dimanche 31 janvier 2010

Les dernières nouvelles du mercato

20h55 : Porto s'est mis d'accord avec Cruzeiro pour échanger Ernesto Farias et 5,5 millions d'euros contre Kleber. L'attaquant brésilien avait déjà fait un passage en Europe du côté du Dynamo Kiev.
20h21 : Stefano Okaka traverse, lui, l'Italie et même la Manche. L'attaquant de la Roma a été prêté à Fulham pour les six prochains mois.

20h12 : Dusko Tosic part en deuxième division allemande. L'ancien Sochalien a été prêté par le Werder Brême à Duisbourg, jusqu'à la fin de la saison.

19h48 : Le milieu de terrain de la Roma, Ahmed Barusso, prêté depuis le début de la saison à Brescia, a de nouveau été prêté, cette fois-ci au Torino jusqu'à la fin de la saison.

19h20 : Selon A Bola, le défenseur autrichien de l'Academica Coimbra, Markus Berger, serait sur les tablettes de Nantes.

19h02 : Prêté par le FC Barcelone à Benfica depuis l'été dernier, Keirrison change une nouvelle fois d'horizon. L'attaquant brésilien va être prêté à la Fiorentina. Keirrison doit passer la visite médicale lundi et s'engagera sous forme de prêt, avec option d'achat, pendant 18 mois.

Arsenal nettement dominé

ARSENAL - MANCHESTER UNITED : 1-3


Buts : Vermaelen (80e) pour Arsenal - Almunia (32e c.s.c.), Rooney (37e), Park (52e) pour Manchester United

Il n'y a pas photo. Manchester United a nettement dominé le match au sommet sur le terrain d'Arsenal (1-3). Un succès qui ne souffre d'aucune contestation possible. Dans une rencontre très animée, les Red Devils ont d'entrée affiché une grande maîtrise. Plus précis, plus justes et plus rapides, ils n'ont laissé aucune chance aux Gunners et ont fait preuve d'une domination collective incontestable.

Même si Arshavin s'est démené sur le front de l'attaque des Londoniens, Nani et Rooney ont été les deux joueurs clés de la partie. Le Portugais d'abord. Après un petit festival qui lui permet d'éliminer trois joueurs sur son côté droit, il adresse une louche au deuxième poteau. Almunia tente de s'interposer mais il dévie le ballon au fond de ses filets (0-1, 32e). Rooney ensuite. A l'origine du contre rapide, l'attaquant anglais se retrouve aussi à la conclusion. Bien servi par Nani, il place une frappe croisée qui finit dans le petit filet du gardien espagnol (0-2, 37e). Magnifique mais surtout efficace. Ses deux mouvements viennent récompenser l'emprise mancunienne sur la rencontre.

Après la pause, les hommes d'Alex Ferguson continuent sur le même rythme. Histoire d'écurer Fabregas et les siens. Le Coréen Park profite du bon travail de ses partenaires offensifs pour filer seul au but et battre Almunia d'un plat du pied au premier poteau (0-3, 52e). Le score assuré, l'expérience de Manchester United fait le reste. La cohésion collective, le pressing du milieu de terrain et la vitesse des attaquants ne laissent que peu d'espoirs aux joueurs d'Arsène Wenger. Volontaires mais trop fébriles et maladroits, ils ne parviennent pas à renverser la vapeur. Seul Vermaelen, en toute fin de match, trompe la vigilance de Van der Sar d'une volée du gauche déviée par un défenseur (1-3, 79e). L'honneur est sauf. Mais c'est trop peu, voire insuffisant pour espérer disputer la victoire aux Red Devils décidemment plus forts ou le titre de champion au leader Chelsea.

Eurosport
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Auxerre abat les verts

AUXERRE - SAINT-ETIENNE : 1-0


But : Mignot (78e)

Sans faire de bruit, sans être brillant, Auxerre enchaîne les bons résultats. Avec sa nouvelle victoire, dimanche contre Saint-Etienne (1-0), l'AJA s'installe désormais dans le Top5 du Championnat. Une position toutefois loin d'être usurpée au vu de la belle série réalisée par les Auxerrois (9 matches sans défaite toutes compétitions confondues). Un classement qui s'explique surtout par l'extrême solidité des hommes de Jean Fernandez (deuxième meilleure défense), laquelle a une nouvelle fois fait merveille contre les Verts. Malgré quelques frayeurs en fin de match, les Auxerrois ont su à nouveau garder leur cage inviolée, pour la sixième fois lors des sept derniers matches. Et comme dans le même temps, ils ont fait preuve de réalisme en attaque, la récompense est logiquement à l'arrivée.

Sur une pelouse très grasse, peut-être même impraticable dirons certains, tant elle a joué un rôle important dans les débats, c'est du reste bien un défenseur qui a inscrit l'unique but de la rencontre. De la tête, sur corner, Mignot s'est chargé de tromper Janot (78e), comme s'il n'avait pas déjà assez à faire dans sa propre surface. Car pour dire vrai, Saint-Etienne a beaucoup tenté pour l'emporter, plus que son adversaire d'ailleurs (5 occasions contre 4). Mais quand ça ne veut pas... Engagé dans une bataille terrible pour ne pas descendre, les Verts ont joué de malchance comme c'est souvent le cas. Payet a d'abord trouvé le poteau (2e) avant que Bergessio ne voit son but refusé pour une position de hors-jeu discutable (85e). C'est enfin Monsieur Falcone qui a donné le coup de grâce en refusant de siffler un penalty pour une main de Grichting (90e+2). Bref, tout y est passé. Mais mieux vaut oublier que d'avoir des regrets.

Car des opportunités, l'équipe du Forez en aura encore beaucoup d'ici le mois de mai. Cette défaite, la première en Ligue 1 depuis le 12 décembre, n'est en plus pas dramatique au regard des autres résultats de la journée. Elle stigmatise juste un peu plus les faiblesses d'une formation qui n'a pas tout réglé malgré l'arrivée des deux nouveaux techniciens, Jacques Santini et Willy Sagnol, dans son staff. Avec eux, son co-président, Roland Romeyer, désormais en charge du sportif, n'est pas au bout de ses peines. Il peut toutefois s'appuyer sur un point positif, et pas des moindres : l'envie affichée par ses joueurs. Si celle-ci s'ajoute un jour à la discipline bourguignonne, Saint-Etienne sera sur la bonne voie.
Eurosport


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Ligue 1 résultats

Résultats
Auxerre
1
-
0
Saint-Etienne
Mignot 78’
Valenciennes
1
-
1
Sochaux
Audel 21’Perquis 54’

Egypte ghana 1-0

C'EST FINI !!!! Grâce à un but de Gedo dans les ultimes minutes, l'Egypte bat le Ghana en finale et remporte sa troisième Coupe d'Afrique des nations consécutive. Les Phararons rentrent ainsi dans l'histoire !

But égyptien à la 85° minute !!!

85e BUT ÉGYPTIEN !!!! Tout juste entré en jeu, Gedo s'infiltre dans la surface ghanéenne après une remise de Zidan et enroule magnifiquement sa frappe de l'intérieur du pied droit. Le ballon finit sa course dans le petit filet opposé. Les Pharaons mènent 1-0 grâce à leur joker, meilleur buteur de cette CAN 2010 avec cinq réalisations.

Ligue 1 mi temps

C'est la pause en ligue I
Valenciennes mène devant Sochaux 1-0
Auxerre et Saint Etienne sont à égalité 0-0

Egype Ghana mi temps 0-0

C'EST LA PAUSE ! Ghanéens et Egyptiens regagnent les vestiaires sur un score nul et vierge, au terme d'une première période globalement dominée par les Black Stars. Mais les deux équipes éprouvent beaucoup de difficultés à s'approcher du but adverse. Cette finale de la CAN 2010 est pour le moment fermée.

Faites nous rêver de footbal

Egypte et Ghana, deux équipes qui connaissent les finales de Coupe d'Afrique des Nations. Il s'agit de la 8e finale pour deux pays habitués au succès mais qui présentent des profils opposés. Entre des Pharaons titrés six fois et très expérimentés et des Ghanéens couronnés à quatre reprises mais dont l'équipe fait ses premiers pas internationaux, ce match s'annonce comme une opposition de style des plus prometteurs.

Privée d'Abou Treika, l'Egypte a su se trouver de nouveaux leaders (Zidan, Hassan). Ces joueurs évoluent ensemble depuis de nombreuses années et composent des prestations collectives harmonieuses. Les Pharaons partiront donc favoris pour étirer un peu plus leur série d'invincibilité, en dépit de l'absence possible de Motaeb (adducteurs).

Surtout, un nouveau titre lui permettrait d'atténuer encore un peu plus la douleur née de la non-qualification au Mondial 2010 en novembre dernier. L'Egypte avait alors dû céder son ticket à l'Algérie contre qui elle a largement pris sa revanche en demi-finale de la CAN (4-0), après avoir torpillé le Cameroun en quarts (3-1 a.p.). Jusque-là, le bilan du sélectionneur Hassan Shehata est impressionnant: ses Pharaons sont les seuls à avoir remporté leurs cinq matches, inscrivant au passage 14 buts pour seulement deux encaissés. Et Geddo, avec quatre réalisations alors qu'il n'a jamais débuté une rencontre, trône en tête du classement des buteurs.

Jeunes et ambitieux

Dans le coin ghanéen se tiennent les jeunes chiens fous. Jeunes sans être tendres, comme ils l'ont montré en quart et en demi en résistant à l'enthousiasme angolais du pays hôte (1-0) et à la puissance d'expérimentés Nigérians (1-0). Contrairement aux Egyptiens, les Black Stars, qui comptent dans leurs rangs huit des champions du monde juniors de l'automne, sont qualifiés pour le Mondial. Au vu de leurs récentes prestations bien que privés des vedettes Essien, Mensah, Appiah et Muntari, les Ghanéens ont toutes les raisons d'envisager avec ambition leur séjour en Afrique du Sud. Il leur reste toutefois un dernier effort à produire dimanche s'ils veulent ramener à Accra leur 1er titre depuis 1982.

"C'est certainement notre meilleure performance et j'espère que ce n'est pas fini", a commenté leur sélectionneur Milovan Rajevac qui devrait finalement pouvoir compter sur son gardien Kingson malgré une douleur à l'aine. "Je suis très fier", ajoute le coach serbe. Outre sa défense de fer, qui compense certaines absences par une grande solidarité, les Ghanéens peuvent également miser en attaque sur un Gyan en forme qui semble en avoir fini avec les blessures à répétition. En quart et en demie, après avoir déjà marqué au 1er tour contre la Côte d'Ivoire, Gyan a su débloquer la rencontre. Avant que ses coéquipiers ne trouvent la clé pour fermer la serrure à double tour.

EUROSPORT
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Un mercato de crise

Le marché hivernal des transferts, qui doit se clore lundi à minuit, a été très peu animé, les clubs français, en proie à des difficultés financières, n'ayant procédé comme il y a un an qu'à de timides ajustements.

Il y a une semaine, la Ligue de football professionnel (LFP) indiquait que les comptes des formations de Ligue 1 et de Ligue 2 présentaient un déficit de 33,54 millions d'euros, une première depuis trois ans. Et les prévisions pour la saison prochaine sont encore plus alarmistes puisque ce montant devrait atteindre les 100 millions d'euros.


AFP/Pascal Guyotagrandir la photo
Cette situation financière délicate a sans doute incité les équipes de l'élite à jouer la carte de la rigueur et à reporter à plus tard les achats onéreux. La discrétion des grosses cylindrées, censées donner le ton et injecter un peu de liquidités sur le marché, n'a fait que compliquer encore un peu plus la donne.

Quelques mouvements étaient pourtant attendus du côté de Marseille ou de Lyon, distancés en L1 par le leader bordelais et intéressés par quelques retouches pour renforcer leurs effectifs ou se débarrasser d'élements sous-utilisés. Mais seul l'OL a vraiment cassé sa tirelire en enrôlant le défenseur croate Dejan Lovren (Dinamo Zagreb) contre un chèque de 8 millions d'euros, histoire de solidifier une arrière-garde loin d'être souveraine.

Le club rhodanien, qui a "hésité" avant d'abandonner la piste Patrick Vieira, cherche également à se délester du Brésilien Ederson, acheté à prix d'or en 2008 (14 millions d'euros) et qui n'a jamais convaincu. Mais ses prétentions financières (10 millions d'euros) freinent pour le moment tout départ.

En revanche, l'OM a dû jouer, contraint et forcé, la carte de la stabilité. Il faut dire que Marseille n'a pas été aidé par la volte-face du Brésilien de l'Inter Milan Mancini, longtemps proche d'un prêt avant de se raviser au dernier moment.

Ben Arfa, donné partant, s'est donc finalement vu accorder une nouvelle chance par l'entraîneur Didier Deschamps malgré l'intérêt de l'Olympiakos. Ce sont surtout les 9 millions d'euros réclamés par les dirigeants marseillais qui ont refroidi les ardeurs d'éventuels acheteurs.

Mathieu Valbuena terminera aussi la saison à Marseille. Monaco, un temps intéressé, n'a pas donné suite et le lutin de l'OM a même gagné en temps de jeu du fait des différentes blessures (Niang puis Brandao) et des départs à la CAN (Koné).

Du côté du PSG, les caisses ne sont guère plus remplies et l'arrivée d'un renfort sur le côté gauche a de grandes chances d'être reportée à l'été prochain. Les départs de Rothen (Ankaragücü), Arnaud (Clermont), Baning (Strasbourg) et Boli (Nîmes) n'ont pas soulagé des finances malmenées par le retour de prêt de Kezman (Zenith Saint-Petersbourg).

Pendant ce temps, le champion en titre bordelais n'a pas modifié d'un iota son effectif, fidèle à une tactique qui lui permet de nettement devancer ses principaux rivaux depuis plusieurs mois.

Lille, devenu contre toute attente un concurrent sérieux pour les places d'honneur, a en revanche recruté malin avec l'arrivée du défenseur portugais Ricardo Costa (Wolfsburg).

Toulouse, auteur d'une première partie de saison en dents de scie, a misé sur l'exotisme avec l'attaquant turc Kazim. Mais l'intégration du joueur semble être très rapide puisqu'il a déjà inscrit un but, samedi contre Le Mans en championnat.

Parmi les équipes en danger dans le bas de tableau, Saint-Etienne a obtenu le prêt du défenseur Pape Diakhité (Dynamo Kiev) alors que Boulogne a réussi à rapatrier l'attaquant d'Auxerre Olivier Kapo qui espère en avoir terminé avec son périple européen (Juventus Turin, Monaco, Levante, Birmingham, Wigan).
AFP

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Auxerre Saint Etienne l'affiche

Avec un parcours à domicile assez honorable (20 points pris sur 33), Auxerre partira légèrement favori de ce match. Cela étant, les Icaunais, s’ils veulent les trois points de la victoire, auront à se montrer plus conquérants qu’ils ne l’ont été lors de leurs trois dernières sorties. Battu par Nancy début décembre, ils ont ensuite enchaîné par des nuls peu glorieux face à Toulouse et Boulogne. La venue des Verts apparaît donc une belle occasion de renouer avec le succès et consolider par la même occasion sa place dans la première moitié du tableau. Ca serait de plus la meilleure manière d’achever une belle semaine, qui avait débuté par une qualification pour les 8e de finale de la Coupe de France (au détriment de Sedan).

Côté stéphanois, les données d’avant-match sont tout aussi positives. L’équipe de Christophe Galtier n’a plus été battue en championnat depuis son revers contre Lens, le 22 décembre dernier (0-1). Les Stéphanois ont abordé la deuxième partie de la saison avec la ferme intention de se maintenir parmi l’élite, mais aussi retrouver un jeu plus conforme à leur statut et ils l’ont prouvé le week-end dernier en disposant facilement de Lorient en Coupe de France (3-0). Même s’ils manquent encore de solidité en défense, les Verts semblent être remis sur la bonne voie et ils feraient tout pour le démonter à Auxerre, ce dimanche. Un nul serait une belle opération, mais un succès serait bien sûr meilleur, surtout qu’il s’agira de leur deuxième d’affilée après celui ramené de Grenoble. Deux victoires de suite, voilà une chose que l’ASSE n’a plus connu depuis belle lurette.

Les joueurs à suivre :

Ireunesz Jelen (AJ Auxerre) : Elément incontournable de l’AJA durant la première partie du championnat, l’attaquant polonais a dû mal actuellement à retrouver son meilleur niveau. Moins décisif, même s’il a été unique buteur du match contre Nice il y a deux semaines, le chouchou de l’Abbé-Deschamps se fait donc désirer. Ce dimanche, face à Saint-Etienne, il a donc pour mission de rassurer son entourage et retrouver la régularité qu’on lui connaît.

Dimitri Payet (Saint-Etienne) : En octobre dernier, l’ancien Nantais a réalisé un match de toute beauté face à Bordeaux, mais il s’est ensuite éteint à l’image de son équipe. Payet est un joueur très talentueux, mais son inconstance le gêne énormément dans sa progression. Le Réunionnais l’a peut-être compris en ce début d’année 2010, puisqu’il vient d’aligner trois belles prestations, dont celle particulièrement étincelante face à Lorient en Coupe. Contre l’AJA, confirmera-t-il ou retombera-t-il dans ses travers ?
La courbe de prestation des deux équipes :

7e au classement, l’AJA maintient actuellement le rythme qui était le sien lors de la première moitié de la saison. Cependant, l’équipe de Jean Fernandez a perdu de sa force à domicile, puisqu’elle reste sur trois matches sans victoires dans son fief. A l’extérieur, en revanche, les statistiques s’améliorent. En somme, Auxerre peut encore perfectionner, même si son rang et son total de points ne le laisse pas vraiment penser.

Deux matches sans défaite. C’est la série en cours de l’AS Saint-Etienne. Les Verts espèrent la porter à trois pour signer un petit exploit, puisqu’ils n’ont jamais enchainé autant de matches sans revers cette saison. Leur mission face à l’AJA ne sera pas de tout repos. Toutefois, ils pourront se reposer sur la dernière rencontre qu’ils ont livré à l’extérieur (face à Grenoble, 2-1). Ayant retrouvé une certaine sérénité dans le jeu, ils semblent avoir les moyens pour le faire. Ca serait l’idéal avant d’attaquer trois matches difficiles (contre Monaco, Bordeaux et Montpellier).

Goal.com
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Kombouaré"ils sont trop gentils"

Antoine Kombouaré regrette que ses joueurs soient "trop gentils" avant le choc contre Lyon, lors de la 22e journée de Ligue 1. L'entraîneur du Paris SG, qui attend beaucoup de Stéphane Sessegnon et de l'association Hoarau-Erding, veut voir ses joueurs "se dire les choses dans le vestiaire".
ANTOINE KOMBOUARE, le retour de la CAN de Sessegnon peut-il changer la donne pour le PSG?

A.K. : Il était content de rentrer et conscient qu'il fallait repartir du bon pied. On attend un grand Stéphane et lui semble prêt à relever le défi. Il doit être capable de percuter et de faire la différence. C'est ce que j'attends de lui demain (dimanche, ndlr).

Qu'attendez-vous de l'association Hoarau-Erding?

A.K. : Cela fait 6 mois que j'attends de les voir jouer ensemble. Maintenant, il faut qu'ils soient complémentaires et surtout décisifs. Ils ont une carte importante à jouer. Mais on aura besoin de tout le monde pour réussir notre deuxième partie de saison.

Vous vous déplacez chez des Lyonnais en panne de confiance...

A.K. : C'est une équipe composée de très bons joueurs et capable de gagner n'importe quel match. Je la respecte énormément. Les deux éliminations successives en Coupe de France et Coupe de la Ligue ont dû lui mettre un coup au moral mais je ne me fais pas de soucis. On aura un grand Lyon demain (dimanche, ndlr). Ce sera une affiche. Il doit y avoir de la fierté, de l'ego. Quand tu es compétiteur, tu fais tout pour jouer ces matches-là. A nous de bien le négocier.

Quels souvenirs gardez-vous du match aller (1-1)?

A.K. : Le match aller aurait pu être le match référence qu'on n'a toujours pas trouvé. Au final, c'est un match qui nous a causé du tort. Mais j'ai toujours ce résultat en travers de la gorge, avec l'intervention du président lyonnais dans le vestiaire de l'arbitre à la mi-temps et le but encaissé sur un hors-jeu.

Quel résultat espérez-vous?

A.K. : Quels que soient les problèmes de Lyon, nous, on a besoin de ramener des points. On a perdu un match à domicile, il faut se rattraper. On a les qualités pour répondre présent. Notre problème? On n'a pas de continuité dans les résultats. Sur le plan mental, on n'est pas assez costaud. J'attends que chacun repousse ses limites. On peut perdre des matches mais on doit tout donner. On est un peu trop gentil, même entre nous. Il faut se rentrer dans la gueule, et se dire les choses dans le vestiaire, même celles qui fâchent. C'est aussi ça l'amitié. Claude (Makelele) n'est pas tout seul dans ce rôle, il ne peut pas tout faire. Des leaders, j'en veux onze.

La situation sportive actuelle du club vous inquiète-t-elle?

A.K. : On ne peut pas être content. Il faut se remettre en question et surtout retrouver la gagne, même si on joue un peu moins bien. Il faut être efficace, et devant, et derrière, où on prend à chaque fois un but par match. Si des équipes comme Lille, Auxerre ou Montpellier ont réussi à faire des séries, je pense qu'on est aussi capable de le faire. Il faut s'en convaincre. Moi, je ne lâcherai pas.

AFP

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OM Brandao leur manque

Toujours blessé, Brandao (29 ans, 18 matchs en L1 cette saison, 5 buts) n'était pas du voyage à Montpellier samedi soir (2-0). Pour José Anigo, l'attaquant brésilien fait actuellement cruellement défaut à l'Olympique de Marseille. "Tous ceux qui travaillent avec lui diront que c'est un joueur embêtant pour les défenses. Mais on a perdu car Montpellier a gagné son match proprement et normalement. Brandao est tellement critiqué que cela devient désespérant parfois. Mais quand il n'est pas là, on a une arme de moins sur le combat physique et sur l'impact. Il est utile à l'équipe. Le jour où tout le monde le comprendra, ce sera bien pour tout le monde et surtout pour lui car il a besoin d'encouragements", estime le directeur sportif olympien
Maxifoot

Galtier avant le match contre Auxerre

«Ma vie a changé. Quand tu es décideur, tu as de grosses responsabilités.» Six semaines après son intronisation, Christophe Galtier est toujours sur le banc de l'AS Saint-Etienne, en visite ce dimanche à Auxerre (17h00). Lui dont il se disait qu'il n'assurerait qu'un bref intérim s'installe dans le paysage. «Je prends ce qu'il y a à prendre. Je sais que j'ai moins de temps que d'autres collègues», confie l'ancien adjoint d'Alain Perrin à L'Equipe, dimanche. Avant de reprendre en mains les Verts, Galtier répète qu'il a eu «l'aval» de son précédesseur, dont il était déjà le bras droit à Sochaux et à Lyon. «Il m'a dit: "c'est peut-être ton tour." Du coup, les choses ont été plus claires dans ma tête.»

L'ancien défenseur de l'OM reconnaît que, durant la trêve, il a prêté une oreille attentive aux rumeurs annonçant les possibles arrivées de Luis Fernandez et d'Elie Baup du côté du Chaudron. «Ce serait mentir de dire que j'ai passé mes dix jours de vacances sans lire la presse. Mais ces dix jours m'ont permis d'aller chercher au plus profond de moi-même, de savoir si j'étais capable d'assumer cette fonction. Il faut savoir à l'intérieur si on ne tremble pas.»

Est-il "interpellé" par l'arrivée de Jacques Santini ? «Je n'ai rien dit, ce n'est pas de mon ressort. J'ai la tête dans le guidon avec mes joueurs, mon staff. Si le club a décidé de modifier son organigramme, c'est pour améliorer les choses. Donc c'est positif.»

L'équipe

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Match difficile pour l'Egypte

Le milieu de terrain égyptien, Mohamed « Gedo » Nagy, comme tout joueur de football avant une finale, ne cache pas que le match qui s’annonce sera difficile d’autant que le tenant du titre affronte un challenger auquel il ne s’attendait pas et qui en a dérouté plus d’une en raison de son manque d’expérience, d^à son extrême jeunesse.
Gedo qui a gagné le surnom de "super sub" pour sa performance, quatre buts en cinq matches alors qu’il n’est jamais entré avant la 59e minute sur le terrain.
"Défier le Ghana n'est pas une sinécure, dit l’une des révélations du tournoi. Les Black Stars ont battu l’Angola en quart de finale puis ont éliminé le Nigeria. Il faut s’en méfier. Ils ont un profil qui mérite le respect ».
Le milieu de terrain offensif d’Al Ittihad d’Alexandrie, âgé de vingt-cinq ans, se montre prudent. «La jeunesse n’est pas un handicap absolu. Ils ont montré avant de venir en Angola et tout au long de la CAN 2010 qu’ils avaient un groupe solide. C’est une bonne équipe, sans aucun doute ».
En piste pour le trophée de meilleur buteur – il est seul en tête avec quatre buts – Gedo pourrait à la faveur de la finale voir s’ouvrir les portes d’un club européen Son but spectaculaire contre le Mozambique , souvent considéré comme le plus beau de la compétition, sera peut-être un argument, surtout s’il termine en tête au classement des buteurs.

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Deschamps "un coup d'arrêt"

L'OM n'est plus invaincu en 2010 après sa défaite à Montpellier (2-0), samedi. Pour Didier Deschamps, "c'est un coup d'arrêt". L'entraîneur marseillais évoque comme circonstance atténuante la répétition des rencontres. Et pointe aussi les errements défensifs de son équipe.
DIDIER DESCHAMPS, qu'est-ce qui a manqué à l'OM pour faire un bon résultat à Montpellier ?

D.D : Avant tout un peu d'essence dans le moteur. Physiquement, c'est difficile. Car on a livré une grosse bataille mercredi contre Lille (en Coupe de Ligue, ndlr). Ce n'est pas la seule explication car en seconde période, on a vraiment baissé de pied. C'est le hasard du calendrier. Mais en ayant fait ce gros match mercredi, c'était compliqué de répéter les efforts.

Le premier but montpelliérain intervient après plusieurs erreurs défensives. Comment expliquez-vous ces flottements ?

D.D : Il y a souvent des erreurs individuelles. Encore ce soir. On doit être plus solide et plus efficace défensivement. Le premier but, on peut largement l'éviter par rapport à la présence de mes joueurs en nombre dans nos seize mètres. Mais le joueur de Montpellier arrive à passer entre quatre de mes joueurs A partir du moment où ils ont ouvert la marque, ça leur a donné encore plus de courage et d'énergie.

Marseille a été battu dans l'engagement et l'agressivité. Le problème est-il uniquement physique ?

D.D : Il y a beaucoup de ça quand même. Car en première mi-temps, on était plutôt bien. C'est en seconde période où Montpellier a été vraiment supérieur. Il y a eu énormément d'agressivité, même un peu trop par moment. Mais c'est souvent comme ça de la part des équipes qui rencontrent l'OM.

Montpellier vous a-t-il surpris ?

D.D : Je m'attendais à une équipe généreuse, agressive. Elle l'a été. Beaucoup. Elle joue son jeu basé sur beaucoup de vitesse et de mobilité. En première mi-temps, on a eu les meilleures opportunités. Ensuite avec un peu de fatigue et un manque de lucidité, on a trop subi. Et notre utilisation du ballon a été beaucoup moins bonne.

Les Montpelliérains deviennent-ils un candidat sérieux pour une place en Ligue des champions ?

D.D : Ils sont là. J'avais dit avant le match que les points qu'ils avaient obtenus, ce n'était pas volé. Ensuite, je ne sais ce qu'ils feront. C'est tout cas une équipe qui a beaucoup de qualité. Elle l'a démontré contre nous.

On vous sent très abattu après cette défaite

D.D : Je n'ai pas envie de rigoler... Mais je ne suis pas abattu. Personne n'est mort que je sache. C'est un coup d'arrêt pour nous. On n'a pas trop le temps de s'apitoyer sur notre sort. Il faut maintenant penser à préparer notre demi-finale de Coupe de la Ligue à Toulouse mercredi.

Justement, l'OM enchaîne les rencontres tous les trois jours. Comment allez-vous gérer la fatigue de vos joueurs ?

D.D : Ce n'est pas la question de la fatigue. On a manqué de fraîcheur par rapport à un adversaire qui n'avait pas joué dans la semaine. On est dans un rythme de neuf matches en vingt neuf jours. Il faudra avoir le maximum de joueurs à disposition car ce n'est pas facile d'enchaîner.

Regrettez-vous certains choix, notamment la non-titularisation de Lucho ?

D.D : C'est mon choix. Avec la fatigue des uns et des autres, c'est difficile de jouer tous les trois jours. Mercredi, je ferai d'autres choix pour éviter d'avoir des pépins et une fatigue trop importante pour le mois de février qui nous attend.

Souhaiteriez-vous un effectif plus riche ?

D.D : L'effectif, je l'ai. J'ai quelques joueurs blessés. Il me reste à récupérer Taiwo, qui va revenir de la CAN. Il vaut mieux avoir les joueurs à disposition quand il y a des enchainements de matches.

L'OM rate aussi l'occasion de revenir sur Bordeaux, accroché par Boulogne (0-0). Est-ce rageant de ne pas profiter de ce faux-pas ?

D.D : Avant d'espérer quelque chose de nos adversaires, nous devons déjà prendre des points. Peu importe ce que font les autres, car nous avons perdu. C'est forcément une mauvaise opération. La route est encore longue. Elle n'était pas simple avant ce match de Montpellier ; elle l'est encore moins maintenant. Il faudra rebondir dès mercredi à Toulouse, même si ce n'est pas la même compétition.

Eurosport

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Djibril Cissé demandé

Partir dans un championnat moins huppé pour se relancer deviendrait-il un scénario efficace ? Après une année délicate en prêt à Sunderland et un retour non désiré à l’OM, Djibril Cissé a choisi l’exil en Grèce pour retrouver sérénité et efficacité. Grand bien lui en a pris. Accueilli comme une rockstar à son arrivée, l’ancien Auxerrois est en train de rendre la monnaie de sa pièce aux supporters du Panathinaïkos.

Auteur de 15 buts en 17 titularisations, il a fait oublier ses débuts difficiles et il truste la première place du classement des buteurs. De nouveau encensé, Cissé suscite à nouveau la convoitise. Ainsi, selon le site allemand 4-4-2, deux clubs auraient le buteur français de 28 ans dans le viseur : le VfB Stuttgart et... Bordeaux ! Une rumeur qui semble un peu farfelue en ce qui concerne les Girondins, même si le prochain départ de Chamakh pousse les dirigeants bordelais à rechercher un nouveau buteur.

L’Allemagne a déjà par le passé regardé d’un oeil intéressé Djibril Cissé. Stuttgart est un club grand consommateur d’attaquants. Le départ de Mario Gomez n’a pas été colmaté par l’arrivée de Pogrebnyak. Alors Cissé va-t-il profiter de son regain de forme pour revenir dans un championnat plus huppé ? Une chose est sûre, le Pana ne laissera pas facilement filer son buteur star.

footmercato
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Blanc : "mauvais choix dans la zone de vérité"

L'entraîneur de Bordeaux, Laurent Blanc, a reconnu "quelques mauvais choix dans la zone de vérité préjudiciables" pour expliquer le nul concédé devant Boulogne samedi (0-0), estimant également que la prestation des Nordistes aller "donner des idées à ses futurs adversaires".
LAURENT BLANC, que vous inspire ce match nul et vierge ?

L.B. : Le match en lui-même n'a pas été mauvais. On a fait notre possible pour ouvrir le score, ce qui était la chose la plus difficile. Ce qui est regrettable, c'est qu'on ne l'a pas fait en 1re mi-temps car on en avait les moyens. Après, c'est paradoxal que ce match se termine à 0-0 vu la multitude d'occasions de part et d'autre. On prend un point, on avait prévu d'en prendre trois mais certainement que Boulogne n'était pas d'accord. Boulogne a joué avec ses qualités, ils avaient l'espérance de prendre un point, ils l'ont pris, ils doivent être satisfaits, plus satisfaits que Bordeaux.

Etes-vous satisfait du contenu ?

L.B. : On a essayé d'écarter cette défense renforcée par les côtés, de passer par des centres. D'ailleurs, nos actions les plus dangereuses viennent de centres mais le problème est qu'il faut être au bon moment à la réception. Il y avait un peu de plus de monde de Boulogne que de Bordelais. Dans le domaine offensif, quelques mauvais choix dans la zone de vérité nous ont été préjudiciables pour la suite du match. J'ai dit aux joueurs qu'ils n'avaient pas être inquiets ou tristes de ce résultat. N'oublions pas que Boulogne sur quelques contres aurait pu ouvrir le score aussi. On en prend acte, ce sont des matches que l'on revivra d'ici la fin de saison, cela va peut-être donner des idées aux adversaires qui viendront à Chaban-Delmas.

Avez-vous des regrets de n'avoir fait qu'un seul changement ?

L.B. : Je ne pense pas que c'était la solution de rajouter, de rajouter, de rajouter car cela perturbe l'équilibre de l'équipe. On a bien vu qu'en deux ou trois occasions en contre, on était mal positionnés. Les quinze dernières minutes, on a surtout pensé à attaquer et peu à défendre et le déséquilibre se serait un peu plus vu, et on aurait peut-être pu le payer cher.

Etait-ce un problème d'énergie ou d'inspiration ?

L.B. : Je mettrais plutôt ça sur le compte d'un manque d'inspiration car de l'énergie, ils en ont donné ce soir, les deux équipes d'ailleurs. Une pour attaquer, l'autre pour défendre. Cela prouve qu'en défendant dans le football, on peut obtenir de bons résultats, Boulogne en est la preuve. Cette situation-là, on l'avait déjà vécue l'an dernier, cette saison contre Valenciennes où cela avait été le même scénario, encore plus terrible car on avait perdu. On a assez bien défendu, c'est une des rares satisfactions de ne pas avoir pris de but avec, il faut le souligner, quelques arrêts décisifs de Ulrich (Ramé).

AFP / Eurosport

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Egypte Ghana pour l'histoire

Le grand favori égyptien, en quête d'une troisième couronne d'affilée, et le Ghana, qui attend une consécration continentale depuis 28 ans, s'affrontent dimanche à Luanda en finale de la CAN-2010, dans un choc mettant aux prises les deux formations les plus
solides de la compétition.

Pour les Pharaons, il s'agit surtout d'asseoir encore un peu plus une domination outrageante sur l'Afrique (6 titres), seulement remise en cause par leur incapacité chronique à obtenir un billet pour la Coupe du monde.

Alors que cette CAN a été le théâtre de la déconfiture de plusieurs valeurs sûres (Cameroun, Côte d'Ivoire) et des insuffisances des +mondialistes+ (Algérie, Nigeria), les Egyptiens, invaincus en 5 matches, ont eux trace leur route sans ciller avec un bilan impressionnant: 14 buts inscrits et seulement deux encaissés.

Gyan l'arme fatale les Algériens, battus en demi-finale (4-0), ont montré leurs limites face à la puissance de feu des Egyptiens. Sans vedette de dimension mondiale au contraire de la Côte d'Ivoire (Drogba) ou du Cameroun (Eto'o), la formation de Hassan Shehata, qui a également fait chuter les Lions Indomptables (quart de finale), s'est
appuyée sur un collectif très bien huilé et nullement perturbé par le forfait
initial du légendaire attaquant Abou Treika.

Le Ghana a lui été encore plus démuni. Mais malgré un Essien blessé et
rapidement rapatrié à Londres du côté de Chelsea et un Muntari écarté, les Black Stars ont réussi, sans forcément se montrer impressionnants, à se hisser en finale, une première depuis leur dernière victoire à la CAN en 1982.

Les succès face à l'Angola (1-0), le pays hôte, en quart de finale, et contre le grand rival nigérian (1-0), en demi-finale, ont toutefois montré la force de caractère des Ghanéens. Et avec le joueur de Rennes (1re div. française) Asamoah Gyan, auteur de 3 buts, le sélectionneur Milovan Rajevac a trouvé l'arme fatale en attaque.

Les Ghanéens s'inquiètent surtout pour l'état de santé de leur gardien Kingson, touché à l'aine. Le joueur, décisif en demi-finale, a passé des examens médicaux vendredi mais devrait tenir sa place. Un forfait de leur dernier rempart serait un énorme coup dur pour une équipe qui a tout misé sur sa défense et qui s'apprête à défier la fine technique des artistas égyptiens.


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Benzema double la mise

DEPORTIVO LA COROGNE - REAL MADRID : 1-3


Buts : Riki (87e s.p.) pour La Corogne - Granero (13e), Benzema (40e, 90e) pour le Real Madrid

Au courant du succès catalan à Gijon (1-0) avant le début de sa rencontre, le Real connaissait sa mission en entrant sur la pelouse du Riazor: gagner. Et les Madrilènes ont mis toutes les chances de leur côté pour y parvenir malgré les absences de Cristiano Ronaldo pour suspension et de Gonzalo Higuain, blessé. Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, les Merengues prennent rapidement les devants grâce à un but de Granero (1-0, 13e), bien aidé par la faible défense du Deportivo. Mais le geste de la soirée restera cette talonnade de Guti, seul face au but, qui offre un but tout fait à Benzema (2-0, 40e). La classe à l'état pur.

Après la pause, le Real se contente de contrôler la rencontre face à de faibles et inoffensifs blanquiazules. Kaka en profite même pour toucher le poteau (54e). Malgré la réduction du score de Riki sur penalty en fin de match (87e, 2-1), les Madrilènes ne perdent pas pied. Au contraire, ils assument leur statut de patron et marquent un dernier but par Benzema, convaincant ce soir (3-1, 90e). L'essentiel est fait pour les coéquipiers d'Iker Casillas. La victoire est précieuse et le retard sur Barcelone reste inchangé. Avec cinq unités à combler sur leur rival, les hommes de Manuel Pellegrini restent à l'affût du moindre faux pas de la bande à Lionel Messi.

SPORTING GIJON - FC BARCELONE : 0-1


But : Pedro (30e)

Les Barcelonais ont connu un match facile ce samedi sur la pelouse de Gijón (1-0). Pep Guardiola a aligné Eric Abidal titulaire sur le flanc gauche de la défense mais a préféré titulariser Pedro à la place de Thierry Henry. Ce choix va d'ailleurs s'avérer judicieux puisque c'est le jeune Espagnol qui va être l'unique buteur de la partie. Les Catalans vont d'entrée monopoliser la possession du ballon et se procurer les meilleures opportunités en ce début de match par Messi et Pedro tandis qu'Ibrahimovic voit son but refusé pour hors-jeu (9e). Ce n'est que partie remise pour le Barça qui va marquer sur contre-attaque éclair : Lancé en profondeur, Pedro, l'attaquant formé au club s'en va tromper Juan Pablo d'un bel intérieur du pied gauche (1-0). Le reste du match est uniquement à l'avantage des Blaugranas mais vont faire preuve de trop de facilité et d'imprécision devant le but, à l'image d'Ibrahimovic et Pedro, qui rate le but grand ouvert après une offrande de Messi (73e). La fin de match est bien gérée par les Barcelonais, tant les joueurs de Gijon sont inoffensifs sur le but de Valdes.

.Valence, 3e à cinq longueurs du Real, a de son côté une belle occasion de se débarrasser d'un concurrent direct pour le podium en se rendant au FC Séville. Les Andalous, tombeurs du grand Barça en Coupe du Roi, sont depuis rentrés un peu dans le rang avec trois défaites. "C'est notre finale parce que si nous nous imposons, nous pourrons avoir une belle avance sur l'un de nos rivaux les plus dangereux", a reconnu l'attaquant valencien David Villa.
Eurosport

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Montpellier superstar

MONTPELLIER - MARSEILLE : 2-0


Buts : Aït Fana (49e) et Cheyrou (77e, csc)

"Olé ! Olé !". Le public héraultais n'en finit plus de manifester son euphorie des grands jours devant la prestation de son onze, empreinte de maîtrise et rigueur, d'une force collective écrasante. Montpellier a dompté l'OM (2-0) pour la première fois depuis dix ans, conquis une huitième victoire à domicile et conforté son fauteuil de dauphin de la Ligue 1, à seulement six longueurs des Girondins de Bordeaux. Pour un promu, le bilan (13 victoires en 22 matches) est exceptionnel. Et samedi soir, les hommes de René Girard ont prouvé qu'il ne s'agissait pas d'un mirage. Malgré l'absence de Dzodic (ischios), la défense remaniée a été pour beaucoup dans ce succès majuscule. Elle aura été aidée au mieux par un triangle de récupérateurs Pitau-Marveaux-Costa, sur lequel les Phocéens se sont cassé les dents. Et Ait Fana et Montano ont souvent pris de vitesse une arrière-garde marseillaise, où Taiwo a cruellement fait défaut.

La balade d'Ait Fana

Les Olympiens auraient pu se faciliter la vie si Niang avait gagné son duel face à Jourdren (1re) ou s'était défait du tacle glissé de Spahic (6e). Mais Montano amorce la tendance de la partie, sur un coup-franc s'écrasant sur le poteau (4e), avant d'offrir une bonne position de tir à Marveaux (27e) puis d'enlever d'un rien sa tête sur un service d'Ait Fana (44e). Incapables de développer leur jeu court qui fait souvent mouche, à l'image de Ben Arfa muselé par Yangambiwa et ballottés par le jeu viril des Héraultais (433 fautes en 22 journées !), les hommes de Didier Deschamps ne se créeront aucune occasion après la pause. Inquiétant ! Moins peut-être le déboulé d'Ait Fana qui montre la voie après avoir effacé trois défenseurs olympiens (1-0, 49e). Moins que la malchance de Cheyrou qui trompe son portier sur un corner rentrant de Costa (2-0, 77e).

Même l'entrée de Lucho (76e), en dépit d'une bonne inspiration sur une ouverture de Bonnart (77e), ne pèsera pas sur le jeu. Au contraire, Montano a encore l'occasion de corser l'addition pour un OM désemparé (88e), qui laisse éclater sa frustration à la suite d'un duel musclé entre Belhanda et Diawara (90e+4). Lemaintien définitivement assuré, les hommes de Girard rêvent secrètement de plus... L'OM, lui, continue de courir quatre lièvres à la fois. Mais cette cinquième défaite pourrait laisser des traces.

LA DECLA : René Girard (entraîneur de Montpellier)

"J'ai dit à mes joueurs avant le match que le classement ne nous intéressait pas, et qu'il fallait seulement viser la victoire. Nous avons fait un match solide, engagé, en développant notamment un jeu très intéressant en 2e mi-temps. Je suis fier de mes garçons. Nous sommes dans une bonne dynamique, cela laisse augurer d'autres belles journées. Je n'ai aucun intérêt à dire aujourd'hui que l'on va jouer l'Europe. Il faut continuer, sans +se prendre le chou+, et avoir une ambition modeste. D'autres équipes ont des moyens supérieurs aux nôtres. Mais j'ai pris du plaisir ce soir".
Eurosport

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samedi 30 janvier 2010

22° journée résultats

Monaco
Park C. 19‘
Park C. 60‘
De Carvalho A. 62‘
3 - 2
Nice
Ben Saada C. 55‘
Digard D. 80‘

90'
le 30/01/2010 à 19h00 Terminé
Nancy
Hadji Y. 41‘
1 - 0
Lorient

90' Dernière possession de balle pour Nancy. Hadji conserve le ballon astucieus...
le 30/01/2010 à 19h00 Terminé
Rennes
Danzé R. 8‘
Marveaux S. 40‘
Marveaux S. 46‘
Bangoura I. 56‘
4 - 0
Grenoble

90' Rennes engrange une belle victoire face à une faible équipe de Grenoble qui...
le 30/01/2010 à 19h00 Terminé
Bordeaux
0 - 0
Boulogne-sur-Mer

90' Fernando au-dessus ! Le Brésilien est démarqué au point de penalty et n'a p...
le 30/01/2010 à 19h00 Terminé
Le Mans
Ouali I. 70‘
1 - 3
Toulouse
Machado P. 52‘
Gignac A. 62‘
Kazim-Richards C. 83‘

90' C'est fini à Léon-Bollée sur cette victoire toulousaine ! Les Violets conti...
le 30/01/2010 à 19h00 Terminé
Lille
Hazard E. 23‘
1 - 0
Lens

90' Monsieur Hamer met fin à ce derby du Nord! Lille l'emporte donc 1-0 devant ...

Le Ghana a faim de victoires

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L'attaquant et meilleur buteur du Ghana, Asamoah Gyan pense que le désir de victoire permettra à son équipe de remporter le trophée ce dimanche au stade du 11 novembre à Luanda.

Gyan, décisif lors des deux matches contre l’ Angola et le Nigeria, ne pense qu’à la victoire, « comme tous mes camarades », dit-il.
"Nous avons faim de succès. Personne avant le début de l’épreuve ne nous accordait la moindre chance et nous avons quand même tracé notre chemin jusqu’en finale ».
Mais Gyan avoue volontiers que les Pharaons sont un gros morceau :«ce sera difficile, mais nous sommes très motivés après nos succès en quart et en demi-finale. L'Egypte a plus d’expérience et ils jouent très solidaires, très groupés" .
Avec ses trois buts, Asamoah Gyan n’est qu’à une longueur de l’Egyptien Mohamed Gedo Nagy, mais le titre de meilleur buteur dee l’intéresse pas particulièrement : je veux marquer mais pour donner la victoire à mon équipe. Terminer meilleur buteur du tournoi n’est pas un challenge. C’est une ambition individuelle, ici c’est le meilleur collectif qui l’emportera. Ca,c’est vraiment important ».

22° jounée mi temps

Monaco
Park C. 19‘
1 - 0
Nice

44' Quel geste de Renato Civelli! Sur un corner mal dégagé par la défense monég...
le 30/01/2010 à 19h00 1e période
Nancy
Hadji Y. 41‘
1 - 0
Lorient

43' Nouveau corner pour Nancy et nouveau coup de tête de Ouaddou qui passe au-d...
le 30/01/2010 à 19h00 1e période
Rennes
Danzé R. 8‘
Marveaux S. 40‘
2 - 0
Grenoble

42' Les hommes d'Antonetti ont été récompensés de leurs efforts. Et les Grenobl...
le 30/01/2010 à 19h00 1e période
Bordeaux
0 - 0
Boulogne-sur-Mer

42' Da Rocha est nerveux et commet une nouvelle faute plus stupide que vraiment...
le 30/01/2010 à 19h00 1e période
Le Mans
0 - 0
Toulouse

45' Une minute de temps additionnel dans cette première période....
le 30/01/2010 à 19h00 1e période
Lille
Hazard E. 23‘
1 - 0
Lens

44' Archi-battu par Hazard, Hermach fauche le Belge et reçoit un carton jaune....

Algérie Nigéria 1-0

C'est terminé à Benguela ! Le Nigeria s'impose 1-0 et termine 3e de cette CAN 2010. L'Algérie est quatrième.
Bravo les nigerians et grand merci au verts d'offrir le mondial à son pays....Les fennecs ont beaucoup appris...ils seront fort en Afrique du Sud

Ben Arfa "2010 positif "

Hatem Ben Arfa espère surfer sur un début d'année 2010 positif contre Montpellier, lors de la 22e journée de L1. Le milieu de terrain veut démontrer qu'il peut être "bon sur la durée" et avoue se consacrer maintenant "à 100%" sur son métier après avoir fait le point pendant les vacances.
HATEM BEN ARFA, l'OM passera un vrai test à Montpellier. Cette rencontre peut-elle être le tournant de la saison ?

H.B-A : Ce match sera très important pour nous. Car Montpellier, c'est la révélation de la saison ! Cette équipe fait du jeu. Je me souviens qu'au match aller, on avait vraiment souffert au début du match. Ça joue bien au ballon. Il n'y a pas de surprise, si les Montpelliérains sont tout en haut du classement, c'est qu'ils méritent leur place.

On vous disait sur le départ durant ce mercato. Pourquoi êtes-vous finalement resté à l'OM ?

H.B-A : Moi, je n'ai jamais dit que je voulais partir. Je n'en ai jamais eu l'intention. Je voulais rester et m'imposer ici.

On vous sent davantage concerné depuis le début de l'année. Qu'est-ce qui a changé ?

H.B-A : Vous savez, pendant les vacances, j'ai beaucoup réfléchi sur les six premiers mois de la saison. Et j'ai décidé de mettre la tête dans le guidon. Je me consacre maintenant à 100% à mon métier.

Didier Deschamps vous titularise beaucoup plus souvent. Cette confiance vous aide à progresser ?

H.B-A : Oui, le coach me fait confiance. Et je le ressens. J'ai beaucoup plus de temps de jeu. Quand on enchaîne les rencontres, on a du rythme et la confiance revient. C'est important pour un joueur.

L'année 2010 s'annonce mieux que 2009 ?

H.B-A : Je me sens bien. Mais je serai satisfait quand je répèterai ça plusieurs fois. Le plus important c'est d'être bon sur la durée.

Vous travaillez aussi pour l'équipe. Face au Mans ou contre Lille, on vous a vu au pressing. C'est une nouvelle facette de votre jeu ?

H.B-A : On essaye tous de mettre notre grain de sel. En vérité, quand chacun fait les efforts, c'est mieux pour tout le monde. Chacun peut bénéficier du travail du collectif. Moi, je récolte le fruit de l'équipe.

Sentez-vous le groupe plus soudé depuis la reprise ?

H.B-A : Oui, je sens qu'il y a une vraie cohésion ente nous. Ça fait plusieurs matches que l'on se retrouve menés au score. Mais à chaque fois on a montré un certain caractère pour inverser la tendance et l'emporter. C'est important pour la suite de la saison.

2010, c'est aussi l'année de la Coupe du monde. Croyez-vous encore pouvoir faire partie des 23 Français sélectionnés par Raymond Domenech ?

H.B-A : Dans un coin de ma tête, j'ai toujours l'équipe de France. Mais ça passe impérativement par des gros matches avec l'OM.

Avez-vous fixé des objectifs à atteindre pour la fin de saison ?

H.B-A : Oui, j'ai des échéances, des objectifs dans la tête. Pourquoi pas un titre cette saison ? L'OM n'a plus rien gagné depuis 17 ans. Si on y arrive, on sera très heureux !

Mercredi prochain, l'OM joue les demi-finales de la Coupe de la Ligue. Le Stade de France n'est plus très loin...

H.B-A : Il nous reste deux matches pour la gagner. Certains disent que la Coupe de la Ligue est une petite compétition. Mais ce n'est pas vrai ! C'est une épreuve importante. Ça compte à la fin de la fin de la carrière quand on regarde le palmarès d'un joueur. On va donc jouer cette compétition à fond. On ne doit pas lâcher. Mais ce sera difficile contre Toulouse.

EUROSPORT

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Algérie Nigéria mi-temps 0-0

Le Nigeria a globalement dominé cette première période, mais l'Algérie a également montré qu'elle était capable de faire la différence...mais on connait les ressources de l'Algérie ...Nul doute que la deuxième mi temps sera un autre match

Bordeaux peut creuse l'écart

A domicile face à Boulogne-sur-Mer, Bordeaux peut creuser l'écart en tête de la Ligue 1 lors de la 22e journée (19h00). Une victoire permettrait aux Girondins de mettre sous pression Montpellier et Marseille, qui s'affrontent à 21h00. Deux derbies sont aussi au programme: Lille-Lens et Monaco-Nice
LIGUE 1 - 22E JOURNEE (19h00)

BORDEAUX (1er) - BOULOGNE-SUR-MER (19e)

Difficile d'envisager un revers de l'insolent leader de la L1 face à des Nordistes dont le dernier succès remonte au 6 décembre. Le premier objectif des Boulonnais sera surtout de ne pas subir une déculottée face à une formation qui ne s'embarrasse pas de détails en ce moment. Les Girondins, obnubilés par la quête d'un triplé, ont en effet inscrit 12 buts lors de leurs quatre dernières sorties, toutes compétitions confondues, et ne vont sûrement pas lâcher le morceau contre une formation qui lutte pour sa survie.

LE MANS (18e) - TOULOUSE (12e)

A force d'alterner le bon et surtout le très moyen, le Téfécé ne parvient toujours pas à décoller et reste englué dans la deuxième partie du classement. Juste avant d'accueillir Lyon (23e journée de L1), les coéquipiers de Gignac doivent ramener trois points du Mans sous peine de vivre quatre mois insipides d'ici la fin de la saison.

LILLE (3e) - LENS (15e)

Irrésistibles durant deux mois (sept victoires en L1), les Lillois connaissent un net coup d'arrêt avec trois défaites d'affilée (toutes compétitions confondues). Ils espèrent toutefois retrouver de l'allant avec le retour de la CAN de leur meilleur buteur, l'Ivoirien Gervinho (11 buts). Côté lensois, la courte victoire contre les amateurs de Compiègne en Coupe de France (1-0) a une nouvelle fois montré les insuffisances du jeu des Sang et Or.

MONACO (6e) - NICE (16e)

Tombeur de Lyon en Coupe de France, dimanche, et invaincu en Championnat depuis six rencontres (3 victoires d'affilée), l'ASM a une belle occasion de se rapprocher encore un peu plus du podium contre un voisin niçois en pleine déroute (8 matches consécutifs sans succès). L'attaquant Loïc Rémy, insulté par ses propres supporteurs le 20 janvier, tiendra bien sa place, le joueur ayant "95%" de chances de finir la saison au Gym selon le directeur général du club.

NANCY (14e) - LORIENT (8e)

Nancy doit une revanche à son public, qui l'a vu perdre ses deux derniers matches à Picot en encaissant 6 buts sans en marquer un seul. Mais Lorient ne se présente pas comme le meilleur client: les Merlus restent sur une victoire contre Lyon (1-0) en quart de finale de la Coupe de la Ligue.

RENNES (9e) - GRENOBLE (20e)

Le Stade Rennais n'a gagné qu'un seul de ses cinq derniers matches de L1 et a laissé filer le wagon des européens. Mais l'écart avec les quatre clubs à égalité à la 4e place n'est que de cinq points, et la venue du dernier et déjà presque condamné à la L2, Grenoble, est l'occasion pour les joueurs de Frédéric Antonetti de se relancer. Le GF38, toujours à la recherche de sa deuxième victoire de la saison en L1, peut-il remonter ses 13 points de retard sur la 17e place?

AFP

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22° journée ..programme

Samedi 30 janvier - 22e Journée
30 jan, 19:00 Bordeaux v Boulogne-sur-Mer Stade Chaban-Delmas, Bordeaux
30 jan, 19:00 Le Mans v Toulouse Stade Léon-Bollée, Le Mans
30 jan, 19:00 Lille v Lens Stadium Lille Métropole, Villeneuve-d'Ascq
30 jan, 19:00 Monaco v Nice Stade Louis II, Monaco
30 jan, 19:00 Nancy v Lorient Stade Marcel Picot, Nancy
30 jan, 19:00 Rennes v Grenoble Stade de la Route de Lorient, Rennes
30 jan, 21:00 Montpellier v Marseille Stade la Mosson, Montpellier
Dimanche 31 janvier - 22e Journée
31 jan, 17:00 Auxerre v Saint-Etienne Stade Abbé Deschamps, Auxerre
31 jan, 17:00 Valenciennes v Sochaux Stade Nungesser, Valenciennes
31 jan, 21:00 Lyon v Paris Saint-Germain Stade Gerland, Lyon

Finir en beauté

Humiliée voire lésée, diront certains, face à l'Egypte (4-0) pour la première fois sur un score d'une telle ampleur depuis un match de qualification pour le Mondial disputé il y a quatre ans face au Nigeria (5-2), l'Algérie tentera d'éviter une nouvelle déception faceau Nigeria justement. La rencontre qui l'opposera aux Super Eagles de l'ancien Lillois Peter Odemwingie ressemble, à première vue, à celle qui pouvait lui être proposée contre l'Egypte. A l'instar de cette dernière, le Nigeria reste cette formation disciplinée et solide capable de jaillir à la récupération du ballon pour frapper fort dans les défenses adverses.

Sans l'aura de ses stars de la fin des années 90, elle reste également régulière dans ses prestations continentales cinq demi-finales lors des six dernières participations et mettra sans aucun doute un point d'honneur à gagner cette médaille de bronze. Fait exceptionnel, lors des cinq "petites finales" de la CAN qu'ils ont disputés (1978, 1998, 2002, 2004, 2006), les Super Eagles l'ont toujours emporté. Tout comme les Algériens, les Nigerians ont pourtant livré une compétition épuisante sur le plan psychologique avec une pression devenue de plus en plus lourde sur les épaules de Shaibu Amodu. L'ancien international a souvent été menacé d'un renvoi en cas de résultat non conforme aux espérances.

Sans Chaouchi, Belhadj, Halliche et Apam

Tout comme l'Algérie, le double champion d'Afrique devra se passer du patron de sa défense, le Niçois Onyekachi Apam, exclu face au Ghana. Pourtant c'est bien du côté de l'Algérie que la tâche sera encore plus ardue. Avec une équipe épuisée sur le plan psychologique et sans Nadir Belhadj, Faouzi Chaouchi et Rafik Halliche, tous trois sanctionnés d'un carton rouge jeudi, le sélectionneur Rabah Saâdane a avoué le casse-tête qui lui a été proposé pour reconstruire une équipe et surtout une arrière-garde digne de ce nom sans doute avec Abdelkader Laïfaoui et le joueur du Mouloudia d'Alger Reda Baabouche.

"C'est dur de perdre comme ça. Mais bon on a beaucoup appris. Je vais en profiter pour faire tourner l'effectif samedi", avait-il prévenu suite à la claque adressée par l'Egypte. Assommée par cette défaite, la sélection algérienne aura l'occasion de montrer une nouvelle fois qu'elle est une équipe de caractère. "Le bilan est plutôt positif, mais nous, en tant que joueurs, on ne peut pas se contenter de ça ", a assuré de son côté Karim Matmour, buteur contre la Côte d'Ivoire en quarts de finale. Entre deux mondialistes aux ambitions déçues, il sera intéressant de voir qui aura le mieux dépassé le deuil d'une finale ratée pour finir sur une bonne note.

Eurosport

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Le Togo suspendu

A la douleur du drame qui a frappé la sélection togolaise lors de l'attaque armée dont elle a été victime dans la province du Cabinda, la Confédération africaine de football (CAF) a ajouté ce samedi une sanction sportive qui fera sans doute date dans l'histoire du football africain et qui interrogera, à l'avenir, les autres nations africaines dans leur organisation et leur déplacement sur un tel évènement. La CAF a décidé de suspendre le Togo pour les deux prochaines éditions de la Coupe d'Afrique des Nations (Gabon-Guinée équatoriale 2012 et Libye 2014). La décision de l'instance dirigeante du football africain a été motivée par des "interférences gouvernementales" qui ont ainsi empêché la participation des Eperviers à la CAN. Le Togo devait figurer dans le groupe B en compagnie du Ghana, de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso.

Retourné au pays sur ordre du gouvernement, le Togo serait, selon les termes employés par le président de le CAF, le Camerounais Issa Hayatou, suspendu en raison de l'intervention d'un tiers dans les affaires de la sélection emmenée par Hubert Velud. Une décision bien curieuse mais surtout dénuée d'humanité, à première vue, par rapport aux évènements vécus par Emmanuel Abedayor et leurs coéquipiers et qui ont coûté la vie à deux personnes, l'entraîneur des gardiens de la délégation togolaise et le responsable des relations avec la presse. Cette décision va, à n'en pas douter, provoquer beaucoup de réactions.

Une application stricte du règlement

"C'est une sanction réglementaire. Il y a eu une interférence gouvernementale, ce que nous ne pouvons pas accepter", a déclaré de son côté Hayatou. Le comité exécutif s'est en effet borné à une application stricte du règlement de la Coupe d'Afrique des Nations (chapître 28, articles 50 à 62) qui prévoit de statuer sur un retrait d'une équipe en cas de "force majeure" tout en notant qu'une équipe refusant de participer à la compétition se verrait exclue des éditions suivantes.

Les Togolais ont ainsi été mis devant le fait accompli. Il leur avait notamment été reproché de ne pas avoir suivi la procédure conseillée et exigée par la CAF, au courant avec le COCAN (Comité d'organisation de la CAN) de l'instabilité sécuritaire dans la région du Cabinda, à savoir éviter les transports sur terre et privilégier les airs pour se rendre en Angola. L'observation avait été suivie à la lettre par la plupart des sélections. Pas par le Togo qui avait effectué le voyage en bus depuis Pointe-Noire, au Congo, avant d'être attaqué à son entrée en territoire angolais. Au final, le sentiment d'injustice, lui, pour le groupe emmené par Adebayor n'en sera que plus grand après cette lourde sanction.

AFP / Eurosport

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Le derby de la côte

Qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France grâce à sa victoire de dimanche face à Lyon (2-1), Monaco reste en championnat sur deux victoires consécutives face à Sochaux (2-0) et le PSG (1-0). Sixièmes de Ligue 1, à seulement un point du troisième, Lille, les joueurs de la Principauté ont l'occasion d'affirmer leurs ambitions européennes avec la réception de Nice, samedi lors de la 22e journée.

Mais ce derby azuréen est également décisif pour des Niçois en pleine crise de confiance. Eliminés des deux coupes nationales dès leur entrée en lice, les Aiglons, seizièmes au classement, restent sur sept matches sans victoire en championnat et deux défaites face à Montpellier et Auxerre (0-1).

Nice invaincu au Louis-II depuis sept ans

Une nouvelle déconvenue face au voisin monégasque serait particulièrement mal vécue par les supporters niçois qui ont déjà manifesté leur colère à l'issue de la défaite à domicile face à Auxerre la semaine dernière. L'attaquant tricolore Loïc Rémy avait en effet été pris à partie et victime de crachats.

De plus, depuis sa remontée en Ligue 1, l'OGC Nice reste invaincu en championnat au Stade Louis-II. En sept rencontres, les Aiglons se sont en effet imposés à trois reprises pour quatre matches nuls. Une bonne série que les hommes de Didier Ollé-Nicolle espèrent poursuivre.

EUROPE1
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LE POINT DES TRANSFERTS ce samedi 30/01

Zoom : le PSG peut faire une croix sur Ménez

Le Paris Saint-Germain était proche de réaliser le gros coup de ce mercato hivernal. Comme nous vous l'indiquions hier vendredi dans ce même Journal des Transferts, le club de la capitale a approché une dernière fois l'AS Roma pour le prêt de Jérémy Ménez. Courtisé avec insistance par le Zénith Saint-Pétersbourg, l'attaquant français n'est pas trop chaud, c'est le cas de le dire, pour s'exiler en Russie. L'ancien Monégasque préférait de toute évidence un retour en France. Et le PSG l'attirait, lui qui a grandi dans la banlieue parisienne.
Mais le club de la capitale peut sans doute tirer un trait sur ce transfert. La Roma a en effet fait savoir aux dirigeants parisiens qu'elle ne souhaitait pas entendre parler d'un prêt pour son joueur. Et autre problème pour le PSG, la Fiorentina vient d'entrer dans la danse pour le Français. La Viola s'est en effet lancée à la recherche d'un nouvel attaquant depuis le contrôle positif de sa star Adrian Mutu, qui devrait purger une très longue suspension. Et le club toscan voit en Ménez l'un de ses possibles remplaçants. Le transfert de l'attaquant français, en disgrâce auprès de son actuel entraîneur Claudio Ranieri, devrait animer la fin de ce mercato.

La cote : c'est Bocanegra ou rien pour Saint-Etienne (50%)

C'est désormais clair : l'AS Saint-Etienne souhaite obtenir le renfort durant ce mercato hivernal de Carlos Bocanegra. Le latéral gauche américain du Stade Rennais est le seul joueur convoité par les Verts cet hiver à en croire Christophe Galtier. «Je souhaiterais un latéral gauche gaucher et polyvalent. Pour Bocanegra, le club est positionné. Aujourd'hui, c'est à Rennes de voir. Il n'y aura pas d'autre joueur, je ne veux pas les empiler dans le vestiaire. Si ce n'est pas Bocanegra, ce ne sera personne» , lâche l'entraîneur stéphanois dans les colonnes de L'Equipe ce samedi. Le temps presse désormais pour l'ASSE.

Lyon sollicité pour ses attaquants

Après Honorato Ederson, d'autres éléments offensifs de l'Olympique Lyonnais font aujourd'hui l'objet de convoitises sur le marché des transferts. La presse anglaise révèle ainsi un intérêt de Chelsea et de Manchester City pour le jeune Ishak Belfodil, 18 ans et 2 apparitions en L1 seulement cette saison. Mais c'est surtout Yannis Tafer, 18 ans lui aussi, mais déjà 6 matchs et 1 but en championnat, qui se retrouve sollicité à l'approche de la fin du mercato hivernal. Le jeune attaquant lyonnais, qui n'a pas souvent l'occasion de mettre son talent en évidence, est courtisé par Bastia, qui désire obtenir son prêt jusqu'à la fin de la saison. L'OL s'était jusqu'à présent montré sourd à toute approche concernant Tafer, notamment en provenance de Strasbourg. Mais avec l'élimination des deux coupes nationales, la donne pourrait changer au cours des prochaines heures.

Arsenal met le paquet pour Chamakh

En fin de contrat en juin prochain, Marouane Chamakh quittera, selon toute vraisemblance, les Girondins de Bordeaux à l'issue de la saison. Probablement pour prendre la direction d'Arsenal ou de Liverpool. Les Gunners comptent bien tout faire pour arracher la signature de l'attaquant bordelais. Le club londonien aurait décidé de convaincre l'international marocain en lui proposant un salaire hebdomadaire de 60.000 euros. Arsenal espère maintenant boucler rapidement ce dossier.

Kaboul fait machine arrière

Le cas Younes Kaboul aura lui aussi animé tout ce mercato hivernal. Mais il est enfin réglé. Approché par Sunderland, et, à un degré moindre, Manchester City et Lille, le défenseur de Portsmouth va retrouver son ancien club, Tottenham, dont il a défendu les couleurs lors de la saison 2007-08. Le Français s'est engagé jusqu'en juin 2014 en faveur des Spurs contre une indemnité de transfert de 11 millions d'euros, soit un million de plus que ce qu'exigeait Pompey pour libérer l'ancien Auxerrois.

MAXIFOOT

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CAN petite finale

Si d'ordinaire une rencontre de football se joue autant dans la tête que dans les jambes, celle que s'apprête à disputer l'Algérie et le Nigeria, ce samedi à Benguela, est peut-être l'une des exceptions qui confirment la règle. A l'instar d'un match de la 3e place pour la Coupe du monde, cette petite finale angolaise mettra aux prises deux nations qui ont laissé échapper une place en finale du tournoi biennale. L'Algérie, réduite à huit et éliminée par l'Égypte sur un score sans appel (4-0), tentera de glaner une médaille de bronze face au Nigeria, éliminé sur la plus petite des marges par un Ghana ultra-réaliste (1-0). Autant dire que le mental aura une importance capitale dans la quête d'une 3e place, qui n'est pas médiatiquement considérée.

Des deux côtés, la sensation d'être passé à côté de sa demi-finale est bien présente mais il faudra faire fi des regrets pour terminer cette 27e Coupe d'Afrique des Nations sur une note positive. Ce match disputé à Benguela permettra en tout cas à deux futurs mondialistes de se défier et, pourquoi pas, de tester des joueurs qui n'ont pas forcément l'habitude d'être titulaires en sélections. L'Algérie sera de toute façon obligée de faire tourner après les exclusions de Halliche, Belhadj et de son portier Chaouchi contre les Pharaons.

Le Nigeria favori ?

En face, le Nigeria a pris l'habitude de jouer cette petite finale mais, surtout, de la gagner. Les Super Eagles ont ainsi participé dans l'histoire de la CAN à quatre matches pour la 3e place. En 1976 contre l'Égypte, en 1978 contre la Tunisie ou plus récemment en 2002 et 2004 face au Mali, le Nigeria avait à chaque fois pris le meilleur sur l'adversaire qui lui était proposé.

Ce samedi, le Nigeria partira donc avec un léger avantage psychologique contre une équipe algérienne qui pourrait avoir du mal à se relever de son revers contre sa meilleure ennemie égyptienne. Mais les Fennecs peuvent repenser à des heures plus glorieuses pour se motiver. En 1990, les Algériens, alors organisateurs du tournoi, avaient ainsi conquis la seule CAN de leur histoire en disposant des Super Eagles de Rashidi Yekini et Daniel Amokachi au Stade 5-juillet-1962 à Alger. A l'époque, un certain Rabah Madjer faisait encore les beaux jours des Verts. En 1980 à Lagos, l'affaire fut toutefois différente entre deux équipes qui se livraient déjà un duel au sommet. Et là, les Nigérians s'étaient offert le scalp de l'Algérie sur un score sans appel (3-0). Ce samedi, les deux équipes se retrouveront mais, seulement pour la petite finale.

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Lyon avant Paris est il malade?

Evidemment, l'Olympique Lyonnais a débuté la saison 2009/2010 avec un objectif bien précis : reprendre le titre de champion de France à Bordeaux. Dépossédés de leur bien pour la première fois depuis 2001, les Rhodaniens en avaient clairement envie et cela paraissait comme une évidence aux yeux des observateurs. Compte tenu des moyens mis sur la table pour renforcer l'équipe, des joueurs qui ont rejoint la capitale des Gaules (Lisandro, Michel Bastos...), difficile de viser autre chose. "C'est la priorité, assurait Jean-Michel Aulas l'été dernier. Ces sept titres consécutifs avaient été très banalisés. On se rend compte après une année sans titre de champion, malgré un podium toujours important en France, que nous sommes tous tristes. Il y a une psychose qui s'instaure. Que va-t-il se passer? Que va faire Lyon ? Le titre matérialise, autant à l'étranger et en France, quelque chose de formidable par le fait d'être premier de la classe et nous avons envie d'être premiers de la classe."

SITUATION ACTUELLE :

N'en déplaise à JMA, l'Olympique Lyonnais n'est pas vraiment en avance sur son tableau de marche, ni dans les temps de passage. Après un début d'année 2010 convaincant, en championnat notamment, le club rhodanien a connu deux coups d'arrêts successifs en coupes. A Monaco (Coupe de France) et à Lorient (Coupe de la Ligue). Bref, l'OL a perdu deux trophées potentiels en quatre jours. Et en Ligue 1, il va être difficile de rattraper le leader Bordeaux qui, aujourd'hui, compte onze longueurs d'avance sur l'OL (5e). Et ceci à 17 journées de la fin. On peut toujours avancer que Lyon a déjà connu ça et que les Rhodaniens avaient remonté dix points de débours en 2003/2004 et soufflé le titre à Monaco. Certes, on peut. Mais compte tenu de la situation actuelle, on ne le fera pas.

AVENIR :

Difficile d'y voir clair. On a envie de dire : "ça passe ou ça casse". Claude Puel, qui n'a toujours pas gagné le moindre titre depuis son arrivée au club, résistera-t-il à une saison blanche ? Peut-être. Une chose est certaine, il ne résistera sans doute pas à un classement final en deçà de la 3e place. Lyon, absent de la Ligue des Champions, ce serait un mini-drame dans la cité rhodanienne. "Je l'ai toujours dit, l'objectif c'est de jouer régulièrement la Champions League. Un trophée, pour vous, c'est important. Pour le président que je suis, qui regarde les choses à moyen terme, il est plus important de remonter en championnat et d'aller faire en sorte de se qualifier pour une nouvelle coupe d'Europe", explique désormais Jean-Michel Aulas qui a sans doute compris que le huitième titre, ce ne sera pas pour cette année.

EUROSPORT
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Le 2 mai les 23 bleus seront connus

Le grand frisson, c'est pour bientôt. C'est le 2 mai prochain que Raymond Domenech rendra sa copie, fera 23 heureux et une belle poignée de déçus. Dans trois mois, presque jour pour jour, le sélectionneur de l'équipe de France annoncera les joueurs qui se rendront en Afrique du Sud pour tenter de décrocher le Graal. C'est Jean-Pierre Escalettes qui a révélé l'information ce vendredi à la sortie du Conséil Fédéral de la Fédération Française de Football. "Raymond Domenech donnera la liste des 23 le 2 mai", a laconiquement lancé le président de la FFF. Avant d'ajouter que cette liste, qui arrivera relativement tôt (deux semaines avant la fin de la saison en L1), serait bel et bien définitive et non-élargie, comme ce fut le cas il y a deux ans avant le Championnat d'Europe des Nations.

Si une bonne partie des futurs Mondialistes est d'ores et déjà connue, il reste encore quelques dossiers sensibles. Un notamment, et il concerne Patrick Vieira. Celui qui était il y a encore peu de temps capitaine des Bleus est le grand point d'interrogation de ce début d'année 2010. Si le milieu de terrain se dit certain d'être de la fête, rien n'est moins sûr. Transféré à Manchester City, le "Long" n'a toujours pas joué avec son nouveau club et a du mal à se défaire de ses pépins physiques. Bref, la course-contre-la montre est engagée.

Chimbonda, Gomis,...

Si Raymond Domenech est fidèle à sa ligne de conduite, il pourrait bien agrémenter sa liste d'une petite surprise, comme ce fut le cas lors des deux précédentes compétitions durant lesquelles l'ancien Lyonnais dirigeait l'équipe de France. En 2006, c'était Pascal Chimbonda, sorti de nulle part, tout du moins de Wigan. En 2008, c'était Bafetimbi Gomis, heureux auteur d'un doublé face à l'Equateur (2-0). Doublé réalisé la veille de la liste finale et qui lui avait permis de souffler le dernier siège à Djibril Cissé. Quid de 2010 ?
Une chose est sûre, le stage des Bleus commencera le 18 mai à Tignes. Ils défieront ensuite le Costa Rica à Lens (le 25), iront en Tunisie défier la sélection nationale (le 30) et devraient affronter la la Chine le 4 ou le 5 juin à Saint-Gilles-de-la-Réunion. A condition qu'un match international puisse y être organisé.

EUROSPORT

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Ligue 2 la 22° journée bilan

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Ça lui pendait au nez depuis trois journées. Tenu en échec à Angers (0-0), Le Havre a été délogé du podium par le Nîmes Olympique, vendredi soir. Aux portes de la relégation lors du dernier exercice, les Crocodiles n'en finissent plus de surprendre. Ils ont enregistré contre Dijon (2-1) leur quatrième succès en cinq rencontres. Même si leur troisième place reste provisoire (pointé à quatre longueurs, Arles-Avignon compte deux matches de moins, NDLR), les joueurs de Jean-Michel Cavalli continuent de dévoiler des ressources qu'on ne leur connaissait guère. Comme face à Strasbourg (2-1) et Bastia (2-1), ils sont parvenus à gagner après avoir été menés au score. Deux réalisations signées Boli (46e) et Mandrichi (56e) les placent à six unités de la barre des 42 points, synonyme de maintien. Les Nîmois pourraient très bientôt se découvrir de nouvelles ambitions.

Nantes dernier sur la période novembre-janvier
Celles de Nantes sont en chute libre. En supériorité numérique pendant plus de 80 minutes à Istres (0-1) suite à l'expulsion sévère de Kossi Agassa (8e), les Canaris ont concédé leur septième défaite en dix journées. Si le Championnat avait débuté le 1er novembre, les joueurs de Jean-Marc Furlan occuperaient la place de lanterne rouge de la L2. C'est dire si la crise qui frappe le FCN, tombé au dixième rang, est profonde. Le remplacement de Gernot Rohr n'a pas eu les effets escomptés et les propos du technicien franco-allemand, au moment de son départ, commencent à prendre tout leur sens. «J'ai la sensation d'avoir tiré le maximum de cette équipe», avait-t-il déclaré. Depuis, l'opération remontée s'est encore dégradée. Avec seulement cinq points d'avance sur le premier relégable Guingamp qui se rendra à Vannes, samedi, les Nantais feraient bien de se méfier.

En bas, ça joue serré
L'écart entre les équipes de bas de tableau s'est encore resserré après les succès de Strasbourg et Sedan contre Ajaccio (2-0) et Clermont (3-0). Seulement cinq points séparent Vannes, 17e, de l'ACA, 8e. Dans les rangs alsaciens, ce troisième succès d'affilée à domicile confirme le mieux-être des joueurs de Pascal Janin à la Meinau. Côté ardennais, cette première victoire à l'extérieur doit servir de déclic pour la suite de la saison. Tout en haut, Caen a évité de justesse une première défaite à domicile cette saison contre Châteauroux (1-1). Malmenés et sans solutions devant le bloc compact mis en place par JPP, les Normands ont attendu le temps additionnel pour égaliser par Seube (90e+2). En attendant Brest - Arles-Avignon, lundi, ils portent leur avance en tête à sept unités. Laval, qui n'a fait qu'une bouchée de Tours (3-0), effectue le bond de la soirée : quatre places de mieux. Le promu est 5e.

l'équipe

vendredi 29 janvier 2010

Escalette remet ça

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Le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, a confirmé vendredi ce qu'il avait déjà annoncé : le successeur de Raymond Domenech au poste de sélectionneur de l'équipe de France sera connu avant le Mondial 2010.

«Par respect, il faut que cela soit fait avant la Coupe du monde, a expliqué Escalettes à l'issue du conseil fédéral. J'ai pensé que c'était mon devoir de ne pas être hypocrite, parce que tout le monde sait ce qui va se passe. Il faut s'y prendre à l'avance, on ne peut pas choisir un nouveau sélectionneur en juillet ! Et ne dites pas que ça déstabilise les joueurs. Il faut qu'ils sachent (que Domenech ne sera plus sélectionneur après le Mondial, ndlr), il vaut mieux que ça soit clairement dit par le président de la Fédération cinq ou six mois avant le début de la Coupe du monde plutôt qu'à 15 jours du coup d'envoi».

Le nom du futur sélectionneur pourrait être choisi lors du conseil fédéral d'avril ou de mai. M. Escalettes n'a pas donné de nom de candidat, rappelant simplement que Laurent Blanc (Bordeaux) ou Didier Deschamps (Marseille) faisaient partie des possibles sélectionneurs. Récemment, l'ex-international Luis Fernandez, champion d'Europe 1984 avec les Bleus, a envoyé une candidature spontanée à la FFF.
(Avec AFP)

L'équipe

Le moral de Lisandro Lopez

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Le moral lyonnais est-il touché ? Après les éliminations en Coupe de France et en Coupe de la Ligue, les joueurs de Claude Puel ont terni leur bilan d’après-trêve. Auparavant, les 4 victoires acquises laissaient penser que le séjour en Tunisie avait revigoré l’Olympique Lyonnais, parti en vacances abasourdi après une ultime défaite concédée face à Montpellier. Le comportement d’un homme commence à interpeller toutefois les médias régionaux. Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de Lisandro Lopez.

En effet, Le Progrès relate les quelques éclats de voix qui ont émaillé la partie de l’attaquant argentin lors de la défaite face à Lorient mercredi. Énervé, Lisandro a eu quelques gestes d’humeur envers ses coéquipiers. Maxime Gonalons a ainsi fait les frais de la colère de la recrue phare de l’été rhodanien. Buteur face à ce même Lorient quelques jours plus tôt en championnat, l’Argentin n’a cette fois-ci pas trouvé l’ouverture.

Depuis son triplé face à Lille qui s’est révélé inutile (défaite 4-3), le buteur de 26 ans peine à retrouver toute son efficacité. Hormis un doublé en fin de match face à Metz sur des caviars de ses partenaires et son but face aux Merlus, Lisandro peine à trouver le chemin des filets. 3 buts en 10 apparitions, les statistiques ne sont pas mauvaises, mais l’attaquant a habitué les supporters rhodaniens à un rendement plus impressionnant. Toujours indispensable dans le jeu, il semble malgré tout marquer le coup devant les difficultés de son club à trouver des solutions dans le jeu.

S’attendait-il à de pareils déboires ? Avec Toulalan et Lloris, il ressort clairement du lot, mais commence à s’impatienter devant les manques de certains de ses coéquipiers. Pour éviter tout malaise Lisandro, l’Olympique Lyonnais a tout intérêt à retrouver le fil conducteur qui l’avait si bien guidé en début de saison.

FOOTMERCATO
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Ligue 2 la 22° journée

L2 / 22EME JOURNEE
Vendredi 29 janvier 2010
20h00 : Nîmes – Dijon
20h00 : Bastia – Metz
20h00 : Strasbourg – Ajaccio
20h00 : Tours – Laval
20h00 : Clermont Foot – Sedan
20h30 : Caen – Châteauroux
20h30 : Angers – Le Havre
20h30 : Istres – Nantes

Samedi 30 janvier 2010
20h00 : Vannes – Guingamp

Lundi 1er février 2010
20h45 : Brest – Arles-Avignon

Ricardo Costa à Lille

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Citant le club allemand, l'AFP annonce vendredi matin que Wolfsburg a cédé à Lille le défenseur central international portugais Ricardo Costa, 28 ans, depuis longtemps pisté par le troisième du Championnat de France. Le joueur est attendu dans le Nord ce vendredi matin précise L'Equipe et devrait s'engager jusqu'à la fin de la saison, avant de rejoindre Valence, en Espagne, en juin prochain.

Son départ du club champion en titre allemand a été rendu possible par l'arrivée simultanée à Wolfsburg du défenseur brésilien Réver, en provenance de Gremio Porto Alegre (D1 brésilienne). Réver, 25 ans, a signé un contrat de quatre ans et demi contre une indemnité de transfert non précisée.

Ricardo Costa quitte Wolfsburg après deux saisons et demi. Il arrivait en fin de contrat en juin. Il a disputé 42 matches en Bundesliga et marqué six buts. Wolfsburg avait déboursé en 2007 quatre millions d'euros pour le faire venir du FC Porto. Ricardo Costa s'était blessé à un genou lors de son premier match avec les «Loups» en Coupe d'Allemagne et avait manqué les quatre premiers mois de la saison 2007-08.
L'équipe

Domenech à l'OL ???

Raymond Domenech peut voir l'avenir sereinement. Le sélectionneur tricolore emmènera bien l'équipe de France jusqu'à la Coupe du monde. Sa dernière aventure à la tête des Bleus. Normalement. Car avec lui, on ne peut jamais être sûr de rien. Après le Mondial sud-africain, le technicien français pourrait ne pas rester très longtemps sans poste. Jean-Michel Aulas assure en effet ce vendredi que les portes de son club sont aujourd'hui grandes ouvertes pour Domenech si celui-ci désire intégrer l'organigramme de l'Olympique Lyonnais. Une chance que le sélectionneur des Bleus pourrait rapidement saisir.

Déjà champion de D2 avec Lyon

«S'il y a une place de disponible, pourquoi pas ? Comme entraîneur, non, puisque Claude Puel est sous contrat (jusqu'en juin 2012, ndlr). Il y a quelques années, je lui ai proposé de diriger l'équipe mais il n'était pas disponible» , affirme le président lyonnais dans les colonnes du quotidien Le Parisien ce vendredi. En clair, une place de dirigeant attend d'ores et déjà Domenech à l'OL. Et peut-être même le poste d'entraîneur. Car si Aulas rappelle à juste titre que Puel possède encore deux années de contrat, une nouvelle saison vierge de tout trophée accompagnée d'une non-qualification pour la Ligue des Champions pourrait sceller définitivement le sort de l'ancien technicien lillois. Et dans ce cas, Domenech pourrait, pourquoi pas, reprendre en main les rênes de l'équipe.


«Si la question est de savoir si je pourrais lui faire confiance comme entraîneur, c'est oui» , lâche ainsi le président du club rhodanien. Aulas a toujours tenu Domenech en considération. Le président de l'OL était d'ailleurs prêt à s'investir comme manager général de l'équipe de France il y a quelques semaines pour aider le sélectionneur national dans ses fonctions. Et rappelons que les deux hommes avaient déjà collaboré de 1988 à 1993, avec, à la clé, en 1989, un titre de champion de deuxième division. La seule ligne au palmarès d'entraîneur de Domenech.

Maxifoot

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Girard avant la venue de l'OM

Il nous reste trois points à prendre pour avoir 42 points, et être vraiment tranquille au niveau du maintien. Ce serait bien si samedi, on pouvait les avoir." À quelques heures du choc face à l'OM, samedi (21h00), René Girard conserve toute sa malice. Invité de l'émission Europe 1 Foot, jeudi, l'entraîneur montpelliérain a réaffirmé l'ambition première du club héraultais : conserver les pieds sur terre, malgré la place de dauphin...

"Je crois que les Girondins sont au-dessus de nous, tempère immédiatement Girard. Ils sont intouchables. C'est à nous de faire notre course, de ne pas nous occuper des autres. C'est Marseille samedi, le samedi d'après, c'est Boulogne-sur-Mer et ce sera tout aussi difficile." Ces propos sont pleins de bons sens car si le MHSC occupe actuellement la deuxième place de la Ligue 1, à huit longueurs de Bordeaux et deux points devant Lille, les Héraultais n'ont une différence de buts que de +3, une bizarrerie à l'échelle européenne et la preuve, aussi, que tout peut aller très vite en L1.
"Eviter de faire monter la pression" :
Et René Girard en est conscient. Alors que le grand classique du Sud face à l'OM approche, il joue la prudence. "Ce match sera différent sur le terrain, le stade sera plein, mais dans la préparation, on n'a rien changé, on se prépare tranquillement. Le danger, pour une équipe comme nous, serait de disputer le match avant qu'il n'ait lieu, donc nous restons vigilants et concentrés sur notre sujet. C'est un match où on n'a rien à perdre, on a tout pour se lâcher et faire le meilleur match possible." Et si ce savant mélange d'humilité et de pragmatisme était la clé de la réussite actuelle de Montpellier ?
Document Europe1

OM Lucho Gonzalez meilleur joueur portugais

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Recrue la plus chère de l’histoire de l’OM, Lucho Gonzalez commence à peine à retrouver des couleurs au sein de sa nouvelle équipe, mais il jouit toujours d’une formidable cote de popularité au Portugal. Joueur du FC Porto de 2005 à 2009, l’Argentin vient même de recevoir le trophée Bola de Ouro décerné par le quotidien sportif A Bola et récompensant le meilleur joueur de la Liga Sagras 2008/2009.

Une distinction qui a ravi le milieu olympien. « C’est un orgueil de recevoir cette distinction. Ce genre de reconnaissance c’est très bon pour nous les joueurs qui recherchons à être les idoles des supporters et appréciés des critiques. Mais ce prix ce n’est pas que pour moi, mais pour toute l’équipe de Porto. »

Ancien joueur-clé des Dragões, Gonzalez en a également profité pour donner ses premières impressions sur son nouvel environnement, plus de six mois après son départ vers la Ligue 1. « Je ne sais pas si la Ligue 1 est meilleure que le championnat portugais. Physiquement c’est plus intense. En France, n’importe quelle équipe peut gagner contre toutes les autres. Ca commence à être la même chose au Portugal avec des équipes comme Braga et Rio Ave. Avant, je me rappelle que Porto gagnait le titre avec énormément d’avance sur les autres formations. »

Une fois la comparaison entre les deux championnats effectuée, le Marseillais a enfin expliqué pourquoi il a choisi de venir en France alors qu’il était très courtisé en Espagne. « Les plans de carrière ne sont pas tracés à l’avance. J’ai pensé que c’était le bon moment pour quitter le FC Porto où j’ai été très heureux. Marseille s’est alors intéressé et ils m’ont fait sentir qu’ils me voulaient vraiment. » Reste à savoir maintenant si Lucho connaitra le même succès qu’avec Porto.

FOOTMERCATO

Enseignements des demi finales

LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS

L'Égypte prend sa revanche sur l'Algérie

Après avoir été éliminée de la Coupe du Monde 2010 par l'Algérie à l'issue d'un match d'appui en novembre dernier (1-0), l'Égypte avait à coeur de prendre sa revanche sur son rival de l'Afrique du Nord. Les Pharaons l'ont fait en demi-finales de la CAN 2010, en marquant même 4 buts à des Fennecs réduits à 8 ! Si certaines décisions arbitrales ont pu être contestables, la victoire par quatre buts d'écart n'en démontre pas moins que la formation entraînée par Hassan Shehata était la meilleure sur ce match, et même sur l'ensemble de la CAN. Les Pharaons ont gagné tous leurs matches dans ce tournoi biennal, ont inscrit 14 buts en 5 rencontres, pour seulement deux encaissés. La supériorité de cette nation sur cette compétition est donc incontestable et elle abordera en position de favorite la finale de dimanche contre le Ghana, avec l'objectif de remporter un 3e sacre consécutif.
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L'Égypte peut rentrer dans l'histoire

L'Égypte est double tenante du titre de cette Coupe d'Afrique des Nations. Dimanche, à Luanda, les Pharaons tenteront de conserver leur bien contre le Ghana, et surtout de rentrer dans l'histoire. Si, comme l'Égypte (vainqueur en 1957 et 1959, ainsi qu'en 2006 et 2008), le Cameroun (2000 et 2002) et le Ghana (1963 et 1965) ont déjà gagné deux fois de suite la CAN, aucun pays n'a jamais remporté trois fois de suite le tournoi biennal. De plus, si l'Égypte est déjà le pays le plus titré sur le continent noir, avec 6 trophées, la formation entraînée par Hassan Shehata tentera d'améliorer son propre record. A l'issue de la finale, l'Égypte a donc l'occasion d'asseoir encore davantage sa domination footballistique sur le continent.

Le Ghana, solide et au rendez-vous

Autre géant africain, le Ghana sera bien au rendez-vous de la finale de la CAN 2010. Bien que privé de leur meilleur joueur, Michael Essien, les joueurs de Milovan Rajevac se sont bien repris après un début de compétition raté avec la défaite contre la Côte d'Ivoire (3-1). Les coéquipiers d'Asamoah Gyan ont ainsi franchi les étapes petitement, sans développer de jeu, mais solidement, en éliminant le Burkina Faso, l'Angola et le Nigeria, à chaque fois sur un score minimum (1-0). Les Ghanéens n'avaient plus atteint ce stade de la compétition depuis 1992 et leur défaite contre la Côte d'Ivoire. Et il faut remonter à 1982 pour voir les Black Stars gagner la CAN. Dimanche, à Luanda, le Ghana tentera de remporter sa 5e compétition africaine.


LE HÉROS
Asamoah Gyan (Ghana): Depuis le début de la CAN 2010, le Ghana peut remercier le ciel d'avoir dans son équipe, Asamoah Gyan. Le buteur du Stade Rennais a pratiquement tout fait pour les Black Stars. Sur les 4 buts de son équipe dans la compétition, il en a inscrit trois ! Il a notamment réussi le but vainqueur contre l'Angola en quarts de finale (1-0), et contre le Nigeria en demi-finale (1-0). Sa tête puissante et précise contre les Super Eagles, mercredi, envoie sa nation vers une nouvelle finale de CAN.


LA DÉCLARATION
Rabah Saâdane (sélectionneur de l'Algérie) au micro d'Orange sport: "Le tournant du match a été l'expulsion de notre défenseur qui a changé le cours de la partie. On a essayé de répondre en début de seconde période mais on a manqué d'efficacité et de répondant. Maintenant, cela fait des années que l'Égypte a la CAF (Confédération africaine de football) dans la poche, tout le monde le sait".


LA STAT
4. C'est le nombre de buts marqués par l'actuel meilleur buteur de la CAN 2010. C'est l'Égyptien Mohamed Nagy Gado dit Geddo qui détient la tête de ce classement. En finale, il affrontera son dauphin, le Ghanéen Asamoah Gyan, avec 3 réalisations.