Dimanche soir, les Gunners ont pris un sérieux coup sur la tête. Les Londoniens pensaient enfin mettre un terme à cinq ans de disette. La Carling Cup leur tendait les bras. Et finalement, Birmingham City est venu jouer les trouble-fête (2-1). Les jeunes boys d'Arsène Wenger sont tombés de haut. Comment s'en relever ? Comment digérer cette nouvelle désillusion pour cette troupe sevrée de trophée depuis 2005 ? En début de semaine, les questions s'accumulaient. La blessure du buteur providentiel Robin Van Persie n'avait rien arrangé. Mais Chelsea est passé par là. En battant Manchester United mardi en match en retard de la 18e journée de Premier League (2-1), le voisin londonien a relancé Arsenal. Et remis du baume au coeur à tous les Gunners.
Depuis, Arsenal a retrouvé le moral. Ce n'est pas la large victoire 5 à 0 en FA Cup mercredi face à Leyton Orient, un pensionnaire de troisième division, qui a permis à Samir Nasri and co de relever la tête. Mais bien le succès de Chelsea. Grâce aux Blues, Arsenal s'est relancé dans la course au titre en Premier League. Pour Arsène Wenger, son équipe a même maintenant les cartes en main. "Cela dépend de nos résultats pour le championnat", lance le manager des Gunners. Le club du nord de Londres possède pourtant quatre points de retard sur les Red Devils. Mais les protégés de Wenger ont aussi un match en moins (même si c’est un derby indécis à Tottenham le 20 avril, NDLR). Et recevront surtout Manchester United le 1er mai dans un choc qui pourrait être décisif.
En mode Coupe
Avec le huitième de finale retour tant attendu en Ligue des Champions face au FC Barcelone ou encore un quart de finale bouillant en Cup contre... Manchester United, la fin de saison des Gunners s'annonce palpitante. Toutes les rencontres vaudront leur pesant d'or. Et tout faux-pas se payera cash. "Chaque match de championnat sera une rencontre de coupe pour nous", estime Wenger. L'Alsacien en salive à l'avance. Et espère bien voir ses protégés se montrer à la hauteur et continuer de s'illustrer en Premier League où ils restent sur dix matches sans défaite depuis leur revers à Manchester. "Le championnat est vital pour nous. Le trophée le plus important est la Premier League", a lancé le manager des Gunners mercredi.
Les doutes planent toutefois sur les capacités des Londoniens alors que le sprint final est sur le point d'être lancé. Les Gunners devront jongler entre les compétitions sans se déconcentrer. S'ils se montrent plus constants depuis quelques mois, leur jeunesse leur a déjà joué des tours cette saison. Et ce n'est pas la finale contre Birmingham qui contredira les critiques. Surtout, ils devront faire avec les blessés. Si Cesc Fabregas est sur le chemin du retour mais ne jouera pas samedi contre Sunderland, Theo Walcott est toujours sur le flanc et, surtout, Robin Van Persie va manquer un mois. Sans son Néerlandais, qui restait sur 13 buts en 11 matches, Arsenal n'a gagné que 56% de ses matches en Premier League contre 78% avec lui. Marouane Chamakh et Nicklas Bendtner ont du pain sur la planche pour le remplacer durant cette période clé de la saison. Histoire de ne pas laisser les rêves des Gunners s'envoler une nouvelle fois...
http://fr.sports.yahoo.com/05032011/70/premier-league-arsenal-ne-depend-que-de-lui.html
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