dimanche 31 janvier 2010

Blanc : "mauvais choix dans la zone de vérité"

L'entraîneur de Bordeaux, Laurent Blanc, a reconnu "quelques mauvais choix dans la zone de vérité préjudiciables" pour expliquer le nul concédé devant Boulogne samedi (0-0), estimant également que la prestation des Nordistes aller "donner des idées à ses futurs adversaires".
LAURENT BLANC, que vous inspire ce match nul et vierge ?

L.B. : Le match en lui-même n'a pas été mauvais. On a fait notre possible pour ouvrir le score, ce qui était la chose la plus difficile. Ce qui est regrettable, c'est qu'on ne l'a pas fait en 1re mi-temps car on en avait les moyens. Après, c'est paradoxal que ce match se termine à 0-0 vu la multitude d'occasions de part et d'autre. On prend un point, on avait prévu d'en prendre trois mais certainement que Boulogne n'était pas d'accord. Boulogne a joué avec ses qualités, ils avaient l'espérance de prendre un point, ils l'ont pris, ils doivent être satisfaits, plus satisfaits que Bordeaux.

Etes-vous satisfait du contenu ?

L.B. : On a essayé d'écarter cette défense renforcée par les côtés, de passer par des centres. D'ailleurs, nos actions les plus dangereuses viennent de centres mais le problème est qu'il faut être au bon moment à la réception. Il y avait un peu de plus de monde de Boulogne que de Bordelais. Dans le domaine offensif, quelques mauvais choix dans la zone de vérité nous ont été préjudiciables pour la suite du match. J'ai dit aux joueurs qu'ils n'avaient pas être inquiets ou tristes de ce résultat. N'oublions pas que Boulogne sur quelques contres aurait pu ouvrir le score aussi. On en prend acte, ce sont des matches que l'on revivra d'ici la fin de saison, cela va peut-être donner des idées aux adversaires qui viendront à Chaban-Delmas.

Avez-vous des regrets de n'avoir fait qu'un seul changement ?

L.B. : Je ne pense pas que c'était la solution de rajouter, de rajouter, de rajouter car cela perturbe l'équilibre de l'équipe. On a bien vu qu'en deux ou trois occasions en contre, on était mal positionnés. Les quinze dernières minutes, on a surtout pensé à attaquer et peu à défendre et le déséquilibre se serait un peu plus vu, et on aurait peut-être pu le payer cher.

Etait-ce un problème d'énergie ou d'inspiration ?

L.B. : Je mettrais plutôt ça sur le compte d'un manque d'inspiration car de l'énergie, ils en ont donné ce soir, les deux équipes d'ailleurs. Une pour attaquer, l'autre pour défendre. Cela prouve qu'en défendant dans le football, on peut obtenir de bons résultats, Boulogne en est la preuve. Cette situation-là, on l'avait déjà vécue l'an dernier, cette saison contre Valenciennes où cela avait été le même scénario, encore plus terrible car on avait perdu. On a assez bien défendu, c'est une des rares satisfactions de ne pas avoir pris de but avec, il faut le souligner, quelques arrêts décisifs de Ulrich (Ramé).

AFP / Eurosport

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