vendredi 8 octobre 2010

Lyon : derrière Puel, la succession s’organise

Les semaines se suivent et se ressemblent à Lyon. Entre les rumeurs de licenciement, les entraîneurs mis en avant pour le remplacer et l'animosité des supporters et d'une partie de l'état-major rhodanien, Claude Puel continue de travailler. Comme si de rien n'était. Avec, il faut le reconnaître, un mental sans faille qui force l'admiration.


Après un nouveau démenti de l'OL hier quant à un éventuel limogeage prochain, le coach lyonnais doit tout de même se résoudre à un constat : son poste est envié. Et la succession se positionne. Il y a d'abord l'embarrassé Marcello Lippi. «Je n'ai eu aucun contact avec Lyon. Rien de rien et c'est tout ce que je dirai à ce sujet», a simplement lâché l'ancien sélectionneur italien à RMC. Est-il intéressé par le poste ? L'entraîneur champion du monde en 2006 n'a pas répondu. Mais son silence semble en dire long…


Gerets soutient Puel… mais se porte candidat


Dans un autre registre, on trouve le communicant averti Eric Gerets. «Claude est un collègue que je respecte beaucoup. J'espère que Lyon va continuer à gagner, comme ça ce départ n'aura pas lieu. Je n'ai pas commencé avec le Maroc, je ne vais pas commencer autre chose», a plaidé l'ancien technicien marseillais. Non sans entrouvrir une porte… «Si à un moment donné le contrat de Claude prenait fin et le mien avec le Maroc aussi, il y aurait une possibilité…» C'est ce qui s'appelle une candidature habilement placée.


Si le directeur du centre de formation de l'OL, Remi Garde, fait aussi partie des noms cités ces dernières semaines, c'est le profil d'un autre entraîneur passé par la maison rhodanienne qui pourrait revenir sur le haut de la pile si le départ de Puel venait à se réaliser. Lequel ? Paul Le Guen. Le discret Paul Le Guen devrait-on dire. Pressenti à l'AEK Athènes, l'ancien sélectionneur camerounais s'est fait doubler par Manolo Jimenez.


Le Guen attend sûrement mieux que l'AEK…


Un désaveu de la part des dirigeants grecs envers le technicien breton ? Absolument pas. Le Guen était la priorité pour le poste, mais demandait un délai de réflexion. Pourquoi ? Toutes les hypothèses sont permises, même celle qui mènerait à Lyon. Pourquoi se précipiter à rebondir dans un championnat mineur, alors qu'un poste d'envergure pourrait se libérer très bientôt ?...


Avec ses trois titres de champion de France remportés dans le Rhône, de 2003 à 2005, Le Guen a, par ailleurs, conservé un certain crédit auprès de Jean-Michel Aulas. Une cote dont peuvent également se targuer Gerets et Lippi, au regard de leur carte de visite. Finalement, seule la popularité de Puel est écornée. Mais, jusqu'à nouvel ordre, c'est pourtant lui qui détient le poste tant convoité…
http://www.maxifoot.fr/football/article-10702.htm
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