vendredi 26 mars 2010

Niang : "Beaucoup de valeur"

Avant la finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux, samedi au Stade de France, Mamadou Niang estime que ce trophée, le seul qu'il ait gagné à ce jour, a "beaucoup de valeur". Et le capitaine de l'OM espère bien une nouvelle fois "sourire après le match" après avoir perdu en 2006 et 2007.
MAMADOU NIANG, que représente pour vous le match de samedi ?

M.N. : Cela sera un grand rendez-vous pour nous. Cela reste une finale au Stade de France, je sais qu'il y a beaucoup de débat sur la valeur de cette Coupe de la Ligue, mais je l'ai toujours appréciée, je l'ai gagnée avec Strasbourg (en 2005, ndlr). C'est facile de dire qu'elle ne sert à rien, mais pour moi elle a toujours eu beaucoup de valeur.

Les deux finales de Coupe de France perdues par Marseille en 2006 et 2007, contre Paris et Sochaux, sont-elles encore dans les mémoires ?

M.N. : C'est vrai qu'avec Taiwo on avait été énormément déçus et frustrés après ces finales, il y avait eu beaucoup de larmes dans les vestiaires, on avait mis vraiment beaucoup de temps à les digérer. Surtout celle face à Sochaux, car on avait mené deux fois au score avant de se faire égaliser, puis on avait perdu aux penalties. Mais c'est du passé, j'espère qu'on pourra sourire cette fois-ci après le match ! C'est sûr qu'on aimerait bien inverser les choses et gagner une fois une finale au Stade de France avec Marseille. On n'a pas eu de réussite lors des deux précédentes, on espère l'avoir samedi.

L'OM est-il plus fort qu'à l'époque ?

M.N. : On a un meilleur collectif. C'est sûr qu'il y avait plus de talents individuels, avec Djibril Cissé, Franck Ribéry, Samir Nasri, par exemple, mais là on a un collectif plus soudé, plus fort.

Comment jugez-vous votre adversaire ?

M.N. : On est impressionné. On a pu le voir en championnat, c'est une équipe très costaud, très difficile à jouer. On les a joués deux fois, on sait de quoi ils sont capables, on va faire le maximum pour essayer de les faire déjouer et gagner. Maintenant, c'est une finale sur un terrain neutre, ça sera totalement différent d'un match de championnat.

Est-ce que vous surveillerez particulièrement Gourcuff ?

M.N. : Non, on joue Bordeaux, pas que Gourcuff. Il y a beaucoup d'autres joueurs importants dans l'équipe, des gens comme Alou Diarra, comme Fernando, comme Chamakh, donc il va falloir faire attention à toute l'équipe de Bordeaux.

La victoire contre Lyon a relancé l'OM, pensez-vous à l'inverse qu'une défaite samedi pourrait compromettre la suite ?

M.N. : On va se préparer tranquillement d'ici la fin de la semaine. Comme si c'était un match de championnat. L'important est de gagner ce match et de continuer sur cette dynamique, de ne pas perdre. J'espère que cela va continuer samedi. Mais on n'a aucune crainte par rapport à la suite. Ce sera un match important pour nous, on se concentrera dessus mais après on pensera aux autres.

Le duel de samedi est aussi un duel d'entraîneurs ?

M.N. : C'est vrai que les deux équipes sont guidées par des entraîneurs importants, que ce soit Laurent Blanc ou Didier Deschamps, ils ont gagné beaucoup de titres. J'espère que Didier nous apportera sa réussite dans les victoires en finale.

Pensez-vous que Bordeaux aura la tête déjà tournée vers le match de Ligue des champions contre Lyon mardi prochain ?

M.N. : Non, Bordeaux va d’abord se concentrer sur cette finale avant de penser à la Ligue des champions. Ce n’est pas comme s’il affrontait Manchester United ou le Barça. Ils connaissent Lyon. C’est plus facile à préparer.

Eurosport

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