lundi 28 février 2011

Embouteillage à tous les étages

Après chaque week-end de Ligue 1, retrouvez les leçons et réflexions qui s'imposent à nous avant la prochaine journée. Si la lutte pour le titre est relancée pour les cinq équipes de tête, le maintien concerne également du monde de Caen (14e) à Lens (19e). Jean Tigana est lui aussi dans le flou


LA COURSE AU TITRE RELANCEE


A 13 journées de la fin, bien malin sera celui qui pourra prédire l'identité du futur champion de France. A l'issue de la 25e journée, la course au titre en effet complètement relancée. Si Lille reste leader à la faveur d'une meilleure différence de buts que Rennes, le club nordiste n'a plus aucun matelas d'avance après son match nul face à Lyon (1-1). "C'est un bon résultat pour nous même si on voulait mettre Lyon à sept points. Etre toujours leader, c'est positif", se contente Mickaël Landreau. Le duo de tête est désormais talonné par l'OM, revenu à un point grâce son quatrième succès de rang à Nancy (1-2) et par le PSG, à deux points après s'être imposé devant Toulouse au Parc (2-1). S'il a manqué une belle occasion dans le Nord, Lyon (5e) n'est qu'à quatre longueurs du fauteuil de leader. Dans le sprint final, le Marseille-Lille de la semaine prochaine pourrait encore changer la donne. "Ça se resserre. Il sera temps de faire un point fin mars. Il était important aussi d'être dans la course pour Marseille, on le sera. Si on ramène un point de Marseille, ce sera déjà très positif", espère Landreau. Derrière le quintet de tête, il ne reste que des miettes...


Alerte rouge




ÇA SE RESSERRE AUSSI DERRIERE


Il n'y a pas que la course au titre qui a été relancée ce week-end. Il y a également celle, moins prestigieuse, au maintien. Si Arles-Avignon, sauf miracle, jouera certainement à l'étage inférieur l'an prochain, tout reste ouvert pour les deux autres derniers tickets pour la Ligue 2 : il n'y a que cinq points d'écart entre Lens, dix-neuvième, et Caen, quatorzième. Vu sa forme du moment, voire de ces quatre derniers mois, Auxerre peut s'inquiéter. Après la correction reçue samedi à Bordeaux (0-3), le club bourguignon reste sur une série de 16 rencontres sans victoire, toutes compétitions confondues, ce qui en fait la pire équipe européenne du moment. Ces contre-performances s'en ressentent au classement, puisque l'AJA, dixième fin novembre, est désormais premier non-relégable, en dix-septième position, un petit point devant Monaco. La situation aurait pu être pire pour les Bourguignons, puisqu'ils auraient pu basculer dans la zone rouge si Caen n'avait pas égalisé en fin de match à Louis-II (2-2).


La stat clef : 0.6




LILLE DOUCEMENT MAIS SUREMENT ?


Ce n'est pas une nouveauté : Lille est en difficulté contre les gros. Le leader du Championnat l'a confirmé dimanche, en concédant le nul sur sa pelouse contre l'Olympique lyonnais (1-1). Depuis le début de la saison, la bande à Garcia n'a jamais gagné contre un membre du "Big Five", à savoir Rennes, Marseille, Lyon et le PSG. Elle a concédé trois nuls, contre Rennes (1-1), le Paris-Saint-Germain (0-0) et Lyon, donc, et a perdu ses deux autres chocs, sur le même score (1-3), contre Lyon et Marseille. Les Lillois n'ont pris que 3 points sur 15 possibles lors de ces confrontations, soit une moyenne de 0,6 point par match. Un peu léger pour un potentiel champion de France.


La décla qui parle




TIGANA, HEUREUX MAIS PAS TROP


Décroché sa plus large victoire de la saison, 3-0 contre Auxerre, il y a de quoi pousser un gros ouf de soulagement lorsque l'on est un entraîneur sur la sellette. Pas Jean Tigana. "Je ne suis pas plus soulagé que cela. On a répondu présent et c'est le plus important parce que maintenant, nous regardons derrière", a-t-il simplement commenté. Car, malgré la victoire, son avenir en Gironde reste flou. "Si je veux continuer ? C'est une bonne question, on verra lundi", a-t-il laissé entendre. Son président a eu beau vouloir éteindre l'incendie ("Des fois on aime bien être mystérieux. C'est sa personnalité et peut-être pour vous tenir en haleine"), tous les signaux semblent aller dans le même sens. Tigana pourrait annoncer sa démission mais son président aimerait le retenir. "Il a débuté la saison et, à mon avis, il faut qu'il la finisse", a ainsi plaidé Jean-Louis Triaud.


L'équipe-type




CAPOUE ET DIARRA, C'EST DU SOLIDE


Certes, Toulouse a perdu contre le PSG dimanche (1-2). Mais sans un Etienne Capoue en tenue de combat, le score aurait été bien plus lourd, tant les quatre de derrière (Gunino, Congré, Fofana et M'Bengué) ont sombré. Placé seul devant la défense, le milieu a passé son temps à colmater les brèches et à repousser les assauts parisiens. Autre sentinelle, décisive cette fois, Alou Diarra (Bordelais), qui a donné l'exemple contre Auxerre en ouvrant le score de la tête (13e). André Ayew (Marseille) et Kafoumba Coulibaly (Nice) ont également permis à leur équipe de remporter trois points précieux dans leur lutte pour le titre et le maintien. Mickaël Landreau a également sorti le grand jeu contre Lyon, comme Adil Rami, pour permettre à Lille de rester leader, à la différence de but, devant le Rennes de Boukari, sans pitié samedi contre son ancien club, Lens.


http://fr.sports.yahoo.com/28022011/70/ligue-1-embouteillage-a-tous-les-etages.html
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