jeudi 23 février 2012

Football Ligue des Champions - L'OM a franchi le pas

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Jusqu'ici, tout ressemblait au huitième de finale aller de la saison dernière face à Manchester United (0-0), celui sur lequel Steve Mandanda avait refusé de s'attarder, mardi alors qu'on lui suggérait l'hypothèse d'un match fermé et sans prise de risque. Puis André Ayew a surgi, au bout du temps additionnel, sur un ultime corner, pour offrir à l'OM une victoire riche de sens et d'émotion contre l'Inter Milan, grand d'Europe, vainqueur du trophée en 2010 (1-0). Le club italien est désormais à la portée du club français, pour peu que l'équipe de Didier Deschamps fasse preuve du même réalisme dans l'enceinte de San Siro qui lui a si bien réussi dans le passé. 
Une victoire à l'Italienne
Une victoire à l'Italienne. C'est sans doute l'image qu'on gardera. Sauf que l'Inter, même en plein doute, ne s'attendait peut-être pas à ce qu'elle soit marseillaise. Malgré de nombreuses tentatives (17 tirs contre 6), l'OM a su faire preuve de réalisme pour remporter son premier match à élimination en Ligue des Champions depuis sa victoire face au Milan AC en 1993 ! Car, avant l'éclair d'Ayew, les attaquants marseillais se sont peu mis en évidence. A l'image de Brandao, en pleine réussite en ce moment (5 buts en 6 matches), qui a rarement été lâché par le marquage musclé des sentinelles Lucio et Samuel. Au total, et malgré une bonne entame de match, les Marseillais n'auront trouvé que cinq fois la direction du but.
Mais c'est surtout en défense que l'OM a remporté son duel. Sans emballer le match, les Nerazzurri ont eu plusieurs occasions d'ouvrir le score, par Forlan (11e), le titulaire surprise Zarate (36e) ou Stankovic (74e). Mais les Phocéens, emmenés par un bon Nkoulou, ont tenu bon. Pour le quatrième match consécutif, l'Inter est restée muette. Et s'est inclinée pour la quatrième fois. Cette fois, c'est André Ayew, meilleur buteur marseillais en C1 (4 réalisations), qui a sanctionné le manque de réalisme des Italiens malgré la présence de Sneijder à la baguette. A la 90e minute, Deschamps aurait sans doute signé pour un match nul. A 30 secondes près, c'est finalement avec un but d'avance qu'il se rendra à San Siro, le 13 mars. Un rendez-vous auquel pourrait participer Loïc Rémy. Mais pas Chivu, suspendu.
http://www.eurosport.fr/football/ligue-des-champions/2011-2012/l-om-a-franchi-le-pas_sto3165403/story-lci.shtml

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