Depuis plusieurs mois, les banderoles réclamant le départ de Colony Capital sont donc régulièrement exposées au Parc des Princes. Mais il faudra encore attendre un petit moment avant que cette « requête » soit réalisable. Dans ses colonnes, L’Équipe explique en effet que malgré une volonté de se désengager des Rouge-et-Bleu, l’entreprise américaine n’est pas disposée à faire place nette dans l’immédiat.
Car si un nouvel investisseur est activement recherché, Colony Capital n’entend céder que 30 à 40% de ses parts. Une condition qui ne conviendrait pas à des acheteurs russes et d’autres du Moyen-Orient, les deux plus chaudes pistes du moment, qui souhaiteraient eux acquérir la totalité du club francilien. Pourquoi alors une telle réticence à céder intégralement le PSG ?
Le quotidien sportif précise que deux raisons expliquent cela. Face à la chute de la valeur du PSG, due aux mauvais résultats sportifs ainsi qu’à une piteuse ambiance régnant autour de l’enceinte parisienne, Sébastien Bazin préfère jouer la montre. Premièrement afin de voir si la politique de pacification du Parc menée par le président Robin Leproux permettra d’assainir l’image du club et favoriser ainsi les projets prévus autour du stade.
Enfin, toujours en rapport avec le Parc, Colony Capital sait que s’il veut que ses plans voient le jour, une vente dès à présent fragiliserait ses positions alors que devrait bientôt tomber (en 2011) le résultat de l’appel d’offres sur le futur bail emphytéotique (un bail de très longue durée) du Parc. Un appel d’offres auquel avait répondu le président du Racing Métro, Jacky Lorenzetti. Patience.
http://www.footmercato.net/ligue1/les-dessous-de-l-epineux-dossier-de-la-vente-du-psg_53287
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