vendredi 26 mars 2010

Chaud à tous les étages

Deux matches concernant le podium et la relégation concentrent les enjeux de la 30e journée de Ligue 2 vendredi: Brest (2e), qui fait du surplace, reçoit Angers (4e) tandis que Metz (3e), qui redoute de perdre sa 3e place comme en 2008-2009, accueille Châteauroux (18e).
LIGUE 2 - 30e JOURNEE

BREST - ANGERS

Caen, toujours nanti de son statut de leader en dépit d'une accumulation de nuls (6 sur 11 matches cette année), se rend à Vannes. Mais si le Stade Malherbe demeure premier, c'est aussi grâce au piétinement de Brest, son dauphin qui n'a récolté que quatre points sur 15 possibles dernièrement. "Pour le moment, c'est vrai que l'on a eu de la chance, on a encore un peu d'avance, reconnaît le défenseur brestois Ahmed Kantari. Mais, vu la série que l'on connaît actuellement, on se doit absolument de faire un résultat vendredi."

Est-ce un avantage qu'Angers ait joué lundi? "Oui, forcément, estime Kantari. On a eu quelques jours de récupération supplémentaires. Mais l'enjeu est tellement important qu'à ce niveau, on se surpasse quel que soit l'état de fatigue. Et quand je parle d'enjeu, cela vaut aussi pour les Angevins, parce qu'ils ne sont pas très loin de la 3e place". A quatre points exactement. Le SCO reste sur deux nuls mais connaît son meilleur classement depuis la première journée. Surtout, il est en tête d'un peloton ambitieux. Seuls trois points séparent Angers (4e) et Sedan (10e), un intervalle dans lequel s'intercalent Arles-Avignon, Nîmes, Laval, Le Havre et Ajaccio.

METZ - CHATEAUROUX

De quoi mettre la pression sur le 3e, Metz, qui reste sur deux nuls et une défaite. Recevoir Châteauroux représente une aubaine pour tenter de creuser l'écart. Afin d'éviter une fin de saison comme en 2008-2009, lorsque Metz avait lâché son billet pour la L1 à vingt jours du terme. "Ces deux dernières saisons sont totalement différentes, assure cependant Christophe Marichez, le gardien capitaine. C'est sûr que le parallèle est facile à faire même si cela s'était passé plus tard la saison dernière. Beaucoup de monde autour de nous en parlent. Mais on essaye de l'occulter, le groupe est très sain. La différence avec l'an dernier est que le groupe vit bien, personne ne se met en marge." En face, le changement de division est également évoqué, mais vers le bas: la Berrichonne, à force de flirter avec la zone de relégation, y est tombée. La tâche de son entraîneur, Jean-Pierre Papin: serrer les boulons de la pire défense de L2 avec 45 buts encaissés.

AFP

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