jeudi 14 juillet 2011

"C'est pas comme ça qu'on fait une équipe..."

Leonardo prévient : le PSG ne va pas dépenser à tour de bras et faire table rase de l'équipe dirigée par Antoine Kombouaré. Mais il n'a pas encore commencé à plancher sur le futur visage de l'équipe du Paris Saint-Germain, qu'il a enfin rejoint en qualité de directeur sportif.
Il est entré avec le sourire. Son pouce s'est irrésistiblement levé lorsqu'il s'est installé à la gauche de son nouveau patron. Leonardo est bel et bien de retour au Paris Saint-Germain. Si l'accouchement s'est fait dans la douleur, force est de constater que le Brésilien n'en garde aucun stigmate. Il s'est d'ailleurs dit "heureux" plusieurs fois durant sa première conférence de presse en tant que membre du PSG, quatorze ans après son premier passage en tant que joueur. Il peut. "Leo" a été nommé directeur sportif du club et seul décisionnaire dans ce secteur. L'ancien entraîneur de l'Inter a également signé un CDI, qui lui garantit une forme de sérénité, même s'il a assuré qu'il saurait quitter le navire en cas d'échec.
Avant de laisser la parole à son nouveau patron sportif, qui a fait montre de sa maîtrise de la langue de Molière, Nasser Al-Khelaifi a confirmé ce que l'on savait déjà. Le coup de balai annoncé (ou craint) a fait une victime : Robin Leproux. L'homme fort du PSG a tenu à féliciter, sans s'épancher, celui qui reste tout de même au directoire du club durant les quelques jours d'existence qui restent à cette instance. Le président de Qatar Sports Investments, a ensuite tenu à dévoiler le nouvel organigramme du Paris Saint-Germain avec une direction à deux têtes avec un président par intérim et futur directeur général, Benoît Rousseau.
"La seule capitale européenne sans équipe compétitive en coupe d'Europe"
Leonardo, lui, n'a pas annoncé de révolution. L'international s'est montré plutôt prudent, mercredi dans l'auditorium du Parc des Princes. Pas de noms, pas de rêve. Mais de la sueur. Et peut-être des larmes avant les paillettes. "Il y a beaucoup à connaître, à faire, le club vient d'être racheté. Le PSG a 41 ans et une tradition. C'est un grand club qui sort d'une bonne saison. J'étais dehors, je dois étudier. Les gens qui travaillent ici sont importants et le club est en bonne santé", a-t-il confié avant d'ajouter : "Les repreneurs veulent travailler à long terme. On ne veut pas acheter 10 Messi, ce n'est pas comme ça qu'on construit une équipe. Il faut une base. Elle existe et il faut l'améliorer."
L'améliorer pour remettre le Paris Saint-Germain à une place qu'il a désertée depuis une grosse décennie : le top niveau européen. "Paris est la seule capitale européenne sans équipe compétitive en coupe d'Europe", a-t-il regretté, tout en répétant que cela ne se ferait pas en un jour. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. A tous les niveaux. Quid d'Alain Roche ? De Jean-Michel Moutier, qui pourrait faire son retour ? Rien. Il est urgent d'attendre. Pareil pour le recrutement. "Leo" veut en parler à un certain Antoine Kombouaré, confirmé par Nasser Al-Khelaifi, tout comme le Parc des Princes, qui restera le stade du club : "Je crois que la première chose est de parler avec l'entraîneur. Je n'ai jamais parlé avec lui. C'est aujourd'hui que ça commence. Et voir qui va rester, partir. Le travail commence là. Le mercato finit le 31 août. On ne fait pas un projet pour gagner le premier match mais sur le long terme."
 Eurosport
http://fr.sports.yahoo.com/13072011/70/13072011221531.html
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