dimanche 15 avril 2012

Brandao console l'OM

Didier Deschamps n'a jamais été aussi inspiré cette saison qu'en rapatriant Brandao sur la Canebière cet hiver. Le coach de l'OM voulait mieux, il s'en est contenté et il ne le regrette sans doute pas aujourd'hui. Après avoir qualifié l'OM pour les quarts de finale de la Ligue des Champions grâce à son but sur la pelouse de l'Inter, le Brésilien a permis à l'OM de sauver un tant soit peu sa saison 2012.
Sa frappe entre les jambes de Lloris, son septième but en huit matches de Coupe de la Ligue, a permis à Marseille de venir à bout de Lyon dans la prolongation (1-0, 105e). Le seul éclair d'une finale d'un ennui abyssal. Entre des Marseillais confrontés à leurs limites actuelles et des Lyonnais qui ont semblé tétanisé par l'enjeu, cette rencontre a accouché d'un festival de balles perdues, de transversales trop longues ou de tacles à broyer de la pierre. Mais l'OM ne retiendra que cette victoire, ce troisième succès consécutif en Coupe de la Ligue, un record.
Marseille rejoint Paris et Bordeaux
L'équipe de Didier Deschamps rejoint au palmarès de la compétition Paris et Bordeaux. L'OM sera européen la saison prochaine. En Ligue Europa certes mais c'est assez inespéré après la série de douze défaites en treize matches avait brisé les ambitions européennes et hexagonales de l'OM. Ce succès, aussi laborieux soit-il, est la bouée de sauvetage des Phocéens. Mais l'OL, réduit à 10 dans les derniers instants après l'expulsion de Lovren, pourra nourrir de gros regrets car cet OM n'avait rien de génial. Lyon n'a rien su proposer. Il a fallu attendre la 62e minute pour apprécier la première frappe cadrée du match (!).
Les intentions ont été marseillaises. A L'image de cette tête d'Amalfitano (64e) parfaitement déviée par Lloris sur son poteau. La seule occasion digne de ce nom des 90 premières minutes. Gomis et Briand (102e) ont fait peser une légère menace sur le but de Mandanda mais c'est bien Brandao, sur une passe de Benoît Cheyrou, qui a fait parler sa puissance face à un Umtiti trop tendre et un Lloris pas assez attentif (105e). Marseille s'est reconcilié, le temps d'une célébration au coeur d'un stade acquis à sa cause. Marseille s'est offert une parenthèse enchantée. Elle ne sauvera pas sa saison mais l'adoucira un temps au moins.
http://www.eurosport.fr/football/coupe-de-la-ligue/2011-2012/brandao-console-l-om_sto3234839/story.shtml

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