dimanche 25 avril 2010

Auxerre tient sa route

Devant les micros, l'Auxerrois, tout dauphin qu'il soit, la joue profil bas. En témoigne Jean Fernandez, qui claironne régulièrement, avec sa bonhomie caractéristique, ne pas pouvoir jouer le titre face à Marseille cette saison. Sur le terrain, c'est une toute autre histoire. Car les résultats plaident en faveur de cet AJA étonnant de solidité, de réalisme, d'automatismes, allé battre Toulouse dimanche (3-0) pour rester à deux points du leader olympien, et prendre ses distances avec ses poursuivants (+5 sur Lille, +6 sur Montpellier). Un AJA qui compte, jusqu'au bout, sur son métronome du milieu de terrain, Benoît Pedretti, auteur du premier but, un coup franc enroulé du droit (47e) quasi-synonyme de succès final. Car 18 fois cette saison, l'AJA a ouvert le score, pour 16 victoires et deux matches nuls. Qui dit mieux ?

Jelen - Niculae, la bonne paire
Sur cette jolie frappe du meneur de jeu ajaïste, donc, Blondel, masqué par Coulibaly, ne voyait que du feu. La mèche aura toutefois été bien longue à allumer pour les Bourguignons, auteurs d'une entame de match insipide. Le bilan de la première période penchait nettement en faveur des Toulousains (59% de possession de balle), qui se procuraient les occasions les plus tranchantes par Gignac (2e, 22e), souvent bien pris par Coulibaly. Sorin, comme bon nombre de fois cette saison, veillait minutieusement au g(r)ain, et empêchait l'attaquant violet, bien servi par Ebondo au premier poteau, de remettre les siens en selle d'une remarquable manchette sur sa ligne (59e). Mais quand Gignac n'y arrivait pas, Jelen, lui, servi par Niculae (encore un automatisme), démontrait tout son savoir-faire d'une frappe limpide aux 25m qui venait mourir sous la transversale de Blondel (68e), puis d'une reprise en extension du droit (79e). Toulouse, qui ne méritait pas telle correction, a sans doute pêché par précipitation en seconde période. A contrario, Auxerre, qui enregistre sa 3e victoire d'affilée, a fait parler, tranquillement, ses automatismes. Jean Fernandez, à une semaine de recevoir son ancien club et « favori » pour le titre à l'Abbé-Deschamps, a donc de quoi, ce soir, rouler des mécaniques.
l'équipe

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