BORDEAUX - SAINT-ÉTIENNE : 1-2
Buts : Jussiê (56e s.p.) pour Bordeaux - Ciani (18e c.s.c) et Aubameyang (32e) pour Saint-Etienne
Le Bordeaux nouveau est arrivé. Pour l'heure, il a toujours un goût amer. Mais le visage présenté par l'équipe de Francis Gillot dimanche soir, en clôture de la 1re journée de Ligue 1, est autrement plus séduisant que celui affiché la saison dernière. Oui, les Girondins vont mieux dans le jeu. Mais le constat est là, implacable : ils ont débuté l'exercice 2011-2012 par un revers à domicile. Et pour la première fois depuis douze ans, ils l'ont concédé face à Saint-Etienne (1-2). Les Verts n'avaient plus gagné à Bordeaux depuis novembre 1999. Pis, ils n'avaient plus démarré une saison par une victoire depuis vingt ans. Ils ont eu besoin d'une bonne dose de chance et d'un Stéphane Ruffier héroïque pour rompre avec ces séries.
L'ASSE a marqué deux fois dimanche soir. Deux buts pour le moins heureux : le premier est l'oeuvre de Michaël Ciani. L'infortuné défenseur bordelais a trompé son propre gardien en détournant un centre de Bakary Sako effleuré par Ludovic Sané (0-1, 18e). Le second but forézien est frappé du sceau de la réussite absolue. Pierre-Emerick Aubameyang l'a lui-même reconnu à la mi-temps, au micro de Canal + : l'attaquant gabonais ne voulait pas marquer à la 32e minute. Il voulait centrer. Dans un angle improbable, le ballon s'est logé dans la lucarne opposée de Cédric Carrasso. Là encore, le gardien girondin est resté scotché sur sa ligne.
Son homologue stéphanois, lui, a fait le show. Stéphane Ruffier a sorti le grand jeu devant Plasil (55e), Chalmé (65e) et Modeste (69e). Les prouesses de l'ancien portier monégasque étaient vitales pour les Verts. A ce moment-là, Bordeaux, dans un 4-4-2 audacieux et plutôt séduisant, maîtrisait autant son sujet que lors du premier quart d'heure. Ses efforts ont été récompensés par le penalty de Jussiê (1-2, 56e). Le but, tardif, du Brésilien ne masque pas les carences girondines. Ce Bordeaux-là est insuffisamment percutant devant. Et comme sa défense montre toujours des signes inquiétants de fébrilité...
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