jeudi 31 mars 2011

Ligue 1: L'OM intéressé par Lippi pour remplacer Deschamps?

La presse italienne annonce l'entraîneur transalpin à l'OM...Et si, après Franz Beckenbauer et Raymond Goethals dans les années 90, l’OM renouait avec sa tradition des entraîneurs étrangers? C’est possible, selon la Gazzetta dello Sport. En effet, le quotidien italien révèle que Marcello Lippi pourrait remplacer Didier Deschamps l’an prochain à la tête de l’OM. L’entraîneur phocéen serait en effet proche d’un départ, après de multiples mésententes avec la direction, notamment sur les départs de Mamadou Niang ou Brandao.
Lippi, champion du monde 2006 avec l'Italie
De son côté, Lippi, sélectionneur champion du monde avec l’Italie en 2006, chercherait à entraîner de nouveau, mais hors d’Italie, après avoir raté le mondial 2010 avec la Squadra Azura. Pourquoi pas un challenge en France?

http://www.20minutes.fr/article/698609/sports-ligue-1-om-interesse-lippi-remplacer-deschamps
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Les lignes bougent encore

L'équipe de France version Laurent Blanc prend forme au fil des matches mais la concurrence fait plus que jamais rage à certains postes. C'est notamment le cas sur les côtés. Entre Ribéry et Malouda, Ménez et Ribéry ou encore Evra et Abidal, le sélectionneur national va devoir faire des choix
MILIEU OFFENSIF GAUCHE : Ribéry fait oublier Malouda
Où est passé Florent Malouda ? Sûrement pas en équipe de France où l'on cherche encore le joueur qui terrorisait les défenses de Premier League avec Chelsea lors de la première moitié de la saison. Décevant face au Luxembourg, il a conservé la confiance de Laurent Blanc et a de nouveau été titularisé face à la Croatie. "Déçu et frustré" lors de sa première sortie, il a estimé avoir été "meilleur que contre le Luxembourg", tout en refusant de pousser davantage l'analyse de son match. Mais ses prestations se suivent et se ressemblent, malheureusement. Une fâcheuse tendance qui est venue relancer le débat sur le positionnement de Franck Ribéry. Pour son retour en sélection, le Bavarois a débuté à droite. Mais, face à la Croatie, il est entré à gauche à la place Malouda. Preuve que le débat existe donc bien dans l'esprit de Laurent Blanc. D'autant plus que Ribéry a fait plus que le Guyanais durant la demi-heure qu'il a passée sur la pelouse du Stade de France. Il a provoqué, créé des décalages et même réussi à retourner une partie du public en sa faveur. "Mon meilleur poste, ça reste à gauche. C'est là que je me sens le mieux et où je peux être le plus dangereux", a-t-il répété mardi soir. Ribéry a même trouvé un soutien de poids en la personne de Benzema. "Quand il joue à gauche, il peut débloquer des situations", a milité l'attaquant du Real.
MILIEU OFFENSIF DROIT : L'alternative Ménez
Si Ribéry ne joue pas à gauche, il peut jouer à droite. C'est dans ce positionnement qu'il a débuté la rencontre au Luxembourg. Mais sans vraiment convaincre. En revanche, Jérémy Ménez s'est imposé comme une vraie alternative. Face à la Croatie, il a sans doute été le joueur offensif le plus percutant, notamment en première période. Il a surtout confirmé sa bonne entente avec Karim Benzema. S'il n'a eu qu'une heure de jeu pour se mettre en évidence, il a failli offrir un caviar au Madrilène (37e). Ce but, s'il avait été converti, n'aurait pas été sans rappeler celui construit par les deux hommes face au Brésil. Une entente que les deux fleurons de la génération 1987 aiment mettre en avant. Benzema ne cache pas sa préférence : "On n'a pas joué beaucoup de matchs ensemble, mais quand on joue ensemble, on se cherche. Je connais un peu son jeu, il connait le mien. J'espère que ça va continuer et que dans le futur, on aura plus la possibilité de jouer ensemble". Entré à la place du Romain, Loïc Rémy a perdu sa place dans le débat. Mais son coéquipier à l'OM, Mathieu Valbuena, rode encore dans les parages.
LATERAL GAUCHE : En attendant Abidal
En l'absence d'Eric Abidal, Laurent Blanc a rappelé Patrice Evra mais aussi l'habitué Gaël Clichy. Parmi eux se trouve le futur latéral gauche des Bleus. A priori, la charge revenait au Barcelonais dans l'esprit de Laurent Blanc. Mais Abidal a été coupé en pleine ascension par sa tumeur au foie. En attendant qu'il revienne en pleine possession de ses moyens, les rencontres face au Luxembourg et la Croatie ont permis de jauger les deux autres prétendants. Un match chacun. Et un bilan pas forcement convaincant. Evra, titulaire au Luxembourg, est apparu emprunté pour son grand retour sous le maillot tricolore. Mais il part avec une longueur d'avance vu son niveau avec Manchester United. "Il est capable d'apporter plus", avoue malgré tout Laurent Blanc. Clichy se pose donc en victime de ce retour. “C’est difficile à accepter mais cela fait partie du jeu, a commenté dans la semaine le Gunner. Même si on dit qu’il n’y a aucune hiérarchie, je sais que ce n’est pas le cas". Mardi, il n'a pas fait grand chose pour la bousculer. Aligné contre les Croates, il a été trop timide pour régler le problème de la concurrence à ce poste.
LATERAL DROIT : Sagna-Réveillère, match nul
En équipe de France, le poste de latéral droit semble toujours être un choix par défaut. Personne ne s'impose, personne ne démérite. Entre Bacary Sagna et Anthony Réveillère, la concurrence tourne à plein régime. Titulaire au Luxembourg, le Gunner a tenté de répondre aux critiques sur son faible apport offensif, notamment la qualité de ses centres. Et s'en est plutôt bien sorti. Le Lyonnais a aussi livré une copie propre contre la Croatie. Moins rapide, il compense par une meilleure technique. "Je ne me pose pas la question, je prends ce qui vient, estime-t-il simplement au sujet de la hiérarchie. Quand j'ai l'opportunité de jouer, je me fais plaisir. Je prends ce qu'on me donne en donnant le maximum sur le terrain". Mais, globalement, Laurent Blanc a semblé peu convaincu par ses latéraux. "Je pense qu'ils peuvent apporter plus, notamment au niveau offensif", a-t-il admis. Personne n'est donc indiscutable, même si le passé plaide davantage en faveur de Sagna. Lorsque Réveillère a débuté en octobre, face au Luxembourg et la Roumanie, l'ancien Auxerrois était absent. Pendant ce temps, Rod Fanni pousse pour retrouver sa place dans le groupe.
RECUPERATION : Un milieu à géométrie variable
Dans l'entrejeu, le flou règne. Une concurrence s'est installée, plus au gré des choix tactiques que des performances individuelles. Selon que Laurent Blanc décide d'évoluer avec un ou deux milieux récupérateurs, il y aura des victimes. A priori, Yann M'Vila est installé. Le fait qu'il ait été titularisé au Luxembourg, seul dans un rôle de sentinelle devant la défense, n'est pas anodin. S'il a pu pécher par l'horizontalité de son jeu, il devance désormais Alou Diarra, qui se retrouve aujourd'hui dans une situation paradoxale. S'il se sent "dans la peau d'un capitaine", à juste titre puisqu'il a porté le brassard à cinq reprises sous l'ère Blanc, il n'est pas un titulaire indiscutable. Son abattage face aux Croates plaide pourtant en sa faveur. Le cas Yoann Gourcuff divise davantage encore. Associé à M'Vila vendredi, il n'est pas apparu à l'aise dans ce rôle. Lorsqu'il est entré en jeu au Stade de France, il a remplacé Samir Nasri. Son rôle reste à définir. Reste l'invité surprise, Blaise Matuidi. Appelé après les forfaits de Diaby puis Cabaye, le Stéphanois a débuté son premier match face à la Croatie. Et il a su tirer son épingle du jeu. "Il a gagné sa place", a même lancé Blanc. Ce dernier entend sans doute gérer au cas par cas en l'espèce.
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/31032011/70/matches-amicaux-equipes-nationales-les-lignes-bougent-encore.html
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Karim Benzema, une blessure qui peut coûter cher !

L'examen médical fait état d'une légère contracture, mais dans les faits la lésion pourrait prendre les traits d'une plaie béante. Benzema ne peut l'occulter et sa déclaration d'après-match laisse poindre une pointe d'inquiétude, « J'ai ressenti une petite pointe derrière la cuisse. Je suis sorti pour ne pas prendre de risque. J'espère que ce n'est rien de grave. Je vais faire des examens à Madrid ». Le verdict est plutôt clément : une semaine d'indisponibilité. Mais le moment est plutôt mal choisit pour l'ancien lyonnais qui voit planer l'ombre de Gonzalo Higuain qui pourrait sérieusement assombrir son avenir. Opéré en décembre d'une hernie discale et initialement indisponible jusqu'à la fin de la saison, l'Argentin pourrait finalement faire son retour sur la pelouse, samedi. Et si la question du retour d'Higuain suffisait à laisser planer le doute sur la titularisation de Benzema, la blessure du Français pourrait mettre un terme au débat.
Absent en Ligue des champions

Avec 21 buts toutes compétitions confondues dont trois doublés lors des trois dernières rencontres, l'ancien Lyonnais a su s'attirer la sympathie de son coach et des socios du club. Mais Benzema n'a certainement pas oublié que lorsque Mourinho disposait des deux joueurs, le Français était abonné au banc des remplaçants. Alors une semaine d'absence suffira-t-elle à Higuain pour récupérer sa place de titulaire ? Difficile de se prononcer mais les échéances à venir plaident incontestablement en sa faveur. Car le Français ne ratera pas un mais deux matches dont le quart de finale aller de la Ligue des champions.
 Attention au réalisme de Higuain
 Higuain sera certainement à court de forme mais son jeu de renard des surfaces ne nécessite pas une débauche d'énergie débordante. Du coup, José Mourinho pourrait être tenté d'utiliser l'Argentin d'entrée de jeu face à Gijon, samedi. D'autant plus que le technicien portugais doit faire face à une pluie de blessés puisque Ronaldo, Kaka et Xabi Alonso seront absents. Il ne reste plus qu'à espérer pour Benzema que Gonzalo Higuain ne redevienne pas ce buteur au réalisme impressionnant qu'il était avant son indisponibilité. Auquel cas l'infirmerie madrilène pourrait ressembler à un jeu des chaises musicales dont la principale victime, Benzema, devra prendre son mal en patience sur le banc.
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Domenech refuse un chèque de la FFF

Les rapports conflictuels de Raymond Domenech avec ses anciens employeurs ne sont pas près de s'arranger. Dernier épisode en date, la FFF a envoyé à l'ex-sélectionneur un chèque de près de 30 000 euros au titre des primes de droits à l'image de la période de qualification pour le Mondial 2010. Une chèque que l'ancien patron des Bleus refuse d'encaisser.                          
Domenech, qui conteste devant les prud'hommes son licenciement pour faute grave, a également reçu une lettre de Bernard Désumer, trésorier de la FFF, une autre du président Duchaussoy ainsi qu'un bulletin de salaire daté de mars 2011 faisant figurer un montant brut de 32 000 euros.

Une audience de conciliation le 14 avril

« Raymond Domenech a touché ce qu'il devait, il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus, il a reçu un chèque, ce qui aurait dû être fait en même temps que les joueurs, il n'y ni faveur ni défaveur, il a été traité comme tous les joueurs, indique
. C'est normal, il avait qualifié l'équipe. Cela correspond à la période de qualification de la saison 2009-10, soit de juillet à novembre 2009. Mais post-qualification, il n'a rien touché ».

Dans le camp Domenech, on campe sur ses positions. « Nous avons dénoncé le solde de tout compte et les prud'hommes seront saisis au même titre que le licenciement abusif, explique Pascal Irastorza, le conseiller en communication de l'ex-sélectionneur. C'est une procédure jointe. A partir du moment où il y a dénonciation, il y a saisine du conseil des prud'hommes. On va déposer des conclusions, on reprendra tous les griefs, avec en plus le solde de tout compte dénoncé ».

L'audience de conciliation entre Raymond Domenech et la FFF est fixée au 14 avril au Conseil des prud'hommes de Paris. L'ancien sélectionneur réclame 2,9 millions d'euros d'indemnités

http://www.leparisien.fr/sports/equipe-france-football/domenech-refuse-un-cheque-de-la-fff-31-03-2011-1386995.php
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OL: Yoann Gourcuff est victime «d'une machination» selon Pape Diakhaté

Le stoppeur lyonnais prend la défense de son partenaire...
Avec Pape Diakhaté,Yoann Gourcuff a trouvé un nouvel avocat. Si le défenseur sénégalais ne compte pas tout de suite passer le concours du barreau, il sait mettre le ton et la forme pour défendre la cause de son meneur de jeu, très critiqué ces derniers temps à Lyon et en équipe de France. Pour Diakhaté, ce sont les médias qui en font trop avec Gourcuff. « «Il y a une machination sur "Yo" qui n'en vaut pas la peine», a-t-il avancé mercredi en conférence de presse. «Dès fois, la presse est un peu sado-maso. Ils ont un très bon joueur. Ils veulent maintenant le critiquer et lui mettre tout sur le dos.» Voilà ce qui s’appelle un bon camarade.

http://www.20minutes.fr/article/698153/sports-ol-yoann-gourcuff-victime-d-machination-selon-pape-diakhate
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Décryptage d'une impuissance

0-0 contre la Croatie, seulement trois tirs cadrés mais un groupe ravi, après coup, de n'avoir pas pris de but : l'équipe de France a plutôt déçu sur le pré, puis étonné dans son interprétation du match, mercredi. Voici ce qu'ils en ont pensé à chaud. Voici notre éclairage avec 24 heures de recul
"ON NE PERD PAS, C'EST LE PLUS IMPORTANT..."
Laurent Blanc a beau insister sur la qualité de jeu, la défense reste un héritage tenace, issue de France 98. Son efficacité ravit le sélectionneur. "La défense fonctionne de mieux en mieux. Une grande équipe se définit et se construit avec son bloc défensif". Lors de leurs sept derniers matches, les Bleus n'ont encaissé qu'un seul but. "L'essentiel était de ne pas prendre de but. Le contrat est rempli", s'est félicité Philippe Mexès. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Blanc n'a pas touché à son socle défensif contre la Croatie (Lloris dans le but et la charnière Rami-Mexès) alors que le reste de l'équipe était chamboulé.

Anthony Réveillère n'est "pas très stats". Mais il souligne lui aussi, malgré les changements aux postes de latéraux : "Il y a eu un peu de déchet, dû à peu d'automatismes. Mais on ne perd pas ce match, c'est le plus important". Pour le Lyonnais, il faut y voir un signe de la maturation de l'équipe de France. "C'était important de retenir la leçon par rapport à la Biélorussie où on avait perdu le match sur la fin, analyse-t-il. On fait un 0-0, en tant que défenseur, on est toujours content".
Notre avis : On sous-estime probablement le poids du France - Biélorussie (0-1) de septembre dernier dans l'histoire de cette équipe. Depuis ce jour, les Bleus ont fait le pacte de ne plus concéder de buts et de points bêtement. Blanc aligne les 4-2-3-1. Et si l'équipe peine à créer du danger et à se montrer dangereuse, c'est tout simplement parce qu'elle refuse de se projeter vers l'avant et de mettre en péril son équilibre. Les images sont terribles : le porteur du ballon n'a quasiment pas de solutions, le mouvement est minimal, les postes sont sécurisés. (CR)
"LA REUSSITE NOUS A FUIS"
Si la défense présente peu de failles, l'attaque patine toujours autant. En neuf rencontres, les Bleus ont fait preuve d'une incroyable maladresse : ils ont converti seulement 12 de leurs 158 tirs depuis l'arrivée de Laurent Blanc. Encore faut-il relever que, hormis l'Angleterre et le Brésil, la France n'a pas affronté des cadors. Face à la Croatie, elle n'a cadré que trois tirs, son plus faible total de l'ère Blanc. Tous les Tricolores disent avoir vu du progrès par rapport au Luxembourg, même s'ils ne sont pas capables de s'entendre pour dire s'ils ont livré un nouveau "match assez fermé" (Gameiro) ou si "la Croatie a joué" (Matuidi). "Le bloc-équipe évoluait beaucoup plus haut que d'habitude. On a pu combiner devant, se satisfait Samir Nasri. Même si tout n'a pas été parfait, cela nous avait beaucoup manqué face au Luxembourg. Les occasions, on les a eues. Mais on ne les a pas mises au fond. La réussite nous a fuis." C'est plus compliqué que ça, selon Blanc. "L'animation offensive reste à améliorer mais c'est la chose la plus difficile pour un entraîneur, a reconnu le sélectionneur. Les joueurs ont les qualités pour être meilleurs dans ce domaine." Si Matuidi appelle à ne pas "incriminer les joueurs offensifs", ceux-ci sont lucides. "Sur les deux matches, il n'y a pas eu les automatismes des matches précédents face au Brésil ou l'Angleterre, mais il y a des matches avec et des matches sans", a ainsi reconnu Benzema, auteur d'un tiers des buts de l'ère Blanc. "On se cherche encore dans les liaisons offensives, même si c'était mieux", a reconnu pour sa part Malouda. Le quatuor Nasri, Ribéry, Malouda et Gourcuff doit encore trouver ses marques. "Samir jouait un peu plus bas pour toucher beaucoup de ballons... et c'est un joueur qui a besoin d'avoir la balle", relève Benzema
Notre avis : Deux choses expliquent à nos yeux l'échec offensif des Bleus contre la Croatie. D'abord la prudence dont nous parlions plus haut. Ensuite les difficultés de l'équipe dans la conservation du ballon. Enchaîner les passes, même "ordinaires", finit par épuiser l'adversaire et ouvrir des brèches. Les Bleus en ont été incapables, soit par précipitation, soit par manque de sécurité technique. Au Stade de France, le bloc a évolué plus haut qu'au Luxembourg, certes. Mais réduire les espaces n'est pas seulement un défi proposé à l'adversaire. C'est aussi une exigence technique très forte qu'une équipe s'impose à elle-même. Les Bleus n'y ont pas répondu. Mais ils ont un cap. Qu'ils s'y tiennent.
 (CR)Anthony PROCUREUR (twitter/Antho_eurosport) et Cédric ROUQUE
http://fr.sports.yahoo.com/30032011/70/matches-amicaux-equipes-nationales-decryptage-d-une-impuissance.html
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mercredi 30 mars 2011

Maroc : une pluie de critiques s’abat déjà sur Eric Gerets

Nommé en fin d’année 2010 à la tête de la sélection marocaine, Eric Gerets a suscité énormément d’espoirs. Un entraîneur de cette envergure ne pouvait que tirer les Lions de l’Atlas vers le haut, pensaient tous les supporters. Les deux premiers matches amicaux avaient collé aux attentes du public, avec un nul arraché en Irlande et une victoire nette sur le Niger. Mais le gros test avait lieu dimanche dernier, face à l’Algérie, pour le compte des qualifications pour la CAN 2012. Et la courte défaite (0-1) récoltée fait jaser au pays et a déjà sonné la fin de l’état de grâce de l’entraîneur belge.
Car ce ne sont pas les joueurs qui ont été ciblés comme responsable de la contre-performance en Algérie mais bien Eric Gerets. Le journal marocain Libération a ainsi qualifié le Lion de Rekem « d’entraîneur amateur. Pas de changement suite au pénalty, ni au niveau de la tactique, ni au niveau des postes des joueurs. » « Le onze national n’a pas non plus convaincu, et la démobilisation a été totale, Eric Gerets devra revoir ses cartes », a de son côté écrit le Soir Echos. Le ton était encore plus dur du côté d’Al Ahdat Al Maghribia. « Les erreurs de Gerets conduisent à l’échec des Lions de l’Atlas ». Pour son troisième match seulement à la tête du Maroc, et son premier non amical, Gerets a pu constater qu’il n’avait aucun droit à l’erreur.
Même certains de ses joueurs ont exprimé leur ressenti quant à la tactique mise en place par l’ancien coach de l’OM. « Je crois que nous ayons failli quelque part. On aurait dû jouer avec deux attaquants. De toute façon, on a bien retenu les leçons de ce match. Gerets à mon sens n’aurait pas dû compter sur une seule pointe devant. On va tout faire pour se racheter lors de la rencontre retour au Maroc », a ainsi lâché Boussoufa, comme le rapporte Le Buteur.
Le baptême du feu de Gerets dans les qualifications est donc loin d’être de tout repos. Et lui qu’en avait-il pensé ? « Les joueurs algériens étaient costauds sur les balles aériennes et dans les duels un contre un. Après le but on a eu 15 minutes très difficiles pour revenir dans le match. On a trop joué les balles aériennes vers Chamakh qui était très isolé en attaque alors que l’on ne s’était pas entrainé pour cela durant cette semaine », avait-il réagi, sous-entendant clairement que les consignes n’avaient pas été respectées par ses joueurs. Autant dire qu’un tel couac est de mauvais augure en vue de la suite des qualifications. Surtout, alors qu’il se sait courtisé par plusieurs clubs étrangers, dont l’Olympique Lyonnais, Gerets risque de vite déchanter quant au traitement reçu dès la moindre défaite. De quoi relancer la perspective d’un départ l’été prochain, lors de la valse des entraîneurs de club ?
http://www.footmercato.net/autre-championnat/marco-une-pluie-de-critiques-s-abat-deja-sur-eric-gerets_64654
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Les hommes du Président

En deux matches, contre le Luxembourg et la Croatie, Laurent Blanc a utilisé 19 joueurs. L'occasion de faire un bilan sur les prestations des Bleus. Si certains, comme Mexès et Rami, se sont affirmés, d'autres posent problème. C'est notamment le cas de Malouda, chahuté par le retour de Ribéry
IL NE PEUT PLUS S'EN PASSER
On va le dire une dernière fois avant que ça ne devienne une évidence, PHILIPPE MEXES est le nouveau patron de la défense tricolore. Dans le sillage de sa prestation face au Brésil, le Romain a livré deux matches plein d'autorité, que ce soit dans ses duels aériens ou dans ses relances. A la clé, son premier but en bleu face au Luxembourg et une frayeur face aux Croates qui aurait pu coûter cher lorsque Perisic l'a mystifié. Ça arrive aux meilleurs, dit-on. Mardi, au Stade de France, il s'est pourtant fait voler la vedette par ADIL RAMI. Après quelques erreurs sans conséquence lors de la première sortie des Bleus, le Lillois est monté en régime. Trois occasions de but : une tête non cadrée (26e), un tir sur le poteau (68e) et un retourné dans les bras du gardien (90+2). "Ça prouve que chacun prend confiance petit à petit et se libère totalement", l'a félicité Mexès. Reste que ce n'est pas forcement ce qu'on lui demande. Lorsqu'il aura nettoyé son jeu de ses petits déchets défensifs, Rami aura vraiment franchi un cap.
Derrière les deux centraux, HUGO LLORIS est lui aussi indéboulonnable. Au point d'échapper au turnover qui a touché d'autres postes. Difficile pourtant de juger les prestations du Lyonnais qui n'aura pas eu grand chose à faire en deux matches. Au moins l'a-t-il bien fait à l'image d'une sortie au poing (28e) et un bel arrêt devant Perisic (42e), même s'il se troue devant Petric (79e). En revanche, ALOU DIARRA a confirmé qu'il était lui aussi un des hommes de base de Laurent Blanc. Sacrifié au Luxembourg, il a retrouvé le onze de départ et le brassard de capitaine, mardi. Avec toujours le même impact et la même faculté à ratisser tous les ballons qui passent devant lui. Un autre joueur dont Blanc semble ne plus pouvoir se passer, c'est BLAISE MATUIDI. Titulaire surprise contre les Croates, le Stéphanois a tapé dans l'oeil du sélectionneur qui lui a réservé de rares compliments. "Je pense que Blaise Matuidi a gagné sa place ce soir et durant le stage", a-t-il affirmé. Pour sa 2e sélection, son énergie à la récupération est sa frappe tendue (24e) plaident pour lui. Sa faute à la limite de la surface, frôlant le penalty (41e), un peu moins. Mais on le reverra sans aucun doute, même si ce sera certainement sur le banc.
MENTION PEUT MIEUX FAIRE
Après avoir inscrit quatre buts en sept matches sous l'ère Blanc, KARIM BENZEMA devra encore patienter avant de pouvoir célébrer son 13e but en équipe de France. La faute notamment à un énorme raté face à la Croatie lorsqu'il expédie dans les tribunes une offrande de Ménez face au but (37e). Ça, c'est le côté négatif. Pour le reste, s'il est resté muet en deux matches, le Madrilène s'est démené bien qu'il ait été isolé dans des rencontres fermées qui ne valorisent pas les attaquants. Si on veut être tatillon, on peut également placer YANN M'VILA dans cette rubrique. Peut-être parce qu'il a lui-même place la barre très haut lors de ces précédentes sorties en bleu. Certes, face au Luxembourg, il a établi une sacrée performance en réussissant 124 passes sur 134 (soit 92,5 %). Mais celles-ci ont été trop souvent latérales et n'ont pas permis de lancer rapidement les attaquants, comme Laurent Blanc l'avait demandé. Enfin, SAMIR NASRI n'a pas encore le rayonnement qu'il a Arsenal. Promu capitaine vendredi dernier et une nouvelle fois titulaire mardi, il était préposé à la construction dans un rôle de numéro 10. Mais malgré quelques déviations astucieuses et ouvertures intéressantes, dont un coup franc sur la tête de Mexès au Luxembourg, il peut sans doute apporter plus.
ILS FONT DEBAT
Sur les deux matches, Laurent Blanc s'est retrouvé face à un dilemme pour animer le côté gauche de son attaque. Le retour de FRANCK RIBERY a brouillé les cartes. FLORENT MALOUDA a conservé le poste que lui a confié Laurent Blanc. Mais le joueur de Chelsea n'a pas vraiment répondu par la qualité de ses prestations. Au contraire. Alors qu'il jurait savoir "comment faire pour améliorer" son rendement après la pale copie luxembourgeoise, il a disparu contre les Croates. Pertes de balle, mauvais choix, lenteur... Chez les Bleus, on attend toujours le joueur qui brille avec Chelsea. Pendant ce temps, Ribéry frappe très fort à la porte. Sur son côté favori, le Munichois a eu un impact immédiat, en fin de match au Luxembourg (lorsqu'il est passé à gauche) ou lors de son entrée en jeu au Stade de France sous un mélange de sifflets et d'applaudissements. Pour couronner le tout, JEREMY MENEZ a montré qu'il pouvait être plus qu'un remplaçant de luxe. Titularisé à droite mardi au Stade de France, où il a beaucoup tenté et montré une belle entente avec Benzema (comme c'était déjà le cas face au Brésil), le Romain évolue aussi parfois à gauche en club. Deux options qui fragilisent sérieusement la position de Malouda.
Si Ribéry a marqué des points, on ne peut pas en dire autant de l'autre revenant, PATRICE EVRA. Titulaire au Luxembourg, il s'est montré emprunté, sans doute la faute au poids des regards. Épargné au Stade de France, il n'a pas vu une réelle menace en GAEL CLICHY, trop appliqué à se contenter du travail défensif demandé par Blanc. Mais la vraie concurrence se nommera Eric Abidal lorsque celui-ci sera de retour. A droite, BACARY SAGNA, malgré quelques bons centres au Luxembourg, et ANTHONY REVEILLERE n'ont rien fait qui permette de les départager. De son côté, YOANN GOURCUFF continue de décevoir. Placé plus bas que d'habitude contre les Luxembourgeois, il a partagé la récupération avec M'Vila. Un rôle qui ne lui convient pas, même s'il a marqué le deuxième but français. Entré sous un tonnerre de sifflets contre la Croatie, il a malgré tout su se mettre en évidence sur une frappe lointaine. Mais il faudra plus que ça... Quant à LOIC REMY, entré en jeu mardi (60e), ses prestations avec l'OM comme avec les Bleus forcent à s'interroger sur sa présence. Son face à face raté avec le gardien croate (85e) l'a accablé un peu plus. Heureusement pour lui, la concurrence n'a pas fait mieux. KEVIN GAMEIRO a dévié de la tête un coup franc de Nasri sur le gardien croate (85e). GUILLAUME HOARAU, lui, n'a même pas eu le droit d'entrer en jeu contrairement aux promesses du patron des Bleus d'impliquer tout le monde. De quoi jalouser MAMADOU SAKHO, préféré à LAURENT KOSCIELNY pour remplacer Rami (90+3) et lancé une poignée de secondes dans le grand bain du Stade de France.
 Eurosport
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L'Espagne gagne même sur un champ de patates... L'Australie surprend l'Allemagne

La Roumanie gagne enfin un match
Neuf mois après son dernier succès, la Roumanie a enfin accouché d’une victoire. Dans le groupe D (celui de la France), les Roumains ont dominé le Luxembourg 3-1 après avoir concédé l’ouverture du score. Avec cinq points, les partenaires de Mutu (auteur d’un doublé mardi) reviennent à sept points de Bleus. Il y a encore un peu de marge.
La Roja presque qualifiée

Les champions d’Europe et du monde ont déjà un pied et demi en Pologne et en Ukraine. Face à la Lituanie et sa pelouse plus qu’à la limite du praticable, les Espagnol ont fait le métier en s’imposant 3-1 et survolent toujours ce groupe I avec 15 points en cinq matchs.
Orgie de buts à Amsterdam

Si la vidéo dure plus de cinq minutes, c’est qu’il fallait bien trouver la place de caser les huit buts de ce délirant Pays-Bas – Hongrie. Menés 2-1, les Néerlandais s’imposent finalement 5-3 avec un doublé décisif de Dirk Kuyt en fin de match. Avec six victoires en autant de rencontres, les Bataves écrasent le groupe E

La Belgique gagne et Hazard ne marque toujours pas

La Belgique a décroché sa deuxième victoire en quatre jours en qualifications pour l'Euro 2012 en écrasant l'Azerbaïdjan 4 à 1 (groupe A). Après avoir squatté le banc vendredi dernier en Autriche, le Lillois Eden Hazard a eu droit de jouer 30 minutes. Insuffisant pour inscrire son premier avec son pays.
L’exploit australien

D’accord, ce n’est qu’un match amical. Mais l’Australie tient un début de revanche face à l’Allemagne. Ecrasés 4-0 lors de la dernière Coupe du monde, les Australiens s’imposent 2-1 en Allemagne. C’est beau mais ça ne compte pas
Le Portugal va mieux

Les Portugais retrouvent des couleurs depuis l’arrivée de Paulo Bento à la tête de la sélection. Privé de
Cristiano Ronaldo, le Portugal dispose de la Finlande 2-0 en amical. Avec le doublé de Ruben Micael, le public d’Aveiro a eu droit à l’extérieur du pied annuel de Ricardo Quaresma (passeur décisif sur le premier but).  http://www.20minutes.fr/article/697389/sports-l-espagne-gagne-champ-patates-australie-surprend-allemagne








Les Bleus à sec

L'équipe de France a concédé le nul face à la Croatie (0-0), mardi en amical. Avec un onze remanié, les Bleus n'ont pas fait chavirer le Stade de France et mettent fin à leur série de six victoires. Ribéry et Gourcuff ont été sifflés à leur entrée en jeu. Rami est sorti blessé.
FRANCE - CROATIE : 0-0
Une marinière aura été la seule fantaisie de ce France - Croatie dont on espérait un peu plus, mardi soir. Au Stade de France, les Bleus ont concédé le nul face à la sélection au damier (0-0) et mettent ainsi fin à leur série de six succès. Pour se consoler, on peut se dire que s'il fallait laisser des plumes sur l'un des deux matches disputés en cette fin de mois de mars, il valait mieux que cela soit au Stade de France que vendredi dernier au Luxembourg (0-2). De là à se réjouir, il n'y a qu'un pas que l'on ne franchira pas. Même si Laurent Blanc peut être satisfait de la prestation de son arrière-garde qui a une nouvelle fois rendu une copie immaculée. Grâce à Hugo Lloris, auteur de quelques interventions bien senties, mais aussi à la doublette Mexès-Rami, qui gagne en automatismes à chacune de ses sorties.
Dans le coeur du jeu et dans l'animation, le "Président", qui avait laissé cinq "luxembourgeois" sur le banc (Sagna, Evra, Gourcuff, Ribéry et M'Vila remplacés par Clichy, Réveillère, Matuidi, Diarra et Ménez), attendait probablement un peu mieux des entrants. Malgré de bonnes intentions, celles de Ménez notamment, l'équipe de France n'a pas été très convaincante dans le secteur offensif. Adil Rami s'est pourtant démené pour aider ses copains de devant. Une tête à côté (25e), une frappe enroulée de vingt-cinq mètres sur le poteau (67e) et, enfin, une bicyclette dans les arrêts de jeu (90+4), le défenseur lillois a tout essayé et même donné de sa personne puisque sur cette dernière tentative, Rami s'est blessé aux cervicales. Résultat : une sortie sur civière avec une minerve autour du cou. "Plus de peur que de mal", a rassuré Blanc en conférence de presse.
Ribéry a apporté
Sorti quelques minutes plus tôt - en se tenant la cuisse -, Karim Benzema se sera procuré la plus belle occasion du match sur un débordement de Ménez. Malheureusement pour le Madrilène, une légère déviation d'un défenseur croate, la pelouse et une mauvaise position auront eu raison de lui (37e). Au grand dam du public qui a passé une grande partie de la soirée à siffler, notamment au moment des entrées de Franck Ribéry (60e) et celle de Yoann Gourcuff (87e). L'ancien banni, qui retrouvait le Stade de France pour la première fois depuis Knysna, a trouvé quelques défenseurs au fil de ses actions. Sans être décisif, le Bavarois a montré qu'il était plein d'envie et la demi-heure qu'il a passée sur le pré a été la meilleure des Bleus. Un petit pas pour l'équipe de France, un grand pas pour Ribéry.
 Eurosport
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mardi 29 mars 2011

France-Croatie en live ici ce soir

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Le contenu va compter

Après le succès sans relief au Luxembourg, la France a un double objectif face à la Croatie (21h00) : rester sur sa belle dynamique après six victoires et encore progresser. Dans un Stade de France qui attend Evra, Ribéry et de nouveaux visages, ce match amical ne manque finalement pas d'enjeux.
On prépare le match pour le gagner, comme d'habitude". Laurent Blanc a ainsi planté le décor avant d'affronter la Croatie, ce soir au Stade de France. Un nouveau match amical, après l'Angleterre (2-1) et le Brésil (1-0), qui doit permettre aux Bleus de viser un septième succès consécutif toutes compétitions confondues. Voilà plus de six ans que cela ne leur était pas arrivé. "Je préfère que mon équipe s'habitue à la victoire qu'à la défaite. C'est quelque chose que l'on doit conserver quelle que soit la composition d'équipe", estime Blanc. Le succès au Luxembourg (2-0) puis la défaite de la Biélorussie en Albanie (1-0) ont sécurisé la position des Bleus en tête du groupe D des éliminatoires de l'Euro 2012. A priori, le tableau est idyllique. Mais la faible prestation d'ensemble des Français, vendredi, a fait tache. Pour un sélectionneur qui a fait une priorité de la qualité de jeu, l'enjeu est là face aux Croates. Laurent Blanc a ainsi fixé "une ligne directrice commune à tous qui sera de continuer sur notre dynamique de victoire".
. UNE PROGRESSION A REPRENDRE
Continuité mais aussi progression. "Dieu sait qu'après le match contre le Luxembourg, il y a des choses à revoir dans plein de domaines où on a été moyens, a reconnu le patron des Bleus. Il faut passer d'un match à enjeu à un match amical. Mais il faut rester dans la lignée de la progression que l'on s'est fixée". Match officiel ou amical, Laurent Blanc ne changera donc rien à ses plans. "Cela n'est pas par rapport à la composition de la Croatie que l'on va changer ce qu'on avait prévu", a-t-il clairement exprimé. Son idée reste de poursuivre le redressement des Bleus, entamé depuis son arrivée. Slaven Bilic, le sélectionneur croate, l'a parfaitement remarqué : "Sous Laurent Blanc, l'équipe de France a beaucoup changé et a énormément progressé. On l'a vu par exemple face au Brésil". Alou Diarra, qui pourrait récupérer le brassard de capitaine face aux Croates, est au diapason de son sélectionneur. Cette rencontre, il l'aborde "comme tous les matches internationaux". "Il faut rester dans cette dynamique, cette continuité. Par rapport au Luxembourg, ce sera un autre calibre. Mais ce sera un nouveau test pour nous". En quatre confrontations, les Bleus n'ont jamais perdu face à la Croatie (trois victoires et un nul).
. DES AUTOMATISMES A PEAUFINER
Ce désir de continuité, Laurent Blanc l'a traduit jusque dans sa composition d'équipe. Le but tricolore sera une nouvelle fois défendu par Hugo Lloris. En défense, l'un de ses principaux chantiers et aussi l'un de ses motifs de satisfaction depuis sa prise de fonction, l'heure n'est pas aux expérimentations mais aux confirmations. "Je n'ai aucune interrogation à ce poste (de gardien), je suis très tranquille, assure-t-il. Je vais être très clair: ce sera Hugo qui jouera. Il a besoin de s'affirmer, de confirmer tout le bien que l'on pense de lui, et pour le poste de gardien de but, c'est très important d'avoir la confiance et des automatismes avec une défense". Un principe de continuité qui profitera également à Adil Rami et Philippe Mexès. "Vous pouvez anticiper que le gardien et la défense seront les mêmes que face au Luxembourg. La défense centrale, je précise", a-t-il également annoncé. Selon les derniers échos, Nasri, Gourcuff, Malouda et Benzema devraient aussi enchaîner.
. UN GROUPE A CONSOLIDER
Blanc a malgré tout prévenu que ce match devrait "permettre à certains de jouer". Il devrait donc y avoir des changements, au coup d'envoi ou en cours de match. Histoire que tout le groupe soit impliqué dans le projet. "On aura six changements, a-t-il annoncé. On devrait faire en sorte que tous les joueurs aient pu jouer sur les deux matches". Jérémy Ménez ou Guillaume Hoarau ont des points à marquer. L'attaquant, en manque de réussite avec le PSG, est malgré lui devenu un exemple de cette continuité chère au sélectionneur. "Ce qui m'intéresse, c'est de créer un groupe, insiste Blanc. On suit aussi Gomis. Mais Guillaume fait partie du groupe depuis le début de l'aventure. A moins d'une blessure ou d'une grosse baisse de régime, je ne me pose pas la question".
. DES COMPTES A SOLDER
Quel accueil sera réservé à Evra et Ribéry ? A priori, il sera beaucoup moins amical que le match. "Je n'appréhende pas", assure toutefois Laurent Blanc qui préfère louer l'intégration des deux joueurs au sein du groupe. Et s'il y a des sifflets, "il faut les accepter et faire en sorte qu'il ne nous affaiblisse pas". Ainsi espère-t-il clore définitivement le chapitre Knysna. Pourtant, alors qu'il avait juré qu'il n'était pas là pour les épargner, le sélectionneur pourrait les préserver en les ôtant du onze de départ. Mais, sur le terrain ou sur le banc, les deux anciens bannis peuvent s'attendre à un traitement de faveur. Interrogé dimanche dans Téléfoot, Ribéry sait à quoi s'attendre : "Il faudra accepter ce moment, le passer et continuer à avancer". Pour Laurent Blanc, les retrouvailles avec Slaven Bilic auront aussi une saveur particulière. Mais les deux hommes, au centre d'une altercation qui avait privé le Français de finale lors du Mondial 98, ont semble-t-il enterré la hache de guerre depuis longtemps. "C'est du passé, a répété Blanc. On s'est croisé, il n'y a pas de problème. Il a dit que j'étais le fautif mais je le répète, il a raison. Je lui serrerai la main sans aucune arrière-pensée". Décidemment, Laurent Blanc est en paix.
L'EQUIPE PROBABLE :
Lloris - Réveillère, Rami, Mexès, Clichy - Gourcuff, A. Diarra (cap.), Nasri - Ménez, Benzema, Malouda
Eurosport
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Bilic, derrière la fumée

L'étonnant Slaven Bilic est de retour au Stade de France treize ans après le France-Croatie de 1998. Polyglotte, cultivé, diplômé en droit, fumeur invétéré, guitariste talentueux et entraîneur précoce, le sélectionneur croate, héritier du loufoque et génial Miroslav Blazevic, ne passe pas inaperçu.
Jusqu'à la fin de ses jours, on lui parlera sans doute de cette minute de 1998, avec Laurent Blanc, où le Président a récolté une expulsion. Les deux joueurs se sont expliqués depuis. Bilic a toujours insisté sur le fait que le Français avait bien eu ce geste, peu importe qu'il l'ait amplifié. Fan de Costacurta, le Croate a surtout avoué avoir été marqué par la double suspension de l'Italien pour les finales de la Ligue des Champions de et de la Coupe du monde 1994 pour cause d'avertissements en demi-finale. A Saint-Denis, il est sous le coup d'une suspension au prochain avertissement. le spectre d'un double carton jaune fatal lui revient comme un flash lorsqu'il se frictionne avec Blanc. A côté de lui, Igor Stimac lui hurle de se mettre à terre. La suite est connue. M. Garcia Aranda, l'homme qui avait annulé le ciseau de Laslandes contre Dortmund en 1997, une fois de plus, ne sera pas dans un grand soir pour les Français.
Pourtant, réduire Bilic et la Croatie de 1998 à ce geste serait injuste. Sans Alen Boksic, mais avec Suker, Jarni, Vlaovic, Asanovic, Stanic, Prosinecki, les Croates ont surpris le monde entier cette année-là en atteignant les demi-finales. Lors de la causerie d'avant-match contre l'Allemagne, Blazevic avait prévu un discours tactique sur la façon d'empêcher les centres d'arriver sur la tête de Bierhoff, mais à voir celle de ses joueurs, il a vite changé d'avis. "Vous devez aller sur le terrain aujourd'hui et mourir pour le drapeau croate, et pour tous les gens qui ont donné leur vie pour ce pays". Résultat, 3-0, et un match parfait. Dans le livre Behind the Curtain, de Jonathan Wilson, Bilic raconte cette période: "Nous avions un groupe de qualité mais notre grande force était que nous étions des amis. Dans une sélection, chacun vaque à ses occupations, écoute de la musique dans son casque, ou joue aux jeux vidéos. Nous étions tout le temps ensemble, juste heureux de partager ces moments et de représenter notre pays. C'est ce qui a fait notre force".
Une fracture de fatigue à la hanche jamais surmontée
De la force et du courage, Bilic en a eu besoin, puisqu'il a disputé le Mondial avec une fracture de fatigue à la hanche. Cette blessure aggravée a signé la fin de sa carrière, à la grande colère des fans et de la direction d'Everton, qui avait mis 6 millions d'euros sur la table à l'été 1997 pour le débaucher de West Ham, avec un salaire conséquent à la clé. Résultat, 26 matches de championnat en trois ans, et une indemnité d'un million d'euros pour rompre son contrat en 2000. Aujourd'hui, Bilic roule toujours en jeep parce qu'il lui est physiquement difficile de s'installer dans de plus petites voitures. Après une dernière pige chez lui au Hajduk Split, Bilic est brièvement devenu coach de l'équipe, jusqu'en 2002. Puis, pendant deux ans, il a troqué le banc de touche et les crampons pour la scène et sa Gibson Explorer rouge. Musicien émérite, Bilic est guitariste du groupe de rock à succès Rawbau, avec lequel il a notamment signé la chanson officielle des Croates à l'Euro 2008 Vatreno Ludilo, un morceau endiablé et entraînant.
En 2004, Bilic a repris du service avec les moins de 21 ans croates, en compagnie de son ami Aljosa Asanovic. C'est avec lui qu'Eduardo, Modric, Corluka, ont connu leurs premières sensations sous le maillot à damier. Aussi lorsqu'il a succédé à Zlatko Kranjcar (père de Niko) en 2006 à la tête de la sélection, l'objectif était clair: redonner à cette équipe le sens du jeu, et une identité technique que les retraites de Boban, Asanovic et Prosinecki lui avaient fait perdre. Asanovic et Prosinecki ont fait partie de l'aventure dans le staff, jusqu'à ce que le blond ne parte voler de ses propres ailes à l'Étoile Rouge de Belgrade il y a quelques mois. Les premiers temps de l'ère Bilic sont couronnés de succès. Modric et Eduardo régalent, la Croatie est de nouveau séduisante à voir jouer, et elle se paie l'Angleterre dans un groupe difficile. A une minute près, les Croates sont en demi-finale de l'Euro 2008, mais la persévérance turque en décide autrement. Comme prévu, Modric est la révélation technique du tournoi avec le Russe Arshavin.
Incontesté à son poste
Puis, malgré une campagne qualificative 2010 ratée pour cause de manque d'humilité, et deux raclées encaissées contre l'Angleterre de Capello, il n'est venu à l'idée de personne de démettre Bilic de ses fonctions. D'abord, il est le garant de la continuité du football croate, l'a fait remonter après le creux de 2000, et lui a redonné sa touche technique. Ensuite, tous les joueurs sont derrière lui, y compris Dario Srna et Ivica Olic par exemple, que Bilic n'avait pas hésité à écarter de l'équipe pour indiscipline avant un match capital en Russie. Enfin, qui pourrait-on mettre à la place? Slaven Bilic est le genre de mec atypique aux multiples talents et casquettes, capable de passer la nuit à parler aussi bien de Modric que de Gary Moore, dans une pièce enfumée, et à la fin, il offre le café et ramène tout le monde chez lui. Quelqu'un dont le football a besoin pour rester humain et attachant.
 Eurosport
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Sissoko veut quitter Toulouse

Moussa Sissoko n'a pas caché son désir de quitter Toulouse à la fin de la saison. "J'aimerais aller voir ailleurs", déclare dans L'Equipe le milieu toulousain, âgé de 21 ans, qui souhaite notamment disputer "des gros matches de Coupe d'Europe". Ses dirigeants ne l'entendent pas de cette oreille.L'aventure entre Toulouse et Moussa Sissoko pourrait bientôt prendre fin. C'est en tout ce que souhaite le milieu toulousain, sous contrat jusqu'en juin 2013 et désireux de quitter le club à la fin de la saison pour un challenge sportif plus motivant. "Ça fait quatre ans que je suis à Toulouse, quatre ans où j'ai vachement progressé. Peut-être qu'il est temps pour moi d'aller voir ailleurs. Peut-être qu'il me faut un nouveau challenge pour franchir un nouveau palier, avance Sissoko dans L'Equipe. Je pense que ma progression passe par un départ de Toulouse. J'ai besoin de nouveaux challenges, plus huppés. J'ai besoin de jouer des gros matches de Coupe d'Europe, tout simplement. Dans ma tête, oui, j'aimerais aller voir ailleurs. Après, tout ne dépend pas de moi."
Si la volonté de Sissoko est claire, celle de ses dirigeants l'est également. "Un départ cet été? Je ne suis pas du tout d'accord. Pour moi, Moussa n'a pas fini sa post-formation. Il n'a pas réalisé cette année un saison accomplie", estime son entraineur, Alain Casanova. Olivier Sadran, le président du TFC, est du même avis que son coach. "Il fait une saison excessivement moyenne. Pour qu'il parte, il faudrait que la proposition soit démesurée... Au regard de ses prestations actuelles, je doute qu'elle puisse venir..."", a-t-il lancé. Sissoko ira-t-il au bras de fer pour réaliser son ambition. Réponse cet été.
 Eurosport
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Equipes nationales - En 4-3-3 sans les revenants

Selon les échos qui ont filtré du dernier entraînement des Bleus avant France - Croatie, l'équipe de France pourrait évoluer en 4-3-3, mardi au Stade de France. Sans Ribéry ni Evra. Délibérément préservés des sifflets ? Hypothèses...
La colonne vertébrale de l'équipe de France est composée de Lloris, Mexès - Rami, Nasri - Gourcuff, Malouda et Benzema. C'est ce qu'enseigne le contenu de la dernière séance d'entraînement avant France - Croatie, mardi (20h45), dont le huis clos a été percé. Selon L'Equipe et Le Parisien, qui en ont livré le contenu de la séance sur leur site internet, Laurent Blanc a procédé à une opposition riche en indices en vue de la rencontre amicale qui va clore ces dix jours de stage. Le sélectionneur, qui aurait opposé son bloc offensif à son bloc défensif, exercice classique de veille de match, serait décidé à aligner son équipe en 4-3-3 avec le casting suivant : Lloris - Réveillère, Rami, Mexès, Clichy - Nasri, A. Diarra (cap), Gourcuff - Ménez, Benzema, Malouda. Une compo qui pose cinq questions.
1. EVRA ET RIBERY SUR LE BANC ?
En plaçant Clichy et Ménez dans le onze de départ, Laurent Blanc permettrait à Evra et Ribéry de ne pas concentrer sur leur personne les dernières ondes négatives liées à Knysna, et préserverait ainsi l'équipe d'une éventuelle rancoeur du public. Au-delà, cette décision signifierait aussi une ouverture à la concurrence. Comme s'il s'agissait de poursuivre le travail d'humilité entrepris auprès du capitaine et du vice-capitaine du Mondial.
2. GOURCUFF ET MALOUDA, UNE CHANCE DE REBOND
La thèse de la sanction post-Luxembourg pour Evra et Ribéry ne tient pas puisque Malouda et, dans une moindre mesure Gourcuff (sauvé par son but), furent eux aussi très décevants. Or, ils devraient être titulaires. Auteurs l'un et l'autre d'une saison internationale sans éclat, leur crédit en bleu serait entamé en cas de nouvelle contre-performance.
3. ALOU DIARRA, SENTINELLE ET CAPITAINE
Ejecté du onze de départ au Luxembourg au profit de Yann M'Vila, dont la qualité de passe devait percer le bloc adverse, Alou Diarra, probablement capitaine, va retrouver son rôle de sentinelle, seul devant la défense, contre une équipe plus technique. On n'y verra pas plus clair sur son statut réel après le match, mais c'est une perche à saisir alors que son niveau de jeu actuel en club n'en fait pas un international incontestable.
4. EN 4-3-3, VRAIMENT ?
Le 4-3-3 à la lyonnaise n'est pas, sur le papier, l'organisation préférée de Laurent Blanc. Il ne l'utilisait quasiment jamais à Bordeaux et, en sélection, il a plutôt opté pour un 4-2-3-1 depuis sa prise de fonction. La rupture, cependant, ne serait pas extraordinaire. Cette organisation, qui a marqué l'envol de cette génération en Bosnie (victoire 2-0) et en Angleterre (2-1) remplit l'impératif cher à Blanc d'une grosse présence au milieu. L'entente Nasri-Gourcuff sera centrale dans le projet.
5. DU TEMPS POUR TOUS
Laurent Blanc a annoncé lundi qu'il envisageait de donner du temps de jeu à tous les joueurs retenus, ce qui le conduirait à faire entrer Koscielny, Sakho, Matuidi, Gameiro et Hoarau en seconde période. Vu leur calendrier, il est très probable que Benzema, Malouda et Nasri ne joueront pas plus de 45 à 60 minutes. Encore faut-il que le scénario de la rencontre s'y prête...
L'équipe probable : Lloris - Réveillère, Rami, Mexès, Clichy - Nasri, A. Diarra (cap), Gourcuff - Ménez, Benzema, Malouda
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lundi 28 mars 2011

France-Croatie (amical) : Attention aux secousses au Stade de France

Après sa victoire indigeste au Luxembourg, la France doit redresser la tête et montrer un tout autre visage contre la Croatie, mardi en amical, dans un Stade de France qui devrait être frondeur et réserver un accueil houleux aux deux ex-mutins de Knysna, Ribéry et Evra.
Le court succès de vendredi (2-0) puis la défaite du Belarus en Albanie (1-0) ont sécurisé la position des Bleus en tête du groupe D des éliminatoires de l'Euro-2012 mais la prestation d'ensemble des Français a insinué un léger doute dans les esprits qu'il faut au plus vite dissiper.
Quatre points d'avance sur les Biélorusses, six victoires d'affilée, toutes compétitions confondues: le cycle vertueux de Laurent Blanc et de sa troupe est loin d'être brisé mais pour un sélectionneur qui a fait de la qualité de jeu et de l'offensive ses maître-mots, la bouillie luxembourgeoise fait tache.
Le problème pour Blanc est toutefois le même depuis le début du stage. Comment faire pour que les retours de Franck Ribéry et de Patrice Evra n'occultent pas les impératifs sportifs? Les retrouvailles des deux anciens bannis avec les Bleus constituent le fil rouge du rassemblement et le sélectionneur n'y échappera pas mardi.
Blanc aurait sans doute préféré que la fameuse marinière, étrennée pour la première fois au Stade de France, accapare tous les regards. Mais Ribéry et Evra seront encore une fois les principales attractions.
Les deux joueurs, qui ont renoué avec le maillot bleu au Luxembourg, ont eu droit à quelques timides sifflets au stade Josy-Barthel. Mais ce n'est rien à côté de ce qui les attend à Saint-Denis. Et ce n'est pas leur terne match de vendredi qui est susceptible de rehausser leur cote auprès des supporteurs français.
Dimanche sur TF1, Ribéry a déclaré s'attendre aux quolibets du public: "Ecoutez, ça va être quelque chose de vraiment particulier mardi contre la Croatie, avec 80.000 spectateurs, on verra comment ça va se passer, je pense qu'il y aura des sifflets, mais il faudra accepter ce moment, le passer, continuer à avancer".
Quant à Evra, il a feint l'indifférence: "Les premiers qui sifflent sont les premiers qui vont me demander un maillot à la fin, alors je prends ça comme un jeu".
Toute la question est de savoir si Laurent Blanc a décidé ou non d'éviter ce calvaire aux deux joueurs. Le sélectionneur a indiqué samedi qu'il procéderait à plusieurs changements, sans plus de précisions. Mais sur le terrain ou sur le banc de touche, ils échapperont difficilement à une terrible bronca.
Le déplacement au Luxembourg a montré que leur intégration à cette nouvelle équipe de France prendrait plus de temps que prévu. Avec la Croatie comme adversaire et un Stade de France revanchard à apprivoiser, Ribéry et Evra ne sont pas au bout de leurs peines.
Malgré un environnement qui risque d'être hostile, Laurent Blanc attend pourtant des réponses précises, notamment de la part du milieu du Bayern Munich. Ribéry a expliqué avoir fait la paix avec Gourcuff mais sportivement son retour charrie plus d'interrogations que de certitudes, à commencer par le lancinant débat sur son positionnement.
Au Luxembourg, Malouda a de nouveau erré à gauche, et comme par hasard, Ribéry, transparent à droite, s'est réveillé après avoir permuté avec le Londonien en fin de match.
La reconstruction semblait partie sur de bons rails avec en point d'orgue deux succès de prestige contre l'Angleterre et le Brésil. Mais les premiers écueils n'ont pas tardé à apparaître dans le sillage des deux mutins. C'est cette désagréable impression que l'équipe de France doit effacer pour continuer d'en finir définitivement avec ce passé qui n'en finit pas de la hanter.
http://www.lepoint.fr/sport/france-croatie-amical-attention-aux-secousses-au-stade-de-france-28-03-2011-1312369_26.php
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France-Croatie : les enjeux du match

Pourquoi un match amical ?
Alors que les joueurs enchaînent les matches à un rythme effréné avec leur club on peut se poser la question du bien-fondé de cette rencontre amicale. Elle ne sera pas destinée à préparer un match pour les qualifications à l'Euro puisque la prochaine échéance aura lieu seulement le 3 juin face à la Bielorussie. En revanche, pour la cohésion du groupe cette confrontation avec la Croatie est une bonne occasion pour Laurent Blanc de rassembler ses troupes. Le groupe se connait peu et a besoin de ces rendez-vous pour trouver des automatismes de jeu. Surtout cette rencontre au Stade de France va permettre au sélectionneur de voir de nouveaux joueurs qui ont peu l'occasion de jouer habituellement.
 Quelle équipe face à la Croatie ?

Laurent Blanc semble avoir trouvé sa défense avec Sagna et Mexès-Rami en charnière centrale. Seule incertitude, le couloir gauche. Trois joueurs se disputent actuellement le poste : Evra, Clichy et Cissokho. Mais ce dernier, à court de forme, n'a pas été sélectionné quant à Evra, il a joué face au Luxembourg et Laurent Blanc pourrait être tenté de titulariser Clichy. Dans les buts, le sélectionneur pourrait également donner du temps de jeu à Mandanda à la place de Lloris. Le Marseillais est actuellement en pleine réussite avec son club et ce match amical pourrait être l'occasion de faire ses preuves au niveau international. Au milieu aussi il pourrait y avoir du changement. Ribery qui avait été titularisé à droite pourrait cette fois ci passer à gauche à la place de Malouda et Menez pourrait alors occuper le flanc droit.

En attaque, des changements sont également possibles. Benzema devrait conserver sa place mais pourrait être secondé par Hoarau. Gameiro et Remy devraient, quant à eux, entrer en cours de match. Ce système avec deux attaquants impliquerait un dispositif tactique différent dont Gourcuff pourrait être la principale victime.
 Quelle ambiance au Stade de France ?

La cicatrice de la Coupe du monde en Afrique du Sud semble à présent fermée. Mais elle pourrait se rouvrir soudainement mardi soir. Le retour de Ribéry et d'Evra ne fait évidemment pas que des heureux et les sifflets devraient copieusement saluer le retour des bannis qui s'attendent à un accueil glacial. « Je pense qu'il y aura des sifflets, cela va être quelque chose de vraiment particulier avec 80.000 spectateurs. On verra comment ça va se passer. Mais il faudra accepter ce moment, le passer et continuer à avancer », reconnaît humblement Ribéry. En revanche Evra ne s'inquiète pas de cet accueil et s'en amuse, « Les premiers qui sifflent sont les premiers qui vont me demander mon maillot à la fin. Alors je prends ça comme un jeu ». Un jeu qui pourrait rapidement tourner à la mauvaise plaisanterie en cas de contre-performance des Bleus.
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Clichy connait la chanson

Malgré l'absence d'Eric Abidal, Gaël Clichy n'a pas abandonné son rôle de doublure en équipe de France avec le retour de Patrice Evra. L'arrière gauche tricolore reste lucide sur une situation qu'il a déjà connue avec Arsenal. Mais il ne désespère pas de gagner sa place dans le onze de départ.
Gaël Clichy n'était même pas sur la feuille de match pour Luxembourg-France (0-2). Le joueur d'Arsenal a regardé le succès de ses coéquipiers depuis les tribunes. Sur le terrain, il n'y avait pourtant pas Eric Abidal, dont il est devenu la doublure chez les Bleus. En l'absence du Barcelonais, Laurent Blanc a choisi de convoquer - et de titulariser - Patrice Evra au poste d'arrière gauche. Beaucoup trouveraient la pilule dure à avaler. Particulièrement dans le cas du Gunner, titulaire lors des quatre premiers matches officiels de l'ère Blanc avant de se retrouver confiné au banc de touche (ou à la tribune donc), sans avoir démérité.
Cela en découragerait plus d'un. Pas Clichy (25 ans, 9 sélections), qui fait preuve d'un état d'esprit remarquable dans un contexte difficile à gérer psychologiquement. La frustration est là, la lucidité aussi. "Ça fait partie du jeu. On est un groupe, certains doivent entrer, d'autres sortir", résume-t-il. L'arrière gauche français sait que la concurrence est redoutable à son poste, encore davantage avec le retour d'Evra. "On ne va pas se mentir, c'est toujours difficile de ne pas être sur le terrain. Mais on est trois, plus même, à un poste très demandé, reconnait-il. La meilleure chose à faire est d'être performant en club et en sélection. Je veux m'imposer avec mes qualités et mes performances en club. Sur ce que je fais avec Arsenal, je pense en être capable."
"En équipe de France, la hiérarchie est déjà en place"
Clichy a des raisons de relativiser la situation. Il mesure sa chance d'être dans le groupe, à l'inverse d'un Jérémy Mathieu qui réalise pourtant de très belles choses au plus haut niveau avec Valence. Dans son cas, c'est aussi une question d'expérience. En club, il a été à bonne école. "Je suis à Arsenal depuis 8-9 ans, j'ai côtoyé des Patrick Vieira, Denis Bergkamp, Martin Keown... ils m'ont appris à respecter le coach et le staff", explique-t-il calmement. "Là-bas, j'ai aussi connu la concurrence d'Ashley Cole, la référence du poste en Angleterre. Ici, en équipe de France, Eric et Patrice sont performants depuis pas mal de temps. Qu'on le veuille ou non, la hiérarchie est déjà en place", souligne Clichy.
S'il reconnait la situation et qu'il l'accepte, l'arrière gauche tricolore ne compte pas en rester là pour autant. Avoir été titulaire en équipe de France est une expérience trop savoureuse pour ne pas vouloir y goûter à nouveau. "J'ai eu ma chance, je n'ai pas démérité mais je n'ai pas été transcendant, reconnait-il. Je suis prêt à travailler pour essayer de revenir. Je dois aller chercher ma place, pas attendre les absences." Face à la Croatie, mardi au Stade de France, il pourrait retrouver une place de titulaire pour la première fois depuis le 12 octobre et la victoire face au Luxembourg à Metz (2-0). "Si je joue contre la Croatie, ce sera un plaisir", dit-il. Ce sera aussi l'occasion de prouver qu'il vaut mieux qu'un simple rôle de doublure.
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L'Algérie se relance

L'Algérie a signé sa première victoire des qualifications pour la CAN 2012 en s'imposant contre le Maroc (1-0). Les Fennecs ont fait la différence grâce à un penalty de Yebda et reviennent à hauteur de leur adversaire du jour. La Côte d'Ivoire a battu le Bénin (2-1) avec un doublé de Drogba.
L'Algérie était très mal partie (1 nul, 1 défaite lors de ses 2 premiers matches) et s'est offert -enfin- une victoire de prestige contre le Maroc du Belge Eric Gerets (poule D). Et ce succès permet surtout aux Fennecs de se relancer et de croire encore à une qualification possible. L'Algérie évite ainsi de partager le sort peu enviable de l'Egypte, triple tenant du titre, qui a encaissé une nouvelle défaite samedi en Afrique du Sud (1-0) et se complique plus que sérieusement la tache sans victoire au bout de trois matches (groupe G).
Dimanche Didier Drogba, capitaine exemplaire, a montré la voie et donné de la voix. "On a gagné pour tous les Ivoiriens. Arrêtez maintenant, nous voulons la paix, on a gagné pour vous, il faut que la paix revienne en Côte d'Ivoire, on fera tout pour çà" a déclaré à la presse Drogba arborant un tee-shirt blanc sur lequel était écrit "pour la paix en Côte d'Ivoire" au coup de sifflet final. Ce match avait été délocalisé à Accra, au Ghana, en raison des troubles en Côte d'Ivoire. Avec cette victoire, les Eléphants consolident leur première position du groupe H, à cinq points devant le Bénin.
Depuis samedi, le Botswana est le premier pays qualifié pour la CAN 2012. C'est une première pour ce pays, qui figure dans le groupe K, où les deux premières équipes sont qualifiées. Dans ce groupe K, le Togo est éliminé depuis samedi. Le rappel en dernier recours du sélectionneur nigérian Stephen Keshi à la tête des Eperviers n'aura servi à rien. Le cauchemar se poursuit donc pour le Togo, dont le bus avait été mitraillé dans l'enclave de Cabinda lors de la dernière CAN. Les Eperviers ont d'ailleurs du évoluer samedi sans Emmanuel Adebayor, leur joueur vedette du Real Madrid, qui avait pris sa retraite internationale après ce traumatisme et n'a toujours pas voulu remettre un crampon en sélection
http://fr.sports.yahoo.com/27032011/70/eliminatoires-can-2012-l-algerie-se-relance.html
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dimanche 27 mars 2011

L'Angleterre trahit son voisin gallois... L'Albanie fait les affaires des Bleus...

Le tour des stades en vidéos des éliminatoires de l'Euro 2012 et des matchs amicaux...
Les résultats du samedi 26 mars 2011
Groupe A : Allemagne 4-0 Kazakhstan
Groupe B : Arménie 0-0 Russie, Andorre 0-1 Slovaquie, Irlande 2-1 Macédoine
Groupe D : Bosnie-Herzégovine 2-1 Roumanie, Albanie 1-0 Biélorussie
Groupe F : Géorgie 1-0 Croatie, Israël 2-1 Lettonie, Malte 0-1 Grèce
Groupe G : Pays de Galles 0-2 Angleterre, Bulgarie 0-0 Suisse
Groupe H : Chypre 0-0 Islande, Norvège 1-1 Danemark

L’Albanie aide fait les affaires des Bleus
Si l’équipe de France compte toujours quatre points d’avance sur son dauphin dans le groupe D, elle le doit en partie aux coéquipiers de Lorik Cana. La victoire des Albanais laisse les Biélorusses sur place, à distance des Bleus. Dominés pendant tout le match, les Biélorusses ont payé cher les absences de leurs meilleurs joueurs, Hleb, Kutuzov ou Rodionov. Un but de Salihi, le premier encaissé par les Biélorusses dans ces éliminatoires, les freine dans la course à la qualif. Tout bénef pour l’équipe de Laurent Blanc.
L’Angleterre gagne entre cousins
Le 100e affrontement entre Anglais et Gallois n’a pas échappé à l’équipe de Fabio Capello. Toujours invaincue dans ce groupe G, l'Angleterre s’impose 2-0 chez son voisin. Il n’a fallu qu’un quart d’heure à l’équipe de John Terry, de nouveau capitaine, pour faire le travail. Un pénalty de Lampard, un but de Bent et voilà l’Angleterre en tête de son groupe, un peu plus près d’une qualification pour l’Euro 2012.
Luis Fernandez et Israël se donnent de l’air
S’il joue désormais sa tête à chaque match, Luis Fernandez a évité samedi soir un départ express d’Israël. L’ancien international français empoche une victoire capitale pour son avenir et celui de sa sélection dans la course à l’Euro. Privés de leur meilleur joueur, Yossi Benayoun, les Israéliens ont misé sur deux autres gâchettes, Barda et Kayal pour assurer la victoire et revenir à sept points du leader croate. Avant d’affronter la Géorgie mercredi, il y a encore de l’espoir
L’Irlande reste dans la course
Surprise par une main baladeuse lors des éliminatoires du dernier Mondial, les Irlandais n’ont pas encore renoncé au prochain Euro. A Dublin, l’équipe du Trèfle s’impose face à la Macédoine (2-1). Une victoire acquise grâce aux réalisations de McGeady (2e) et Keane (21e) avant que Trickovski ne réduise l'écart. Au classement du groupe B, l'Irlande revient à hauteur de la Slovaquie et de la Russie en tête avec 10 points. Seul boulette, la perte du buteur Kevin Doyle, victime d’une rupture des ligaments croisés.

http://www.20minutes.fr/article/695170/sports-l-angleterre-trahit-voisin-gallois-albanie-fait-affaires-bleus-

Blanc attend plus de Ribéry

Franck Ribéry était-il si mal à l'aise que ça à droite de l'attaque des Bleus vendredi soir, ou a-t-il joué en dessous de sa valeur sciemment, avant de retrouver son tonus à gauche, lors des vingt dernières minutes ? Laurent Blanc reste persuadé que le milieu offensif du Bayern peut être meilleur à droite que ce qu'il a montré face au Luxembourg (0-2).
Blanc a l'intuition que Ribéry peut jouer à droite…
Le sélectionneur avait d'ailleurs demandé à ses milieux offensifs, en particulier à Ribéry et Florent Malouda, de permuter tout au long du match. Mais la consigne n'a pas été respectée. «Je leur avais dit, mais ils ne l'ont pas fait. A un moment, il a donc fallu leur imposer. J'aurais aimé qu'ils le fassent d'eux-mêmes» , a regretté Blanc ce samedi en conférence de presse.
Transparent à droite, Ribéry a retrouvé son allant à gauche, lors des vingt dernières minutes du match. «Au Bayern, autant Robben permute, autant Franck reste vraiment à gauche. Ce n'est ni un caprice ni une lubie. Mais j'ai l'intuition personnelle qu'il peut jouer là (à droite), même si ce n'est pas son poste préféré» , a réitéré le sélectionneur des Bleus.
… mais sa réflexion peut évoluer
Malouda et Ribéry étant selon Blanc les deux meilleurs ailiers à sa disposition actuellement, un problème se posera si les performances à droite du Bavarois ne sont pas revues à la hausse lors de ses prochaines sorties. Le sélectionneur pourrait alors «avoir des choix à faire. La réflexion peut évoluer» , a-t-il prévenu. Il pourrait alors décider de ne plus le retenir, ou bien de le mettre en concurrence directe avec Malouda à gauche, offrant ainsi le couloir droit à Jérémy Ménez, Loïc Rémy ou pourquoi pas Mathieu Valbuena, absent cette fois-ci.
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Il est libre Mexès !

Auteur de son premier but en équipe de France au Luxembourg (0-2) et d'une prestation une nouvelle fois accomplie, Philippe Mexès est enfin devenu un pilier des Bleus. A 29 ans et après des années de galère en sélection, le Romain (21 capes) rattrape le temps perdu. Grâce à Laurent Blanc
Philippe Mexès n'est pas du genre à se défiler. Dans les bons, comme dans les mauvais moments. Au lendemain de sa 10e sélection, celle qui l'avait vu couler en Autriche (3-1, septembre 2008), le Romain était venu faire face. A Clairefontaine, il s'était "expliqué" et avait assumé. Avec une franchise étonnante. Samedi, au lendemain de Luxembourg - France (0-2), match qui l'a vu débloquer son compteur-but chez les Bleus et prendre un peu plus de poids au sein de la sélection, le défenseur central est également venu à la rencontre de la presse. Même honnêteté. Le sourire en plus.
De l'eau à coulé sous les ponts depuis le naufrage de Vienne. Exit Raymond Domenech, hello Laurent Blanc. Avec l'ancien libéro des Bleus, qui sait ce que le poste demande en termes d'investissement et, surtout, de sérénité, Philippe Mèxes est comme dans un cocon. Le nouveau sélectionneur des Bleus savait pertinemment que l'explosion du joueur était à venir. "Moi, ça fait très longtemps que je le vois très bon en club. Les Italiens vous le diront. Et en équipe nationale, il l'est aujourd'hui, se réjouit Blanc. Il n'avait pas l'habitude de donner la pleine mesure de son talent. On ne l'avait jamais vu à son niveau en équipe de France. Il est dans la force de l'âge et peut être un pilier de la sélection."

"Bien être et liberté"

Qu'en pense le principal intéressé, du haut de ses 21 sélections ? Se voit-il comme un pilier de cette nouvelle équipe de France ? "Pilier, c'est un bien grand mot même si je fais partie des plus vieux. J'ai 29 ans et plus d'expérience. Mais on est tous au même niveau, on découvre un nouveau truc tous ensemble." Ce "truc", à savoir l'aventure bleue, Mexès l'a pourtant découverte il y a une éternité. C'était en 2002. "Il y a eu beaucoup d'étapes, de sélectionneurs, des mentalités et des groupes différents. A mes débuts, il y avait Zidane, Thuram, Liza... C'était magique. Je retrouve aujourd'hui ce que j'ai ressenti durant mes premières sélections. Un sentiment de bien être et de liberté."

Pourquoi un tel revirement ? S'il ne citera jamais le nom de Raymond Domenech, son ombre plane constamment dans la pièce. "J'ai confiance. Quand on en a, c'est plus facile de s'exprimer. On ne joue pas avec le frein à main... On se dit que si on est là, c'est qu'on le mérite. C'est comme en club. Par conséquent, on prend plus de risques, même inconsciemment." Et on s'attire les louanges du patron. Laurent Blanc, qui ne voulait pas verser dans l'analyse individuelle samedi, a néanmoins accepté de faire une entorse pour lui. "J'ai dit que je ne voulais pas trop parler des performances individuelles. Mais comme il a été très bon, c'est plus facile." Philippe Mexès encensé par un sélectionneur. Depuis le temps qu'il attendait ça...
Eurosport
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