lundi 31 janvier 2011

On attend l'électrochoc olympique

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Après chaque week-end de Ligue 1, retrouvez les leçons et réflexions qui s'imposent à nous avant la prochaine journée. Marseille et Lyon doivent passer la vitesse supérieure dès maintenant, comme ils l'avaient fait l'an passé. Mais Paris et Lille ont montré qu'ils étaient capables de résister.


MARSEILLE ET LYON, COMME L'AN DERNIER


Le champion et le vice-champion en titre sont, avec Rennes (défaite 5-1 à Sochaux), les deux grands perdants de la journée. Marseille, tenu en échec à Monaco au terme d'une piètre prestation (0-0), et Lyon, battu à Valenciennes (2-1), se retrouvent relégués respectivement à huit et sept longueurs du leader lillois. Un écart déjà rédhibitoire ? Certainement pas. Il y a un an, quasiment jour pour jour, l'OM sombrait à Montpellier (2-0) et accusait 12 longueurs de retard sur Bordeaux (avec un match en retard), alors en tête de la L1. Et l'OL, malgré sa victoire sur le PSG (2-1), n'était guère mieux loti avec 9 points de moins que les Girondins. Les deux Olympiques avaient alors lancé le sprint final et entamé leur remontée au classement pour finir aux deux premières places. Il leur faudra rééditer cette performance s'ils veulent conserver leur rang cette saison, et donc renouer avec le succès dès la semaine prochaine respectivement face à Arles-Avignon et Bordeaux. Tout en espérant que Lille, voire le PSG, connaissent la même baisse de régime que les Girondins à l'époque.


Etre à l'avant, ça transcende




LILLE ET PARIS NE PERDENT PAS LE NORD


En plus d'avoir gagner ce week-end face à Lens (1-0) et Arles-Avignon (1-2), Lille et le PSG, les deux équipes de tête de la L1, cultivent le point commun d'avoir vaincu dans des conditions délicates. Dans un derby du Nord engagé, et face à des Lensois très repliés, le Losc a fini par concrétiser sa domination. Grâce à son banc (passe d'Obraniak, but de De Melo), ce qui est plutôt bon signe pour la formation de Rudi Garcia. Juste avant, Paris était sorti indemne d'un déplacement en Provence toujours délicat pour le club de la capitale. Et sur un terrain complètement gorgé d'eau et à la limite du praticable. Sans Hoarau, avec un Nenê discret, l'équipe d'Antoine Kombouaré a pu compter sur un doublé d'Erding, qui n'avait plus marqué depuis deux mois. L'hostilité du contexte a poussé ces deux équipes à se surpasser pour conserver leur rang. Mais la vraie difficulté sera de tenir sur la durée face à cette adversité. Dès la semaine prochaine, deux déplacements délicats à Rennes, pour le PSG, et à Auxerre, pour Lille, constitueront des tests intéressants dans cette optique.


Le maintien, c'est maintenant




MONACO DOIT-IL TREMBLER ?


A l'issue de cette 21e journée, il n'y a que cinq points d'écart entre le 13e, Valenciennes, et le 19e, Monaco. Si l'ASM version Banide a signé un résultat plutôt positif face à l'OM (0-0), elle a cependant des raisons de craindre le week-end à venir. Les quatre équipes qui précèdent les Monégasques au classement seront en effet à domicile pendant que le club de la Principauté sera en déplacement à Toulouse. Lens jouera contre Valenciennes à Bollaert, Nice accueillera Sochaux, Caen sera l'hôte de Lorient et Auxerre se frottera au leader lillois à l'Abbé-Deschamps. Au Stadium, où les Toulousains restent sur trois victoires consécutives, Monaco aura plutôt intérêt à confirmer ses progrès à l'extérieurs (deux nuls d'affilée à Paris et à Auxerre). La pression sera-t-elle plus forte sur les épaules monégasques ? Rien n'est moins sûr. Jouer à la maison n'est pas forcément désinhibant quand le spectre de la relégation se fait menaçant. La 22e journée permettra peut-être de voir les équipes qui s'en accommodent le mieux.


La stat clef : 29%




RENNES, LE SOIR SANS


Meilleure défense du championnat avec 12 buts encaissés avant cette 21e journée, Rennes en a pris cinq à Sochaux samedi soir, soit 29% des buts concédés par le club breton en Ligue 1 cette saison. Un phénomène improbable, même si les Lionceaux affichent la meilleure attaque du championnat à domicile, qui s'explique aussi par un contexte défavorable : la blessure de Dalmat en première période, les trois changements effectués à la 66e minute de jeu, juste avant l'expulsion de Douchez et la sortie de Mangane, touchée. Rennes a vécu un cauchemar à Bonal, mais garde malgré tout la défense le moins perméable de l'Hexagone juste devant Marseille (18 buts encaissés).


La décla qui parle




"JE SAIS QUE VOUS RIGOLEZ..."


Avec huit points seulement au bout de 21 journées, il n'y plus grand monde, pour ne pas dire personne, qui croit encore au maintien d'Arles-Avignon. Malgré la défaite face au PSG (1-2), l'ACA a cependant semblé en progrès, se voyant même récompensée par un but somptueux de N'Diaye, alors que l'équipe d'Hadzibegic n'avait plus trouvé les filets depuis 499 minutes. "On n'est pas récompensés... A 2-0, les joueurs ont compris qu'ils n'avaient plus rien à perdre et ils sont sortis, mais le PSG a bien géré", déplorait l'entraineur du club provençal. Croit-il toujours au maintien, un mot qu'il ne cesse d'employer depuis sa prise de fonction ? "Je sais bien que le temps presse et que vous (les médias) rigolez... Mais c'est à moi d'assumer." C’est moins clair qu’à une certaine époque… Pour la lanterne rouge, l'ultime défi sera probablement de dépasser la barre des 17 points, plus faible total réalisé par une équipe sur une saison au sein de l'élite (Lens, en 1988/89).


L'équipe-type




SOCHAUX EN FORCE, EVIDEMMENT


Nicolas Penneteau a écoeuré les attaquant de Lyon, battu à Valencienn0es. Gary Bocaly a inscrit un but capital pour Montpellier à Nancy (1-2). Mamadou Sakho confirme match après match qu'il est indispensable au PSG. Les Sochaliens ont fait voler Rennes en éclat, grâce notamment à leurs trois bijoux de milieux de terrain Kevin Anin, Marvin Martin et Riyad Boudebouz. Mevlut Erding et Modibo Maïga, auteurs chacun d'un doublé, occupent logiquement les deux postes en attaque même si le Lorientais Kevin Gameiro, lui aussi auteur de deux buts, était également candidat.


http://fr.sports.yahoo.com/31012011/70/ligue-1-on-attend-l-electrochoc-olympique.html
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