il s'est écroulé dans les arrêts de jeu de la première période. les secours sont rapidement intervenus. Ils ont procédé à un massage cardiaque. Ils ont aussi utilisé un défibrillateur.
L'arbitre du match, Howard Webb a d'abord suspendu le match avant de l'arrêter définitivement et de demander au public de quitter le stade.
Fabrice Muamba est né en république démocratique du Congo en 1988. Il a été international espoir anglais. il a rapidement été conduit à l'hôpital selon ESPN. Information confirmée par un communiqué laconique du club de Bolton qui ne donne pas d'autres précisions.
Le site du quotidien The Telegraph a retracé le parcours hors du commun de Fabrice Muamba, arrivé à 11 ans en Angleterre comme réfugié politique jusqu'à devenir international espoir dans sa nouvelle patrie.
http://www.20minutes.fr/article/900023/joueur-bolton-fabrice-muamba-entre-vie-mort-apres-arret-cardiaque

L'OM retrouve Ribéry

L'OM sera opposé au Bayern Munich de Franck Ribéry en quart de finale de la Ligue des Champions (match aller au Vélodrome). Avant de retrouver en cas de qualification le Real Madrid ou l'Apoël Nicosie en demi-finale. Le FC Barcelone affrontera le Milan AC, Chelsea retrouvera Benfica.
Marseille aura fort à faire en quart de finale de la Ligue des Champions. Si l'OM a évité le FC Barcelone et le Real Madrid, considérés comme les deux épouvantails à ce stade de l'épreuve, il a tiré un adversaire redoutable avec le Bayern Munich. Les Marseillais n'avaient encore jamais croisé la route du club bavarois en Coupe d'Europe. Le Stade Vélodrome, qui accueillera le match aller le 27 ou le 28 mars, retrouvera en revanche une tête connue, celle de Franck Ribéry, qui a porté les couleurs du club phocéen de 2005 à 2007 avant de rallier l'Allemagne. Il ne verra en revanche ni Souleymane Diawara, ni Steve Mandanda, tous deux suspendus pour cette rencontre.
Le Bayern est plutôt en réussite dans les confrontations en matches aller-retour (hors matches de poules) en Coupe d'Europe face aux clubs français. Sur cinq duels, le club bavarois en a remporté quatre, la dernière en date face à Lyon en demi-finale de la Ligue des Champions 2010 (1-0, 3-0). Le seul cas favorable aux clubs français remonte à 1970 avec la qualification de Saint-Etienne aux dépens du club munichois, particulièrement en forme en ce moment à l'image de son éclatant succès sur le FC Bâle (7-0) mardi en huitième de finale retour. Et il sera d'autant plus motivé par la perspective de disputer la finale à domicile le 20 mai sur sa pelouse de l'Allianz-Arena.
Un choc Milan-Barça, le Real ne se plaindra pas
L'affiche des ces quarts opposera le Milan AC au FC Barcelone. A l'inverse de Marseille-Bayern, cette confrontation a un air de déjà vu. Milan avait notamment remporté l'un des ses sept titres de champion d'Europe en dominant le club catalan à Athènes en 1994 (4-0). Les deux équipes se sont également croisées en phase de poules de la Ligue des Champions cette saison. Après un nul au Camp Nou (2-2) lors de la 1ère journée, le Barça s'était imposé à Milan (2-3) pour le compte de la 5e journée. Tenant du titre, le club catalan abordera ce choc en position de favori face à une formation où évoluent quelques uns de ses anciens joueurs comme Zlatan Ibrahimovic ou Mark van Bommel.
L'équipe qui a le meilleur tirage sur le papier est le Real Madrid. Après avoir éliminés le CSKA Moscou au tour précédent, les Madrilènes seront opposés à l'APOEL Nicosie, premier représentant du football chypriote à ce stade de la compétition et tombeur de l'Olympique Lyonnais en huitièmes de finale. L'équipe de José Mourinho devra cependant composer avec l'absence au match aller de Xabi Alonso, suspendu. Le duel entre Chelsea et Benfica apparait plus équilibré. Les Blues sont revenus de nulle part pour sortir Naples au tour précédant et sont sur la voie du renouveau depuis le remplacement d'André Villas Boas par Roberto Di Matteo. Le club anglais partira légèrement favori et pourrait éventuellement retrouver le FC Barcelone en demi-finale de l'épreuve, comme en 2009.
Le tableau des quarts de finale (aller 27-28 mars; retour 3-4 avril)
Apoel Nicosie - Real Madrid

Marseille - Bayern Munich

Benfica Lisbonne - Chelsea

AC Milan - Barcelone
Le tableau des demi-finales : (aller 17-18 avril; retour 24-25 avril)
Marseille ou Bayern Munich contre Apoel Nicosie ou Real Madrid

Benfica ou Chelsea contre Milan ou Barcelone
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vendredi 16 mars 2012

Ligue des champions : Marseille hérite du Bayern Munich en quarts

L'Olympique de Marseille sera opposé au Bayern Munich en quart de finale de la Ligue des champions, au terme du tirage au sort effectué vendredi. Le match aller aura lieu à Marseille et le match retour dans la capitale de la Bavière, où la finale se déroulera le 19 mai. Le tirage au sort a réservé également un choc insolite et inédit entre le petit poucet de la compétition, l'APOEL Nicosie, et un grand d'Europe, le Real Madrid. Les Portugais de Benfica seront opposés aux Anglais de Chelsea, tandis que le Milan AC défiera Barcelone, détenteur du trophée.

Brandao, le serial sauveur

Héros de la qualification marseillaise pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, mardi soir, sur la pelouse de l'Inter (1-2), Brandao n'est pas un modèle de réalisme. Mais les buts du Brésilien sous le maillot de l'OM ont souvent pesé lourd dans la balance.
25 novembre 2009, San Siro. Sur la pelouse du Milan, l'OM tient la dragée haute à l'ogre rossonero (1-1). Un but, un seul, suffirait à leur bonheur. A leur ouvrir les portes des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. A la 65e minute, Brandao a la balle de la qualif au bout du pied. Le but de Dida est grand ouvert. Le Brésilien n'a plus qu'à glisser le ballon dans les filets milanais. Il l'expédie sur la transversale. L'OM ne s'en remettra pas. Un ange passe. Les huitièmes s'envolent.
13 mars 2012, même lieu. En face, le maillot rouge et noir est devenu bleu et noir. Face à l'Inter, Brandao a endossé le costume du sauveur. Contrôle miraculeux du dos, frappe pas très nette du pied gauche : Julio Cesar est à terre. L'Inter aussi. Brandao n'est plus le zéro de San Siro. Il en est devenu le héros. Ou Zorro, c'est selon. A vingt-huit mois d'intervalle, ces deux épisodes sont un savoureux condensé de ce que représente le Brésilien aux yeux des supporters phocéens : un buteur raillé pour sa maladresse légendaire, au rendement discutable (30 buts en 103 matches avec l'OM), mais si précieux. Si décisif. Mardi soir, Brandao a "marqué un but important". C'est Didier Deschamps qui le dit. Mais le natif de Sao Paulo en a inscrits d'autres tout aussi capitaux depuis son arrivée sur la Canebière.
http://fr.sports.yahoo.com/15032012/70/ligue-des-champions-brandao-le-serial-sauveur.html
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jeudi 15 mars 2012

Eric Abidal va subir une transplantation du foie

On ne sait pas encore si le défenseur français pourra participer à l'Euro...
C’est un communiqué laconique qui a officialisé la nouvelle. Eric Abidal, défenseur de Barcelone et de l’équipe de France, va devoir subir une transplantation du foie «dans les prochaines semaines», explique le club catalan. Il y a un an, l’ancien Lyonnais avait déjà dû se faire opérer, pour l’ablation d’une tumeur au foie.
Forfait pour l'Euro?
Selon le service médical du Barça, cette intervention est «prévue depuis le début du traitement». Le joueur l’aurait annoncé à ses coéquipiers jeudi matin. Cette opération assez lourde, ainsi que le traitement qui vient ensuite, pourraient empêcher Eric Abidal de postuler à une place pour l’Euro en Ukraine et en Pologne, début juin. En attendant, le club réclame «le respect de la vie privée et de la confidentialité».
Puyol: «Il a surmonté ça l'an passé»
En attendant d'en savoir plus sur son avenir, Eric Abidal a reçu le soutien de Carles Puyol, son capitaine en catalogne. «Ca a été un coup dur avant de sortir s'entraîner. L'entraîneur nous l'a communiqué. Ca a été une surprise désagréable. Ensuite nous avons parlé avec lui. C'est une personne super forte. Il a surmonté ça l'an passé, et cette fois aussi il le fera. Nous lui donnons tout notre soutien, nous serons à ses côtés, et c'est sûr que très bientôt il sera bien», a expliqué le défenseur espagnol en conférence de presse.
http://www.20minutes.fr/article/898673/fc-barcelone-eric-abidal-va-subir-transplantation-foie

OM, il était une foi

Si l'Olympique de Marseille est en quarts de finale de la Ligue des champions, c'est d'abord parce que, à l'aller comme au retour, il a eu la force d'y croire jusqu'au bout, marquant à chaque fois à l'ultime minute. De la réussite? Peut-être. Deschamps, lui, préfère y voir le symbole de la volonté.
Vous vous souvenez de la finale de l'Euro 2000?" Il y a des questions qu'il vaudrait parfois mieux ne pas poser. Surtout quand on est journaliste italien et qu'on interroge un Français... Lorsqu'un confrère transalpin lui a demandé lors de la conférence de presse d'après-match si son équipe n'avait pas eu une grande dose de chance pour se qualifier face à l'Inter, Didier Deschamps, petit sourire en coin, a sauté sur l'occasion de rappeler ce souvenir douloureux pour le football italien. Cette finale de l'Euro, gagnée par l'Italie, jusqu'à ce que la France ne renverse le cours de l'histoire (2-1). "Vous savez, a-t-il confié, dans ma carrière de joueur, j'ai aussi connu des moments où la chance a été de mon côté. La finale de l'Euro 2000, par exemple. Vous vous en souvenez, hein? Mais la chance, elle se provoque. Il faut avoir la force d'y croire, toujours, jusqu'au bout."
Cette foi, Deschamps a su la transmettre à ses hommes. Depuis le début de cette Ligue des champions, combien de fois ont-ils entendu que c'était terminé pour eux? Ils se sont retrouvés tant de fois dos au mur, comme à Dortmund, ou à San Siro, dans ce dernier quart d'heure brûlant après l'ouverture du score de Milito. L'OM a marqué deux buts dans ce huitième de finale, à chaque fois dans le temps additionnel. Un à l'aller, un au retour. En Lombardie, les Marseillais ont eu un minimum d'occasions et un maximum de réussite. "Dire qu'ils ont eu de la chance, c'est un bien faible mot", a pesté Claudio Ranieri. "Bien sûr qu'il y a une part de réussite, lui a répondu Deschamps. Je ne le nie pas. On peut appeler ça de la chance si on veut. Mais ça fait partie du jeu et encore une fois, ça ne vient pas tout seul."
"Je ne crois pas que ce soit un hasard"
Les Marseillais en sont convaincus, ils ont trouvé à travers les buts tardifs d'Ayew et Brandao la récompense de leur état d'esprit. Même dans la difficulté, et dieu sait que la période est difficile pour l'OM, ils s'étaient tous promis de ne rien lâcher. Jusqu'au bout. "J'ai beaucoup insisté sur ce point dans ma causerie d'avant match, poursuit Deschamps. J'ai bien appuyé. Tant que l'autre au milieu du terrain n'a pas sifflé la fin du match, tant qu'il reste du temps, il faut y croire, encore et toujours." Cela peut ressembler à une facilité de langage. Sauf quand les actes viennent donner du poids à cette parole. C'est manifestement le cas avec cette équipe.
Faute de pouvoir imposer son talent supérieur ou sa plus grande expérience, l'OM de Deschamps s'accroche, se bat. Et il y croit. Pas question donc de s'excuser pour cette dose de réussite que les Phocéens se sont échinés à provoquer. "Tout le monde ne peut pas être le Barça qui gagne avec trois ou quatre buts d'avance à chaque match, plaide encore l'entraîneur marseillais. On se bat avec nos armes et, parmi celles-ci, il y a une volonté sans faille. Sinon, on ne s'en sort pas à ce niveau." Deschamps ne demande pas à ses joueurs d'avoir le génie qu'ils n'ont pas. Juste d'avoir de la conviction. "C'était compliqué quand l'Inter a marqué, mais on a gardé un très bon esprit jusqu'à la fin et ça nous a permis de forcer le destin", confirme Azpilicueta, excellent mardi.
Bon prince, Deschamps a bien voulu concéder que c'était "dur pour Claudio (Ranieri) et pour l'Inter. J'ai eu un peu plus de chance que Claudio, tant mieux pour moi." Mais c'est pour mieux rappeler que la chance accompagne souvent la volonté. "Nous aussi, on a perdu à la dernière minute à Ajaccio. Ce soir, c'était notre tour. Et dans un cas comme dans l'autre, je ne crois pas que ce soit un hasard." La foi ne fait pas tout, en football comme ailleurs. Mais quand elle se communique aussi bien, elle donne une force. Cette force était avec l'OM mardi soir.
Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/14032012/70/ligue-des-champions-om-il-etait-une-foi.html
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