samedi 27 mars 2010

Deschamps : "Vivre au présent"

Didier Deschamps refuse de s'attarder sur le passé récent de l'OM et ses 17 ans de disette. L'entraineur marseillais assure que son équipe a "une nouvelle page à écrire" face à Bordeaux samedi (21h00) en finale de la Coupe de la Ligue, qui "reste un trophée quoi qu'il arrive".
DIDIER DESCHAMPS, y a-t-il une malédiction sur l'OM, privé de trophée depuis 17 ans ?

D.D. : "Je n'étais pas là, il y en a qui sont encore là... Il ne faut pas penser que ça s'est mal passé il y a deux ans, cinq ans, dix ans: il faut vivre avec le moment présent. Le passé est le passé, avec ses victoires et ses défaites. Demain (samedi), on a une nouvelle page à écrire, en espérant qu'elle sera la plus belle possible. Et une finale est belle si on la gagne".

Quelle est la valeur de cette Coupe de la Ligue ?

D.D. : "C'est un trophée, l'un des quatre objectifs en début de saison. C'est toujours pareil: quand on est éliminé très tôt, on dit qu'elle compte pour rien. Et quand on est au bout, on veut la gagner. On l'a jouée, on est là. Pour arriver là, on a souffert, on a arraché beaucoup de qualifications en fin de match ou en prolongation comme à Toulouse. Ça reste un trophée quoi qu'il arrive".

Sentez-vous votre équipe sur une courbe ascendante ?

D.D. : "On est mieux aujourd'hui qu'on ne l'était en août, mais c'est logique avec de nouveaux joueurs, l'acclimatation, les blessures, les impondérables... Mais on sait la qualité de Bordeaux qui reste toujours en Ligue 1 la référence. On va faire en sorte de s'en rapprocher en accumulant les matches pour que l'équipe ait un vécu plus important".

Etes-vous favorisé par le fait que Bordeaux dispute un match de coupe d'Europe à Lyon mardi ?

D.D. : "Sincèrement, j'aurais préféré jouer un quart de finale de Ligue des champions la semaine prochaine (rires) ! On n'a pas cette chance-là. Mais je ne vois pas Bordeaux venir au Stade de France pour faire du tourisme. Et ça ne peut être que bénéfique pour eux pour ce qui viendra derrière".

Est-ce particulier pour vous de croiser Laurent Blanc au Stade de France ?

D.D. : "Oui, ça me déjà fait plaisir à chaque fois qu'on se croise, même s'il y a une rivalité, puisque c'est quand on se rencontre. En plus ici au Stade de France, on a connu des moments inoubliables, alors ça a une saveur particulière".

Vous attendez-vous à une surprise de sa part ?

D.D. : "Je connais tous ses joueurs. Il aura des choix à faire, comme moi, il y a plusieurs options de jeu. Que je connaisse bien Laurent... on ne sera pas loin, mais je ne risque pas de le tacler, et lui de même (rires)".

Est-ce que ce sera un match ouvert ?

D.D. :"On l'espère: du jeu, du spectacle, c'est mieux pour tout le monde. Mais ouvert... Nos dernières confrontations ont été serrées, avec beaucoup de sérieux et d'application. Dans une finale, c'est l'équipe qui commet peu ou pas d'erreurs qui a le plus de chances de gagner".

AFP / Eurosport

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